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Du nouveau pour les Lymé-es

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samuel
Zayin
Josué
chico.
Aude
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1Du nouveau pour les Lymé-es Empty Du nouveau pour les Lymé-es Ven 6 Juin - 12:26

Aude

Aude

Borréliose, Pourquoi si discrète ?

Une maladie dé-mesurée dont malades et médecins doivent parler
Depuis le 18 février 2012, les "Lymé-es" reprennent espoir... En effet, à cette date, un reportage au 19/20 de FR3 associant le Docteur Raymond, le Professeur Perronne, le Professeur Montagnier, a fait part des progrès étonnants d’enfants autistes, traités avec des protocoles antiparasitaires-antibiotiques par les médecins du groupe chronimed, autour du Dr. Raymond, praticiens et chercheurs français avec lesquels collabore le Prof. Luc Montagnier.
À cette occasion, la Borréliose de Lyme, cheval de bataille du Professeur Perronne depuis de longues années, a été citée comme un des facteurs co-infectant de cette terrible maladie.


http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/04/20/Le-Professeur-Perronne-l%C3%A8ve-un-coin-du-Lyme...

chico.

chico.

BonjourJe n'ai jamais entendue parler de cette maladie orpheline.

Aude

Aude

C'est une maladie transmise par les tiques qui n'est quasiment jamais soignée à temps. Elle évolue ainsi sournoisement et cause des problèmes catastrophiques au niveau des personnes atteintes, mais comme il s'agit d'une véritable pandémie, on peut en parler comme d'un problème de société.

Josué

Josué
Administrateur

Bonjour
j'ai trouvé ceci.
*** g96 22/6 Maladie de Lyme : quels risques courez-vous ? ***
Maladie de Lyme : quels risques courez-vous ?
ALORS que le sida fait les gros titres, la maladie de Lyme passe presque inaperçue. Pourtant, elle se propage rapidement. D’ailleurs, il y a quelques années, le New York Times Magazine l’avait appelée “ la maladie infectieuse la plus virulente des [États-Unis] après le sida ”. Des informations en provenance d’autres pays indiquent que la maladie gagne l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Europe.
Comment la maladie de Lyme se manifeste-t-elle ? Quel est son mode de transmission ? Quels risques courez-vous ?
Les tiques, les cervidés et vous
Il y a une vingtaine d’années, la région de Lyme, ville du nord-est des États-Unis, fut le théâtre d’une mystérieuse augmentation des cas d’arthrite. Les victimes étaient pour la plupart des enfants. Lésions cutanées, maux de tête et douleurs articulaires constituaient les premiers symptômes. Une femme raconte que très vite son “ mari et deux [de leurs] enfants avaient eu besoin de béquilles ”. Avant longtemps, plus de 50 personnes de la région étaient contaminées, et, les années passant, des milliers se sont mises à manifester les mêmes symptômes douloureux.
Comprenant qu’il s’agissait d’un nouveau mal, les chercheurs l’ont baptisé maladie de Lyme. Qu’est-ce qui la provoque ? Une bactérie en forme d’hélice, Borrelia burgdorferi, qui a la tique pour hôte. Quel est son mode de contamination ? En se promenant dans les bois, une personne peut être mordue par une tique contaminée. La tique perce la peau et injecte la bactérie incriminée à l’infortuné promeneur. Ces tiques infectées s’accrochent, se nourrissent et s’accouplent souvent sur des cervidés. Aux États-Unis, beaucoup de gens s’installent à la campagne, lieu de prédilection des cervidés. Il ne faut donc pas s’étonner que la maladie de Lyme touche un nombre croissant de personnes.
Symptômes et séquelles
La maladie de Lyme commence généralement à se manifester par une lésion cutanée (appelée érythème chronique migrant, ou ECM) qui débute par une petite tache rouge. Au cours d’une période allant de quelques jours à quelques semaines, cette rougeur caractéristique s’étend en prenant une forme circulaire, triangulaire ou ovale ; elle peut avoir la taille d’une pièce de 5 centimes ou prendre toute la largeur du dos. Fièvre, maux de tête, torticolis, douleurs dans différentes parties du corps et fatigue accompagnent la lésion. Plus de la moitié des victimes qui ne sont pas soignées assez tôt souffrent de crises rhumatismales pouvant durer plusieurs mois et au cours desquelles leurs articulations sont douloureuses et enflent. Jusqu’à 20 % des malades n’ayant pas recours à un traitement finissent par être atteints d’arthrite chronique. Bien que ce soit moins courant, la maladie peut aussi affecter le système nerveux et provoquer des troubles cardiaques. — Voir l’encadré.
Beaucoup de spécialistes estiment que le diagnostic de la maladie de Lyme est difficile à établir, car les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe et d’autres infections. Par ailleurs, un quart des personnes contaminées n’ont pas de lésion cutanée, seule marque distinctive de la maladie de Lyme. De plus, nombre de malades ne se rappellent plus avoir été mordus par une tique, d’autant que cette morsure est généralement indolore.
Le diagnostic de la maladie est rendu difficile par le manque de fiabilité des tests de dépistage généralement utilisés. Les anticorps présents dans le sang du patient révèlent si son système immunitaire a détecté des envahisseurs, mais certains tests ne permettent pas de savoir s’il s’agit des bactéries responsables de la maladie de Lyme. Ainsi, le test d’un malade peut être positif et indiquer qu’il est atteint de la maladie de Lyme, alors qu’en réalité, ses symptômes proviennent d’autres infections bactériennes. Le National Institutes of Health in the United States (NIH) a donc recommandé aux médecins d’établir leur diagnostic en tenant compte du souvenir d’une morsure de tique et des symptômes, et d’écarter, en procédant par élimination, les autres maladies susceptibles de provoquer ces symptômes.
Traitement et prévention
Lorsque la maladie est diagnostiquée à temps, la plupart des malades peuvent être soignés avec succès grâce à des antibiotiques. Plus le traitement est commencé tôt, plus la guérison est rapide et complète. Plusieurs mois après le traitement, la fatigue et les douleurs peuvent persister, mais ces symptômes diminuent sans qu’il soit nécessaire d’avoir encore recours aux antibiotiques. Toutefois, avertit le NIH, “ le fait d’avoir eu la maladie de Lyme ne garantit pas que vous soyez immunisé contre elle ”.
Peut-on espérer que cette perspective plutôt inquiétante change un jour ? Dans un communiqué, la Yale University School of Medicine (une faculté de médecine américaine) annonçait que des chercheurs ont mis au point un vaccin expérimental contre la maladie de Lyme. Ce vaccin “ double-action ” incite l’organisme à produire des anticorps capables d’attaquer et de tuer les bactéries responsables de la maladie. Par la même occasion, il détruit la bactérie présente dans la tique qui mord une personne vaccinée.
Un des chercheurs qui a découvert la maladie de Lyme en 1975, le docteur Stephen Malawista, a déclaré : “ Ce vaccin est en train d’être testé, ce qui constitue une étape décisive dans les efforts entrepris pour protéger les gens des graves séquelles que peut entraîner la maladie de Lyme. ” Selon le New York Times, les scientifiques espèrent que dans les endroits où les gens restent chez eux de crainte d’être contaminés, “ ce vaccin permettra de rendre la nature aux humains ”.
En attendant, vous pouvez prendre certaines mesures préventives. Le NIH fait ces recommandations : Si vous traversez un endroit infesté de tiques, marchez au milieu des chemins. Portez un pantalon, une chemise à manches longues et un chapeau. Rentrez le bas de votre pantalon dans vos chaussettes, et portez des chaussures fermées. Il est plus facile de remarquer les tiques sur des vêtements clairs. Les produits destinés à éloigner les insectes, appliqués sur les vêtements et la peau, sont efficaces, mais ils peuvent avoir de graves effets secondaires, en particulier sur les enfants. “ Les femmes enceintes devraient particulièrement veiller à éviter les tiques dans les zones où sévit la maladie de Lyme, avertit le NIH, parce que l’infection peut être transmise à l’enfant à naître ”, ce qui augmente les risques de faire une fausse couche ou d’avoir un enfant mort-né.
De retour à la maison, vérifiez que vous et vos enfants n’avez pas été mordus par une tique, en particulier sur les parties velues du corps et dans les cheveux. Faites cela avec soin, car les jeunes tiques sont aussi petites que le point qui finit cette phrase et vous risquez de les confondre avec une tache de saleté. Si vous avez des animaux domestiques, examinez-les attentivement avant de les laisser rentrer chez vous, car ils peuvent être contaminés eux aussi.
De quelle façon retire-t-on une tique ? Pas avec les doigts, mais avec une pince à épiler aux bouts émoussés. Tirez doucement mais fermement près de la tête de la tique, jusqu’à ce qu’elle cesse de s’accrocher à la peau, mais ne comprimez pas son corps. Nettoyez soigneusement l’endroit de la morsure avec un antiseptique. Selon le docteur Gary Wormser, spécialiste des maladies infectieuses, vous pouvez éviter de contracter la maladie de Lyme si vous enlevez la tique dans les 24 heures qui suivent la morsure.
Il est vrai que, même dans les endroits où les tiques pullulent, les risques de subir les effets invalidants de la maladie de Lyme sont faibles. Toutefois, en prenant les quelques précautions que nous avons mentionnées, ces risques peuvent être encore réduits. Vaut-il vraiment la peine de tenir compte de ces mises en garde ? Demandez à quelqu’un qui est atteint de la maladie de Lyme ce qu’il en pense !
[Encadré, page 14]
Les symptômes de la maladie de Lyme
Infection récente :
○ Lésion cutanée.
○ Douleurs musculaires et articulaires.
○ Maux de tête.
○ Torticolis.
○ Grosse fatigue.
○ Fièvre.
○ Paralysie faciale.
○ Méningite.

Josué

Josué
Administrateur

Du nouveau pour les Lymé-es 225px-10
Elle est classée parmi les « borrélioses » parce qu'induite par des bactéries du genre Borrelia et parmi les « maladies à tique » car transmise (exclusivement ou presque, semble-t-il) par des morsures de tiques. C'est l'une des deux grandes formes de borréliose (maladies infectieuses bactériennes véhiculées et transmises à l’homme par les tiques ou des poux de corps) ; les autres étant les borrélioses tropicales.

Pour des raisons encore mal comprises, elle est en plein développement, notamment en Europe, dans l'est et l'ouest des États-Unis et semble-t-il moindrement en Alaska et au Canada. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l'Homme dans l'hémisphère nord1. Selon les CDC, elle a en 2009 dépassé le VIH en incidence et elle est la 7e maladie la plus déclarée aux États-Unis où, autrefois cantonnée au nord-est, elle continue à gagner du terrain partout. En 2010, 9 États du Nord ont déclaré 66 % des cas, les 34 % restants étant déclarés dans le reste du pays où l'augmentation du nombre de cas a été de 10 % en deux ans (2008-2010).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_Lyme

Zayin



Il existe un traitement trés éfficace qui a été interdit en France car il était trop éfficace justement.
Soins par Aromatherapie.

Aude

Aude

Zayin a écrit:Il existe un traitement trés éfficace qui a été interdit en France car il était trop éfficace justement.
Soins par Aromatherapie.

A long terme, le problème de ce médoc serait sa toxicité, mais c'est en polémique.

Un produit similaire a obtenu son homologation le 30 septembre 2010 et il est commercialisé depuis le 14 novembre, mais on ne sait pas ce qu'il vaut en l'absence de recul.

Josué

Josué
Administrateur

Maladie de Lyme: plainte collective après des années de polémiques
Mots clés : Lyme, borrelia, tiques
Par  figaro iconSoline Roy - le 27/05/2016
Soixante-dix patients s'apprêtent à mener une action judiciaire collective contre les laboratoires commercialisant les tests diagnostics, après des années de polémiques sur cette maladie transmise par les tiques.
C'est un nouveau chapitre français dans la longue histoire des polémiques qui accompagnent la maladie de Lyme. Soixante-dix patients atteints de la maladie de Lyme préparent une action de groupe contre les laboratoires qui commercialisent les tests biologiques de détection de la maladie. «L'un des principaux est BioMérieux, mais nous sommes en train de répertorier les autres», précisent les avocats des plaignants, Me Julien Fouray et Catherine Faivre. «Nous envisageons dans un second temps d'engager la responsabilité de l'État.» Également conseils de l'association Lyme sans frontières, ils ajoutent que les plaignants sont «âgés de 14 à 70 ans et habitent un peu partout en France». Pour beaucoup atteints de séquelles graves dues à cette infection bactérienne transmise par les tiques, ils estiment n'avoir pas été diagnostiqués assez tôt à cause d'un test pas assez efficace, et d'une insuffisance de reconnaissance par l'État français de la pathologie, en particulier dans ses formes chroniques.
«Cela fait un certain temps que des démarches sont engagées par des associations de malades, un certain nombre d'études ont montré que les tests de diagnostic biologiques n'étaient pas efficaces, le Haut Conseil à la santé publique (HCSP) l'a reconnu dans son avis de 2014... Cela ne laisse plus de place au doute. Et pourtant rien n'est entrepris», s'insurge Me Faivre. Qui note que si les estimations officielles comptent 27.000 malades en France, il y en aurait 300.000 en Allemagne. «Il n'y a aucune autre raison à une telle différence», sinon des méthodes diagnostiques inadaptées en France, estimant les avocats. Dans l'Hexagone, l'incidence de la borréliose de Lyme «officielle» est en moyenne de 43 cas pour 100.000 habitants, avec cependant des «disparités régionales» notamment des taux supérieurs à 100 malades pour 100.000 habitants en Alsace et dans la Meuse, notait en 2014 le HCSP.
La grande imitatrice
Difficile à diagnostiquer, la borréliose de Lyme est depuis de longues années l'objet de nombreuses polémiques. Qualifiée de «grande imitatrice», cette pathologie infectieuse essentiellement provoquée par la bactérie Borrelia burgdorferi, transmise par les tiques, peut entraîner des symptômes extrêmement variés et peu spécifiques. Le seul symptôme dit «pathognomonique» de la maladie, c'est-à-dire spécifique à celle-ci donc permettant de la diagnostiquer sans nul doute, est l'érythème migrant (une lésion dermatologique qui s'étend progressivement), qui apparaît quelques jours à quelques semaines après la morsure par une tique infectée. La confirmation par test biologique n'est alors pas nécessaire et il faut démarrer immédiatement un traitement par antibiotiques.
Mais l'érythème migrant n'est pas systématiquement présent: une étude menée par le Centre national de référence des Borrelia (Strasbourg) avait retrouvé cette lésion dermatologique chez 85% de 1222 malades diagnostiqués entre 2006 et 2009. Faute d'avoir repéré qu'une tique était présente, et faute d'érythème, les 15% restants n'ont donc disposé d'aucun «indice» précoce de l'infection. On peut aussi imaginer qu'un érythème peu marqué ou présent dans une zone peu accessible ne soit pas repéré par le malade.
Un test diagnostic jugé peu fiable
En cas de suspicion, un test biologique peut être effectué. Loin d'être parfait, c'est lui qui est mis en cause aujourd'hui par les associations de malades. Il ne permet «ni de faire un diagnostic probant de maladie de Lyme, ni de l'exclure», notait le HCSP en 2014. Le test Elisa, réalisé en première intention en cas de suspicion d'infection, recherche des anticorps dirigés contre la bactérie. Mais si le test est réalisé trop tôt après l'infection, les anticorps ne sont pas encore présents. D'autre part, il existerait au moins une vingtaine d'espèces de Borrelia mais les tests utilisés en France ne recherchent qu'un petit nombre d'entre elles, dont certaines plutôt présentes sur le continent américain tandis que des souches européennes sont négligées.
Il semble aussi que la bactérie à l'origine de la borréliose de Lyme soit particulièrement «retorse»: capable de se «cacher» pendant certaines phases de l'infection pour mieux réapparaître plus tard, elle n'est dépistable par les tests sérologiques que pendant certaines «fenêtres» particulières. Enfin, l'étalonnage des tests est problématique: lorsque les tests ont été mis au point, on jugeait que la maladie de Lyme était une pathologie rare. Pour éviter l'excès de faux positifs, les tests auraient été étalonnés en jugeant qu'ils ne devaient pas détecter plus de 5% d'une population de donneurs de sang en bonne santé. Or pour des raisons pas encore totalement élucidées, la borréliose de Lyme semble être une maladie de plus en plus fréquente. Les tiques infectées sont retrouvées dans des zones de plus en plus grandes, notamment à cause du réchauffement climatique qui favorise leur prolifération.
L'affaire Western Blot
Une sérologie peut donc être négative, alors que l'infection est bien présente. Un autre type de test nommé Western Blot, plus long et complexe à réaliser notamment parce qu'il demande beaucoup de manipulations non automatisables, est jugé plus fiable. Mais en France il n'est actuellement recommandé (et remboursé) qu'en cas d'Elisa positif (pour confirmer le diagnostic et éviter les faux positifs), ce que regrettent les associations de malades.
Également défendue par Me Fouray, la biologiste strasbourgeoise Viviane Schuller a longtemps critiqué le test Elisa; accusée de les avoir manipulés pour abaisser leur seuil de détection, et pouvoir se faire rembourser la réalisation de tests Western Blot, elle a été condamnée en première instance pour escroquerie à la Sécurité sociale à neuf mois de prison avec sursis et 300.000 euros d'amende. «Elle ne faisait que son travail pour mieux diagnostiquer les patients et ces accusations sont le fait d'un dossier monté à l'instigation de l'Agence régionale de santé et du Centre de référence, accuse son avocat. Nous demandons donc la relaxe et passerons pour cela le 7 octobre devant la cour d'appel de Colmar.»
Des formes chroniques
En l'absence d'antibiothérapie bien menée, Borrelia peut se disséminer dans le système nerveux central ou périphérique, et entraîner des symptômes articulaires ou neurologiques. C'est d'ailleurs suite à une «épidémie» de pathologies articulaires survenues chez des enfants que la maladie a été décrite pour la première fois, dans la ville américaine de Lyme (Connecticut) en 1975. On peut aussi voir des manifestations cardiaques, oculaires, de la fatigue, etc. Enfin, plusieurs mois à plusieurs années après l'infection des manifestations tardives peuvent survenir et devenir chroniques. Certains évoquent aussi des formes dites «post-Lyme», controversées et sur lesquelles la recherche ne sait en réalité pas grand-chose…
Face à ces symptômes très généraux, beaucoup de malades se plaignent de ne pas être crus par les médecins, et sont suspectés de difficultés plus psychologiques qu'infectieuses. «Dans les régions où la bactérie est peu présente, beaucoup de médecins connaissent très mal la maladie de Lyme, ils commettent des erreurs et ne détectent pas l'infection, ou pensent l'avoir traitée mais l'ont mal fait», témoigne un médecin hospitalier spécialiste des maladies infectieuses. «Mais inversement, vous n'imaginez pas le nombre d'autres pathologies, par exemple des apnées du sommeil, que je détecte chez des patients convaincus d'avoir la maladie de Lyme et que leur médecin n'a tout simplement pas eu le temps d'examiner correctement!»
À force de polémiques, la borréliose de Lyme semble être devenue le lieu de toutes les bagarres dans le monde feutré de l'infectiologie, et fait fleurir les plus folles rumeurs. D'aucuns penchent même pour le complot militaire: dans son livre Lab 257 paru en 2004, le journaliste américain Michael Caroll accusait l'armée américaine d'avoir conduit secrètement des recherches sur la tique et la bactérie Borrelia à Plum Island, tout près de la ville de Lyme, et suggérait que des bestioles échappées du laboratoire sont à l'origine de la première épidémie. Sans nier que la guerre bactériologique soit un sujet de recherche important pour toutes les armées du monde, on peut toutefois juger baroque l'idée que l'armée américaine choisisse une maladie comme Lyme, là où peste, choléra et autre variole sont porteuses de promesses bien plus ravageuses…

http://vosmedias.actualites.sante.lefigaro.fr/Interstitial/Figaro/Sante/2016/05/30/574c047fbe5db.html

9Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mar 28 Juin - 14:38

Josué

Josué
Administrateur

Transmise par la morsure de tique, cette pathologie est particulièrement présente dans le Grand Est de la France. Le risque d’infection est maximal au printemps et au début de l’automne.

Attention lors des balades en forêts : avec la météo humide de ce début d’été, les tiques pourraient être très présentes cette année. Et avec elles, le risque d’être infecté par la maladie de Lyme.

De quoi s’agit-il ?
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est une infection invalidante due à une bactérie transmise lors d’une piqûre de tique. La tique devient porteuse de la bactérie responsable de la maladie de Lyme en se nourrissant du sang d’un animal infecté. Elle peut ensuite piquer l’homme et lui transmettre la bactérie. La maladie comporte plusieurs phases. De quelques jours à un mois après la piqûre, une tache rouge sur la peau (érythème migrant) peut apparaître et grandir.

La maladie peut évoluer dans une phase secondaire caractérisée par plusieurs manifestations isolées ou associées, du système nerveux (paralysie faciale, méningite…), des articulations (arthrite du genou), plus rarement de la peau, du cœur (troubles du rythme) et de l’œil.

Une troisième phase, dite tardive, peut apparaître plusieurs mois à plusieurs années après le début de l’infection non traitée, avec des atteintes de type neurologiques, cutanées, et articulaires. En cas de signe, consultez rapidement un médecin pourqu’il vous prescrive un traitement antibiotique.

Combien de malades ?
Cette pathologie affecte environ 27 000 nouvelles personnes chaque année en France. L’est de la France sur une ligne de Verdun à Gap est particulièrement touché. « Les taux d’incidence au niveau régional sont divers avec des taux d’incidence élevés, supérieurs à 100 pour 100 000 en Alsace et dans le département de la Meuse, des taux intermédiaire compris entre 50 et 100 pour 100 000 pour Champagne Ardennes, l’Auvergne, la Franche-Comté, le Limousin et Rhône-Alpes et des taux plus bas pour les régions Centre, Basse Normandie, et Aquitaine », selon le ministère de la Santé.

Comment l’attrape-t-on ?
C’est lors d’activités pratiquées en forêt ou en lisière de forêt, surtout dans les buissons ou les broussailles, que l’on risque d’être mordus. Le risque d’infection est maximal au printemps et au début de l’automne.

Pourquoi y a-t-il polémique ?
Le débat oppose deux écoles. D’un côté, en cas d’infection, le protocole officiel des autorités de santé est un traitement antibiotique pendant environ trois semaines. Selon les autorités sanitaires, il vient à bout de la bactérie. Elles mettent en garde contre les dérives de traitements alternatifs proposés à prix coûteux et sans efficacité prouvée, selon elles.

De l’autre, les malades - soutenus par des médecins comme le Pr Perronne pointent l’existence d’une forme chronique de la maladie, qui s’installe malgré le traitement antibiotique initial. Ils déplorent que cette forme ne soit pas reconnue, et du coup pas bien soignée ni prise en charge.

Comment prévenir la maladie ?
« Il est important de se protéger en allant en forêt – par des sprays notamment. Et surtout d’enlever la tique dans les plus brefs délais. Il faut environ 24 heures pour que la tique transmette la maladie. Pour d’autres maladies transmises par les tiques c’est encore plus rapide. Il n’existe pas de vaccin contre la maladie de Lyme », explique le Dr Pierre Kieffer.

Par Élodie BÉCU | Publié le 28/06/2016 à 06:05
http://www.ledauphine.com/sante/2016/06/27/faut-il-avoir-peur-cet-ete-de-la-maladie-de-lyme

10Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mar 26 Juil - 15:27

Josué

Josué
Administrateur

Avec l'été, le risque de piqûres de tiques augmente. Ces insectes sont à craindre car ils peuvent transmettre une maladie très handicapante : la maladie de Lyme. Voici une carte des départements les plus touchés.

La maladie de Lyme, on en parle de plus en plus mais pas encore suffisamment. Transmise à l'homme lors d'une piqûre de tique infectée, cette affection aussi appelée "Borréliose de Lyme" provoque des symptômes sur trois phases : une phase précoce quelques jours à quelques semaines après la piqûre, une phase disséminée si aucun traitement antibiotique n'est administré pendant la première phase et une phase disséminée chronique qui peut survenir des années plus tard.
Le problème c'est que la maladie de Lyme est mal diagnostiquée. Les signes sont très variés, il n'y a pas forcément de manifestation cutanée et la piqûre a pu passer inaperçue. Ainsi si le nombre de cas augmente en France et en Europe, il est certainement sous-estimé. Sur le site TiquesFrance, une carte montre en temps réel les départements où il y a le plus grand nombre de cas confirmés.


Parmi les régions les plus touchées : l'Ile-de-France, la Basse-Normandie, le Centre, une partie des Pays de la Loire, la Lorraine, l'Alsace, l'Auvergne, Rhône-Alpes et l'Aquitaine. En cliquant sur le site sur chaque département, on peut connaître le nombre de cas enregistrés et le lieu de la piqûre. Cette carte, comme d'autres que l'on trouve sur Internet, est indicative. "Aucune ne reflète la réalité" précise ainsi l'association France Lyme puisque le dépistage de l'affection est compliqué. Néanmoins depuis 2014, chaque personne peut enrichir cette carte en remplissant un formulaire et optimiser ainsi les statistiques de son évolution.

En savoir plus sur http://www.medisite.fr//a-la-une-maladie-de-lyme-la-carte-des-departements-les-plus-touches.1135393.2035.html?xtor=EPR-56-1112928[Medisite-Info-Sante]-20160726#gIxEJv1Rhkqrdi4B.99

11Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Dim 14 Aoû - 17:07

samuel

samuel
Administrateur

Tique et maladie de Lyme: une carte des départements les plus concernés

Une tique peut transmettre une grave infection bactérienne : la maladie de Lyme. Une équipe de scientifiques souhaite évaluer l’ampleur de cette maladie, aussi mal connue que dangereuse, dans l’Hexagone.
La maladie de Lyme se manifeste dans les 3 à 30 jours après la morsure

Près de 27.000 nouveaux cas ont été recensés en 2015. Mais les estimations restent floues car il n’y a pas d’obligation de déclarer la maladie de Lyme. Le chiffre a ainsi triplé en l’espace de douze ans. Mais cette forte hausse est-elle due à l’augmentation des infections ou à un meilleur diagnostic des médecins ?

Difficile de répondre .

Pour mieux saisir l’étendue du problème, une enquête publique a été lancée . Une carte interactive, mise en ligne sur le site Tiques France, permet de visualiser les données de localisation où sévit la tique. Pour cela, il suffit de cliquer sur votre département. Cependant, cette carte n’est qu’indicative. Vous pouvez l’alimenter en complétant un formulaire.

Voici les résultats de leur carte interactive:

Tique et maladie de Lyme: une carte indicative des départements les plus concernés

Photo:Tekentiques

Parmi les régions les plus touchées : l’Alsace, la Lorraine, l’Ile-de-France, la Basse-Normandie, l’Aquitaine, le Rhône-Alpes et les Midi-Pyrénées. Plus généralement, les régions boisées sont les plus concernées mais les cas recensés en bord de mer ou en haute montagne sont de plus en plus nombreux.

Pour vous prémunir, protégez-vous avec des vêtements couvrants, surtout si vous vous baladez en forêt. Un chapeau ne sera pas de trop car les tiques peuvent tomber des arbres. En rentrant chez vous, inspectez-vous minutieusement ! Pensez à bien regarder le cuir chevelu, l’arrière des oreilles, les aisselles, les plis des genoux et même les organes génitaux. Si vous la repérez, retirez-la au plus vite en respectant quelques précautions.

Mais parfois les parasites passent à travers les mailles du filet, et ce malgré votre vigilance. Une tique peut tomber après vous avoir mordue par exemple. De plus, sa morsure est indolore et ne laisse pas forcément de trace, ce qui complique son diagnostic. Une plaque rouge accompagnée de fièvre peut apparaître entre 3 et 30 jours après l’infection mais ce n’est pas automatique. Les personnes touchées souffrent aussi de troubles neurologiques, articulaires et musculaires. Petit par la taille, ce parasite peut faire de grands dégâts.

Gardez en tête que toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bactérie Borrelia, responsable de l’infection. Mais en cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel de santé. Si la maladie de Lyme est diagnostiquée à temps, elle peut être soignée grâce à des antibiotiques.

Que faire en cas de morsure de tique ?

Débusquez les tiques

Après une balade dans un parc ou en forêt, la première des choses à faire est de vérifier qu’aucune tique ne s’est accrochée à vous. Il est conseillé de l’enlever au plus vite (et surtout sa tête) pour prévenir l’infection. L’Assurance Maladie, via ameli-sante.fr, conseille « d’inspecter minutieusement tout votre corps pour trouver les tiques éventuelles ». Bien regarder votre cuir chevelu, vos aisselles, et les organes génitaux.

N’appliquez aucun produit
Si vous décelez des tiques, n’appliquez pas d’éther ou d’autres produits sur les parasites. En effet, les tiques pourraient régurgiter et libérer la bactérie présente dans leur salive.

Le tire-tique est le moyen le plus efficace pour retirer le parasiteImage crédit : Wikimedia commons
Comment bien retirer la tique ?

Le Dr. Jean-Paul Marre, du CHU de la Pitié-Salpêtrière à Paris, décrit deux façons de faire sur le site spécialisé pourquoidocteur.fr.
⇒ A l’aide d’un tire-tique (disponible en pharmacie), agrippez l’insecte au plus près de la peau et tirez doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal, faîtes des mouvements circulaires.
⇒ Après avoir désinfecté une pince à épiler, attrapez la tête de la tique au ras de la peau. Prenez soin de retirer la tique entière, sans presser l’abdomen pour ne pas favoriser l’excrétion de bactéries.

Finissez par bien désinfecter la morsure à l’aide d’un antiseptique ou d’alcool modifié.

Que faire si la tête est encore implantée ?
« Si vous n’avez pas réussi à retirer tout le rostre (l’appareil buccal) du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l’extraction », avertit le site ameli.fr. Dans ce cas, n’hésitez pas à vous rendre chez un pharmacien qui pourra vous aider.

Comment savoir si je suis contaminé ?
La maladie de Lyme se manifeste dans les 3 à 30 jours après la morsure. C’est pourquoi il est important d’être vigilant pendant toute cette période. En cas de contamination, une plaque rouge inflammatoire apparaît alors autour du point de la morsure et s’étend progressivement. Elle peut s’accompagner de fièvre. N’hésitez pas à contacter votre médecin en cas de doute car c’est un symptôme de la maladie.

A savoir : une petite plaque rouge peut apparaître dans les 24 heures après la morsure. Cette réaction est due à la salive de la tique mais ne veut pas forcément dire qu’il y a eu contamination.
http://sain-et-naturel.com/tique-maladie-lyme-carte-indicative.html

12Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 29 Sep - 15:34

samuel

samuel
Administrateur

Le gouvernement lance un plan national de lutte contre la maladie de Lyme, transmise par les tiques
Le ministère de la Santé détaille ce plan qui s'articule autour de cinq axes.
franceinfo

Nous la préparons pour vous chaque matin
Elle toucherait plus de 26 000 personnes chaque année. Jeudi 29 septembre, le ministère de la Santé annonce le lancement d'un plan national de lutte (PDF) contre la maladie de Lyme et d'autres maladies transmises par les tiques. "Ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique" dans laquelle se trouvent les patients, explique la ministre Marisol Touraine dans un communiqué.

Le plan d'action a été présenté, jeudi matin, aux associations de défense des malades. Il s'articule autour de cinq axes stratégiques : l'amélioration des mesures de lutte contre les tiques, le renforcement de la surveillance et de la prévention, l'uniformisation de la prise en charge des malades, l'amélioration des tests diagnostiques et la mobilisation de la recherche sur ces maladies.

Un diagnostic difficile

Concrètement, un protocole national de diagnostic et de soins va être mis en place afin d'offrir une meilleure prise en charge. Le plan entend également renforcer les connaissances sur les tiques, par le biais de la "formation des professionnels de santé" et d'"actions à destination de la population". Une application téléchargée sur les smartphones permettra ainsi de signaler la présence de tiques. Le ministère annonce aussi l'ouverture de centres de prise en charge spécialisés d'ici 2017. Il ne précise toutefois pas le budget alloué à ce plan, comme le souligne Le Monde.

Pour rappel, la maladie de Lyme se transmet lors d'une morsure de tique infectée. L'infection peut être asymptomatique. Le malade présente souvent des signes cliniques peu déterminants tels que des maux de tête ou des troubles de la mémoire, ce qui en fait une maladie difficile à diagnostiquer. Comme le rappelle le ministère, la plupart du temps, la maladie prend la forme d'un érythème migrant qui peut être soigné. Mais, sans traitement, elle peut aussi provoquer des douleurs articulaires durables, voire une paralysie partielle des membres.

13Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Lun 17 Oct - 14:51

samuel

samuel
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Cent trente patients atteints de la maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques, vont assigner en responsabilité civile deux laboratoires auxquels ils reprochent de commercialiser des tests qui n'ont pas permis de les diagnostiquer, a-t-on appris vendredi auprès d'un de leurs avocats.
Une tique, dont la morsure peut transmettre la maladie de Lyme, sur une photo fournie par l'INRA le 20 juillet 2016

Cent trente patients atteints de la maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques, vont assigner en responsabilité civile deux laboratoires auxquels ils reprochent de commercialiser des tests qui n'ont pas permis de les diagnostiquer, a-t-on appris vendredi auprès d'un de leurs avocats.
"Les assignations en indemnisation devant les tribunaux de grande instance (TGI) de Paris et de Nanterre devraient être délivrées mardi", a indiqué à l'AFP Me Julien Fouray.
Elles visent le laboratoire français BioMérieux et la société de biotechnologies italienne DiaSorin, qui commercialisent le test incriminé, "Elisa", le seul actuellement autorisé en France pour détecter la borrélia de Lyme, la bactérie transmise par la tique.
Ce test est vivement contesté par une partie des malades qui lui reprochent son inefficacité pour détecter une maladie qui a touché 33.000 personnes en France en 2015, selon les dernières estimations de l'agence Santé publique France.
Les 130 patients, regroupés au sein du "Lymaction", "entendent dénoncer l'absence de fiabilité des tests diagnostiques commercialisés depuis trop d'années" souligne l'avocat.
Il précise qu'il a, avec sa consoeur Me Catherine Faivre, décidé de mener "une action regroupée" et non une "action de groupe", possible depuis la parution d'un décret en septembre, mais qui "nous est fermée car soumise à des conditions très restrictives".
Basés sur un prélèvement sanguin, les tests de type "Elisa" résultent d'un consensus de soins établi par les autorités sanitaires en 2006, sur la base de directives américaines valables pour des souches américaines transmises par les tiques.
Le gouvernement vient toutefois de reconnaître la nécessité de développer de nouveaux tests de diagnostic, dans un "plan national" annoncé fin septembre pour améliorer la prise en charge de cette maladie.
Elle se guérit facilement lorsqu'elle est prise tôt mais est difficile à identifier dans ses formes tardives car ses symptômes peuvent être nombreux et ne sont pas spécifiques (maux de tête, nausées, douleurs articulaires, problèmes neurologiques...).
Les pathologies constatées chez les plaignants peuvent, selon les avocats, aller jusqu'à la paralysie totale.
Selon Me Fouray, des actions en responsabilité civile devraient à l'avenir être introduites contre d'autres laboratoires ayant produit le test "Elisa", en particulier devant le TGI de Strasbourg.

"Au-delà des laboratoires, ce sont les autorités sanitaires, l'Etat et la ministre de la Santé à titre personnel qui devront également être placés face à leurs responsabilités", indiquent les deux avocats dans un communiqué. Ils annoncent une conférence de presse avec les plaignants mardi à Paris.
Selon Me Fouray, le "Lymaction" regroupe aujourd'hui environ 500 plaignants.

En savoir plus sur http://www.medisite.fr/revue-du-web-maladie-de-lyme-130-patients-assignent-deux-laboratoires.1208984.41633.html#mJ6xSzPAJjRID54D.99

14Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mar 29 Nov - 16:44

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

symptômes qui devraient nous mettre sur la piste de la maladie de Lyme !

Le Dr Philippe Raymond, qui collabore avec le Dr Philippe Bottero depuis 1986, insiste sur certains symptômes qui doivent être présents dans le cas d’un diagnostic de la maladie de Lyme ou de ses co-infections, avant d’être éventuellement confirmés par un bilan biologique :

Troubles visuels atypiques (flou visuel intermittent, ombres visuelles fugaces, phosphènes, traits, photophobie excessive…).

Jambes lourdes, indépendamment de troubles veineux, particulièrement le soir, mais parfois le matin.

Crampes nocturnes ou de repos qui ne seront soulagées ni par l’élévation de jambes, ni par des médicaments ou plantes veinotoniques, du cuivre ou du magnésium ?

Tressaillements musculaires (myoclonies) ou sursauts d’endormissement. Il s’agit de sursauts pendant la phase d’endormissement, vécus comme « l’impression de tomber » ?

« Impatience» des jambes, diurne – attention, il ne s’agit pas du SJSR (syndrome des jambes sans repos) qui est vespéral ou nocturne, incontrôlable, associé à sensations neurologiques anormales, obligeant à se lever… Cette « impatience » est diurne ; elle survient en position assise ; elle est très fréquente et connue de tous. C’est une trémulation de la jambe (et du talon), de haut en bas. Ce mouvement est automatique, mais peut être contrôlé.

Fasciculation d’une paupière, la paupière « frétille » de façon passagère. On vous dira que vous manquez de magnésium, mais si le signe persiste malgré l’administration de cette substance, posez-vous la question d’une maladie froide.

Besoin d’inspirer profondément (sensation de « manque d’air ») ou ressenti d’une oppression thoracique, soulagée par une grande inspiration ou bien une expiration profonde (plus rarement). Cela ressemble à un « gros soupir » qui traduit l’insuffisance d’oxygénation tissulaire. Vous n’êtes peut-être pas qu’un ou une fatigué(e).

15Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Ven 23 Déc - 16:06

Josué

Josué
Administrateur

Une étude clinique publiée dans un prestigieux journal scientifique rapporte l’échec d’une pommade prometteuse pour traiter la maladie de Lyme.

C’est une étude dont les résultats risquent de décevoir les randonneurs exposés aux morsures de tiques. «Par rapport au placebo, la pommade à l’azithromycine n’a permis d’empêcher ni la survenue d’un érythème migrant, ni la séroconversion (...)», écrivait lundi une équipe de l’université de Médecine de Vienne (Autriche) dans la revue scientifique The Lancet. En clair, la crème à base d’azithromycine, un antibiotique notamment utilisé dans la prise en charge des angines et des bronchites, n’a pas stoppé le développement de la maladie de Lyme, causée par les bactéries du genre Borrelia.
Actuellement, lorsqu’une tique contaminée infecte une personne, un érythème migrant (lésion sur la peau prenant la forme d’une tache rouge parfois entourée d’un anneau) peut apparaître autour de la piqûre et un traitement antibiotique est rapidement prescrit. Néanmoins, dans la moitié des cas, aucun signe d’alerte n’est visible, et la maladie se dissémine dans tout l’organisme. Cette propagation bactérienne aboutit à des complications au niveau des articulations et du système nerveux.
Réduction de la rougeur, pas de l’infection


Dans cette étude, les chercheurs autrichiens et suisses testaient l’efficacité de leur pommade à l’azithromycine qui, appliquée pendant trois jours après la morsure, devait empêcher la maladie de se développer. Pour cela, les scientifiques ont enrôlé un nombre important de personnes -1371 au total- venant d’avoir été mordues par une tique. La moitié des participants avait pour mission d’appliquer deux fois par jour la crème à base d’antibiotique, tandis que l’autre appliquait une pommade ne contenant pas de principe actif (placebo). Si après trois jours, un érythème migrant apparaissait autour de la morsure, les participants recevaient alors le traitement antibiotique oral adapté.
Mais alors que les études précliniques avaient laissé entrevoir l’efficacité du traitement, cette fois, les résultats n’ont pas été concluants. Les scientifiques ont constaté que leur crème n’avait pas plus empêché l’infection de se répandre que la crème inerte. «L’essai a dû être arrêté prématurément car nos analyses ont montré que, 8 semaines après l’application de la pommade sur l’érythème, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes», écrivent les auteurs. Ceux-ci soulignent néanmoins que «les résultats obtenus sur un sous-groupe ont montré que la pommade a permis de réduire l’érythème migrant». Ce qui n’a pas empêché l’infection de se propager.
Pour le moment, il n’existe pas de crème ou pommade qui permette d’éviter le développement de l’infection. La prévention passe essentiellement par la protection contre les piqûres de tiques (port de vêtements longs et fermés lors des promenades en forêt, utilisation de répulsifs cutanés), mais également par l’extraction rapide des tiques après la morsure et la prescription éventuelle d’antibiotique à titre prophylactique, c’est-à-dire sans attendre l’apparition de symptômes. Chaque année, des centaines de milliers de personnes se retrouvent contaminées par la Borrelia dans le monde (entre 65.000 et 85.000 en Europe, environ 300.000 aux États-Unis).
http://sante.lefigaro.fr/article/maladie-de-lyme-pas-de-pommade-miracle

16Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Lun 23 Jan - 12:04

Josué

Josué
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Le premier «comité de pilotage» sur la maladie de Lyme s’est réuni jeudi au ministère de la santé. Un nouveau protocole de soin devrait être présenté en juillet, et un dépliant d’information diffusé en mars.

La saga Lyme avance... mais à tout petit pas. Un nouveau protocole de soins pour cette maladie due à des bactéries essentiellement transmises par les tiques, devrait être présenté par la HAS (Haute autorité de santé) en juillet a précisé jeudi la Direction générale de la santé. Au préalable, un dépliant d’information pour prévenir la maladie sera diffusé en mars.
Un consensus qui ne fait pas l’unanimité

L’annonce a été faite à l’issue du premier «comité de pilotage du plan de lutte contre la maladie de Lyme», mis en place après la présentation d’un plan national de lutte le 29 septembre dernier. Ce jour-là, le gouvernement avait annoncé quinze mesures pour mieux prendre en charge cette maladie, avec notamment la révision d’ici le printemps 2017 du protocole officiel de diagnostic et de soins.
Pour l’heure, les médecins doivent appliquer les conclusions d’une conférence de consensus (conférence regroupant des médecins spécialistes du domaine), datant de 2006. Cela suppose notamment qu’ils doivent utilisent un test de diagnostic (test Elisa) qui est pourtant très largement reconnu comme peu fiable. Y compris par le Haut Conseil à la Santé publique dans un avis émis en 2014.
De plus, la conférence de consensus ne reconnaît pas l’existence d’une forme chronique de la maladie et limite les cures d’antibiotiques à trois semaines maximum, au grand dam de certains experts, à commencer par le Pr Christian Perronne (Hôpital de Garches) qui s’appuient aujourd’hui sur plusieurs études scientifiques pour considérer que des cures d’antibiotiques prolongées peuvent être nécessaires chez certains patients.
«Le risque c’est de repartir à zéro dans six mois»

Les associations de malades, reçues au ministère ce jeudi, ont salué des «avancées». «On a désormais un calendrier», a indiqué à l’AFP Marie-Claude Perrin, présidente de l’association de malades Lyme Sans Frontières. Tout en notant que la date promise est après l’élection présidentielle... «Le risque c’est de repartir à zéro dans six mois», a renchéri Matthias Lacoste, président de l’association de patients Le Droit de guérir.
Avant la réunion de jeudi, les associations regrettaient en outre que le plan de lutte ait été publié sans prendre en compte leurs principales revendications. Notamment, en supprimant «toute référence aux dissensions» qui perdurent depuis des décennies entre les experts sur le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme.
Le protocole de diagnostic et de soins annoncé pour juillet dépendra «de la composition du groupe» chargé d’élaborer ce nouveau protocole, s’est inquiétée Marie-Claude Perrin. Celui-ci devrait réunir des représentants des associations ainsi que des spécialistes de toutes les disciplines concernées par la maladie (neurologie, dermatologie, rhumatologie, cardiologie, microbiologie, immunologie...), mais Mme Perrin redoute le poids qu’y prendra la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), majoritairement favorable au protocole officiel actuel. «La présence de la SPILF dans les réunions de travail , sans que la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques) ne soit conviée, est inacceptable. Les membres de la SPILF sont à la fois juge et partie», estime France Lyme.
Vêtements couvrants et surveillance attentive

Quant au dépliant d’information, il déçoit les associations qui réclamaient une «vraie campagne» d’information nationale, avec des spots télévisés notamment. C’est en effet le seul point sur lequel s'accordent toutes les parties concernées par Lyme: il est tout à fait possible de se prémunir efficacement contre les morsures de tiques à l’origine de la maladie, notamment en adoptant une tenue adaptée pour aller en forêt (bottes, vêtements couvrants, éventuellement répulsif, et au retour surveillance attentive de la peau avec arrachage précautionneux des tiques qui y seraient éventuellement accrochées).
http://sante.lefigaro.fr/article/maladie-de-lyme-petites-avancees-et-grandes-promesses-apres-une-reunion-au-ministere

17Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mar 30 Mai - 19:38

Josué

Josué
Administrateur

Sur Arte.
Du nouveau pour les Lymé-es 20170515

18Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Lun 24 Juil - 13:36

Josué

Josué
Administrateur

Maladie bactérienne transmise par une certaine catégorie de tiques, la maladie de Lyme est présente sur plusieurs continents. Elle peut entraîner les malades sur une longue errance diagnostique et conduire à une prise en charge insuffisante, voire inadaptée.

Tout commence par une piqûre. La tique, dotée d’un organe tubuliforme qui lui permet d’ouvrir la peau, enfonce sa bouche dans la plaie, s’y fixe avec les minuscules barbillons de sa tête et pompe, plusieurs jours durant, le sang de sa victime. C’est ainsi qu’elle peut lui transmettre des agents pathogènes. Parmi eux peuvent se trouver les Borrelia, des bactéries qui sont à l’origine de la maladie de Lyme.
Que faire après une piqûre?

Tout d’abord, ne pas dramatiser! «Toutes les tiques ne sont pas infectées par Borrelia, et toutes les borrélioses ne sont pas gravissimes: il y a des formes inapparentes, des formes bénignes et des formes qui guérissent toutes seules», tient à nuancer le Pr Christian Perronne, chef du service d’infectiologie à l’hôpital Raymond Poincaré, à Garches.
Si vous avez été piqué par une tique, inutile donc de courir d’emblée chez votre médecin. Commencez par enlever la tique (au moyen d’un tire-tique et non d’une pince à épiler, qui risque de disséminer les bactéries dans la plaie) et désinfecter. Mais si, quelques jours à quelques semaines après la piqûre, vous observez une tache rouge arrondie qui se forme sur la peau autour de la piqûre, puis s’élargit au fur et à mesure que les microbes se reproduisent et se diffusent, consultez sans tarder. Le médecin vous prescrira un traitement antibiotique permettant d’éliminer les bactéries et de guérir de la maladie de Lyme, dont l’«érythème migrant» est le premier stade. Cet érythème n’est cependant présent que dans la moitié des cas. Dans les autres, il passe tout simplement inaperçu, par exemple quand la tique se loge dans le cuir chevelu…
Des symptômes difficiles à identifier

C’est parfois quelques mois ou quelques années plus tard que des symptômes diffus apparaissent, sans qu’on puisse toujours les relier à une piqûre de tique. Près de «80 % des malades ne se souviennent pas avoir été piqués», rappelle l’infectiologue. Dans sa forme la plus grave, chronique, la maladie de Lyme s’exprime par des atteintes cutanées, neurologiques, psychiatriques, articulaires et musculaires, une fatigue permanente, des douleurs diffuses, des troubles de concentration, voire des syndromes d’auto-immunité… Autant de symptômes variés qui ne rentrent pas dans les cases d’un tableau clinique bien défini qui permettrait d’en établir facilement le diagnostic. «90 % des symptômes sont subjectifs», résume le Pr Perronne, comme la fatigue par exemple, c’est-à-dire qu’on ne les voit pas et qu’il n’y a pas de moyens de les objectiver. Ces derniers temps, la presse s’est fait le relais d’histoires tragiques où des patients, souvent jeunes, envoyés à l’hôpital psychiatrique ou affublés d’un diagnostic de sclérose en plaques, de maladie de Parkinson ou de polyarthrite rhumatoïde ont finalement été reconnus atteints de la maladie de Lyme. Alors qu’un traitement antibiotique adapté et de longue durée peut, dans un grand nombre de cas, améliorer considérablement les symptômes, voire permettre à nouveau une vie normale.
«Le test de référence n’a jamais évolué : il n’est capable de détecter que 3 espèces de Borrelia alors qu’on en a identifié une vingtaine dans le monde !»
Christian Perronne, chef du service d’infectiologie à l’hôpital Raymond Poincaré, à Garches
Des recommandations officielles dépassées

Il existe encore peu de consultations spécialisées en France. Autre problème: les recommandations officielles auxquelles doivent se plier les médecins généralistes se basent sur un consensus établi en 2006, alors que la recherche sur Borrelia a beaucoup progressé depuis dix ans.«Le test de référence, Elisa, a été mis au point aux Etats-Unis et il n’a jamais évolué depuis: il n’est capable de détecter que trois espèces de Borrelia, alors qu’on en a identifié une vingtaine depuis dans le monde!», conteste Christian Perronne. Ainsi, il ignore Borrelia miyamotoi, découverte au Japon mais présente chez les tiques françaises, ou encore Borrelia mayonii, la petite dernière mise en évidence par la clinique Mayo (USA) en 2016 dans les tiques américaines… En outre, en cas de résultat négatif, les autorités sanitaires françaises interdisent toute investigation complémentaire! Le médecin qui prescrira le test Western Blot, plus sensible, donc plus fiable, encourt des sanctions lourdes de la part du conseil de l’ordre des médecins!
Une préoccupation sanitaire majeure

L’histoire de la maladie de Lyme est celle d’une progression. Définie pour la première fois en 1977 chez trois habitants de la localité Old Lyme (Connecticut, USA), ce n’est pas une maladie nouvelle: des «érythèmes chroniques migrants» consécutifs à des piqûres de tiques ont été décrits depuis le siècle dernier dans la littérature médicale. Mais la maladie semble néanmoins se propager, pour des raisons encore non identifiées, dans le monde entier.
Aux Etats-Unis, où le nombre de nouveaux cas annuels était estimé à 30. 000, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies d’Atlanta (CDC) a revu en 2013 son incidence à la hausse, l’évaluant à 300 .000 nouveaux cas par an, soit dix fois plus, annonçant que la maladie était devenue une priorité de santé publique. En France, le réseau Sentinelles recense officiellement près de 27 000 cas chaque année. Mais il est plus que probable qu’ils soient bien plus nombreux ; en Europe, selon une étude encore en cours, plus d’un million de personnes seraient nouvellement touchées chaque année.
Un plan d’action national contre la maladie de Lyme a été lancé en 2016. Mais il faudra attendre au moins deux ou trois ans avant que les choses puissent évoluer. Un délai insupportable pour le Pr Perronne: dans une lettre ouverte parue en 2016 et signée par cent médecins, il exigeait le classement des patients en affection de longue durée (ALD), le développement d’unités hospitalières spécialisées, l’arrêt des poursuites contre les médecins qui ne suivent pas les recommandations officielles, dont il demandait aussi de toute urgence la révision à la lueur des avancées de la science, ainsi que des financements publics pour améliorer les tests de diagnostic.uoi il faut faire attention à la maladie de Lyme
http://sante.lefigaro.fr/article/pourquoi-il-faut-faire-attention-a-la-maladie-de-lyme/?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Sante

Josué

Josué
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L’Académie de médecine appelle à poursuivre les recherches pour apaiser les tensions autour de cette infection et éclairer le ministère de la Santé qui prépare un plan de lutte.

L’Académie de médecine a remis hier les pendules à l’heure sur la maladie de Lyme, à quelques jours de la présentation par le gouvernement d’un programme d’action contre cette pathologie. L’Académie a consacré une session spéciale à cette pathologie qui, depuis quelques mois, cristallise les tensions.

Qu’est-ce que Lyme ?

La borréliose de Lyme est une maladie évolutive complexe qui provoque des troubles neurologiques et articulaires.

Elle a plusieurs stades : primaire (caractérisé par un érythème migrant sur la peau après la morsure d’une tique), et avancé, quand l’érythème n’ayant pas été repéré sur la peau, la maladie se dissémine dans le sang.

L’infection se soigne par un traitement antibiotique court, de l’ordre de deux à trois semaines.

« Un patient récupère d’autant mieux qu’il est traité tôt », précise le Pr Daniel Christmann, des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Pourquoi une polémique ?

Des associations de malades, soutenues par Pr Christian Perronne, médecin à l’Hôpital de Garches près de Paris, estiment que la maladie est sous-diagnostiquée, car les tests officiels ne sont pas bien calibrés pour la repérer. Le Pr Perronne milite pour que les patients puissent avoir droit à des traitements antibiotiques longs ou d’autres traitements (parasitaires, antifongiques), même avec des tests négatifs. Il plaide pour la reconnaissance d’une forme « chronique » de la maladie, qui se traduirait par des symptômes tels que douleurs, maux de tête, troubles de la mémoire, fatigue inexpliquée depuis des mois, voire des année s.

Faut-il changer le protocole ?

L’Académie de médecine appelle à la prudence pour ne pas donner de faux espoirs aux malades. Tout d’abord, sur l’existence d’une forme chronique de la maladie : « Il reste à prouver scientifiquement que la maladie de Lyme est responsable de signes cliniques subjectif s » . En résumé, « le terme chronique est totalement inapproprié », selon le Pr Daniel Christmann. des hôpitaux universitaires de Strasbourg. « Les limites de la maladie de Lyme sont floues et c’est là qu’on risque de déraper. Lyme est une mauvaise réponse à une bonne question : certains patients souffrent depuis des années et pensent avoir trouvé la solution avec la maladie de Lyme. En termes de santé publique, il faut poser des limites claires, pour ne pas donner de faux espoirs aux malades » , renchérit le Pr François Bricaire, de l’Académie de médecine.

Pour l’Académie, pas besoin de soigner ces malades par des traitements antibiotiques plus longs que le protocole officiel. « L ’ efficacité thérapeutique n’est pas prou v ée » , selon le Pr Benoît Jaulhac, du Centre national de référence de Strasbourg. Même si certains patients vont mieux après cette prise en charge alternative, comme le met en avant le Pr Perronne ?  « Il ne faut pas négliger l’effet placebo », répond Benoît Jaulhac.

L’Académie et les malades s’accordent sur un point : étant donné la complexité de la maladie, et l’imperfection des tests sérologiques permettant le diagnostic, il est urgent et essentiel de poursuivre les recherches. Pour obtenir des résultats objectifs, reconnus scientifiquement, afin d’apaiser les tensions. Et d’offrir des perspectives aux malades.Où en est la recherche ?
http://www.ledauphine.com/sante/2016/09/20/maladie-de-lyme-tiques-et-polemique

20Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Ven 22 Déc - 16:34

Josué

Josué
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Après une première procédure civile, le collectif Lymaction porte plainte au pénal contre certaines autorités sanitaires.
La bataille judiciaire prend un nouveau tournant pour la maladie de Lyme. Le collectif Lymaction, regroupant 300 patients, devrait porter plainte en janvier pour «mise en danger de la vie d’autrui», «trafic d’influence» et «abus de bien sociaux», selon RMC. Cette plainte pénale vise les deux dernières ministres de la santé (Marisol Touraine et Agnès Buzyn), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et le Centre national de référence (CNR) des Borrelia (bactérie responsable de la maladie). 
En octobre 2016, ce même collectif, mené par les avocats Julien Fouray et Catherine Faivre, avait assigné en responsabilité civile cinq fabricants de tests Elisa (les tests prescrits en première intention dans la maladie) devant les tribunaux de Nanterre, Paris et Bobigny. Dans cette affaire, qui devrait être jugée au printemps 2018, les patients demandent une indemnisation, suite à l’utilisation de ces tests, jugés non fiables. 

Des mesures suffisantes?

Désormais, avec la plainte pénale, les avocats questionnent: «Les tests de dépistage ne sont pas fiables. Alors, est-ce que les laboratoires sont incompétents? Ou s’agit-il du cadre réglementaire qui n’est pas adapté?» Autrement dit, les autorités sanitaires ont-elles pris les mesures nécessaires et suffisantes pour améliorer le dépistage de la pathologie? Non, selon les avocats des plaignants qui réclament «que des mesures d’urgence soient prises en retirant les tests du marché et en laissant la possibilité à d’autres techniques diagnostic d’émerger». 
Problème: que faire en attendant? Les autres tests de dépistage de la maladie disponibles (goutte épaisse, recherche ADN ou encore test habituellement utilisé pour la tuberculose) n’auraient pour le moment pas montré une meilleure fiabilité que ceux utilisés actuellement (Elisa puis western-blot), selon Muriel Vayssier-Taussat, microbiologiste à l’Institut national de recherche agronomique (Inra). La bactérie loge dans divers coins de l’organisme, souvent difficile d’accès aux tests. Le manque d’efficacité des tests n’est donc pas dû à une mauvaise volonté des autorités...

Des tests peu efficaces

En France, il existe deux manières de diagnostiquer Lyme: soit le patient présente d’érythème migrant (caractéristique du premier stade de la maladie), soit les tests sanguins Elisa puis western-blot sont tous deux positifs. Ces tests détectent des anticorps - les soldats de l’organisme - de la maladie de Lyme dans le sérum du patient (un constituant du sang). Si, et seulement si, le résultat d’Elisa revient positif, un deuxième test, «western-blot» sera effectué. Et s’il est positif, le patient souffre de la maladie de Lyme. 
Or ces tests sanguins sont critiqués, jusqu’au Haut Conseil à la santé publique. Selon ce dernier, trop de malades ne seraient pas détectés. Ainsi, la présence d’anticorps ne serait pas un bon indicateur de la maladie: d’une part, parce que ces anticorps ne sont pas présents à tous les stades de la pathologie et d’autre part, parce qu’une personne non malade peut avoir des anticorps spécifiques si elle a déjà croisé la bactérie. En outre, le nombre de souches de la maladie présent en France serait supérieur à celui présent dans le test.
» LIRE AUSSI - Maladie de Lyme: 130 patients portent plainte contre des laboratoires
Le Ministère de la santé a lancé en 2016, un plan national de lutte contre la maladie de Lyme avec notamment pour objectif d’«améliorer les tests diagnostiques» mais également de «renforcer la surveillance et la prévention des maladies transmissibles par les tiques.» 

La longue errance médicale 

Certains patients errent alors des années avant de savoir de quoi ils souffrent. Or le diagnostic est la condition pour un traitement adapté à la pathologie. «Il s’est passé 9 ans sans que je sois vraiment diagnostiqué Lyme… Si j’avais été diagnostiqué dès le début, j’aurais eu au moins un traitement antibiotique», témoigne sur RMC Jérémy, un plaignant de 15 ans. Plus le traitement antibiotique est débuté tôt, moins le risque de conserver des séquelles est important.
La plainte, déposée en janvier, sera examinée par le parquet de Paris, qui décidera, ou non d’ouvrir une enquête, en vue d’un procès. Me Fouray résume: «L’action civile et l’action pénale sont deux procédures différentes, mais qui se complètent L’action civile concerne le dispositif de test biologique, qui n’est pas fiable. La plainte pénale c’est: comment en est-on arrivé là?»

21Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Ven 18 Mai - 15:03

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Lyme : le grand bazar des tests de diagnostic[/size]

  • Par  Anne-Laure Lebrun 
     


La bactérie Borrelia, responsable de l’infection de Lyme, maîtrise l’art du camouflage et de la prestidigitation pour ne pas être détectée par le système immunitaire et passer inaperçue.
Maladie de Lyme ou pas? C’est un diagnostic qui rendrait perplexe le Dr House. Face à un patient présentant une grande fatigue, des douleurs articulaires, des atteintes cardiaques et/ou neurologiques, le célèbre médecin boiteux multiplierait les examens et prises de sang. Mais dans le cas de cette maladie infectieuse transmise par la piqûre d’une tique, il est peu probable que la réponse vienne du laboratoire.
La bactérie Borrelia, responsable de l’infection, maîtrise l’art du camouflage et de la prestidigitation pour ne pas être détectée par le système immunitaire et passer inaperçue. «L’organisme produit alors peu d’anticorps. Or les tests utilisés en laboratoire, baptisés Élisa et Western Blot, recherchent ces molécules dans le sang, explique Sandrine Capizzi-Banas, maître de conférences en parasitologie à la faculté de pharmacie de Nancy. On ignore si cette défaillance du système immunitaire est provoquée par la bactérie ou si les personnes qui développent Lyme sont plus fragiles.»

À cette limite biologique s’ajoutent aussi les contraintes techniques. Même lorsque des anticorps anti-Borreliasont présents dans le sang, les résultats peuvent être négatifs. «Des travaux menés par des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont montré que la sensibilité ne dépasse pas 60 %, relève le Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches. En outre, les tests ne recherchent que trois bactéries responsables de Lyme, alors que l’on sait qu’une dizaine d’agents pathogènes sont responsables de cette maladie.» Une limite déjà soulignée par le Haut Conseil à la santé publique (HCSP) en 2014.

Traitement antibiotique


Traquer l’ADN de la bactérie est une autre piste de diagnostic de la borréliose de Lyme. Elle est notamment utilisée dans quelques labos allemands. Mais là encore elle mène souvent à un cul-de-sac. «L’amplification de l’ADN par PCR est efficace pour détecter le VIH, par exemple, car le virus est très présent dans le sang. Mais ce n’est pas le cas avec la bactérie Borrelia. Les résultats peuvent donc être négatifs alors que le patient est bel et bien atteint de Lyme», commente l’infectiologue.
Mais alors pourquoi continuer à pratiquer ces tests? Et comment être sûr qu’un patient souffre de Lyme? Il faut se fier à la clinique, répondent les deux spécialistes. «Les tests sérologiques ne sont pas la solution. Ils ne permettent pas d’identifier correctement les malades. Leur seul intérêt est de distinguer l’infection par Borrelia d’une sclérose en plaques, de pathologies infectieuses ou de réaction auto-immunes, qui peuvent entraîner des symptômes similaires à ceux de Lyme», commente Sandrine Capizzi-Banas, qui rappelle, au passage, que l’utilisation de ces tests de diagnostic est exigée des malades par la Sécurité sociale pour rembourser leurs soins.
Reste qu’en pratique, le test de diagnostic le plus efficace semble être le traitement antibiotique. «Les patients présentant un érythème migrant(signe absent dans un cas sur deux) doivent recevoir un traitement antibiotique immédiatement. De même que les patients présentant les symptômes de la borréliose. Et si leur état s’améliore, c’est qu’il s’agissait de Lyme», explique le Pr Perronne.

22Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mer 13 Juin - 13:48

Josué

Josué
Administrateur

Ces acariens qui peuvent transmettre la maladie de Lyme doivent être retirés rapidement et correctement pour limiter le risque d’infection. Voici les bons réflexes à adopter.
Avec le retour des beaux jours et des longues balades en forêt, personne n’est à l’abri d’une morsure de tique. Cela ne poserait pas de problème si ces petits acariens n’étaient pas d’importants vecteurs de maladies potentiellement graves, telles que l’encéphalite à tique - une maladie neurologique heureusement très rare en France — et la maladie de Lyme, provoquée par des bactéries du genre Borrelia. Si le risque est faible (toutes les tiques ne sont pas infectées par ces bactéries), [url=http://invs.santepubliquefrance.fr/ fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Donnees-epidemiologiques]plus de 54.000 cas de Lyme[/url] ont tout de même été recensés en 2016 en France. Pas de panique: cette maladie se soigne bien si elle est repérée à temps. D’où l’importance de savoir quoi faire en cas de morsure. Voici les 5 étapes à suivre si vous vous apercevez qu’une tique a élu domicile sur votre peau.

1. Bien inspecter sa peau


Ce petit acarien aime se loger dans les zones humides et protégées du corps telles que les aisselles, l’aine ou les plis des genoux.
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Après une balade en pleine nature, pensez à vous inspecter de la tête aux pieds, y compris le cuir chevelu, car les tiques passent souvent inaperçues. En mordant leur hôte, elles injectent un produit anesthésiant qui rend la morsure indolore! Alors si de retour chez vous, vous décelez une petite rougeur avec une pointe noire au milieu, pas de doute: il s’agit d’une tique. Ce petit acarien aime se loger dans les zones humides et protégées du corps telles que les aisselles, l’aine ou les plis des genoux. Grâce à son rostre - un dard qui harponne la peau — la tique se fixe sur le corps et se nourrit de sang pendant plusieurs jours avant de s’en décrocher. Et l’animal est coriace, puisqu’il sécrète une sorte de colle qui l’aide à s’agripper sur la peau. Pour cette raison, il ne faut pas chercher à l’enlever en tirant dessus car cela risquerait d’arracher son corps, et non sa tête enfouie sous la peau.
» LIRE AUSSI - Pourquoi il faut faire attention à la maladie de Lyme

2. Retirer la tique


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Plus une tique infectée reste fixée longtemps sur la peau, plus le risque de transmission de la bactérie augmente.
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Plus une tique infectée reste fixée longtemps sur la peau, plus le risque de transmission de la bactérie augmente. En effet, c’est à la fin de leur repas sanguin, au moins 24 heures après la morsure, lorsqu’elles sont gorgées de sang, que les tiques inoculent le parasite. Il est donc recommandé de les retirer le plus rapidement possible, idéalement à l’aide d’un tire tique (en vente en pharmacie). Pour cela, il suffit de glisser le crochet sous la tique, au plus près de la peau, puis de tourner lentement dans le même sens sans tirer, jusqu’à ce que la tique se décroche.
Si vous n’avez pas de tire tique, il est toujours possible d’utiliser une pince à épiler. Dans ce cas, saisissez-la tique à la base et tirez vers le haut, sans tourner. Par contre il ne faut pas utiliser d’éther car cela anesthésierait la tique qui, une fois endormie, risquerait de régurgiter son contenu, augmentant alors le risque d’infection. De même, il est préférable d’éviter de l’enlever avec les ongles car cela peut compresser l’abdomen de l’animal, qui peut alors réinjecter le sang potentiellement infecté.

3. Désinfecter la morsure

Une fois la tique retirée, il est prudent de se nettoyer les mains ainsi que la zone de morsure avec de l’eau et du savon, puis de la désinfecter avec un antiseptique ou de l’alcool.
» LIRE AUSSI - Comment se protéger de la maladie de Lyme

4. Ne jetez pas la tique!

Après avoir enlevé la tique, restez sur vos gardes: elle peut encore piquer. Mettez-la dans un mouchoir ou sur un bout de scotch, mais ne la jetez pas! En effet, depuis l’été 2017, il est possible de participer à la recherche sur les tiques et les maladies qu’elles transmettent grâce au projet CiTique. Pour cela, il vous suffit de déclarer votre piqûre sur l’application Signalement tique (à télécharger gratuitement sur votre téléphone, Android ou iOS) ou directement sur le site https://www.citique.fr et d’envoyer la tique qui vous a mordu au Centre de Nancy de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique). Un réflexe à acquérir pour vous, mais aussi pour vos animaux domestiques![/size]

23Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mer 20 Juin - 9:05

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Maladie de Lyme : "Le rapport publié ne fait pas consensus, le texte a été biaisé !"[/size]
Du nouveau pour les Lymé-es PlaceholderLyme est une maladie qui se transmet à l'homme par des piqûres de tiques. (Bertrand Guay/AFP)

Le professeur Christian Perronne met en cause le rapport de la Haute autorité de santé sur la maladie de Lyme publié ce matin. 


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Le rapport de la Haute autorité de santé (HAS) sur la maladie de Lyme, transmise par les tiques, est rendu public ce matin.
Le professeur Christian Perronne, chef du service infectiologie de L’hôpital Raymond Poincaré de Garches, et président du conseil scientifique de la FFVT (fédération française contre les maladies vectorielles à tiques), a participé au groupe de travail depuis un an. Il met en cause la légitimité de ce rapport.




Maladie de Lyme : un rapport crucial bloqué

Ce rapport était très attendu par les malades de Lyme. Il marque une vraie avancée ?
Oui, il signe enfin la reconnaissance de la forme chronique de la maladie, à travers le SPPT, symptomatologie/syndrôme persistant(e) polymorphe après une possible piqure de tique. Il rejoint d’ailleurs les conclusions du rapport récent du ministère de la santé américain (US department of HHS) qui reconnaît lui aussi une forme persistante de la maladie. L’existence de ce SPPT avait déjà été mentionné par le rapport du Haut conseil de la santé public de 2014, mais il n’avait jamais été vraiment appliqué.
Et pourtant, vous dénoncez ce rapport ? 
Oui, en partie. Il y avait de profondes divisions au sein du groupe de travail, notamment sur la fiabilité des tests sérologiques qui servent à établir le diagnostic. Il avait été convenu qu’on devait obtenir un consensus sur un texte court, établissant des recommandations, et que les divergences devaient figurer dans un texte long appelé "argumentaire". Que s’il n’y avait pas de consensus, le plan ne sortirait pas. Nous étions arrivés à un consensus, mais des experts qui avaient validé le texte en séance plénière, lui-même validé par le collège de la Haute autorité de santé, ont changé d'avis. Dans une lettre secrète envoyée à la Haute autorité de santé, La SPILF (Société de pathologie infectieuse de langue française) a demandé des modifications du texte. Ces modifications ont été faites dans notre dos, on a vivement protesté, on n’a eu connaissance de ces modifications qu’au dernier moment. 
Sur quoi portent les modifications ?
Essentiellement sur les tests de sérologie. Jusqu’à présent un médecin devait prescrire le test Elisa en première intention. Si celui-ci était négatif, il n’était pas sensé proposer un autre test. On avait obtenu que le texte ne mentionne plus cette hiérarchie artificielle de l'ordre des tests, qui empêche certains malades d'avoir une confirmation de diagnostic. Or, le texte modifié prône de nouveau l'obligation d'un test Elisa positif pour faire un autre test. De même, une annexe a été ajoutée, où il est indiqué que dans certaines localisations de la maladie, le test est fiable à 100 %. Or, il n’y a pas d’étude sérieuse sur une population réelle qui le montre ! Au contraire, une méta analyse britannique de 2016 a montré que la sensibilité de la sérologie Borrelia burgdorferi était inférieure à 60% ! 
Dans le rapport, une phrase en rouge signale que des experts peuvent ne pas être d’accord "avec la version définitive de la recommandation de bonne pratique", et que la réponse de membres du groupe de travail est attendue pour le 16 juillet. Euh… ça signifie quoi ? 
C’est ubuesque ! La HAS publie un rapport et organise une conférence de presse sur un texte qui ne fait pas consensus ! C’est une grave violation du fonctionnement d’un groupe de travail. J’en ai présidé pendant 15 ans dans les commissions les plus importantes et je n’ai jamais vu des règles du jeu contournées comme cela !
Quelles sont les conséquences de ces modifications pour les malades de Lyme et leurs médecins ?
Le texte indique qu’un médecin peut traiter des malades même s’ils ont une sérologie négative, et au-delà d’un mois. C’est, théoriquement, une avancée majeure. Les médecins ne devraient donc plus être poursuivis s’ils le font. Mais le texte a été biaisé, et j’ai peur que l’ambiguïté de cette dernière version soit utilisée de nouveau contre les médecins. 
Propos recueillis par Emmanuelle Anizo

24Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 21 Juin - 8:40

samuel

samuel
Administrateur

Depuis 2009, une surveillance continue de la maladie de Lyme (appelée borréliose de Lyme) est effectuée en France métropolitaine par le réseau Sentinelles. Les premiers chiffres viennent d'être publiés par Santé publique France.

En 2009, une surveillance sentinelle de la borréliose de Lyme (BL) a été mise en place en médecine générale en France métropolitaine. Sur la période 2009-2016, 819 cas ont ainsi été déclarés par les médecins participants. C'est dans le Limousin, en Alsace et en Rhône-Alpes que des cas de maladie de Lyme ont été le plus souvent signalés, avec une très nette augmentation du nombre de cas en 2016 : 84 cas pour 100 000 habitants alors que jusqu'alors cela oscillait entre 41 et 55 cas pour 100 000 habitants.

25Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mer 29 Aoû - 16:11

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=30]Maladie de Lyme : 5 choses à savoir pour l’éviter[/size]

La bactérie est peut-être déjà dans votre corps, comme chez des millions d’Européens en sursis. Il peut s’écouler des années avant que vous ne vous en rendiez compte… si vous parvenez à vous faire diagnostiquer !
 
La Borrelia burgdoferi, responsable de la terrible maladie de Lyme, se transmet à l’être humain par une simple morsure de tique. Les symptômes, diffus, n’apparaissent pas toujours immédiatement. Mais c’est une fois que les signes apparaissent que le cauchemar commence :

  • Epuisement

  • Douleurs intenses

  • Fièvre

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]VIDEO. «La maladie de Lyme peut être handicapante si elle est traitée tardivement», explique le professeur Hansmann[/size]

INTERVIEW A la tête du service maladies infectieuses des hôpitaux universitaires de Strasbourg, le professeur Yves Hansmann sort un livre sur la maladie de Lyme. L’ouvrage sort dans un contexte de débat sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie…

Propos recueillis par Bruno Poussard

 
Publié le 19/11/18 à 18h27 — Mis à jour le 19/11/18 à 20h13


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Responsable du service des maladies infectieuses des hôpitaux universitaires de Strasbourg, le professeur Yves Hansmann est confronté à la maladie de Lyme depuis plus de 20 ans. — B. Poussard / 20 Minutes.


  • Spécialiste de la maladie dans une région impactée, le professeur Yves Hansmann veut « mettre à disposition de tous les informations scientifiques ».
  • A Strasbourg, se trouve le Centre national de référence des borrelias, ces bactéries à l’origine de la maladie pas encore parfaitement connues.
  • « Les gens sont de plus en plus angoissés par la maladie. Car ils ne la comprennent pas. Entre ce que leur dit leur médecin et ce qu’ils peuvent lire sur Internet, le message peut être contradictoire », constate le spécialiste.


L’ouvrage du professeur Yves Hansmann est sorti le 11 octobre. Intitulé La maladie de Lyme, au-delà de la polémique, il est accompagné du sous-titre « Mieux comprendre pour mieux soigner ». A la tête du  service maladies infectieuses et tropicales des hôpitaux universitaires de Strasbourg, ce médecin est confronté à la maladie depuis de nombreuses années, dans une des régions du pays touchées.




Très médiatisée, la maladie de Lyme fait peur. Mais la cité alsacienne a développé une expertise pour y faire face. Elle héberge pour la recherche le Centre national de référence des borrelias [bactéries à l’origine de la maladie], pas encore parfaitement connues. Et, depuis peu, une unité de consultation dédiée. Mais le livre du spécialiste sort dans un contexte de débat sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie.

Votre livre est-il une réponse à la psychose grandissante sur la maladie ?


L’idée est de mettre à disposition de tous les informations scientifiques. On reçoit de plus en plus de patients perdus. Certains ne savent plus quels éléments sont plus ou moins sérieux. En me basant sur ma propre expérience et des études, j’explique la démarche médicale classique : comment on parvient au diagnostic à partir des signes cliniques, comment on le confirme avec les tests biologiques. Pour donner au grand public intéressé les éléments médicaux de compréhension, même s’il persiste des interrogations.
Du nouveau pour les Lymé-es 648x415L'ouvrage La maladie de Lyme, au-delà des polémiques, du professeur Yves Hansmann, à la tête du service des maladies infectieuses des hôpitaux universitaires de Strasbourg. - B. Poussard / 20 Minutes.

N’est-ce pas aussi une réponse aux « polémiques » sur sa prise en charge ?


Côté communication, les spécialistes de la maladie n’ont pas eu l’occasion de s’exprimer beaucoup. La place a été donnée à des propos non scientifiques qu’on ne partage pas. On est peu allé vers le grand public. Dans ce livre, je ne cherche pas à rentrer dans une polémique stérile mais je veux apporter ma vision des choses. Parce qu’on voit de plus en plus souvent des pratiques médicales non adaptées.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur la maladie de Lyme ?


Je suis infectiologue depuis 22 ans et je prends en charge des patients atteints de la maladie depuis le début de mon exercice à Strasbourg. Dans l’activité consultation, Lyme n’est qu’une partie de mon travail. Mais la cellule dédiée que l’on a montée reçoit environ 50 personnes par mois et on a l’impression que les gens sont de plus en plus angoissés par la maladie. Car ils ne la comprennent pas. Entre ce que leur dit leur médecin et ce qu’ils peuvent lire sur Internet, le message peut être contradictoire.




https://www.20minutes.fr/sante/2371843-20181119-video-maladie-lyme-peut-etre-handicapante-si-traitee-tardivement-explique-professeur-hansmann#xtor=RSS-149

27Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mar 14 Mai - 10:20

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Maladie de Lyme : « Halte à la désinformation organisée »[/size]


[size=33]TRIBUNE. La polémique scientifique s'amplifie autour des maladies à tiques. Deux médecins répondent à un éditorial de Santé publique France.[/size]


Par le Professeur Christian Perronne* et le Dr Alexis Lacout**
Publié le 13/05/2019 à 18:54 | Le Point.fr


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Un tique. Il existe de nombreuses autres infections que la maladie de Lyme transmises par les tiques.



Dans un éditorial publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 3 mai 2019, « Un nécessaire questionnement éthique », le professeur Jean-Claude Desenclos, directeur scientifique, adjoint au directeur général de Santé publique France, a pris parti, sans support scientifique, contre l'existence d'une forme chronique de la maladie de Lyme. Cette maladie en pleine expansion est due à une bactérie, appelée Borrelia, qui est transmise par piqûre de tique. Or, cette forme chronique de la maladie est responsable de la souffrance d'un grand nombre de malades qui sont en grande majorité rejetés par le système de santé, voire carrément envoyés en psychiatrie. 
Des voix de médecins et de chercheurs se sont élevées pour regretter un texte partisan et apporter l'éclairage de nombreuses publications scientifiques démentant le contenu de cet éditorial (voir le communiqué de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques).



Lire aussi Pr Jérôme Salomon : « Face à la maladie de Lyme, il faut sortir des dogmes »

Les tests sérologiques ne sont pas fiables


Le professeur Desenclos soutient la thèse que les tests diagnostiques de la maladie de Lyme, basés sur la sérologie (recherche d'anticorps dans le sang), sont fiables, alors que de nombreuses études scientifiques montrent totalement le contraire. Beaucoup de résultats sont surtout faussement négatifs, laissant les malades sans diagnostic ou avec des diagnostics erronés. Il est incompréhensible pour nous, médecins, d'observer qu'il existe encore un débat à ce sujet. C'est une aberration scientifique. Elle a pour conséquence des millions de malades dans le monde, non diagnostiqués, en totale errance médicale. Une analyse exhaustive de toutes les données publiées sur le sujet, réalisée par deux chercheurs britanniques, Cook et Puri, publiée fin 2016 (Cook et Puri Int J Gen Med 2016) a pourtant démontré que la capacité de détection de la sérologie est inférieure à 60 %. Un autre article publié dans le Journal of Clinical Microbiology (Lacout et al, Value of Patient Population Selection and Lyme Borreliosis Tests) montre, comme l'avait déjà souligné un rapport du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), publié en avril 2016, qu'il n'est pas possible de calibrer correctement les sérologies pour la maladie de Lyme. En effet, pour calibrer convenablement les tests, il faut être capable de déterminer une population malade et une population non malade. Or, tout le problème avec cette maladie est de déterminer la population malade.



Toutes ces limites ont été prises en compte en juin 2018 par la Haute Autorité de santé (HAS). Le rapport du groupe de travail officiel du ministère de la Santé américain (US Department of Health and Human Services) adressé au Congrès des États-Unisle 14 novembre 2018 confirme pleinement que les tests diagnostiques actuels ne sont pas fiables, que les infections associées à la maladie de Lyme – co-infections dues à d'autres pathogènes transmis lors des piqûres de tiques – ne sont pas recherchées. Le rapport américain confirme par ailleurs que les traitements n'ont pas été correctement évalués. Il n'y a que dans le microcosme des irréductibles Gaulois de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) que l'on observe une telle résistance à ces vérités scientifiques. Même le Pr Benoît Jaulhac, directeur du Centre National de Référence (CNR) des borrélioses de Strasbourg, qui défend la fiabilité des tests depuis longtemps, finit par reconnaître dans un article publié qu'aucun test diagnostique biologique n'est parfait (Values of diagnostic tests for the various species of spirochetes. Med Mal Infect. 2019) !
Il est choquant d'observer la collusion d'une agence d'État, Santé publique France, avec une société savante, la SPILF, pour colporter des théories inappropriées, notamment auprès d'autres sociétés savantes, non spécialistes du domaine. Le CNR des borrélioses de Strasbourg est sélectionné, évalué et financé en partie par Santé publique France. Cette agence est ainsi l'organisme de tutelle du CNR qui est en situation de monopole pour évaluer les tests diagnostiques de la borréliose de Lyme basés aujourd'hui sur la sérologie. Un CNR tout puissant pour écarter le développement de tout nouveau test, quand on sait que l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) est obligée de tenir compte de l'avis du CNR pour homologuer ou non un nouveau test.

Un article scientifique entaché d'erreurs


Dans son éditorial, le Pr Desenclos cite l'article « Maladie de Lyme : 80 % de mauvais diagnostics » mené par le Pr Éric Caumes. Malheureusement, cet article n'est pas une étude scientifique digne de ce nom, mais un état des lieux des pratiques de rejet auxquels font irrémédiablement face des malades atteints de la maladie de Lyme chronique et ses co-infections tous les jours. Cette conduite choquante vis-à-vis de malades, souvent en grande souffrance, est commune à la plupart des services d'infectiologie. Cette publication, reprise par Santé publique France est entachée de nombreuses erreurs que nous avons soulevées dans une réponse validée et publiée dans le journal « Clinical Infectious Diseases », le même qui a publié l'article défaillant. (Lacout A, Perronne C. Holistic or Dedicated Approach in Lyme Disease ?Clin Infect Dis. 2018).



Il est incompréhensible qu'un exposé de partis pris sans aucun support scientifique solide ait pu être publié dans un journal international a priori respectable. Mais ce journal appartient à l'Infectious Diseases Society of America, société savante américaine qui a toujours, sans apporter la moindre preuve scientifique, nié l'existence de la forme chronique de la maladie de Lyme… Le fait que son organe de presse ait validé cette publication non scientifique ne fait que souligner la collusion dans la désinformation.
Cependant, devant la clarté de notre réponse, dénonçant la grande faiblesse de la publication du Pr Caumes, ledit journal n'avait d'autre choix que de publier notre réponse. Dans cet article, nous sommes non seulement choqués de voir les auteurs affirmer que l'on n'a pas la maladie de Lyme si la sérologie est négative, mais qu'en prime, il faut se souvenir impérativement de la piqûre de tique pour développer la maladie. C'est ubuesque ! Il est bien établi dans les publications médicales que la majorité des patients ne se souviennent pas avoir été piqués par une tique. La piqûre est indolore, souvent située dans des endroits peu visibles (plis du corps, dos, cuir chevelu, conduit auditif, etc.). Les « bébés tiques » (larves ou nymphes) ne mesurent que deux ou trois millimètres, la taille d'une tête d'épingle ! Les auteurs enfoncent le clou en précisant que si les patients ne sont pas guéris après trois semaines d'antibiotique, c'est qu'ils n'avaient pas la maladie ! Cela témoigne d'une profonde méconnaissance de la forme chronique de cette pathologie pour laquelle le traitement antibiotique actif entraîne très souvent une augmentation des signes et symptômes de la maladie au début du traitement. Cette exacerbation connue sous le nom de réaction de Jarish-Herxheimer (« herx » pour les intimes) peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois (Pound et al, Proposed mechanisms and preventative options of Jarisch-Herxheimer reactions J Clin Pharm Ther. 2005).Après 3 ou 4 semaines, durée « classique » du traitement, il n'est souvent pas possible d'observer une amélioration. Au contraire bien souvent, avec ces herx, le patient semble se dégrader, bien qu'il soit sur le chemin de l'amélioration ou de la guérison !

Il n'y a pas que la maladie de Lyme !


Nous ne comprenons également pas pourquoi le Pr Desenclos ne parle que de la sérologie de Lyme. La maladie de Lyme n'est que la partie émergée de l'iceberg ! Il y a en effet de nombreuses autres infections transmises par les tiques (co-infections) : d'autres bactéries, des parasites et des virus qui peuvent aussi induire des pathologies graves ! Pourquoi ne pas rechercher ces co-infections au lieu de considérer que les patients présentant une sérologie Lyme négative ont une pathologie psychosomatique et que leur souffrance est « dans la tête » ? En catimini, ces mêmes médecins qui tiennent ce discours publient sur ces co-infections et reconnaissent leur importance (faites ce que je dis, pas ce que je fais !) : citons par exemple l'article sur le parasite Babesia : « Babésiose en France et en Europe : une pathologie à redéfinir » auquel a participé le Pr Jaulhac du CNR de Strasbourg.



Les patients atteints par des formes chroniques de maladie de Lyme et co-infections ont depuis longtemps déserté les services d'infectiologie et sont désormais quasi exclusivement soignés par des médecins de ville. Il est très choquant que le Pr Desenclos accuse ces médecins héroïques d'être à l'origine de l'errance thérapeutique des malades. Ne voyant pas les patients ou refusant de les suivre au-delà de quelques jours à quelques semaines, le niveau d'expertise des services d'infectiologie sur la maladie de Lyme est conséquemment très faible.
La prise de position de Santé publique France, ignorant l'évidence scientifique, a et aura des conséquences dramatiques en France sur des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de patients atteints de la maladie de Lyme chronique et non dépistés par les tests actuels défaillants. Étant considérés comme « non malades » et donc non traités, certains sont, comme nous l'avons souligné, envoyés en psychiatrie, d'autres finissent paraplégiques, certains malheureusement décèdent. Et c'est sans compter les suicides… Il est incompréhensible qu'une agence d'État favorise explicitement cette situation par des prises de position anti-scientifiques. L'histoire jugera sévèrement ceux qui colportent ces contre-vérités.
* Chef du Service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Raymond-Poincaré, AP-HP, Garches. Président du Conseil Scientifique de la FFMVT

28Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Sam 6 Juil - 15:52

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Lyme : des malades en colère soutenus par des parlementaires[/size]


[size=33]Mercredi 3 juillet, des malades et leurs médecins ont manifesté sur l'esplanade des Invalides pour réclamer une relance du plan Lyme qui s'enlise.[/size]


Par Gwendoline Dos Santos
Modifié le 06/07/2019 à 11:44 - Publié le 06/07/2019 à 09:21 | Le Point.fr


Du nouveau pour les Lymé-es 19102138lpw-19102250-article-jpg_6335746_660x281

De nombreux élus étaient présents pour soutenir les malades qui protestent contre le défaut de reconnaissance de leurs souffrances. 
:copyright: ALAIN JOCARD / AFP


Sous un soleil de plomb sur l'esplanade des Invalides à Paris ce mercredi 3 juillet, le mouvement #EnsembleContreLyme, né il y a trois semaines dans le but de fédérer toutes les associations de malades derrière une seule étiquette, a organisé une manifestation pour mettre fin au déni dont sont victimes depuis des années les malades de Lyme. L'événement initié par Nassera Frugier*, une écrivaine franche-comtoise, elle-même malade et bien malmenée durant son parcours médical, a rassemblé plus de manifestants qu'à l'accoutumée. Quelque 350 personnes d'après notre décompte à l'arrivée du dernier bus. Toutes, ou presque, de blanc vêtues, venues d'Alsace, de Vendée, de Bretagne, du Jura, de Rhône-Alpes…
Certains sont en fauteuils roulants, d'autres peinent avec des cannes dans la poussière de l'esplanade, nombreux sont ceux qui n'ont pas pu venir jusqu'ici, représentés parfois par un proche. « Je sais combien c'est difficile pour les malades de Lyme de se déplacer, beaucoup sont invalides… comme cette place, les Invalides… mais on est déjà malgré tout très nombreux », s'enthousiasme Laura Arnal, rencontrée dans la foule, elle-même terrassée par la maladie il y a quelques années, auteure d'un récent ouvrage**, venue spécialement d'Allemagne pour soutenir l'événement.




« Oui, vous êtes malades ; non, vous n'êtes pas fous  ! »



Du nouveau pour les Lymé-es 19102138lpw-19102248-embed-libre-jpg_6335749[size=18]© Pepito Dias

Mais ce qui frappe avant tout, c'est le nombre de parlementaires présents sur l'esplanade. Pas moins de 35 sénateurs et députés ont fait fi des étiquettes politiques pour faire bloc derrière les malades, s'ériger contre la non-reconnaissance de la forme persistante de maladie, réclamer une amélioration du suivi comme des traitements au long cours, et s'insurger de la confusion régnant autour des recommandations de la Haute Autorité de santé qui ont été contestées par un grand nombre de médecins. Contrairement aux souhaits du Pr Jérôme Salomon dans nos colonnes en avril dernier, elles ont été affublées de recommandations fausses jumelles émanant de la Spilf (Société de pathologie infectieuse de langue française) deux mois après leurs publications. En gros, en France, les médecins, déjà bien perdus face à cette maladie compliquée, se retrouvent à devoir choisir entre deux types de recommandations. Comment font-ils  ? Pic et pic et colégram...

« On n'en a rien à faire de l'étiquette politique quand il s'agit de santé », annonce Annie Genevard, députée (LR) du Doubs. « Le patient ne peut plus faire les frais de notre inorganisation médicale », a déclaré le sénateur (UDI) du Doubs Jean-François Longeot. « On vous entend, on vous écoute, on veut vous aider… Oui, vous êtes malades ; non, vous n'êtes pas fous  ! » promettait quant à elle Annie Billon, sénatrice (UDI) de Vendée, qui souhaite « des engagements forts  ! » du gouvernement. Tandis que François Ruffin député (LFI) de la Somme fustigeait « le déni par la science de la parole des patients » et parlait de « violence sociale » des médecins qui ne savent pas tout et devraient faire preuve de plus d'humilité.



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[size=38]Il faut que la ministre Agnès Buzyn nous entende, vous entende  ![/size]

« Notre objectif n'est pas d'interférer dans le débat scientifique », a rappelé de son côté Vincent Descœur, député (LR) du Cantal et coprésident du groupe de travail sur la maladie de Lyme à l'Assemblée nationale, qui recevait le matin même, avec Maud Petit députée (MoDem) du Val-de-Marne, une délégation du mouvement #EnsembleContreLyme à l'Assemblée nationale. Jamais les malades n'avaient reçu en un temps si court autant de messages de soutien des politiques. Maintenant, « il faut que la ministre Agnès Buzyn nous entende, vous entende »  ! insistait Bernard Perrut, député (LR) du Rhône.

Du nouveau pour les Lymé-es 19102138lpw-19102249-embed-libre-jpg_6335750:copyright: Pepito Dias
Car c'est bien l'enjeu, comme nous le confirme Alain Trautmann, chercheur en immunologie, membre du conseil scientifique de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) venu lui aussi soutenir le mouvement. « Maintenant, c'est le temps de l'action  ! Le Sénat a rendu un excellent rapport rédigé par la sénatrice Élisabeth Doineau [UDI, Mayenne, NDLR], nous attendons que l'Assemblée nationale en fasse autant et que, ensemble, députés et sénateurs fassent pression sur la ministre de la Santé pour enfin prendre des décisions  ! Il faut des financements pour la recherche et organiser la formation des médecins, initiale et permanente, sur les maladies vectorielles à tiques. Il faut créer une agence nationale qui chapeauterait ces deux aspects. »





[size=38]C'est dangereux pour une carrière d'être un DocLyme[/size]

Des médecins aussi sont venus témoigner de leur engagement et dénoncer ce manque de formation. À l'image de Nathalie Caradot, médecin à Lyon, « tombée dans le Lyme par hasard » à force de voir des patients en détresse, malmenés par des confrères. « C'est qu'il faut être courageux pour traiter ces patients, c'est dangereux pour une carrière d'être un DocLyme, on risque des poursuites, on est vite inquiétés par le Conseil de l'ordre, dénoncés par des confrères qui nient la maladie... Mais j'estime que c'est mon rôle de citoyenne, mon rôle de médecin, pas question de laisser ces malades sur le bord de la route  ! » nous confie-t-elle. Car pour cette généraliste, qui fait partie d'un réseau de quelque 300 médecins décidés, contre vents et marées, à soigner les malades de Lyme, les choses sont claires : « Si un médecin ne fait rien pour ces malades, il brise le serment d'Hippocrate, si les dirigeants ne font rien, c'est une carence de soin, et si les députés, et donc tous les citoyens qui votent pour eux, ne font rien, c'est non-assistance à personne en danger. »
Elle appelle de ses vœux, une prise de conscience de ce déni sanitaire par ses confrères généralistes qui sont en première ligne. « C'est insupportable de voir tant de patients s'entendre dire que tout ça est dans leur tête, ils souffrent vraiment. » Et le Dr Stéphane Gayet n'est pas monté sur l'estrade pour la contredire : « Les maladies psychosomatiques, c'est une invention ignoble  ! Les maladies psychosomatiques, ça n'existe pas  ! Vous dire : Vous n'avez rien, c'est dans votre tête, c'est criminel  ! Celui qui dit ça n'est pas digne d'être médecin  ! » s'énerve ce médecin au CHU de Strasbourg, sous un tonnerre d'applaudissements des malades.



Si les responsables de l'association Chronilyme, Christèle Dumas et Bertrand Pasquet, ayant pris part à l'organisation, se félicitent du succès de cette manifestation, ils ont bien compris que le combat est loin d'être terminé.

Des centres de référence qui refusent d'appliquer les recommandations de la HAS  !


La fête a été vite gâchée, car c'est dans l'après-midi même, et on peine à croire à un hasard du calendrier, que la Direction générale de la santé organisait le cinquième comité de pilotage du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme au ministère. Une délégation de #EnsembleContreLyme a tenté de s'inviter au comité, sans succès.
Au sortir du comité, les membres des associations de malades et les scientifiques de la FFMVT faisaient grise mine à la terrasse d'un café de la rue Duquesne. Le point d'étape présidé par le directeur général de la santé a semblé rude. « Nous sommes cinq ans après le premier rapport du Haut Conseil de santé publique qui sonnait l'alerte, trois ans après le début du plan Lyme de Marisol Touraine, un an après les recommandations de la Haute Autorité de santé. Et qu'est-ce qui a avancé concrètement pour mettre fin à l'errance et la souffrance des malades  ? À peu près rien », commence Pierre Hecker, coprésident du Relais de Lyme.
L'objet principal de déception est l'annonce des cinq centres de référence pour les maladies vectorielles à tiques retenus, voulus par le plan Lyme. Le comité leur confirmait que « sur les dix centres candidats, tous affichent des positions proches de celles de la Spilf qui refuse d'appliquer les dernières recommandations émanant de la Haute Autorité de santé de 2018, sauf deux, proches de notre fédération, avec le Pr Perronne (hôpital de Garches) et le Dr Raouf Ghozzi (hôpital de Lannemezan). Et de ces deux seuls qui ont la faveur des associations de malades, aucun n'a été retenu  ! On vient de prendre un 5-0 », rage Hugues Gascan, secrétaire général de la FFMVT, directeur de recherche au CNRS, encore sonné par l'annonce.
Anne Colin, présidente de Lympact, est tout aussi en colère. « Le directeur général de la santé nous incite désormais, nous associations, à faire des démarches pour se rapprocher de ces centres de référence élus  ! C'est super  ! Mais ils sont tous anti-Lyme, quels sont les malades qui ont envie d'y retourner  ? Dans tous ces hôpitaux, ils ont été maltraités  ! Pour moi, ce choix du DGS qui a vu les malades à Garches [où il était professeur avant d'être nommé à la Direction générale de la santé, NDLR] est incompréhensible  ! »

Un plan qui s'enlise


En réalité, c'est un jury indépendant dirigé par le Pr Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'institut Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie de l'Inserm, qui a tranché. De ce jury ont été exclues les associations de malades de Lyme, considérées trop proches des deux candidats précités et remplacées, par souci de démocratie sanitaire, « par des associations de malades lambda, qui ne connaissent rien au Lyme  ! » ajoute Anne Colin. Ce plan Lyme qui sonnait comme un soulagement pour les malades à son annonce en 2016 s'enliserait-il  ? « Pourtant la pièce est bien écrite, les dialogues sont bien faits, ce sont certains acteurs qui sont à ch…  ! » surenchérit Hugues Gascan.
Pourtant, il y a urgence, car la maladie court toujours. Et les nouvelles statistiques quant au nombre de malades de Lyme dévoilées ce mercredi en témoignent. Car si les chiffres avaient semblé fléchir en 2017, le nombre de nouveaux cas de malades de Lyme est en « augmentation significative ». Passant de 47 000 cas en 2017, à 68 500 en 2018, d'après le réseau Sentinelles. « Et cela ne comptabilise que les formes primaires de la maladie, avec érythème migrant  ! Donc même pas la moitié des malades », précise Hugues Gascan.
Pour trancher le conflit de recommandations, le comité a fait savoir qu'un nouveau groupe de travail entre les parties serait lancé pour émettre des recommandations nationales actualisées… « Et c'est reparti pour un tour… » soupire Alain Trautmann qui a rejoint entre-temps ses collègues depuis l'hôpital Cochin à vélo. On le voit repartir, il pédale, et ça nous ferait presque penser au plan Lyme…
Vidéo de prévention réalisée par l'association Lympact, la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques, avec le soutien de Santé publique France et de la Direction générale de la santé :

29Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Ven 19 Juil - 17:07

Josué

Josué
Administrateur

Prenez une maladie qui suscite bien des inquiétudes et des fantasmes, et associez-la au Pentagone. Vous obtenez une théorie du complot au succès garanti. L'annonce que la maladie de Lyme serait peut-être le fruit d'une expérimentation secrète de l'armée américaine qui aurait dérapé a été publiée en France mercredi en début d'après-midi par Ouest-France. Elle s'est retrouvée dans Apple News, la revue de presse dans les iPhone, garante de centaines de milliers de clics. La plupart des grands journaux, du Mondeau... Point, l'ont reprise, sans contrepoint scientifique soulignant que nous sommes là plus dans le scénario d'un techno-thriller à la Michael Crichtonque dans la réalité...
Au départ, il y a la parution en mai d'un livre, Bitten: The Secret History of Lyme Desease and Biological Weapons de Kris Newby, ancienne malade de Lyme connue pour son traitement sensationnaliste du sujet. Kris Newby est souvent présentée dans les médias comme étant une scientifique ou une professeure de Stanford (comme dans l'article de Ouest-France qui la prend d'ailleurs pour un homme...), alors qu'elle est « rédactrice scientifique ». L'auteure, sans jamais fournir de vraies preuves, explique que l'épidémie a pour origine un laboratoire de tests biologiques sur les animaux du gouvernement américain situé sur Plum Island (site qui a déjà fait l'objet de plusieurs théories du complot). Selon elle, des tiques utilisées comme armes biologiques se seraient échappées du centre et auraient contaminé la population aux alentours. Cette théorie conspirationniste avait été émise en 2004 par Michael Carroll dans l'ouvrage Lab 257: The Disturbing Story of the Government's Secret Plum Island Germ Laboraty. Mais le représentant républicain de New Jersey Chris Smith vient de lui donner une crédibilité politique en réclamant, via un amendement, au ministère de la Défense l'ouverture d'une enquête.



Le journal canadien La Presse a montré comment des charlatans se sont déjà emparés de cette théorie pour renforcer l'idée auprès de patients inquiets que les autorités médicales leur mentent pour leur sur-prescrire des antibiotiques... Quant à RT France, elle a traité avec délectation cette hypothèse qualifiée de « légitime », avec sur le plateau un « expert », l'éditeur et écrivain Aymeric Monville connu pour ses positions anti-atlantistes, se demandant si le « peuple étasunien a encore le contrôle de sa propre armée ».

30Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Lun 29 Juil - 15:12

Josué

Josué
Administrateur

En France, il existe une controverse sur la fiabilité du test sérologique 'Elisa) recommandé en première intention pour le dépistage de cette maladie. 
Il existe un autre test 'Western Blog en deuxième intention.

31Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Lun 26 Aoû - 13:42

Josué

Josué
Administrateur

Potentiellement très handicapante, il est important de bien connaître la maladie de Lyme, et la manière dont elle est transmise par les tiques, afin de mieux s’en prémunir.
La maladie de Lyme fait régulièrement parler d’elle. Due à l’infection d’une bactérie, la borréliose de Lyme aurait touché près de 67.000 personnes en France en 2018. Mais comment se contracte-t-elle? Comment se manifeste-t-elle? Comment la soigne-t-on? Pour y voir plus clair, Le Figaro liste cinq choses à savoir sur la maladie de Lyme.

Elle est transmise par une piqûre de tique

La maladie de Lyme est transmise par une piqûre de tique. Il existe plusieurs centaines d’espèces de cette petite bête mais la plus courante en France est Ixodes ricinus. Cet acarien pique l’être humain et d’autres mammifères afin de se nourrir de leur sang. Lors de ses repas sanguins, une tique peut transmettre les microbes qu’elle transporte, comme les bactéries Borrelia, à l’origine de la maladie de Lyme. Il en existe plusieurs espèces mais en France, on retrouve surtout Borellia afzeiiBorellia garinii et Borellia Burgdorferi. Une fois dans le corps, la bactérie va se développer et provoquer la maladie de Lyme.
» LIRE AUSSI - Pourquoi il faut faire attention à la maladie de Lyme

Elle ne s’attrape pas qu’en forêt

C’est une idée largement répandue: on ne pourrait être piqué qu’en forêt. Il est vrai que les chasseurs et les gardes forestiers sont notoirement plus exposés aux piqûres de tiques que le reste de la population. Mais, les tiques sont partout. «Le risque de piqûre n’est pas limité à la forêt, car 30% des personnes qui effectuent un signalement ont été piquées dans leur jardin», expliquait au Sénat en avril 2019Muriel Vayssier-Taussat, microbiologiste et chef du département santé animale de l’Institut national de recherche agronomique (Inra). Le réseau CiTique, qui recense des signalisations de piqûre de tiques, note aussi la présence de ces acariens dans les prairies et les milieux agricoles.
Mais ce n’est pas parce que l’on a été piqué, que l’on va forcément contracter la maladie de Lyme. Déjà, toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bactérie Borrelia. En France, le taux d’infection des tiques oscille entre 4% et 20% selon les régions, avec une moyenne de 10% environ, selon le Pr Benoît Jaulhac, directeur du centre national de référence des Borrelia. En outre, la tique ne va pas nécessairement transmettre la bactérie, surtout si elle est retirée rapidement, moins de 24 heures après la piqûre. «Le risque de transmission à l’homme en cas de piqûre en zone d’endémie est de 1 à 5%», estime la Haute Autorité de Santé.
» LIRE AUSSI - Cinq choses à faire en cas de morsure de tique

Elle se soigne avec des antibiotiques

Dans la grande majorité des cas (95%), une piqûre par une tique infectée se reconnaît au cercle rouge qui apparaît autour de la piqûre dans le mois qui suit. Les médecins l’appellent «érythème migrant». Si ce symptôme apparaît, il est recommandé de se rendre chez son médecin traitant qui prescrira une cure d’antibiotiques pendant 2 à 3 semaines. Et normalement la maladie en reste là: «Il est exceptionnel de retrouver la présence de la Borrelia après un traitement» souligne le Pr Hansmann, chef du pôle maladies infectieuses de l’hôpital de Strasbourg. Mais, en l’absence de traitement, la bactérie se propage et d’autres symptômes peuvent apparaître des mois voire des années plus tard: troubles neurologiques, douleurs articulaires ou musculaires. «Une maladie de Lyme non traitée peut entraîner des paralysies, rares, et au stade très avancé, de la démence après un certain nombre d’années», souligne le Pr Céline Cazorla, infectiologue au CHU de Saint-Étienne.
» LIRE AUSSI - Maladie de Lyme: pas de pommade miracle

Elle est à l’origine d’un désaccord au sein de la communauté médicale

Les recommandations de bonne pratique émises par la Haute autorité de santé en 2018 ont été récusées par la grande majorité des spécialistes en lien avec la maladie de Lyme, alors même qu’ils avaient été préalablement consultés. En 2019, 24 sociétés savantes ont donc proposé leurs propres recommandations, à la demande du Directeur général de la Santé. Au centre de ce désaccord se retrouvent des patients fragilisés qui sont, pour certains, en errance diagnostique.
En cause, entre autres, le flou scientifique qui règne autour de l’existence ou non d’une maladie de Lyme chronique, aussi appelé syndrome persistant polymorphe. Certains patients se plaignent ainsi de symptômes peu spécifiques (fatigue, troubles de la concentration, polyalgie…) perdurant pendant des mois voire des années et qui nécessiteraient, selon certains médecins, une prise en charge médicamenteuse longue.
La majorité des sociétés savantes s’opposent à ces pratiques, estimant que ces symptômes pourraient être en fait dus à d’autres maladies, et dont la prise d’antibiotiques retarderait le diagnostic. En outre, prendre des antibiotiques sur de longues périodes n’est pas sans risque pour la santé. Toutefois, les médecins sont d’accord sur un point: dans la plupart des cas, les patients répondent bien aux antibiotiques et ne développeront pas de symptômes sur le long terme après la cure préconisée.
» LIRE AUSSI - Maladie de Lyme: pourquoi les médecins se déchirent

32Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Dim 9 Aoû - 13:56

Josué

Josué
Administrateur

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33Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 15 Sep - 17:09

Lechercheur



Le nombre de diagnostics de maladie de Lyme, transmise par la morsure de tiques, s’inscrit toujours à la hausse aux Etats-Unis. C’est le constat d’une étude menée par une association recueillant les données d’assurances privées.

Après avoir été longtemps méconnue, la maladie de Lyme est désormais largement évoquée dans les médias. Et les recommandations en matière de prévention, bien intégrées par le public. Et c’est une bonne nouvelle au regard de l’explosion de cas

Lechercheur



[size=31]2023 pourrait être une “année noire” concernant Lyme, et ce pour 3 raisons :[/size]
[list="color: rgb(0, 0, 0); font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 16px; background-color: rgb(255, 255, 255);"][*]L’hiver 2022 a été trop doux, et trop court1

[*]Le printemps 2023 a été très pluvieux2

[*]Les zones comprenant des tiques sont de plus en plus étendues : centres villes, parc publics, jardins3… 

[/list]
[size=31]La conséquence : des conditions climatiques et géographiques idéales pour les tiques4…[/size]
[size=31]… et cauchemardesques pour nous. [/size]
[size=31]Ces acariens sont de plus en plus nombreux chaque année, et sont actifs sur une période de plus en plus longue, dès la fin de l’hiver, et jusqu’à l’automne. [/size]
[size=31]Elles sont, de fait, plus difficiles à combattre. [/size]
[size=31]Vous devez vous protéger face à cette menace, prise tellement au sérieux par les autorités que le Sénat a auditionné il y a quelques jours plusieurs spécialistes des borrélioses (la famille des maladies vectorielles à tique) pour tenter d’aider le pays à faire face à ce raz-de-marée silencieux5.[/size]
[size=31]De fait, les Autorités sont en retard.[/size]
[size=31]ça ne signifie pas que VOUS devez pâtir de ce retard.[/size]
[size=31]Dans ce message, je vais vous expliquer comment mieux vous protéger contre Lyme, que faire en cas de piqûre de tique, et comment renforcer les effets des antibiotiques pour un rétablissement plus rapide en cas de contamination.[/size]

La saison des tiques est chaque année plus longue, et commence plus tôt

[size=31]Alors pourquoi la maladie de Lyme se propage-t-elle si vite ?[/size]
Selon certains chercheurs, ce serait à cause du réchauffement climatique6
[size=31]Du fait de nos hivers de moins en moins froids, les tiques apparaissent désormais plus tôt et piquent plus longtemps du printemps à l’automne. [/size]
[size=31]En deux mots : La saison des tiques est chaque année plus longue, et commence plus tôt. [/size]
[size=31]Et il suffit de regarder les chiffres pour mesurer l’ampleur du problème : [/size]
  • Les infections ont plus que doublé, passants de 29,072 personnes touchées en 2009 à 68,530 en 2018 (60,033 malades diagnostiqués en 2020)7 

  • Plus de 85% des infections ont lieu entre mai et 

35Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Mer 26 Juil - 16:23

Lechercheur



C'est une première mondiale. Des chercheurs français viennent de prouver l'efficacité d'un vaccin qui limiterait la dangerosité des tiques qui transmette la maladie de Lyme aux animaux. 
Des chercheurs de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), en partenariat avec l'École vétérinaire d'Alfort, ont révélé avoir peut-être trouvé une solution pour que les tiques ne puissent plus donner la maladie de Lyme.

36Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 28 Sep - 16:08

papy

papy

Maladie de Lyme : quels sont les premiers symptômes ?
Alexandra Edip -publié le 7 août 2023 0
Maladie de Lyme : quels sont les premiers symptômes ?
@adobestock
La maladie de Lyme est une maladie infectieuse, causée par une bactérie que transmettent les tiques. Selon le ministère de la Santé, 27 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Mais il semblerait que certaines personnes en soient atteintes sans le savoir. Voilà quelques signes à repérer.

Comment éviter d’attraper la maladie de Lyme ?
Avant toute chose, pour éviter la maladie, il suffit d’éviter les piqûres de tiques. Pour ce faire, mettez du répulsif et portez des vêtements bien couvrants. De plus, quand vous rentrez chez vous, contrôler votre corps, pour être sûre qu’une tique ne se soit pas nichée. Si c’est le cas, retirez-la rapidement avec un tire-tique en prenant garde à bien la retirer entièrement.

Les signes de la maladie de Lyme
1. Une éruption cutanée
Chez la majorité des personnes atteintes, une éruption cutanée apparaît, de forme circulaire et rouge. Un halo surgit aussi autour de la morsure. Pour éviter que la maladie ne se propage, vous devez vous soigner rapidement après l’apparition de ce 1er signe.

Découvrez aussi : Déshydratation : quels sont les premiers signes ?
2. Une grippe
Fièvre et frissons peuvent survenir et vous pourriez confondre ces symptômes avec ceux d’une grippe. Plus le traitement antibiotique se fait rapidement, moins il sera long.

3. Maux de têtes et torticolis
Entre trois jours après la morsure et deux semaines après l’infection, vous pouvez ressentir des maux de tête et des torticolis. En revanche, sachez que d’autres infections que celle de la maladie de Lyme, peuvent provoquer ces symptômes.

4. Des séquelles neurologiques
Quelques semaines après l’infection et à partir du moment où l’éruption cutanée prend place, il est possible que des symptômes neurologiques se déclarent. Il peut s’agir d’une :

méningite
d’une paralysie de l’un des côtés du visage
d’une faiblesse musculaire.
5. Une fatigue chronique
Cela arrive à un stade plus avancé de la maladie et concerne surtout une faiblesse musculaire, qui peut ressembler à une grosse grippe. Cette dernière peut durer plusieurs semaines après que la maladie soit passée.

Josué

Josué
Administrateur

a maladie de Lyme est une maladie infectieuse, causée par une bactérie que transmettent les tiques. Selon le ministère de la Santé, 27 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Mais il semblerait que certaines personnes en soient atteintes sans le savoir. Voilà quelques signes à repérer.

Comment éviter d’attraper la maladie de Lyme ?

Avant toute chose, pour éviter la maladie, il suffit d’éviter les piqûres de tiques. Pour ce faire, mettez du répulsif et portez des vêtements bien couvrants. De plus, quand vous rentrez chez vous, contrôler votre corps, pour être sûre qu’une tique ne se soit pas nichée. Si c’est le cas, retirez-la rapidement avec un tire-tique en prenant garde à bien la retirer entièrement.

Les signes de la maladie de Lyme

1. Une éruption cutanée

Chez la majorité des personnes atteintes, une éruption cutanée apparaît, de forme circulaire et rouge. Un halo surgit aussi autour de la morsure. Pour éviter que la maladie ne se propage, vous devez vous soigner rapidement après l’apparition de ce 1er signe.

38Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 16 Nov - 12:16

BenFis

BenFis

Et donc, quelles sont les éventuelles solutions permettant de soulager les pathologies chroniques provoquées par la maladie de Lyme?

39Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 16 Nov - 14:55

Josué

Josué
Administrateur

Je ne suis pas docteur pour te répondre.

40Du nouveau pour les Lymé-es Empty Re: Du nouveau pour les Lymé-es Jeu 16 Nov - 15:04

BenFis

BenFis

Josué a écrit:Je  ne suis pas docteur pour te répondre.

1) Ma question ne s'adressait pas à toi en particulier.
2) Il n'y a pas besoin d'être docteur en médecine pour faire un copier-coller d'un article qui proposerait une avancée médicale.

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