Tous [...] ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu. — Rom. 3:23.
Avant de pouvoir acquérir la foi qui permet d’être sauvé, il faut admettre qu’on est pécheur. Cette notion ne surprendra pas celui qui a grandi dans une famille croyante ou qui a une certaine connaissance de la Bible (Eccl. 7:20). Dans certaines sociétés, en revanche, on n’est pas élevé dans l’idée qu’on naît pécheur, qu’on a hérité du péché. Les gens se rendent bien compte qu’ils commettent des erreurs, qu’ils ont des défauts et que, parfois, ils agissent mal. Ils remarquent la même chose chez leurs semblables. Mais leur éducation ne leur permet pas de comprendre pourquoi il en est ainsi. Pour tout dire, dans diverses langues, qualifier quelqu’un de pécheur, c’est l’accuser d’un délit, ou du moins d’avoir enfreint une règle. Par conséquent, celui qui grandit dans ce genre de contexte ne se considère pas naturellement comme un pécheur au sens où Paul l’entendait. w11 15/6 1:10, 11.