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Salle de prières dans un magasin.

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Josué
Talab-al-ilm
samuel
7 participants

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samuel

samuel
Administrateur

ZURICH
Les musulmans ont leur salle de prière chez Jelmoli
Par Myriam Amara | Mis à jour le 15.08.14
Le grand magasin Jelmoli met depuis mardi une salle de prière à disposition de sa clientèle musulmane.


Salle de prières dans un magasin. Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_1_3_21364344_12_topelement


A Zurich, le grand magasin Jelmoli met une salle de prière à disposition de sa clientèle musulmane (Photo: Keystone)
A Zurich, Jelmoli est une destination prisée des touristes en provenance du monde musulman. Et le grand magasin essaie du mieux possible de se montrer à l’écoute des désirs de cette clientèle. C’est pourquoi depuis mardi il lui propose désormais une salle de prière, comme le rapporte le Zürichsee-Zeitung.
De nombreux touristes arabes se trouvent actuellement dans la ville du bord de la Limmat, a expliqué Barbara Kallenberg, porte-parole de Jelmoli. En effet le mois du jeûne de ramadan, durant lequel les musulmans évitent de voyager, s'est terminé à la fin juillet.
«Ces dernières semaines, nous avons constaté que plusieurs de nos clients priaient en différents endroits du magasin. Nous avons donc décidé de leur offrir une salle spécialement prévue à cet effet.»
Une première à Zurich
Alors que plusieurs grands magasins du sud de l’Allemagne proposent déjà ce genre de services, il s’agit d’une première à Zurich. L’offre se terminera à la fin des vacances d’été, fixée au 27 août.
La Fondation de la communauté islamique de Zurich se montre très satisfaite de cette possibilité. «Souvent pour pouvoir prier nous devons trouver une mosquée ou alors rentrer à la maison», a déclaré son administrateur, Saad Suban.
Les croyants sont tenus de prier cinq fois par jour. La salle mise à disposition par Jelmoli leur permet ainsi d’allier la prière au shopping.
Et à Genève?
Il n'existe rien de tel chez Globus Genève, a déclaré la porte-parole Nathalie Schambacher. Elle a précisé n'avoir pas eu vent de clients musulmans en train de prier dans le magasin, ni qu'il y ait eu une demande pour une salle spécifique.
En revanche, a-t-elle ajouté, les collaborateurs ont droit à un espace de recueillement «sans signes distinctifs» (que ce soit pour prier ou pour faire du yoga, par exemple) et à un espace de repos.
(Tribune de Genève)

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Au nom d'Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Que le salut et bénédictions soient sur son messager, Mohammad, le dernier maillon de la chaîne prophétique. Amine

Bonjour  samuel


L'islam fait-il une distinction entre "cultuel" et "temporel" ?

http://www.maison-islam.com/articles/?p=54

Fraternellement Talab al ilm

Wa Salam

.

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

Prières dans les toilettes d’une université: l’étudiante finalement relaxée
Par Pech, Marie-Estelle, Agence éducation et formation, AEF • Publié le 18/01/2017 à 21:33 • Mis à jour le 19/01/2017 à 14:15
L’université a indiqué que la jeune femme n’en était pas à son coup d’essai. Crédits photo: François BOUCHON/Le Figaro

Une étudiante utilisait les toilettes de l’université Lille-I comme salle de prière. Aux yeux des juges d’appel, la jeune femme «a volontairement voulu s’isoler pour ne pas créer de trouble à l’ordre public».

La décision suscite un certain remous dans le milieu universitaire. Une étudiante aujourd’hui âgée de 25 ans, avait eu droit en janvier 2013 à un avertissement de la part du conseil disciplinaire de l’université de Lille-I «pour avoir eu une manifestation ostentatoire d’une pratique religieuse dans l’enceinte de l’établissement». Elle avait fait sa prière dans des toilettes de l’université. L’étudiante a fait appel de cette sanction devant le Cneser, l’instance administrative d’appel propre au ministère de l’Enseignement supérieur.

«Elle priait dans un endroit le plus isolé possible»
L’avocate
Cette dernière a décidé de relaxer la jeune fille, le 18 octobre 2016. Une décision rendue publique ces dernières semaines. Certes, l’université a indiqué que la jeune femme n’en était pas à son coup d’essai: plusieurs signalements avaient été faits par des administratifs de l’université pour des faits de prières collectives ou individuelles dans les toilettes ou d’autres endroits. Mais aux yeux des juges d’appel, la jeune femme «a dans cette affaire volontairement voulu s’isoler pour ne pas créer de trouble à l’ordre public». Son avocate avait plaidé qu’elle «priait dans un endroit le plus isolé possible si bien qu’il n’y a pas eu de la part de sa cliente d’ostentation ni de prosélytisme».

Les locaux de l’université ne peuvent pas être le siège d’activités religieuses

L’université avait argué que l’étudiante avait refusé dans un premier temps de fournir une photographie tête nue à l’administration pour l’établissement de sa carte d’étudiant et qu’il s’agissait «d’un comportement général de la déférée». Ces explications fournies par l’université n’ont toutefois pas convaincu les juges d’appel. Si, comme l’observe Bernard Toulemonde, juriste et inspecteur général de l’éducation nationale honoraire (IGEN) dans l’AEF, l’université bénéficie d’une large liberté d’expression, la pratique d’une religion, c’est autre chose. Les locaux universitaires font en effet partie du domaine public et sont exclusivement affectés au service public de l’enseignement, ils ne peuvent être le siège d’activités religieuses. Cette décision suscite de vives réactions. La totalité des étudiants pourraient-ils désormais pratiquer leur religion dans les toilettes?
http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-toilettes-d-une-universite-utilisees-comme-salle-de-priere_70c73a7a-ddb1-11e6-a569-fcb5161cc046/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il y a là une certaine provocation.

marmotte04



tout le monde doit être respecté dans la pratique de son culte. Si les musulmans font cinq prières canoniques et obligatoires par jour, il est clair que ce devoir religieux doit être accompli

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est pas une raison de prier dans les wc , et le coran ne fait il pas des dérogations quand ce n'est pas possible de prier.

Josué

Josué
Administrateur

A Grenade, colère après des prières musulmanes autorisées dans un jardin public au pied d’une statue de la Vierge.
C’est avec l’autorisation du maire socialiste de Grenade, en Andalousie, qu’une communauté musulmane locale a pu fêter la rupture du jeûne du ramadan samedi dernier en organisant une prière publique dans les « Jardines del Triunfo », les « jardins du triomphe » aménagés en 1960 dans le quartier du même nom dans l’ancienne capitale mauresque d’Al Andalus. De nombreux catholiques se sont émus de voir le jardin public utilisé non seulement pour la prière rituelle, avec des centaines d’hommes prosternés en direction de la Mecque, mais encore pour toute une soirée d’événements culturels destinés à soutenir le dialogue inter-religieux avec l’islam. Tout cela s’est déroulé au pied d’une statue de la Vierge Marie, monumentale représentation de l’Immaculée Conception qui domine le jardin du haut d’une colonne.

C’est la première fois que la mairie de Grenade a autorisé des prières publiques dans ce jardin, au moyen d’une note qui souhaitait aux musulmans « un heureux ramadan dans les jardins du Triunfo ». Selon des sources municipales, il s’est agi « d’un événement sans précédent qui nous rapproche et nous rend plus égaux ». Il y avait là une claire volonté politico-religieuse et syncrétiste. Le maire, Francisco Cuenca, s’est justifié, d’ailleurs, au nom du multiculturalisme.

Côté chrétien, c’est la division.

La colère après la provocation de la « rupture du jeûne » au « Jardin del Triunfo » au pied d’une statue de la Vierge


Tout est parti d’une demande de l’imam de la Grande mosquée de Grenade, le Cheikh Ahmed Bermejo. Au vu de la polémique déclenchée par la prière publique qui a marqué la rupture du jeûne à 21 h 45, samedi, il a reconnu dans la presse avoir été à l’origine de la demande déposée auprès des autorités municipales. « Jusqu’à aujourd’hui, je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait là une statue de la Vierge, Nous autres, nous ne voulons rien revendiquer », a-t-il protesté.

C’est cela… Ahmed Bermejo Mendoza est né à Grenade de parents convertis à l’islam, elle américaine, lui originaire de Galicie. A plus de 40 ans, cet Espagnol de souche ignorerait-t-il à ce point la culture qui l’entoure ? Et ce d’autant moins que la soirée de samedi était également un événement multiculturel. L’imam a souligné que des chrétiens avaient participé à la prière collective : ceux des « Comunidades Populares de Granada ». Ces « communautés populaires », qui se revendiquent de Vatican II et de la théologie de la libération, ont été créées au cours des années 1970 pour « renverser la dictature du général Franco et son national-catholicisme ». Il faut préciser qu’elles ont été expulsées des paroisses catholiques de Grenade au cours des années 1980.

L’imam Bermejo insiste : « Nous voulions démontrer que l’islam est convivialité, ouverture et générosité, parce que l’islam vous appelle à cela, à vivre avec vos voisins sans aucune sorte de problème ni de confrontation ».

On est donc prié d’oublier que la prière publique musulmane a une signification politique, une signification de conquête et d’appropriation du sol : une terre sur laquelle a prié un musulman doit revenir à l’Oumma. Quand cela se passe au pied d’une statue de Notre Dame, l’affaire se double d’une provocation délibérée.


A Grenade, on honore l’Immaculée Conception comme nulle part ailleurs


Mais pourquoi avoir choisi ce jardin ? Je cherche en vain l’origine du nom, « El Triunfo ». Mais c’est le nom de ce quartier de Grenade depuis le XVIIe siècle au moins. Au temps des Wisigoths, une basilique chrétienne s’y élevait. Après les invasions musulmanes, elle devait être détruite par l’émir Youssouf ben Texufin, puis remplacée plus tard par un cimetière arabe lors de la conquête musulmane. Après la Reconquête – est-ce elle qui fut à l’origine de ce nom de « Triunfo » ? – on y construisit de nombreuses églises et demeures seigneuriales ainsi qu’un hôpital royal. C’est au début du XVIIe siècle qu’on y éleva une première statue à la Vierge Immaculée, particulièrement honorée à Grenade qui commémorait ainsi le « vœu de sang » de l’université de la ville. Par ce vœu solennel, les professeurs et les étudiants s’engagèrent en 1622 à verser jusqu’à leur dernière goutte de sang pour défendre la réalité de la Conception Immaculée de Marie, libre de la tache du péché originel.

Quelle déchéance, aujourd’hui. De nombreux chrétiens espagnols ont participé au faux culte de l’islam avec la bénédiction de la municipalité et le concours de la Fundacion Euroárabe, la Fondation Euro-Arabe des Hautes Etudes qui prône un islam restructuré et le dialogue et la coopération entre l’Europe et le monde arabe. Rien n’était donc fortuit : l’événement avait un objectif évident de rapprochement des religions et d’appel à l’intégration des populations musulmanes dans les villes européennes.


Des prières musulmanes autorisées dans un jardin public de Grenade à l’occasion du ramadan


L’opposition de droite à Grenade, qui fait partie du Partido Popular, est au nombre de ceux qui n’ont pas été séduits par ce discours relativiste. Les conseillers municipaux du PP ont dénoncé « une nouvelle démonstration de maladresse » de la part du maire Francisco Cuenca. Leur porte-parole, Rocio Diaz, tout en affirmant le devoir de respecter chacun, a souligné que ce respect « passe par le fait de ne pas blesser la sensibilité de quiconque ». Dans ce cas précis, il est clair « qu’on a choqué et insulté des milliers d’habitants de Grenade », a-t-elle déclaré.

Même le député centriste Ciudadanos de Grenade, Luis Salvador, a jugé nécessaire de publier un tweet où il dénonce ce maire qui « confond tolérance et respect religieux avec la provocation ».

Mais si les politiques de l’opposition, sans doute aussi parce qu’ils connaissent les réactions et les sentiments des autochtones, ont tenu à marquer leur différence, il n’en va pas de même pour l’archevêque du lieu qui s’est désolidarisé de ces critiques politiques et de celles exprimées sur le plan religieux par des catholiques que la presse espagnole qualifie d’« intégristes ». Mgr Francisco Javier Martinez a dénoncé l’initiative d’un groupe de catholiques qui ont convoqué une réunion de prière du rosaire ce mercredi en « réparation » de la prière musulmane. Dans son communiqué officiel, publié par le site de l’archidiocèse, Mgr Martinez écrit : « Nous chrétiens, nous ne faisons pas réparation pour la prière de fidèles d’autres confessions. La liberté religieuse est un bien suprême que l’Eglise défend et protège face à tous les obstacles qui peuvent s’y opposer. L’initiative de convoquer ce rosaire n’est pas d’Eglise de et elle n’est ni autorisée, ni soutenue par l’autorité de l’église à Grenade ».

La liberté religieuse, un bien suprême ? Bigre ! C’est pousser les choses bien loin, bien au-delà de cette liberté que les catholiques peuvent légitimement exiger face à n’importe quelle autorité, au nom de la vérité de leur foi. Liberté d’adorer exclusivement le vrai Dieu, tel que nous l’enseigne et l’ordonne le premier et le plus grand des commandements : « Tu n’auras pas d’autre Dieu que Moi ».

Notez que c’est la « réparation » qui fait problème aux yeux du prélat. Ou peut-être est-ce le Rosaire, que nous fêtons le 7 octobre pour marquer la victoire historique de Lépante sur les assaillants musulmans en 1561 ?


Jeanne Smits
http://reinformation.tv/grenade-prieres-musulmanes-autorisees-jardin-public-vierge-colere-smits-71361-2/

Josué

Josué
Administrateur

Les autorités communales adresseront un courrier à la mosquée Kouba pour lui faire part de leur mécontentement.

Ce dimanche, lors de la rupture du jeûne du ramadan, une prière s’est tenue dans la rue Vanderlinden à Schaerbeek, devant la mosquée Kouba. Seulement voilà, aucune autorisation communale n’a été accordée pour cette manifestation clandestine, comme dénoncé par le Centre citoyen belge musulman laïque.

Le bourgmestre Bernard Clerfayt (Défi) a tenu à réagir : "Les relations avec les mosquées appartenant à l’association des Mosquées schaerbeekoise sont bonnes et empreintes de dialogue. Les mosquées savent toutes que les autorités communales ne veulent pas d’activité religieuse sur l’espace public, et cela quel que soit le culte. Nous ne pouvons donc pas accepter des prières dans l’espace public. Ni aujourd’hui, ni demain, a commenté l’édile. J’avais donné une autorisation momentanée pour que les fidèles de la mosquée Kouba puissent faire leur rupture du jeûne à l’intérieur de la mosquée de la rue Vanderlinden. J’avais bien entendu fait dépendre cette autorisation de l’accord des pompiers. Cela a été obtenu. Mais jamais pour une prière sur l’espace public."

Les autorités policières ont donc été confrontées à la réalité d’une occupation de l’espace public. "Afin de ne pas ajouter de tension et pour entretenir un climat de calme et d’apaisement dans une situation où tout se passait normalement, la police a pris une décision de gestion de l’espace public", ajoute Bernard Clerfayt.

Il a donc été décidé de ne pas faire évacuer la rue, mais bien de la fermer pour éviter les embarras de circulation. "Je ne suis donc pas content de ce débordement. Un courrier sera adressé aux responsables de la mosquée. J’ai déjà eu des explications de la part de ceux-ci qui m’ont également fait part de leur étonnement et de leur désappointement, ajoute Bernard Clerfayt. Ils m’ont également parlé de débordement et m’ont assuré qu’ils veilleraient à ce que cela ne se reproduise plus."

La commune refuse régulièrement les demandes pour des activités religieuses sur l’espace public émanant de différents cultes. "Il se peut toutefois que dans certaines circonstances trop de fidèles se pressent devant leur lieu de culte respectif. Des décisions sont alors prises pour empêcher qu’il n’y ait de dangerosité", conclut le maïeur schaerbeekois.


Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

En France c'est interdit.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

samuel
Administrateur

Mais en Belgique aussi mais ils ont mis les autorités devant le fait accompli.

Josué

Josué
Administrateur

Athènes attend toujours sa première mosquée
ANGÉLIQUE KOUROUNIS CORRESPONDANTE À ATHÈNES Publié le vendredi 28 juillet 2017 à 06h54 - Mis à jour le vendredi 28 juillet 2017 à 06h56

INTERNATIONALLe projet, qui tarde à devenir réalité, connaît beaucoup d’opposants.
Où est la mosquée ? - Continuez tout droit, dès que vous voyez les graffitis haineux et les croix gribouillées partout, vous y êtes !" La description est juste. De la mosquée proprement dite, on ne voit rien. Juste des murs de tôle qui encadrent un grand terrain avec des barbelés au-dessus, pour empêcher que les auteurs de ces graffitis ne s’en prennent à la construction elle-même.

Autour, des bâtiments vides abandonnés, tagués, se succèdent. Le quartier de Botaniko, un peu en dehors d’Athènes, n’est pas très attrayant. C’est un quartier simili-industriel où les pompes à essence côtoient les commerces de gros, avec çà et là quelques échoppes si propres à la Grèce où l’on peut trouver un café et un toast à grignoter.

Justement, le pompiste le plus proche de la future mosquée n’est pas du tout content. Il refuse de donner son nom, mais clame haut et fort qu’il est contre cette construction. "On a assez de problèmes comme ça. On ne nous a pas demandé notre avis. Ils veulent faire de l’église Sainte-Sophie [à Istanbul, en Turquie] une mosquée, et nous, on leur en fait une chez nous, et puis quoi encore ?"

Le poids de l’histoire

C’est là que le bât blesse. Pour la majorité des Grecs, l’islam renvoie aux 400 ans d’occupation ottomane du pays, à la situation très difficile des Grecs de Turquie, sans parler du problème de Chypre, dont une partie est occupée par l’armée turque. La très influente Eglise orthodoxe, toujours pas séparée de l’Etat, surfe sur cette mémoire collective pour monter au créneau et s’opposer à la construction de cette mosquée.

Au départ, il avait été question de la construire pas très loin de l’aéroport et le primat d’Athènes de l’époque, Mgr Christodoulou, avait hurlé au scandale : "Pas question que les touristes qui arrivent au pays voient comme premier monument un minaret !" Ce premier choix d’emplacement a été abandonné, car, de toute façon, il était beaucoup trop éloigné du centre-ville où vivent la plupart des quelque 200 000 à 300 000 musulmans de la région de l’Attique.

Mais les coups de boutoir de l’Eglise ont réussi à ce que la future mosquée n’ait ni minaret ni appel à la prière. Pour le reste, tout est au conditionnel. D’où les soupirs de Naim Egnatour, président de l’association des musulmans de Grèce. "J’ai perdu ma confiance", lâche-t-il. "J’y croirai quand je la verrai."

Sa femme, Anna Stamou, une grecque convertie qui porte le foulard bien serré, est plus virulente : "Nous sommes des citoyens qui payons nos taxes, remplissons nos engagements et participons à la vie du pays. Pourquoi n’aurions-nous pas, nous aussi, un lieu de culte officiel, correct ?" Même son de cloche chez Yunus Muhamadi, médecin afghan, établi de longue date au pays, qui relève qu’Athènes est la seule capitale européenne sans mosquée. "Il faut qu’elle devienne une réalité. Pour les jeunes surtout. On ne peut pas continuer à prier dans des trous à rats."

Le financement de l’Etat critiqué

De fait, si les musulmans de Thrace, de Kos, et Rhodes ont leur mosquée, ceux de l’Attique se retrouvent à prier dans des sous-sols insalubres, des garages nauséabonds humiliants pour tout croyant et pas seulement. Une centaine de ces "lieux de culte" sont répertoriés. Tous illégaux mais tolérés.

La future mosquée, ouverte à tous les courants de l’islam, devrait pouvoir accueillir 400 fidèles sur 500 m², dont 50 femmes, pour un coût total de 946 000 millions d’euros, à charge de l’Etat. Ce qui suscite pas mal de critiques dans un pays en récession depuis huit ans. Elle devait être prête en avril, puis le gouvernement a parlé du mois d’août pour finalement repousser de façon plus générale à "l’été"…

Angélique Kourounis Correspondante à Athènes
http://www.lalibre.be/actu/international/athenes-attend-toujours-sa-premiere-mosquee-597a2e27cd706e263f0c2bbf

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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http://www.lci.fr/societe/video-hauts-de-seine-clichy-la-garenne-la-mairie-appelle-a-manifester-aujourd-hui-contre-les-prieres-de-rue-2069979.html

VIDÉO - Clichy-la-Garenne : la mairie appelle à manifester aujourd'hui contre les prières de rue
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POLÉMIQUE - Les élus de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, appellent à un rassemblement silencieux ce vendredi pour interpeller l'Etat face à des prières de rue qui ont lieu depuis 8 mois devant l'Hôtel de ville. Des prières autorisées par la préfecture.
10 nov 10:08La rédaction de LCI
Une manifestation organisée par le maire. Voilà qui n’est pas banal. C’est pourtant ce qu’il se passe ce vendredi à Clichy-la-Garenne : le maire LR Rémi Muzeau a appelé à un rassemblement à 12h30 devant l’Hôtel de ville pour un rassemblement  "silencieux, visant à défendre la laïcité républicaine et l’Etat de droit pendant la prière". Il veut interpeller l’Etat sur les prières de rue.

Chaque vendredi depuis huit mois, ont en effet lieu devant l’Hôtel de ville, des prières de rues, rassemblant des centaines de fidèles, qui se regroupent, vers 13 h, pour la plus importante prière de la semaine. La foule prie durant quelques minutes, puis se disperse dans le calme.

papy

papy


[size=45]Prières de rue : "Il ne faut ni l’islam des rues ni l’islam des caves", avertit Jean-Louis Bianco


 09h01, le 18 novembre 2017, modifié à 09h52, le 18 novembre 2017[/size]



Le président de l'Observatoire de la laïcité, invité d'Europe 1, a tenu à rappeler que la liberté de culte faisait partie intégrante de la laïcité.



INTERVIEW
L’interdiction de prier dans les rues de Clichy tiendra-t-elle ? Le préfet a fait interdire les prières de rue dans cette commune de Seine-Saint-Denis, alors que l’Union des associations musulmanes de Clichy (l’UAMC) estime ne pas avoir de lieu décent pour prier malgré les deux salles mises à disposition par la municipalité. En réaction, cette association appelle à l’organisation d’une nouvelle prière de plein air en centre-ville, le 24 novembre.
"Une question d’ordre public". "Il y a des éléments provocateurs parmi ceux qui le font, et peut-être d’autres qui sont de bonne foi. Le préfet a fait ce qu’il fallait faire, on aurait sans doute dû agir plus tôt. C’est une question de laïcité mais aussi d’ordre public", a réagi Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité, invité samedi d'Europe 1. "Là, quand ça prend la forme d’affrontements, avec d’un côté des élus et de l’autre des musulmans, c’est évidemment une question d’ordre public".
"La solution qui ne me parait pas compliqué, c’est de se mettre autour de la table et de discuter pour avoir un lieu de prière décent", estime encore Jean-Louis Bianco. "On en a beaucoup maintenant, on a 2.500 lieux où on peut prier normalement. Il ne faut ni l’islam des rues ni l’islam des caves. Il faut un islam qui ait sa place parce que la liberté de culte fait partie de la laïcité, pour eux comme pour les autres".


ENTENDU SUR EUROPE 1

Si l’on est excité et agressif, on sème le feu et l’on risque de donner des arguments à ceux qui se posent en victimes


"Fermeté et sérénité". Jean-Louis Bianco a également réagi aux propos de Manuel Valls. L’ancien Premier ministre de François Hollande a déclaré, sur BFM TV à propos d’Edwy Plenel et de Mediapart (accusés par Charlie Hebdo d’avoir fait preuve de complaisance vis-à-vis de l'islamologue Tariq Ramadan) : "Je veux qu’ils rendent gorge". "La posture qu’il emploie est excessivement martiale et agressive, quand je l’entends dire 'il faut faire rendre gorge'", pointe Jean-Louis Bianco.
"On n'est quand même pas dans un combat quand on débat entre nous. Quand on a été Premier ministre et que l’on aspire sans doute à des fonctions, il faut garder son calme et son sang-froid", estime-t-il. "Ça n’est pas la peine de durcir la loi [concernant la laïcité, ndlr], il faut la connaitre, la faire appliquer avec fermeté et avec sérénité. Pas avec excitation et agressivité. Si l’on est excité et agressif, on sème le feu et l’on risque de donner des arguments à ceux qui se posent en victimes", conclut Jean-Louis Bianco.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Premier appel à la prière musulmane dans les rues d’Amsterdam[/size]

Une mosquée d’Amsterdam a été autorisée, vendredi 15 novembre, à diffuser chaque vendredi un appel à la prière.
Cela n’est pas pratiqué en France métropolitaine, même si la législation ne l’empêche pas en théorie.


  • Mélinée Le Priol, 
  • le 20/11/2019 à 11:18



Salle de prières dans un magasin. Plusieurs-autres-mosquees-neerlandaises-autorisees-diffuser-publiquement-lappel-priere_0_729_486



Plusieurs autres mosquées néerlandaises sont déjà autorisées à diffuser publiquement l’appel à la prière.[size=12]CH. CLEM FRANKEN/CC-IMAGES/ADOBE

[/size]

https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Premier-appel-priere-musulmane-rues-dAmsterdam-2019-11-20-1201061591

papy

papy

Pour le moment ce n'est pas le cas en France.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Islam : Prière publique à l’aéroport de Roissy[/size]

9 novembre 2023 19 h 00 min


Salle de prières dans un magasin. Islam-Priere-Publique-Roissy-e1699552656761
[size][size][url][/url]
 [/size]
L’aéroport de Roissy, comme d’autres, soucieux des passagers, leur offre des lieux de culte et de prières, notamment pour les chrétiens et les fidèles de l’islam. Aussi les voyageurs y passant dimanche 5 novembre ont-ils été surpris de voir une trentaine de musulmans s’adonner à une prière publique en pleine salle d’attente, pieds nus et prosternés, avant le départ de leur avion. Noëlle Lenoir, ancien membre du Conseil constitutionnel et ministre des Affaires européennes de Jean-Pierre Raffarin, de 2002 à 2004, s’est inquiétée du sens de ce petit fait significatif.
 

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Que fait le PDG de l’aéroport de Roissy ?

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Elle a envoyé sur X (ex-Twitter) un tweet montrant la photo de la chose, avec cette remarque caustique : « Que fait le PDG des Aéroports de Paris quand son aéroport se transforme en mosquée ? Le changement d’affectation est-il officiel ? » Le PDG ainsi interpellé, Augustin de Romanet, lui a répondu sur X, pincé sinon furibard : « 1) Il s’agit d’une première regrettable. 2) des lieux de cultes dédiés existent. 3) La Police aux frontières a instruction d’interdire cela et va redoubler de vigilance. » On veut bien lui laisser le bénéfice de la bonne foi, mais quelle est la garantie du 1) ? Il n’a pas l’air d’être bien renseigné sur ce qui se passe dans son aéroport !
 

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Une prière publique de l’islam n’est pas un détail

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Quant au 2), il s’agit d’une circonstance aggravante : puisqu’il existe une salle de prière, il n’y a aucune espèce de prétexte pour que les fidèles de l’islam piétinent ainsi la laïcité et le bon sens. Quant au 3), on espère bien que la police des frontières a des consignes et va les appliquer, mais pour l’instant cela ne crève pas les yeux. Mais, in cauda venenum, le tweet du PDG de l’aéroport de Roissy comporte un 4) : pas nécessaire de monter cet épisode, inédit, en exergue en ce moment. Outre qu’il parle un peu familièrement à une dame, il montre trois choses dommageables à son niveau. La méconnaissance de la langue française : on ne monte pas en « exergue » mais en épingle. La lâcheté : c’est précisément quand le temps se gâte qu’il faut être ferme sur les principes. Et l’ignorance de la sociologie de terrain : ce qu’il nomme « épisode » est le signe d’un mouvement profond. On se souvient de la « théorie du carreau cassé » par lesquels les sociologues américains avaient analysé l’abandon de certains quartiers : quand l’entretien n’est plus assuré, c’est toute la vie en commun de l’endroit, et l’autorité de l’institution qui en assure la cohésion et la sécurité, qui sont en danger. Admettre une prière publique dans l’aéroport de Roissy n’est pas un détail, ce serait une conquête de l’islam.
 

[/size]

Pauline Mille

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Si des chrétiens faisaient la même chose dans un aéroport d'un pays musulman, il y aurait une émeute.

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