Mardi 5 mars

Texte pour le mardi 5 mars 2013

Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. — Jean 10:14.

L’excellent Berger connaît très bien la congrégation. Rien ne lui échappe. Et les chrétiens connaissent très bien Jésus ; ils ont confiance dans sa direction. Un mari qui souhaite exercer son autorité à la manière de Christ doit apprendre à se voir en berger et à considérer les membres de sa famille comme ses brebis (1 Pierre 2:21). Il cherchera à les connaître intimement. Il lui faut pour cela entretenir une bonne communication avec chacun d’eux, être attentif à leurs préoccupations et s’impliquer dans les activités en famille. Il doit également tenir compte de leur situation quand il prend des décisions concernant le culte familial, la présence aux réunions, la prédication et la détente. Lorsqu’un mari suit les conseils bibliques et s’efforce de bien connaître les siens, il y a de fortes chances qu’ils se fient à sa direction. Et il aura très certainement le bonheur de les voir continuer d’adorer Jéhovah à ses côtés. w11 15/5 1:4-6.

DANS les temps bibliques, le profond attachement qui unissait le berger à ses brebis était proverbial. Souvent le propriétaire prenait lui-même soin de son troupeau, ou alors le confiait à un parent. Le matin, le berger allait à l’enclos que partageaient plusieurs troupeaux, et il appelait ses brebis. Il les connaissait, et elles connaissaient sa voix. Au lieu de les pousser devant lui, il les conduisait, et elles le suivaient. Il les guidait vers des points d’eau et des pâturages verdoyants. À la tombée du jour, lorsqu’il faisait mauvais temps, il les ramenait à l’enclos ou les mettait à l’abri dans une grotte. Par beau temps, il dormait à la belle étoile à côté d’elles — comme cela se produisit en l’automne de l’an 2 avant notre ère, puisque les bergers “vivaient en plein air et (...), la nuit, passaient les veilles à garder leurs troupeaux”. — Luc 2:8.
Si une brebis s’égarait, le berger la recherchait jusqu’à ce qu’il la retrouve (Luc 15:4). Il n’avait de plaisir à voir les 99 autres que lorsqu’il avait ramené celle qui s’était perdue.

*** w11 15/5 p. 8 § 7 Familles chrétiennes, ‘ demeurez éveillées ’ ***

Ajoutons qu’un bon berger est attaché à ses brebis. Lorsqu’on étudie les Évangiles, on ne peut qu’être touché par l’affection que Jésus témoignait à ses disciples. Il a été jusqu’à ‘ livrer son âme pour ses brebis ’. Tout comme Jésus, un mari manifestera de l’affection aux siens. Le mari qui souhaite obtenir l’approbation de Dieu ne se comportera pas en tyran avec sa femme ; il continuera de l’aimer “ comme le Christ aussi a aimé la congrégation ”. (Éph. 5:25.) Sa femme est digne d’honneur ; il doit donc lui parler avec douceur et prévenance. — 1 Pierre 3:7.