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Le (mal)traitement des nouveaux hérétiques – La France et ses minorités religieuses

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le (mal)traitement des nouveaux hérétiques – La France et ses minorités religieuses
Coordonné par Régis Dericquebourg



Mot de l’éditeur

La lutte contre les minorités religieuses ne concerne pas uniquement les pays autoritaires qui favorisent une religion officielle ou quasi officielle. Certaines démocraties occidentales se sont jointes à ce combat contre les hérétiques dont les valeurs ne sont pas compatibles avec celles de la gestion financière de la planète et de la vie.

De ce point de vue, la France est remarquable. Le combat contre les hérétiques religieux y est devenu une cause nationale subventionnée et institutionnalisée. Il s’étend aux formes de pensée alternatives ou marginales. Ainsi, les professeurs de yoga, les sophrologues ou les médecins alternatifs sont-ils considérés comme de dangereux gourous.

Le fait n’étonnera pas. La France a toujours détesté les hérétiques et les marges religieuses. Elle fut le pays du massacre des protestants, les Juifs n’y ont pas trouvé une place digne pendant des siècles et l’islam visible n’est pas bien accepté.

Les auteurs qui ont contribué à ce livre nous invitent à une incursion dans la sphère de la discrimination religieuse en France avec un détour par le Japon et la Belgique.

Les chapitres de l’ouvrage ont été réunis par Régis Dericquebourg pour l’Observatoire européen des religions et de la laïcité.

Le directeur

Régis DERICQUEBOURG est Maître de conférences en psychologie sociale à l’Université Charles de Gaulle - Lille III et membre du Groupe Sociétés, Religions, Laïcité au CNRS.

Josué

Josué
Administrateur

Droits de l’homme - Convictions religieuses - Protection des communautés


Le 20 avril 2013, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une nouvelle résolution sur la sauvegarde des droits de l’homme en rapport avec les convictions religieuses et sur la protection des communautés religieuses face à la violence, tant physique que psychologique.

Elle souligne en premier lieu que « la liberté de pensée, de conscience et de religion est un droit humain universel » et que tout État membre des Nations Unies s’est engagé à respecter l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui dispose que :

« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

Évoquant sa résolution sur la liberté d’expression et le respect des croyances religieuses adoptée en 2006, elle rappelle que « la liberté d’expression ne doit pas être restreinte pour répondre à la sensibilité de tel ou tel groupe dans une société démocratique ». S’il est principalement question de certains groupes religieux, ce principe ne devrait-il pas s’appliquer aux lobbies laïques, qui réclament régulièrement l’interdiction de toute manifestation religieuse dans l’espace public en raison de leur susceptibilité ?

À ce sujet, les États membres du Conseil de l’Europe sont appelés « à réaffirmer que la liberté de religion, de conscience et de conviction fait partie intégrante du système européen des droits de l’homme garanti par la Convention européenne des droits de l’homme » et en particulier « à veiller à ce que les croyances religieuses aient une place dans la sphère publique ».

Il est également recommandé aux États membres de « garantir le droit à une objection de conscience bien définie en rapport avec des questions sensibles du point de vue éthique comme le service militaire ou d’autres services liés aux soins de santé et à l’éducation » et de « respecter, tout en garantissant le droit fondamental des enfants à l’éducation de manière objective, critique et pluraliste, le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement d’une manière qui soit conforme à leurs propres convictions religieuses et philosophiques ».

Par ailleurs, ces États doivent s’assurer que leur législation demeure en conformité avec la Convention européenne des droits de l’homme, par exemple en révisant « leurs textes juridiques chaque fois qu’ils vont à l’encontre de la liberté d’association pour les groupes (y compris les Églises) définis par leur religion ou leurs croyances ».

Enfin, les États sont encouragés à lutter par divers moyens contre toute forme de violence, de discrimination et d’intolérance, fondées sur la religion ou les convictions, en s’efforçant entre autres de « promouvoir un enseignement exact et objectif sur les religions et les convictions non religieuses, dont celles des minorités » et en prenant les mesures nécessaires pour « garantir la protection effective des communautés et individus définis par la religion ou les croyances religieuses et de leurs lieux de rassemblement et lieux de culte, dont ceux des minorités ».

samuel

samuel
Administrateur

Malheureusement dans les faits il y a va tout autrement.

Josué

Josué
Administrateur

De tous temps de fausses accusations contre les véritables chrétiens

On accusait Jésus

Jésus est sans conteste le plus grand des hommes que la terre ait connue. Fondateur d'un courant d'idées nouvelles (et "révolutionnaires" pour son époque) il prôna le monothéisme. Jésus posa les principes (bien supérieurs aux lois et préceptes du judaisme) du grand courant et bouleversement que fût pour notre socièté le christianisme. Il réalisa des miracles ! Et pourtant, on l'accusa de tous les maux...

On l’a fait passer pour un pécheur :

Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent: Donne gloire à Dieu; nous savons que cet homme est un pécheur. (Jean 9:24) - Louis Segond (1910)

On l’a traité d’ivrogne et de glouton :

Jean vient en effet, ne mangeant ni ne buvant, et l'on dit : «Il est possédé ! » Vient le Fils de l'homme, mangeant et buvant, et l'on dit : «Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs ! » Et justice a été rendue à la Sagesse par ses œuvres. » (Matthieu 11:18-19) - Bible de Jerusalem

On a dit qu’il ‘ avait un démon ’ :

Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? (Jean 8:48) - Louis Segond (1910)
Beaucoup d'entre eux disaient : « Il a un démon ; il délire. Pourquoi l'écoutez-vous. » (Jean 10:20) - Bible de Jerusalem

On l’a accusé faussement de blasphémer :

Et voici, on lui apporta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Aie bon courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Et voici, quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes: Cet homme blasphème. (Matthieu 9:2-3) - Darby

Les Juifs lui répondirent : “ Nous te lapidons, non pas pour une belle œuvre, mais pour blasphème, oui parce que toi, bien qu’étant un homme, tu te fais dieu. ” Jésus leur répondit : “ N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘ J’ai dit : “ Vous êtes des dieux ” ’ ? S’il a appelé ‘ dieux ’ ceux contre qui la parole de Dieu est venue, et pourtant l’Écriture ne peut être annulée, me dites-vous, à moi que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : ‘ Tu blasphèmes ’, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? (Jean 10:33-36)
On accusait les disciples de Jésus

On a calomnieusement taxés les disciples de Jésus de secte dangereuse :

Car nous avons trouvé que cet homme est une peste, et qu'il excite des séditions parmi tous les Juifs dans toute la terre habitée, et qu'il est un meneur de la secte des Nazaréens; (Actes 24:5) - Darby

On a dénigrés les disciples de Jésus au moyen d’une propagande mensongère :

Mais nous jugeons convenable d’entendre de toi quelles sont tes pensées, car, vraiment, pour ce qui est de cette secte, nous savons que partout on parle contre elle.” (Actes 28:22) - TMN
Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition. (Actes 28:22) - Louis Segond (1910)

On accusait les chrétiens sous l'empire romain

Les romains détestent les chrétiens parce qu’ils ne vivent pas comme tout le monde.

Issus pour la plupart des communautés juives établies dans toutes les grandes villes de l'empire romain, les premiers chrétiens ne craignent pas de convertir les païens à leur foi.
Bien que très minoritaires dans la population de Rome, ils suscitent la méfiance par leur refus de vénérer l'empereur, leur foi étrange en un Dieu unique et leur habitude de se comporter entre eux comme frères et soeurs.
Ils sont victimes de nombreux préjugés de la part des populations.
Leur foi est mal comprise : certains croient qu'ils mangent le corps et le sang de leur dieu !
La rumeur prétend aussi qu'ils sacrifient des enfants ou adorent un âne (!).
Le pouvoir romain, de son côté, leur reproche de ne pas bien s’intégrer, voire de menacer la sécurité de l’Empire, par exemple en refusant de participer aux sacrifices officiels (les habitants de l’empire romain doivent offrir publiquement des sacrifices à l’empereur).
On rend les chrétiens responsables des malheurs de l’époque : défaites militaires, incendie de Rome, crue du Tibre.

Les chrétiens accusés de l'incendie de Rome :

Le 19 juillet de l'an 64 après Jésus-Christ, la Ville éternelle est ravagée par un incendie. Celui-ci va durer six jours et détruire la plus grande partie de la ville, faisant plusieurs milliers de victimes.
La rumeur publique suspecte Néron de l'avoir lui-même provoqué pour remodeler la ville à sa guise.
Pour couper court aux médisances et pour calmer la plèbe, l'empereur Néron laisse accuser les chrétiens d'être à l'origine du désastre.
Sur ordre de l'empereur Néron, plusieurs milliers de chrétiens sont livrés aux bêtes dans les arènes et mis à mort.
Certains sont transformés en torches vivantes ! Ni les moyens humains, ni les largesses du prince, ni les cérémonies religieuses expiatoires ne dissipaient la rumeur disant que l'incendie était d'origine criminelle.
Aussi pour dissiper ces bruits, Néron trouva des coupables tout indiqués qu'il soumit à des tortures exemplaires, car leurs crimes les rendaient odieux. Le peuple les appelait chrétiens.
Ce nom leur venait de Christ, supplicié sous l'empereur Tibère par l

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