Maison : accumuler et ne pas savoir jeter, c'est une maladie !
Vêtements, gadgets, bibelots, photos... Depuis des années, vous entassez tout et n'importe quoi ? Vous accumulez de façon compulsive sans être capable de jeter ? Sachez que vous êtes syllogomane. Ce trouble psychique n'est pas si anodin qu'on pourrait le croire. Il peut devenir étouffant et menaçant pour les proches qui subissent la multiplication des objets dans la maison. Ce mal peut parfois se retrouver dans des troubles mentaux comme la schizophrénie ou dans des cas d'hyperactivité. Plus gravement, il peut se transformer en "syndrome de Diogène" et coincer la personne malade sous ses propres objets accumulés maladivement... parfois jusqu'à la mort. Certaines sociétés se sont crées pour aider les personnes atteintes de syllogomanie. Contactée par Le Figaro, Anouk Le Guillou responsable de la société Place Nette explique : "On m'appelle en me disant “Au secours, j'ai un problème de placards”…, et peu à peu, en visitant l'appartement, je découvre qu'il y a trop d'objets partout. [...] Ces personnes ne savent plus comment s'en sortir entre leurs attachements affectifs aux objets et leur peur de manquer, elles se retrouvent incapables de faire des choix, et de jeter." D'après cette interlocutrice, 60 à 65% de ses clients ont connu ou connaissent la déprime. "Ils se sont laissé envahir au moment où ils allaient mal et n'en sont pas ressortis." Et bien souvent, quand un membre d'une famille est atteint, il le transmet à d'autres proches. Pour s'en sortir, le seul moyen est de trier régulièrement. Allez, courage !
Vêtements, gadgets, bibelots, photos... Depuis des années, vous entassez tout et n'importe quoi ? Vous accumulez de façon compulsive sans être capable de jeter ? Sachez que vous êtes syllogomane. Ce trouble psychique n'est pas si anodin qu'on pourrait le croire. Il peut devenir étouffant et menaçant pour les proches qui subissent la multiplication des objets dans la maison. Ce mal peut parfois se retrouver dans des troubles mentaux comme la schizophrénie ou dans des cas d'hyperactivité. Plus gravement, il peut se transformer en "syndrome de Diogène" et coincer la personne malade sous ses propres objets accumulés maladivement... parfois jusqu'à la mort. Certaines sociétés se sont crées pour aider les personnes atteintes de syllogomanie. Contactée par Le Figaro, Anouk Le Guillou responsable de la société Place Nette explique : "On m'appelle en me disant “Au secours, j'ai un problème de placards”…, et peu à peu, en visitant l'appartement, je découvre qu'il y a trop d'objets partout. [...] Ces personnes ne savent plus comment s'en sortir entre leurs attachements affectifs aux objets et leur peur de manquer, elles se retrouvent incapables de faire des choix, et de jeter." D'après cette interlocutrice, 60 à 65% de ses clients ont connu ou connaissent la déprime. "Ils se sont laissé envahir au moment où ils allaient mal et n'en sont pas ressortis." Et bien souvent, quand un membre d'une famille est atteint, il le transmet à d'autres proches. Pour s'en sortir, le seul moyen est de trier régulièrement. Allez, courage !