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Le conciliarisme : "Sur cette pierre je bâtirai mon Église"

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Josué

Josué
Administrateur

Edition du 16 juillet 2015 (n° 3646)

Dossier : Les crises du christianisme
Les enfants du conciliarisme
LES CONTROVERSES DU CHRISTIANISME
Le conciliarisme : "Sur cette pierre je bâtirai mon Église"
CHRISTOPHE DICKÈS
CRÉÉ LE 15/07/2015 / MODIFIÉ LE 16/07/2015 À 09H30

Le concile de Constance (1414 - 1418) décrète la supériorité du concile sur le pape et met fin au Grand Schisme. Le concile de Constance (1414 - 1418) décrète la supériorité du concile sur le pape et met fin au Grand Schisme. © Josse/Leemage
Tout l'été, La Vie explore les crises qui secouèrent l'Église au fil des siècles. Cette semaine, la remise en cause de l'autorité du pape par le concile.

Quand Grégoire XI revient dans la Ville éternelle, en janvier 1377, il renoue avec une évidence et un impératif. Depuis les origines, c'est-à-dire depuis le martyre de Pierre et de Paul, Rome est le centre de la chrétienté. Le pape, comme chacun sait, est aussi évêque de Rome... Grégoire XI met donc fin à une parenthèse exceptionnelle, celle de la papauté d'Avignon.

Trois papes pour un siège
Depuis 1309, pendant près de 70 ans, neuf pontifes ont fait face à « une étonnante contradiction entre une implantation volontariste et solide de l'institution et de ses rouages sur la rive du Rhône et l'obsédante interrogation des pontifes et de leur entourage quant à un retour à Rome, dont nul n'ose mettre en doute dans le principe l'absolue nécessité », selon le mot de l'historien Jean...

Invité


Invité

Hihi, quand j'ai vue le titre je croyais qu'il avais trouver une "pierre" au côté du linceul de Turin et que la ils voulais vénérer cette pierre en plus de vénérer le linceul ...

Hahaha!


Matthieu 22:37
37 Il lui dit : “ ‘ Tu dois aimer Jéhovah* ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée+. ’

Josué

Josué
Administrateur


LES CONTROVERSES DU CHRISTIANISME
Les enfants du conciliarisme
CHRISTOPHE DICKÈS
CRÉÉ LE 15/07/2015 / MODIFIÉ LE 16/07/2015 À 12H21

L'élection de Martin V, lors du concile de Constance en 1417, met fin au grand schisme d'Occident -
Le conciliarisme n'est pas mort au concile de Bâle de 1431 et prend de nouvelles formes avec l'émergence des États modernes. L'époque médiévale était celle de la féodalité. La politique y était affaire de princes et de rois, de ducs et de comtes, d'évêques et d'archevêques. Peu à peu, la modernité exclut ces « personnes » au profit des entités abstraites que sont les États-nations européens. La résistance au pouvoir pontifical épouse ce phénomène qui voit l'émergence des Églises nationales. Celles-ci sont des forces centrifuges qui se déclinent en autant d'idéologies : gallicanisme, anglicanisme, joséphisme, etc.

Tant que le trône est l'allié de l'autel, la papauté se voit dans l'obligation de reconnaître les droits du souverain à gérer les églises sur son propre territoire. D'où la politique concordataire qui se développe, non sans difficultés, comme dans le cas de Bologne en 1516 (réconciliation entre François Ier et Léon X après les guerres d'Italie). Mais l'union du trône et de l'autel prend fin avec la Révolution française et les révolutions du XIXe siècle. Le catholicisme n'est plus religion d'État. Dès lors, les Églises nationales, plutôt que de se tourner vers l'État déconfessionnalisé, portent leur regard vers la seule autorité légitime : la papauté elle-même.

La Rome du XIXe siècle devient le centre d'un catholicisme orphelin de ses princes. En 1856, Tocqueville écrit : « Le pape [Pie IX] fut plus excité par les fidèles à devenir le maître absolu de l'Église qu'ils ne le furent par lui à se soumettre à cette domination. » Quelques années plus tard, au cours du concile Vatican I, la constitution dogmatique Pastor æternus (1870) proclame l'infaillibilité pontificale et condamne le conciliarisme : « Ceux qui affirment qu'il est permis d'en appeler des jugements du pontife romain au concile oecuménique comme à une autorité supérieure à ce pontife s'écartent du chemin de la vérité. » Le texte constitue l'apogée d'un long mouvement centralisateur. Apparaît la dévotion populaire au pape.

En 1905, la séparation de l'Église et de l'État en France renforce cette centralisation, que le pape Pie X, bien plus moderne qu'on a pu le dire, accepte de fait. Plutôt que les biens de l'Église inventoriés, gérés et confisqués par la République française, le pape choisit le bien de l'Église en optant pour sa propre liberté face à la laïcité... L'Église s'écarte totalement de la tutelle étatique : le gallicanisme est bel et bien mort. D'où le mot paradoxal de l'anticlérical Aristide Briand : « Le pape a été le seul à y voir clair. »

Mais Vatican I avait été un concile inachevé, qui ne put se pencher sur la question du pouvoir des évêques. Vatican II le complète en introduisant le principe de la collégialité et en renouvelant la synodalité. L'un et l'autre forment un conciliarisme « revisité » ou « équilibré », soutenu par une ecclésiologie démocratique, celle du peuple de Dieu. Un concept que le pape François semble aujourd'hui promouvoir.

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