Patrice1633 a écrit:Je vois bien en fond d'illustration le revirement de condition, oui je le vois ,
Mais c'est les mots et l'autre sens qui est incompréhensible avec les mots utiliser qui donne une image ... D'enfer ...
Alors moi j'en suis confus, oui
Je crois aucunement a l'enfer, mais ici ... C'est déroutant ...
Ca enlève rien que je "crois pas au souffrance après la mort" ...
Hello
Le contexte montre que jésus parle à ses disciples du bon usage des biens matériels, expliquant qu’on ne peut être à la fois esclave des richesses et esclave de Dieu. Les Pharisiens écoutent eux aussi, et ils commencent à ricanner de Jésus parce qu’ils aiment l’argent. C’est pourquoi jésus leur dit: “Vous êtes, vous, ceux qui se déclarent justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs; car ce qui est haut parmi les hommes est chose immonde aux yeux de Dieu.”
Le temps est venu de retourner la situation au détriment de ceux qui possèdent les richesses, le pouvoir politique, ainsi que l’influence et l’autorité dans le domaine religieux. Ils doivent être abaissés, mais ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, élevés. Jésus évoque ce changement en déclarant aux Pharisiens:
“Jusqu’à Jean [le baptiseur] ce furent la Loi et les Prophètes. Depuis lors le royaume de Dieu est annoncé comme bonne nouvelle, et des personnes de toutes sortes avancent vers lui avec énergie. Oui, il est plus facile que le ciel et la terre passent, que ne reste non accomplie une seule parcelle de lettre de la Loi.”
Jésus est venu pour accomplir la loi de moïse.
Puisque la Loi de Moïse est maintenant en train de s’accomplir, l’obligation de s’y soumettre va être supprimée. La Loi autorise le divorce pour divers motifs, mais Jésus dit à présent que “quiconque divorce avec sa femme et se marie avec une autre commet un adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée avec son mari commet un adultère”. De telles déclarations doivent irriter les Pharisiens, d’autant plus qu’ils autorisent le divorce pour quantité de raisons.
S’adressant toujours aux Pharisiens, Jésus leur donne une illustration mettant en scène deux hommes dont la position, ou la situation, finit par changer de façon spectaculaire.
“Or, explique Jésus, un certain homme était riche, et il se vêtait de pourpre et de lin et se divertissait jour après jour avec magnificence. Et un certain mendiant, tout couvert d’ulcères, appelé Lazare, était régulièrement déposé à sa porte et désirait se rassasier des choses qui tombaient de la table du riche. Oui, les chiens eux-mêmes venaient lécher ses ulcères." => Ici Jésus se sert de l’homme riche pour représenter les chefs religieux juifs, non seulement les Pharisiens et les scribes, mais aussi les Sadducéens et les prêtres en chef. Ils sont riches du fait de leurs privilèges et de leurs avantages spirituels, et ils se conduisent comme l’homme riche décrit par Jésus. Leurs vêtements d’un pourpre magnifique représentent leur position de faveur, et le lin blanc, la justice qu’ils s’attribuent
Cette classe de l’homme riche, orgueilleuse, regarde les gens pauvres et ordinaires avec le plus parfait mépris, les appelant ʽam haʼarèts, c’est-à-dire gens de la terre. Le mendiant, Lazare, représente donc ces gens auxquels les chefs religieux refusent de donner la nourriture spirituelle, ainsi que les privilèges spirituels, qui conviennent. Comme Lazare qui est couvert d’ulcères, les gens ordinaires sont regardés de haut et jugés spirituellement malades, tout juste bons à tenir compagnie aux chiens. Pourtant, ceux qui appartiennent à la classe de Lazare ont faim et soif de nourriture spirituelle et se tiennent à la porte dans l’espoir de recevoir quelque bouchée de nourriture spirituelle, si maigre soit-elle, qui pourrait tomber de la table de l’homme riche.
Jésus va maintenant décrire les changements des conditions respectives de l’homme riche et de Lazare.
L’homme riche représente les chefs religieux qui jouissent de privilèges et d’avantages sur le plan spirituel. Quant à Lazare, il figure les gens du commun affamés de nourriture spirituelle.
“Or, par la suite, dit Jésus, le mendiant mourut et il fut emporté par les anges auprès d’Abraham, à la place du sein. Le riche aussi mourut et fut enterré. Et dans l’Hadès il leva les yeux, car il était dans les tourments, et il vit Abraham de loin et Lazare auprès de lui, à la place du sein.”
L’homme riche et Lazare n’étant pas des personnes réelles, mais symbolisant des classes d’individus, leur mort est, elle aussi, symbolique.
Jésus vient juste de mettre en relief un changement de situation, disant que ‘jusqu’à Jean le baptiseur ce furent la Loi et les Prophètes, mais que depuis lors le royaume de Dieu est annoncé’. C’est donc la prédication de Jean et de Jésus Christ qui entraîne la mort de l’homme riche et de Lazare quant à leur situation, ou condition, précédente.
Les humains humbles et repentants qui constituent la classe de Lazare meurent quant aux privations d’ordre spirituel dont ils souffraient jusque-là et se voient accorder une position nouvelle: la faveur de Dieu. Alors qu’auparavant ils se tournaient vers les chefs religieux pour ramasser le peu qui tombait de leur table spirituelle, maintenant les vérités bibliques exposées par Jésus comblent leurs besoins. C’est ainsi qu’ils sont emportés auprès de Dieu, le Grand Abraham, à la place du sein, ou position de faveur
Par contre, ceux qui composent la classe de l’homme riche s’attirent la défaveur divine parce qu’ils rejettent obstinément le message du Royaume qu’enseigne Jésus. Ce faisant, ils meurent quant à leur ancienne position, l’apparente faveur de Dieu. De fait, il est dit d’eux qu’ils sont dans des tourments symboliques. Écoutons maintenant ce que dit l’homme riche:
“Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je suis à la torture dans ce feu flamboyant.” Qu’est-ce qui tourmente les individus appartenant à la classe de l’homme riche? Ce sont les ardents messages de jugement venant de Dieu, que proclament les disciples de Jésus. Ces individus désirent que les disciples cessent d’annoncer de tels messages, ce qui les soulagerait quelque peu de leurs tourments.
“Mais Abraham dit: ‘Mon enfant, souviens-toi que durant ta vie tu as reçu tes bonnes choses, pleinement, et Lazare pareillement les choses mauvaises. Maintenant donc il trouve ici consolation, mais toi, tu es à la torture. Et avec tout cela, un grand gouffre a été fixé entre nous et vous, de sorte que ceux qui veulent passer d’ici vers vous ne le peuvent, et qu’on ne peut traverser non plus de là-bas jusqu’à nous.’”
Il est tout à fait juste et approprié que ce spectaculaire renversement de situation se produise entre la classe de Lazare et celle de l’homme riche. Il aura lieu quelques mois plus tard, à la Pentecôte de l’an 33, lorsque l’alliance de la Loi, caduque, sera remplacée par la nouvelle alliance. Il deviendra alors parfaitement évident que ce sont les disciples, et non les Pharisiens et autres chefs religieux, qui jouissent de la faveur divine. Le “grand gouffre” qui sépare l’homme riche symbolique des disciples de Jésus représente par conséquent le jugement immuable et juste de Dieu.
L’homme riche demande ensuite au “père Abraham”: “[Envoie Lazare] dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères.” Par ces mots, l’homme riche reconnaît qu’il entretient des relations plus étroites avec un autre père, qui n’est nul autre que Satan le Diable. Il fait requête pour que Lazare édulcore les messages divins de jugement, afin que ses “cinq frères”, ou alliés religieux, ne soient pas envoyés dans “ce lieu de tourment”.
“Mais Abraham dit: ‘Ils ont Moïse et les Prophètes; qu’ils les écoutent!’” En effet, si ces “cinq frères” veulent échapper au tourment, il leur suffit de prêter attention aux écrits de Moïse et des Prophètes qui identifient Jésus au Messie, et de devenir ensuite ses disciples. L’homme riche objecte néanmoins ceci: “Non, père Abraham, mais si quelqu’un de chez les morts va vers eux, ils se repentiront.”
Mais il lui est répondu: “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, ils ne se laisseront pas non plus persuader si quelqu’un ressuscite d’entre les morts.” Jéhovah ne produira aucun signe ou miracle particulier pour convaincre les gens. S’ils désirent obtenir sa faveur, ils doivent lire les Écritures et appliquer ce qu’ils apprennent.
L’homme riche de la parabole représente les chefs religieux méprisants qui rejetèrent et tuèrent Jésus. Lazare figure le commun peuple qui accepta le Fils de Dieu. La mort des deux signifie un changement de condition. Celui-ci eut lieu lorsque Jésus combla les besoins spirituels de la classe de Lazare, de sorte qu’elle obtint la faveur de Jéhovah, le Grand Abraham. Dans le même temps, les chefs de la fausse religion ‘moururent’ en ce sens que Dieu les rejeta. Ils furent tourmentés quand les disciples du Christ dénoncèrent leurs œuvres mauvaises. Ainsi, cette parabole n’enseigne pas que certains morts sont tourmentés dans un enfer de feu.
N'oublions pas que Jéhovah a dit :" car le jour où tu en mangeras,
tu mourras à coup sûr. ”. C’est le Diable qui dit à Ève: “Assurément
vous ne mourrez pas.” . Or, elle mourut; rien en elle ne survécut. La croyance en la survie de l’âme après la mort est un mensonge diabolique, tout comme la doctrine des tourments infligés aux âmes des méchants soit en enfer ou au purgatoire. La Bible établit que les morts sont inconscients.
Le Schéol ou Hadès est un lieu de repos pour les morts. Les bons comme les mauvais y vont en attendant la résurrection. La Géhenne n’est pas un lieu de tourment; la Bible l’utilise comme un symbole de destruction éternelle. Pareillement, “le lac de feu” n’est pas un lieu de flammes; il désigne “la seconde mort” pour laquelle il n’y a pas de résurrection. Ce ne peut être un lieu de tourment, car une telle idée n’est jamais venue au cœur de Dieu. En outre, tourmenter éternellement un individu parce qu’il a fait le mal pendant quelques années est contraire à la justice.
L'enfer n'existe donc pas.
Comme dit la Bible l'homme et l'animal ont une fin identique, il n'y a pas de supériorité de l'homme sur la bête à la mort, l'homme et la bête vont vers le même lieu, ils sont tous de la poussière et ils retournent tous à la poussière.
L'enfer n'existe pas, l'homme et la bête n'ont pas une âme immortelle et à leur mort ils retournent au même endroit, la poussière.