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Un Vendredi saint au Yémen

2 participants

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1Un Vendredi saint au Yémen Empty Un Vendredi saint au Yémen Mer 30 Mar - 6:23

Josué

Josué
Administrateur

Un Vendredi saint au Yémen
JEAN-PIERRE DENIS, DIRECTEUR DE LA RÉDACTION
CRÉÉ LE 22/03/2016
Quatre saris blancs bordés de bleu au bord de la mer Rouge. Je suis hanté par ces visages brièvement apparus sur les réseaux sociaux et dans les médias internationaux, puis disparus, effacés, emportés par le flot des attentats, des imprécations, des « trumperies ». Elles étaient quatre petites sœurs, si petites, si extraordinairement ordinaires qu’il faut un peu chercher pour trouver leur prénom et leur nationalité. Marguerite et Reginette, Judith, Anselm. Deux Rwandaises, une Kényane, une Indienne. Emblématiques de l’universalité du christianisme et de sa vitalité venue des anciens pays de mission, elles formaient communauté au Yémen. Plus personne n’ose se rendre ou rester dans ce pays ensanglanté par une guerre clanique, religieuse et géopolitique qui alignerait déjà 10.000 morts et plus de deux millions de déplacés. Elles n’ignoraient donc rien des risques encourus. Mais d’Aden, où jadis Arthur ­Rimbaud puis Paul Nizan tentèrent de se fuir, elles avaient refusé de partir. Fidèles à leur vocation, la plus dérisoire qui soit, elles tenaient un foyer pour personnes âgées et handicapées.

Au Yémen, où le christianisme est désormais proscrit, la Passion du Christ a été vécue pour ainsi dire dans le concret et par anticipation le 4 mars, quand deux tueurs ont fait irruption dans le couvent des Missionnaires de la Charité. On a retrouvé les sœurs mains attachées, une balle dans la tête, abattues ainsi qu’une douzaine de volontaires laïcs qui les aidaient. Depuis, pas de nouvelles de leur aumônier, Tom Uzhunnalil, un salésien indien – les Salésiens sont une congrégation éducative fondée par Don Bosco, proche des milieux populaires. Au lieu de fuir, ce prêtre serait resté dans la chapelle, pour éviter que les hosties ne soient profanées par les terroristes. On pourra ricaner devant ce scrupule dérisoire ou entrevoir l’immensité d’un geste fort comme le lien qui unit le Jeudi saint et le Vendredi saint. Ce choix sacerdotal rappelle que le sacrifice du Christ disqualifie toute idée de vengeance : « Ceci est mon corps, livré pour vous. »

Combien de religieux et de religieuses dans le monde donnent leur vie au service des mourants, des enfants, des victimes de conflit ou d’exploitation ? Depuis le début du siècle, rapporte l’agence Fides (liée au Saint-Siège), environ 400 agents pastoraux auraient été tués pour des raisons politiques ou mafieuses. Déjà il y a une quinzaine d’années, trois autres disciples de Mère Teresa avaient été assassinées au Yémen. Quel que soit leur ordre, les petites sœurs ne font jamais de discours, encore moins de « com » ; on ne les remarque guère ; elles reculent rarement. À Gaza ou en Irak, les Missionnaires de la Charité étaient restées. Partout dans le monde, loin de leur pays natal, les 5000 femmes de la congrégation vivent dans un dénuement radical et inconditionnel. Au pied de la Croix, chaque jour.

2Un Vendredi saint au Yémen Empty Re: Un Vendredi saint au Yémen Mer 30 Mar - 14:37

samuel

samuel
Administrateur

Ça devient vraiment difficile pour les chretiens dans cette région.

Josué

Josué
Administrateur

Le parlement irlandais a abrogé, jeudi 25 janvier, une loi datant de 1927 interdisant l’ouverture des pubs le jour du Vendredi saint. Une disposition qui n’était « plus en phase avec l’Irlande d’aujourd’hui », selon le gouvernement.

4Un Vendredi saint au Yémen Empty Re: Un Vendredi saint au Yémen Ven 30 Mar - 10:53

Josué

Josué
Administrateur

[size=34]Les sanglants crucifiements du Vendredi Saint aux Philippines[/size]

 Par AFP , publié le 30/03/2018 à 08:24 , mis à jour à 08:37

Un Vendredi saint au Yémen Des-penitents-philippins-celebrent-le-vendredi-saint-en-rejouant-des-scenes-de-la-passion-du-christ-le-30-mars-dans-le-village-de-san-juan_6037424
Des pénitents philippins célèbrent le Vendredi Saint en rejouant des scènes de la Passion du Christ, le 30 mars dans le village de San Juan

afp.com/Noel CELIS


San Fernando (Philippines) - Certains fidèles se font crucifier, des pénitents se fouettent le dos jusqu'au sang: les Philippins ont célébré le Vendredi Saint avec les traditionnelles manifestations sanglantes qui illustrent la ferveur religieuse de l'archipel en grande partie catholique.


Chaque année, des villages célèbrent deux jours avant Pâques le souvenir de l'un des moments les plus emblématiques de la Passion, au grand dam de l'Eglise, qui ne valide pas leurs pratiques. Ces scènes attirent des milliers de fidèles et de touristes dans une atmosphère quasi carnavalesque qui est aussi excellente pour les affaires. 
En ce vendredi, au moins trois personnes ont été clouées sur des croix dans des villages au nord de Manille.  


Des clous de huit centimètres traversent les mains et les pieds des pénitents. Ces derniers ne passent toutefois que quelques minutes ainsi cruficiés, leur poids étant supporté par une petite marche fixée à la croix, avant d'être redescendus et de recevoir des soins. 
Un autre temps fort est la procession de pénitents torses nus, qui se flagellent le dos jusqu'au sang, devant des spectateurs qui font des selfies. 

Sur leur passage, les voitures, habitations et même les bouteilles de soda mises en vente par des marchands ambulants sont arrosées de gouttelettes de sang. 
"C'est ce qu'on fait lorsqu'un membre de la famille tombe malade", dit Norman Lapuot, 25 ans, tandis qu'il se flagelle avec un fouet à l'extrémité duquel ont été attachés des bâtons de bambou. 
Ce fidèle explique que c'est la quatrième fois qu'il participe à la cérémonie. Il est persuadé que c'est ce qui a permis à son grand-père de se remettre d'un accident vasculaire cérébral. 
Si la majeure partie des 80 millions de catholiques philippins passent la journée à l'église ou en famille, les dévots qui endurent ces crucifiements le font pour se faire pardonner leurs péchés ou témoigner de leur reconnaissance pour des interventions divines. 
L'Eglise philippine, elle, désapprouve ces pratiques en avançant que Jésus Christ a déjà vécu ces moments pour les hommes et qu'il n'y a aucune raison de les répéter. 
"L'Eglise n'encourage jamais l'autoflagellation et encore mois le crucifiement", a déclaré à l'AFP Roy Bellen, porte-parole de l'archidiocèse de Manille. 
"Les sacrifices demandés aux catholiques pendant le carême et la semaine sainte doivent déboucher sur des actions qui viennent en aide aux pauvres et aux nécessiteux". 

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