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Les chrétiens croient-ils encore en l'au-delà ?

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Les chrétiens croient-ils encore en l'au-delà ?
PROPOS RECUEILLIS PAR AGNÈS CHARETON
CRÉÉ LE 30/10/2015
Si l’au-delà préoccuppe toujours les croyants, ils ne pensent plus en termes d’enfer et de paradis. L’historien Guillaume Cuchet, spécialiste d’histoire religieuse et du catholicisme, nous explique pourquoi. (Article extrait du hors-série La Vie Histoire : L'au-delà.)

Des enquêtes récentes montrent une baisse de la croyance en l’au-delà chez les catholiques. Qu’en est-il ?

Ce genre d’enquêtes existe au moins depuis les années 1960 et si elles ont le mérite de débroussailler un peu le terrain, leurs résultats sont assez difficiles à interpréter. Quand on a dit que les catholiques « croient » ou « ne croient pas » à l’enfer ou au paradis à hauteur de 55 ou de 27 %, indépendamment du léger comique involontaire qui se dégage de tels chiffres, qu’a-t-on dit exactement ? Les croyances sont toujours susceptibles du plus ou du moins. Par ailleurs, elles demandent à être analysées en situation, en l’occurrence de deuil, puisque c’est souvent à ce moment-là qu’elles ont tendance à s’intensifier et à sortir de leur état de latence ordinaire. La « communion des saints » par exemple (avec ou sans le nom), ou l’espérance de se retrouver au « ciel » un jour restent largement répandues. Il reste que ces enquêtes révèlent un état global d’incertitude et d’indétermination de la foi sur ces sujets qui, pour n’être pas nouveau, n’en est pas moins largement répandu et ne paraît pas s’arranger.

La perspective du salut autrefois omniprésente n’est plus un sujet de préoccupation. Comment expliquez-vous ce basculement ?

Le thème du salut individuel était effectivement très présent dans l’ancien catholicisme, sans être obsessionnel, que ce soit dans les catéchismes, la littérature de piété, la prédication, les retraites, les missions populaires, l’iconographie, etc. [...]

Josué

Josué
Administrateur

Vers l'au-delà dans un corbillard tiré par un cheval.
Les chrétiens croient-ils encore en l'au-delà ? Au_del10

Tous derrière… et lui devant. Il aurait pu inspirer le poème de Paul Fort chanté par Brassens, ce corbillard attelé qui perpétue encore aujourd’hui une coutume bien singulière de nos jours.

Bien plus qu’une tradition ancestrale, il s’agit d’une véritable institution au Pays du Mont-Blanc. Si chaque commune, autrefois, en possédait un, il est bien rare à présent d’en croiser. Ils ont en effet presque tous disparu après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le moteur est venu remplacer l’énergie animale.

À Combloux – comme à Saint-Gervais, Megève, aux Contamines, à Praz-sur-Arly et Flumet - on l’a non seulement conservé, mais on l’utilise encore ! C’est en 1907 que la municipalité de l’époque envisage d’acquérir un corbillard, grâce « à la générosité d’un défunt donateur, Monsieur Cyprien Gerfaud » (qui fut maire de 1878 à 1881).

Retrouvez la suite de cet article dans les éditions haut-savoyardes du Dauphiné Libéré de ce

samuel

samuel
Administrateur

nouveaux liens avec nos morts

Par figaro iconPascale Senk - le 30/10/2015
Loin des cérémonies religieuses ou des cimetières, les pratiques « sauvages » et individuelles pour garder une relation avec ses défunts se multiplient.
Dans un «post» sur Facebook, Isabelle raconte l'événement troublant qu'elle a vécu en sortant de l'hôpital où sa maman venait juste de décéder. «Je me suis assise à la terrasse d'un café pour reprendre pied… Une petite plume est descendue du ciel tout près de moi. Je l'ai prise dans ma main et j'ai dit intérieurement: “Puisse ce roi des forêts te guider dans ton prochain voyage.” Je sentais que ce visiteur incongru était un messager entre elle et moi.» En confiant cet épisode à sa communauté d'amis, Isabelle lui donne une dimension rituelle et prolonge la vie de sa mère, à qui elle fait une place dans le monde bien vivant des internautes.
Cette place des disparus, notre époque ne cesse, semble-t-il, de l'intensifier. Les séries télévisées qui passionnent, Six Feet Under ou Les Revenants, ne s'y sont pas trompées, montrant des héros qui perpétuent des relations émotionnelles avec leurs défunts. Sur Internet, la question des «éternités numériques» explose: que faire de ces pages Facebook maintenues en vie alors que leur créateur est décédé et qui se trouvent spontanément transformées en autels virtuels? Désormais, la Toile révèle une vérité longtemps cachée dans le secret des cœurs: les vivants ont besoin de maintenir le lien avec ceux qui sont partis.
Dans un livre qui vient de sortir, des personnes publiques comme Juliette Binoche, Christian Bobin ou Amélie Nothomb révèlent leur manière particulière de continuer à honorer leurs disparus (Les Morts de notre vie, de Jean-Philippe de Tonnac et Damien Le Guay, Albin Michel), et, signe de cette évolution collective, la philosophe Vinciane Despret a mené l'enquête en écoutant simplement des centaines de vivants parler de leurs disparus.
Faire vivre encore les morts
Ce besoin de rester intérieurement relié à ceux qui sont partis n'étonne en rien Bruno Clavier, psychologue et spécialiste de psychanalyse transgénérationnelle. «Auparavant, comme c'est toujours le cas en Chine, par exemple, ou dans les sociétés traditionnelles, nous pouvions perpétuer le culte des ancêtres et honorer ceux-ci, qui étaient comme des guides dans nos existences de vivants. Mais pour les religions monothéistes, ces morts qui participaient encore à la vie familiale sont devenus des icônes à détruire. Les pratiques individuelles s'en sont trouvées supprimées.»
Cette «tabula rasa» qui donna aux religions le monopole des relations entre vivants et morts n'a pas pris en compte une loi humaine que le psychanalyste - qui a notamment publié Les Fantômes familiaux(Éditions Payot) - ne cesse d'observer dans sa pratique quotidienne: «Nos ancêtres continuent à vivre en nous, ils sont tous là », affirme-t-il. Un oncle qui nous a marqués, une grand-mère dont nous concoctons toujours les recettes de cuisine… Toute une branche de la psychanalyse, dite transgénérationnelle, s'est notamment intéressée aux différentes générations qui peuplent l'inconscient de chacun. Et Bruno Clavier se réjouit de voir que les dernières découvertes en épigénétique confirment cette intuition clinique: «Nous portons en nous le génome de notre famille, pas seulement dans sa dimension physique, mais aussi psychique. Nous sommes héritiers des affects émotionnels de ceux qui nous ont précédés», explique-t-il.

Josué

Josué
Administrateur

Le christianisme s’est-il trompé sur l’âme ?
François de Witt - publié le 14/09/2015

Le sujet est certes énigmatique. Comment l’âme immortelle peut-elle survivre à la « corruption » du corps ? L’Église a retenu la définition donnée par… Aristote. Celle de Platon aurait été plus opportune, avance François de Witt*, auteur de La Preuve par l’Âme – Un polytechnicien démontre notre immortalité (éditions Guy Trédaniel).

Le christianisme s’est-il trompé sur l’âme ?
Le catéchisme de l’Église catholique nous apprend, au paragraphe 365 : « L’unité de l’âme et du corps est si profonde que l’on doit considérer l’âme comme la “forme” du corps. » Il est précisé un peu plus loin que l’âme est immédiatement créée par Dieu – et non par les parents – et qu’elle est immortelle, son immortalité ayant tout de même dû attendre le concile de Latran de 1513 pour être définitivement actée. L’âme peut-elle être à la fois immortelle et indissociable du corps périssable ? Cette contradiction ne semble pas gêner l’Église. Elle est pourtant fondamentale. Et si la définition donnée à l’âme était fondée sur des bases fausses ?

La forme qui donne le sens

L’Église avance une explication. Sous l’influence déterminante de Thomas d’Aquin, le grand érudit du XIIIe siècle, auteur d’une très substantielle Summa Theologica, la chrétienté a redécouvert la pensée d’Aristote, appelé « le Philosophe » tant son aura était grande.

Aristote présentait deux atouts majeurs pour Thomas. C’était d’abord un scientifique, qui avait étudié avec passion les règnes – minéral, végétal, animal – dont nous lui devons la typologie. Or, Thomas voulait comprendre la Création sous toutes ses formes. En outre, Aristote le logicien avait émis une théorie des quatre causes – matérielle, formelle, efficiente et finale –, la dernière supposant l’existence de ce qu’il avait appelé le Premier Moteur immobile. En effet, dans un monde où tout était mis en mouvement, il fallait bien admettre, selon lui, qu’il existe au bout du bout un moteur que rien ne pouvait mouvoir. Et ce moteur était nécessairement aussi éternel qu’immobile.

Une formidable aubaine pour Thomas d’Aquin. Ne s’agissait-il pas d’une démonstration logique de l’existence du Dieu des chrétiens ? Il se plonge donc résolument dans la pensée d’Aristote, reprenant notamment sa définition de l’âme : « essence et forme des vivants, celle qui leur permet de réaliser leur être et d’accomplir leur fonction propre. » Pour Aristote, l’âme est au corps ce que le moule est à la cire ou la vue à l’œil : la forme qui lui donne son sens. Le catéchisme a repris sa définition mot pour mot. Or, en toute logique, pour Aristote, l’âme disparaît avec le corps du fait même qu’elle en est indissociable. Un projecteur donne leur forme aux films qu’il projette. Mais, sans films, il ne sert à rien.

Du mal à convaincre

Il en découle très logiquement que l’âme ne peut prétendre à l’immortalité, comme l’affirme la doctrine chrétienne, en rupture d’ailleurs avec la tradition juive. Comment concevoir qu’elle puisse fonctionner sans son corps, comment décrire son parcours dans l’Au-delà et dans l’attente des retrouvailles avec son corps le jour du Jugement dernier ? Car il faut bien que ces retrouvailles se fassent ! De fait, Thomas d’Aquin ne parviendra jamais à justifier de manière convaincante la survie de l’âme après la « corruption » du corps.

Se serait-il trompé de définition ? Immatérielle, insaisissable, élusive, comme le pensent tous ceux qui croient à son existence, l’âme reste une énigme pour bon nombre de théologiens. Voire un non-sujet pour les psychologues. Toutes les définitions de l’âme – la psuché grecque, le nephesh hébreu, l’anima latine, le nefs arabe ou l’atman sankrit – se traduisent imparablement par « souffle ». Et si l’Église était partie de cette base plutôt que de la cause formelle d’Aristote ? Le souffle a pour mérite d’être immatériel. Il ramène aussi tout naturellement les croyants au souffle divin du premier livre de la Genèse comme à l’haleine de vie du Coran. Il signifie implicitement que l’âme est distincte du corps et n’exclut pas qu’elle le précède. Car le souffle n’a pas besoin du corps pour exister.

Âme migrante

Ce dernier point invite à examiner la définition de l’âme que nous a laissée Platon. Pour le maître d’Aristote à l’Académie, l’âme est immortelle parce qu’elle se meut toute seule. Tout ce qui est mû par une force extérieure a une fin, puisque son mouvement s’arrête. A contrario, ce qui engendre ce mouvement – et qui est donc « inengendré » – est immortel. Telle est, selon lui, la nature profonde de l’âme. Il va plus loin. Étant immortelle, l’âme « a contemplé l’Être, sans quoi elle ne serait pas venue dans ce vivant-là », c’est-à-dire qu’elle a vu le monde des formes parfaites – le Beau, le Bon et le Vrai. Sa théorie de la Réminiscence postule que l’homme n’apprend pas, mais se souvient des informations déjà enregistrées par son âme.

Plus poétique que celle d’Aristote, la vision platonicienne de l’âme, exprimée en termes chrétiens, présenterait Dieu comme un émetteur d’âmes-souffles de vie. D’ailleurs, dans le Nouveau Testament, le mot grec psuché, au demeurant peu utilisé, est traduit selon les cas par « âme » et par « vie ». Platon a aussi pour mérite de justifier l’immortalité de l’âme.

Pourquoi Aristote a-t-il eu gain de cause ? La raison en est très simple. Si l’âme précède le corps, si elle est inengendrée, son parcours ne s’arrête évidemment pas à la mort physique. Rien ne l’empêche notamment de passer d’un corps à un autre. Elle peut « migrer ». Défendue par le très respecté Origène au IIIe siècle, la transmigration des âmes est très différente de la réincarnation : elle est volontaire et non automatique.

Elle a néanmoins reçu un coup fatal trois cents ans plus tard, frappée d’anathème par l’empereur Justinien, responsable par ailleurs de la fermeture définitive de l’Académie de Platon. Elle n’a plus jamais retrouvé droit de cité. La doctrine chrétienne veut que nous n’ayons qu’une vie pour faire notre salut. Et tant pis pour nous si nous la gâchons ou qu’elle nous est retirée prématurément ! Et tant pis si le réalisme d’Aristote est incompatible avec l’immortalité de l’âme. N’est-ce pas un peu dommage ?
http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/le-christianisme-s-est-il-trompe-sur-l-ame-14-09-2015-4976_110.php

samuel

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