Pollution: la Chine manque de masques filtrants
Les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient mercredi en rupture de stock en Chine. Le nord du pays suffoque depuis une semaine sous une épaisse pollution atmosphérique.
Comme la pollution de l'air continue de sévir lourdement en Chine, le pays se retrouve en rupture de stock de masques filtrants.
La ruée sur les accessoires et appareils permettant d'atténuer les graves conséquences de la nocivité de la brume polluée s'est notamment vérifiée sur Tmall.com, la galerie marchande du géant du commerce en ligne Alibaba.
Sur les 29 modèles de masques filtrants proposés sur Tmall par la société américaine 3M, 26 étaient mercredi en rupture de stock ou indisponibles.
Totobobo, une chaîne spécialisée dans des masques produits à Singapour, annonçait de son côté qu'elle ne serait pas en mesure d'en distribuer à nouveau avant le 1er avril.
«Je suis à la recherche de masques faciaux et d'un purificateur d'air car le brouillard polluant est de pire en pire. Les masques sont tous vendus et le prix des purificateurs a bondi. Est-ce la panique générale?», s'interrogeait un internaute.
Centaines de milliers de décès prématurés
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), accusées d'être impliqdans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, a atteint mercredi matin à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine.
Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a elle enregistré une densité de particules PM 2,5 de 761 microgrammes, selon un relevé officiel. L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond maximum de 25 pour une exposition de 24 heures.
La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.
Le gouvernement dit agir
Le gouvernement assure s'attaquer aux causes majeures de la pollution: véhicules, chauffage domestique, centrales au charbon, usines et chantiers.
Mais il se heurte aux nombreuses réticences des autorités locales, pour qui combattre la pollution de l'air revient à freiner le développement. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont programmées ou en construction en Chine.
(ats)
Les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient mercredi en rupture de stock en Chine. Le nord du pays suffoque depuis une semaine sous une épaisse pollution atmosphérique.
Comme la pollution de l'air continue de sévir lourdement en Chine, le pays se retrouve en rupture de stock de masques filtrants.
La ruée sur les accessoires et appareils permettant d'atténuer les graves conséquences de la nocivité de la brume polluée s'est notamment vérifiée sur Tmall.com, la galerie marchande du géant du commerce en ligne Alibaba.
Sur les 29 modèles de masques filtrants proposés sur Tmall par la société américaine 3M, 26 étaient mercredi en rupture de stock ou indisponibles.
Totobobo, une chaîne spécialisée dans des masques produits à Singapour, annonçait de son côté qu'elle ne serait pas en mesure d'en distribuer à nouveau avant le 1er avril.
«Je suis à la recherche de masques faciaux et d'un purificateur d'air car le brouillard polluant est de pire en pire. Les masques sont tous vendus et le prix des purificateurs a bondi. Est-ce la panique générale?», s'interrogeait un internaute.
Centaines de milliers de décès prématurés
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), accusées d'être impliqdans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, a atteint mercredi matin à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine.
Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a elle enregistré une densité de particules PM 2,5 de 761 microgrammes, selon un relevé officiel. L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond maximum de 25 pour une exposition de 24 heures.
La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.
Le gouvernement dit agir
Le gouvernement assure s'attaquer aux causes majeures de la pollution: véhicules, chauffage domestique, centrales au charbon, usines et chantiers.
Mais il se heurte aux nombreuses réticences des autorités locales, pour qui combattre la pollution de l'air revient à freiner le développement. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont programmées ou en construction en Chine.
(ats)