[size=30]Ils réclament l'arrêt des soins pour leur bébé prématuré, les médecins refusent[/size]
Un couple dénonce l'acharnement thérapeutique du CHU de Poitiers qui maintient leur bébé grand prématuré en vie, malgré de lourdes séquelles irréversibles.
© promesaartstudio - Fotolia.com
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"On ne nous demande pas notre position." Un couple originaire de Saintes (Charente-Maritime) demande au corps médical du CHU de Poitiers d'arrêter de maintenir en vie leur petit Titouan né le 31 août dernier, trois mois avant le terme. "Mon bébé est maintenu en vie par un respirateur, des apports nutritifs et sanguins, il a souffert d'une hémorragiecérébrale sévère de grade IV, le plus élevé des lésions cérébrales, dans un lobe et de grade II dans l'autre lobe", explique Hélène, la mère de l'enfant, à La Nouvelle République. Très grand prématuré, le petit garçon pesait 865 grammes quand il est né à Saintes. "Les médecins ont choisi de le réanimer sans nous demander notre consentement" dénonce-t-elle. Or, les séquelles de l'enfant sont irréversibles, "elles engendreront un handicap moyen à lourd pour lui mais les médecins ne savent pas de quel type".
"Nous ne souhaitons pas une vie de handicap pour notre fils"
Face au maintien en vie décidé par l'équipe médical, les parents dénoncent un "acharnement thérapeutique" : "Nous ne souhaitons pas une vie de handicaps pour notre fils. Les médecins nous assurent d'une qualité de vie pour notre fils mais visiblement, ils ne savent pas de quoi ils parlent."
L'équipe du service de néonatalogie du CHU de Poitiers a demandé un deuxième avis auprès d'un groupe éthique rassemblant des réanimateurs de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine). Les parents devraient être informés de leur décision le 16 septembre.[/size][/size]
Un couple dénonce l'acharnement thérapeutique du CHU de Poitiers qui maintient leur bébé grand prématuré en vie, malgré de lourdes séquelles irréversibles.
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"On ne nous demande pas notre position." Un couple originaire de Saintes (Charente-Maritime) demande au corps médical du CHU de Poitiers d'arrêter de maintenir en vie leur petit Titouan né le 31 août dernier, trois mois avant le terme. "Mon bébé est maintenu en vie par un respirateur, des apports nutritifs et sanguins, il a souffert d'une hémorragiecérébrale sévère de grade IV, le plus élevé des lésions cérébrales, dans un lobe et de grade II dans l'autre lobe", explique Hélène, la mère de l'enfant, à La Nouvelle République. Très grand prématuré, le petit garçon pesait 865 grammes quand il est né à Saintes. "Les médecins ont choisi de le réanimer sans nous demander notre consentement" dénonce-t-elle. Or, les séquelles de l'enfant sont irréversibles, "elles engendreront un handicap moyen à lourd pour lui mais les médecins ne savent pas de quel type".
"Nous ne souhaitons pas une vie de handicap pour notre fils"
Face au maintien en vie décidé par l'équipe médical, les parents dénoncent un "acharnement thérapeutique" : "Nous ne souhaitons pas une vie de handicaps pour notre fils. Les médecins nous assurent d'une qualité de vie pour notre fils mais visiblement, ils ne savent pas de quoi ils parlent."
L'équipe du service de néonatalogie du CHU de Poitiers a demandé un deuxième avis auprès d'un groupe éthique rassemblant des réanimateurs de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine). Les parents devraient être informés de leur décision le 16 septembre.[/size][/size]