L'archevêque de Cantorbéry sous pression
A.B.
CRÉÉ LE 11/01/2016 / MODIFIÉ LE 12/01/2016 À 06H25
L'archevêque de Cantorbéry et primat de l'Eglise anglicane, Justin Welby. © Dominic Lipinski/AP/SIPA L'archevêque de Cantorbéry et primat de l'Eglise anglicane, Justin Welby. © Dominic Lipinski/AP/SIPA
Depuis hier, les 38 primats anglicans, se retrouvent à Londres, dans un contexte de tensions entre libéraux et conservateurs au sein de la Communion anglicane.
« Bien sûr que je souhaite la réconciliation. Se réconcilier ne signifie pas toujours trouver un accord — en fait il s’agit rarement de cela. Cela signifie trouver une bonne manière de ne pas être d’accord », a expliqué l’archevêque de Cantorbéry à la BBC, rapporte le Daily Mail (en anglais), au premier jour de la rencontre des 38 primats anglicans à Londres. Une rencontre sous le signe de la tension entre libéraux et conservateurs, lesquels se crispent depuis dix ans, depuis que l’Église épiscopalienne américaine a ordonné un évêque homosexuel.
Justin Welby est soumis à des pressions contraires. D’une part, de la GAFCON (Global Anglican Future Conference) dont certains membres, particulièrement en Afrique, menacent de quitter la conférence s’il n’assure pas « la moralité » de la Communion. D’autre part, 105 personnalités affichées libérales lui ont adressé une lettre ouverte demandant l’expression d’une « repentance » de l’Église, laquelle, estiment les signataires, « a manqué à son devoir de prendre soin des personnes LGBT » et « accepté et promu la discrimination en raison de la sexualité », rapporte le site Thinking anglican (en anglais).
Témoignage d'unité
« L’Église est une famille et une famille reste une famille même si ses membres prennent des chemins différents. Un schisme ne serait pas un désastre, car Dieu est plus grand que nos échecs, mais ce serait un échec », affirme Justin Welby, qui insiste sur le témoignage que l’Église doit rendre au monde : « Nous ne nous sommes pas choisis, c’est le Christ qui nous rassemble, et c’est lui qui rend possible de nous aimer malgré nos désaccords. »
A.B.
CRÉÉ LE 11/01/2016 / MODIFIÉ LE 12/01/2016 À 06H25
L'archevêque de Cantorbéry et primat de l'Eglise anglicane, Justin Welby. © Dominic Lipinski/AP/SIPA L'archevêque de Cantorbéry et primat de l'Eglise anglicane, Justin Welby. © Dominic Lipinski/AP/SIPA
Depuis hier, les 38 primats anglicans, se retrouvent à Londres, dans un contexte de tensions entre libéraux et conservateurs au sein de la Communion anglicane.
« Bien sûr que je souhaite la réconciliation. Se réconcilier ne signifie pas toujours trouver un accord — en fait il s’agit rarement de cela. Cela signifie trouver une bonne manière de ne pas être d’accord », a expliqué l’archevêque de Cantorbéry à la BBC, rapporte le Daily Mail (en anglais), au premier jour de la rencontre des 38 primats anglicans à Londres. Une rencontre sous le signe de la tension entre libéraux et conservateurs, lesquels se crispent depuis dix ans, depuis que l’Église épiscopalienne américaine a ordonné un évêque homosexuel.
Justin Welby est soumis à des pressions contraires. D’une part, de la GAFCON (Global Anglican Future Conference) dont certains membres, particulièrement en Afrique, menacent de quitter la conférence s’il n’assure pas « la moralité » de la Communion. D’autre part, 105 personnalités affichées libérales lui ont adressé une lettre ouverte demandant l’expression d’une « repentance » de l’Église, laquelle, estiment les signataires, « a manqué à son devoir de prendre soin des personnes LGBT » et « accepté et promu la discrimination en raison de la sexualité », rapporte le site Thinking anglican (en anglais).
Témoignage d'unité
« L’Église est une famille et une famille reste une famille même si ses membres prennent des chemins différents. Un schisme ne serait pas un désastre, car Dieu est plus grand que nos échecs, mais ce serait un échec », affirme Justin Welby, qui insiste sur le témoignage que l’Église doit rendre au monde : « Nous ne nous sommes pas choisis, c’est le Christ qui nous rassemble, et c’est lui qui rend possible de nous aimer malgré nos désaccords. »