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Persécutions en Corée du Sud.

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Mikael
Psalmiste
Josué
7 participants

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1Persécutions en Corée du Sud. Empty Persécutions en Corée du Sud. Lun 21 Jan - 17:47

Josué

Josué
Administrateur

[img]Persécutions en Corée du Sud. Cora10[/img]

Josué

Josué
Administrateur

Corée du Sud : le Comité des droits de l’homme de l’ONU rend sa décision
15 JANVIER 2013 | CORÉE DU SUD

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a statué le 25 octobre 2012 que la Corée du Sud doit dédommager 388 Témoins de Jéhovah pour avoir violé leur droit à l’objection de conscience. Leurs casiers judiciaires doivent également être effacés. Ce jugement renforce une autre décision qui avait été rendue le 24 mars 2011 en faveur de 100 Témoins de Corée envoyés en prison pour objection de conscience. Dae-il Hong, porte-parole des Témoins, déclare : « Ces décisions encouragent la Corée du Sud à libérer les 733 jeunes Témoins coréens encore emprisonnés. »

Josué

Josué
Administrateur

SEOUL - Lorsque l'équipe de football des hommes sud-coréens a remporté la troisième place en séries éliminatoires au Jeux Olympiques de 2012, leurs célébrations extatiques reflète une victoire qui avait obtenu quelque chose de beaucoup plus précieux que la médaille de bronze.
L'victoire 2-0 sur le Japon entend toute l'équipe était dispensé de ce que beaucoup de jeunes hommes sud-coréens considèrent comme un fléau sur leur existence -. deux ans de service militaire obligatoire
une médaille olympique offre une exemption très rare à un devoir qui - 60 ans après la fin de la guerre de Corée - est toujours nécessaire de chaque homme sud-coréen valides entre l'âge de 18 et 35 ans.
La raison principale est la menace posée par la Corée du Nord, étant donné que le conflit de Corée de 1950-53 s'est terminée par un cessez-le feu plutôt que d'un traité de paix, laissant les deux Corées techniquement à guerre.
Pour beaucoup, c'est une intrusion non désirée et un profond ressentiment qui interfère avec les études ou les carrières naissantes et ne sert à rien perceptible, surtout dans une société en rapide vieillissement où la taille de l'effectif est en baisse à l'horizon.
L'immense majorité, bon gré mal gré , boucle vers le bas, sachant que le refus de servir signifie une peine de prison automatique et un casier judiciaire qui exclut tout emploi futur avec le gouvernement ou une grande entreprise.
Mais une infime minorité, invoquant des raisons religieuses, morales ou politiques, choisissent de défier ouvertement le système .
plus importante parmi les «refuzniks» sommes les témoins de Jéhovah, quelque 12.000 d'entre eux ont été emprisonnés au cours des six dernières décennies.
"Nous ne pouvons même pas concevoir de porter les armes, et en entrant le militaire reviendrait à renoncer à notre foi», a déclaré Choi Jin-Taek, 31 ans, qui a été remis une peine de prison de 18 mois en 2007.
"La peur de la prison n'est rien comparé à la blessure qui devrait être fait pour ma conscience si j'acceptais service militaire", a déclaré Choi, qui permet maintenant se préparer Témoins de Jéhovah collègues pour leur expérience de la prison.
Kim Hyung-Jin, en attendant de commencer une peine de 18 mois passés dans Mars, a déclaré qu'il n'avait aucun regret.
"Je n'ai pas peur de la prison. Je sais que je fais la bonne chose et j'ai eu beaucoup de soutien », a déclaré Kim, 22.

Lire la suite: http://www.asiaone.com/News/Latest% 2BNews/Sports/Story/A1Story20130722-439058.html

Psalmiste

Psalmiste

Pourtant lorsque je suis allé à Séoul, j'ai vu des Témoins de Jéhovah, et ils semblaient être libre de prêcher !

Josué

Josué
Administrateur

bien sur mais le probléme et avec l'objection de conscience.

Josué

Josué
Administrateur

SEOUL - Kim Ji-kwan ne revient pas à cette prison à la périphérie de Séoul très souvent. Après avoir passé un peu plus d'un an enfermé dans une de ses cellules, la criminalité de 33 ans est celui que beaucoup ont peur de s'engager. Refus de servir dans l'armée de la Corée du Sud «Je suis devenu objecteur de conscience parce que j'ai appris de la Bible que vous faut aimer votre voisin et votre ennemi », dit-il." Nous devons aimer la vie. " Le père de Kim et ses deux frères ont également passé du temps en prison. Comme les Témoins de Jéhovah, ils affirment que l'apprentissage d'utiliser des armes ou lutte va à l'encontre de leurs convictions religieuses. Kim dit qu'il aurait été ouvert à d'autres types de services. «S'il y avait un service de remplacement, qui ne va pas à l'encontre de mes convictions, je aurait fait cela, "dit-il." Un service qui ne nécessite pas de formation militaire réelle. " Selon les chiffres du gouvernement, chaque année des centaines d'hommes sud-coréens valides sont condamnés à un maximum de 18 mois de prison pour avoir refusé le service militaire obligatoire . Alors que refusent pas tous un passage dans les forces armées pour des raisons strictement morales, la plupart finissent derrière les barreaux. Selon International (WRI) de Londres-basé résistants à la guerre, un groupe de défense qui assure le suivi des objecteurs de conscience dans le monde entier, la Corée du Sud statistiques ressortent. "Selon les données ... le plus grand nombre d'objecteurs de conscience emprisonnés - pas nécessairement le nombre d'objecteurs eux-mêmes, mais les objecteurs emprisonnés - est actuellement en Corée du Sud ", a déclaré Sergeiy Sandler de l'IRG via Skype.« La façon dont les objecteurs de conscience sont traités sont, bien sûr, aux normes dans tous humains sens de l'homme ». Ministère de la Défense nationale de la Corée du Sud affirme qu'il n'est pas prévu de modifier sa politique de conscription. Le ministère a refusé une demande d'entrevue, mais a souligné les problèmes de sécurité avec la Corée du Nord pour justifier le maintien du statu quo. Lee Jae-Seong, professeur de droit à l'Université Konkuk à Séoul, dit l'opinion publique ne supporte plus les politiques du gouvernement. "Le Sud gouvernement coréen a toujours insisté sur la sécurité et a dit que une alternative au service militaire serait nuire à notre sécurité ", at-il dit." Mais le public ne croit plus que. Seul le gouvernement tient à cette idée. " Lee souligne qu'un récent sondage Gallup indique 68 pour cent des répondants disent qu'ils sont en faveur de la création d'un service de remplacement afin que les objecteurs de conscience ne devront pas aller en prison. objecteur de conscience Kim Ji-kwan, dit-il et les autres hommes de sa famille a fait la bonne chose en allant en prison pour leurs convictions. Mais si un jour il a un fils, dit-il, il ne s'attend pas à lui de procéder à la tradition. Refusant de servir est une décision personnelle basée sur sa propre foi, dit-il. - See more at: http://theworldnewsmedia.org/S.+Korean+Conscientious+Objectors+Seek+Alternative+to+Military+Service?utm_source=JW+News+and+Archive&utm_campaign=79ed8b255d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_5caf9e1836-79ed8b255d-29192077&ct=t(RSS_EMAIL_CAMPAIGN)#sthash.ZNYCcfxb.dpuf

Josué

Josué
Administrateur

Des injustices en Corée du Sud provoquent un tollé international

La Corée du Sud détient en prison des centaines de jeunes hommes qui ne sont pas des criminels. Pourquoi ? Parce qu’ils sont Témoins de Jéhovah et qu’ils ont choisi d’écouter la voix de leur conscience en refusant de faire le service militaire. Comme la Corée ne protège pas les droits des objecteurs de conscience, les Témoins appelés sous les drapeaux sont condamnés à la prison. En fait, ces 60 dernières années, plus de 17 000 Témoins de Jéhovah ont été emprisonnés pour objection de conscience au service militaire.

Pour attirer l’attention de l’opinion publique sur ce problème, le bureau national des Témoins de Jéhovah de Corée du Sud a préparé une brochure intitulée L’objection de conscience au service militaire en Corée. Cette brochure explique que la Corée refuse d’appliquer les normes internationales pour ce qui est de protéger les objecteurs de conscience. Elle raconte brièvement l’histoire des jeunes Témoins emprisonnés pour n’avoir pas voulu violer leur conscience. Dae-il Hong, représentant du bureau coréen des Témoins de Jéhovah, et Philip Brumley, avocat conseil des Témoins de Jéhovah à New York, fournissent davantage d’informations sur ces injustices qui durent depuis si longtemps.

Comment la communauté internationale a-t-elle réagi aux injustices commises en Corée du Sud ?

Philip Brumley : Un certain nombre de pays se sont indignés contre le refus de la Corée de reconnaître le droit fondamental à l’objection de conscience. Au cours d’une récente session de l’Examen périodique universel de l’ONU, huit États (Hongrie, France, Allemagne, Pologne, Slovaquie, Espagne, États-Unis et Australie) ont recommandé à la Corée de mettre fin aux poursuites judiciaires contre les objecteurs de conscience et d’instituer un service civil qui ne soit pas sous l’autorité de l’armée *.

Dae-il Hong : Dans quatre affaires impliquant 501 objecteurs de conscience, le Comité des droits de l’homme de l’ONU (CCPR) a jugé que la République de Corée violait leurs droits en les poursuivant et en les emprisonnant. Le Comité a affirmé : « Le droit à l’objection de conscience au service militaire est inhérent au droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit permet à toute personne d’être exemptée du service militaire obligatoire si un tel service ne peut être concilié avec sa religion ou ses convictions. L’exercice de ce droit ne doit pas être entravé par des mesures coercitives *. »

Le Conseil des droits de l’homme, un autre organe de l’ONU, a lui aussi évoqué ce problème dans un récent « Rapport d’analyse sur l’objection de conscience au service militaire » (angl.). Ce document décrit le cadre juridique international qui, d’une part, reconnaît le droit à l’objection de conscience et, d’autre part, interdit les mesures coercitives consistant à juger et à punir de façon répétitive les objecteurs de conscience *.

Comment le gouvernement coréen a-t-il réagi à ce tollé international ?


Le bâtiment de la Cour suprême.

Philip Brumley : Le gouvernement coréen n’applique toujours pas les décisions du CCPR. En effet, il ne respecte pas ses engagements liés au traité international auquel il a adhéré et refuse de reconnaître les droits fondamentaux des objecteurs de conscience. De plus, la Cour suprême et la Cour constitutionnelle de Corée du Sud n’ont pas tenu compte des décisions du CCPR, puisqu’elles ont rejeté les appels des objecteurs de conscience. L’Assemblée nationale sud-coréenne n’a mis en place aucune forme de service civil de remplacement pour les objecteurs de conscience et n’a pris aucune mesure pour les protéger.

En général, quel effet la prison a-t-elle sur les jeunes Témoins de Jéhovah ?

Dae-il Hong : Ce sont des jeunes hommes courageux. Ils répondent à la convocation du gouvernement, en sachant que, dans l’état actuel des choses, ils seront jugés coupables et envoyés en prison. Ils ne se cachent pas. Ce sont des citoyens modèles avant leur emprisonnement, et ce sont des prisonniers modèles. Malheureusement, à leur sortie de prison, ils ont un casier judiciaire qui rend presque impossible l’obtention d’un emploi dans le secteur public ou dans une grande entreprise. On leur a volé un an et demi de leur vie. Leurs familles ont dû continuer à vivre sans eux pendant qu’ils purgeaient leur peine. Ces épreuves ne servent à rien.

Les Témoins de Jéhovah de Corée méritent-ils d’être jugés et emprisonnés comme des criminels parce qu’ils refusent de faire le service militaire ?

Dae-il Hong : Absolument pas ! Ces jeunes hommes ne sont pas des criminels. Les Témoins de Jéhovah sont connus en Corée et dans le monde pour être des citoyens paisibles, honnêtes et disposés à servir la communauté. Ils respectent les autorités, obéissent aux lois, paient leurs impôts et coopèrent avec les mesures gouvernementales visant le bien public. Récemment, la juge d’un tribunal de district de Corée a condamné un jeune Témoin à la prison pour objection de conscience au service militaire. Après avoir expliqué qu’elle n’avait pas d’autre choix que de le déclarer coupable, elle a lu la décision. Tout à coup, elle s’est caché le visage derrière ses papiers et a fondu en larmes. Apparemment, l’injustice consistant à traiter ce jeune homme comme un criminel l’a tellement bouleversée qu’elle a momentanément perdu son sang-froid. D’autres dans l’assistance ont éprouvé eux aussi ce sentiment d’injustice et ont versé des larmes.

Philip Brumley : Il est vraiment temps que les autorités coréennes résolvent ce problème et mettent en place un système qui respecte les droits humains fondamentaux des objecteurs de conscience.
http://www.jw.org/fr/actualites/juridique/par-region/coree-du-sud/emprisonnement-injuste-objecteurs-de-conscience/

Josué

Josué
Administrateur

Cour suprême de la Corée du Sud va décider si un homme de 24 ans a le droit de refuser le service militaire obligatoire pour des motifs religieux. Le WSJ Jason Strother rapports sur la bataille de Kim Ju-hwan statut juridique comme objecteur de conscience.



SEOUL-Kim Ju-hwan dit que son sort pourrait être décidé à tout moment. Le jeune homme de 24 ans étudiant à l'université attend Cour suprême de Corée du Sud de décider s'il ira en prison pour avoir refusé de servir dans l'armée du pays.
"La Bible m'a appris à être un objecteur de conscience», dit-il. «Je crois que je dois aimer et prier pour mes ennemis"
M. Kim est un témoin de Jéhovah, un membre d'une dénomination chrétienne qui prêche le pacifisme, y compris le rejet du service militaire. En 2012, il a fait appel au plus haut tribunal du pays après avoir été condamné à un an de prison.
En Corée du Sud, tous les hommes valides sont enrôlés pendant près de deux années de service dans les forces armées. Même si il ya des postes non combattants liés, tels que le travail de bureau, qu'un conscrit peut effectuer, tous doivent se soumettre à cinq semaines de formation militaire de base. C'est là que M. Kim et bien d'autres objecteurs de conscience tracer la ligne.
"Si nous n'avons pas eu à faire de la formation, je pense que d'autres objecteurs de ne pas refuser de servir dans l'armée," dit-il.
Dans un rapport de Juin 2013 , le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme a exprimé sa préoccupation sur les nations où il ya des cas de «procès ou des sanctions répétées, ainsi que des mauvais traitements des objecteurs de conscience non reconnus." Le rapport énumère les plaintes déposées par les Témoins de Jéhovah et d'autres groupes internationaux qui accusent la Corée du Sud de violer les droits des opposants morales à la conscription militaire, y compris défaut de fournir un service de remplacement pour les objecteurs de conscience.
Selon le ministère de la Défense de la Corée du Sud, 633 personnes ont reçu prison conditions de refus d'accomplir leur service militaire obligatoire en 2012. En Octobre l'année dernière, 348 autres ont été reconnus coupables. Les responsables du ministère ont refusé d'être interviewé, mais le porte-parole Kwon Ki-hyeon a écrit dans un courriel que le gouvernement n'a pas l'intention d'offrir des objecteurs de conscience un service de remplacement.
"La République de Corée (sud) fait face à une situation sécuritaire dangereuse en raison de la Corée du Nord », écrit M. Kwon. Il cite présumé du naufrage de Pyongyang de navire Cheonan en Corée du Sud en 2010 et l'attaque meurtrière du Nord sur l'île de Yeonpyeong plus tard la même année à titre de preuve.
Les résultats d'un défi sondage Gallup Novembre l' l'affirmation de ministère de la Défense. Selon cette enquête, 68% des 1 211 répondants ont dit qu'ils sont d'accord avec l'adoption d'un service civil de remplacement. Sondages précédents sur le sujet menée par Realmeter montrent les partisans s'élevait à 44,3% en 2008 et 35,5% un an plus tôt.
Les nouvelles données sont encourageantes à Lee Jae-Seong, professeur de droit à l'Université Konkuk à Séoul et auteur d'un livre sur objecteurs de conscience de la Corée. Il dit que l'ancien président Roh Moo-hyun a appuyé la mise en œuvre d'un service de remplacement, mais les gouvernements conservateurs successifs n'ont pas abordé la question.
"Le gouvernement a toujours utilisé la sécurité comme une excuse», explique M. Lee. Il explique que le service militaire a été une fois considéré comme un rite de passage pour les hommes coréens, mais maintenant «l'esprit du public est en constante évolution."
D'autres pays asiatiques ont un service militaire obligatoire, bien que les statistiques officielles sur les personnes emprisonnées pour avoir refusé de servir ne sont pas généralement disponibles. Le ministre de la Défense de Singapour dit au Parlement en Janvier 2012 que cinq personnes qui ont refusé de servir avaient été emprisonnés au cours des trois années précédentes.
Thaïlande dispose d'un service militaire obligatoire, mais les refus sont rares. Taiwan offre des alternatives à son service militaire, comme le travail de bureau, y compris pour ceux qui s'opposent fondée sur des motifs religieux.
La Commission nationale des droits de l'homme administré par le gouvernement de Corée a préconisées pour un service civil de remplacement depuis 2005. Lee Bal-rae, qui dirige la législation et de la politique de la commission Améliorer division, dit malgré l'évolution des points de vue du public, les objecteurs de conscience sont encore confrontés "préjugés et la discrimination" en raison de leur casier judiciaire.
"Il est difficile pour ces hommes à trouver un emploi dans le secteur public et les agences de recrutement procèdent à des vérifications des antécédents criminels et pourraient ne pas vouloir embaucher quelqu'un qui a fait du temps en prison ", dit M. Lee.
La Commission nationale des droits de l'homme a récemment produit un film qui dépeint la vie d'une famille d'objecteurs de conscience dans l'espoir de convaincre le public et les politiciens que ces hommes ne devraient pas être emprisonnés pour leurs convictions.
Le film est basé sur l'histoire vraie de Kim Ji-kwan, qui, avec son père et ses deux frères ont été emprisonnés pour s'être opposés conscription en fonction de leur religion vues. Le 33-year-old, qui travaille maintenant dans le marketing, dit ses 14 mois de prison ont été difficiles et il ne serait pas pression autre des Témoins de Jéhovah ou toute autre personne à suivre son exemple.
"C'est une décision personnelle», dit M. Kim. Il ajoute que c'est la même chose pour le fils, il pourrait avoir un jour.
"Je voudrais apprendre à mon enfant à aimer ses ennemis, mais la décision de s'opposer au service militaire serait à lui."
Quant à Kim Ju-hwan, l'objecteur de conscience qui est en attente de la décision de la Cour suprême, il dit qu'il n'a pas eu des doutes. Il se sent confiant que compte tenu de l'appui croissant du public pour les personnes comme lui, le juge décidera en sa faveur.
"Je pense que c'est un bon signe que le juge prend si longtemps et est vraiment envisage mon cas," dit-il.
- See more at: http://theworldnewsmedia.org/Kim+Ju-hwan+a+Jehovah%C2%B4s+witness+in+South+Korea+and+Compulsory+Military+Service?utm_source=JW+News+and+Archive&utm_campaign=e83a0c5115-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_5caf9e1836-e83a0c5115-29192077&ct=t(RSS_EMAIL_CAMPAIGN)#sthash.gJsi9ZpC.dpuf

Josué

Josué
Administrateur

Persécutions en Corée du Sud. Biblio10
domage qu'il ne prend pas le temps de les lirent.

Josué

Josué
Administrateur

Dilemme pour les juges : leur conscience est troublée quand celle des accusés est bafouée




La présidente du tribunal du district de Suwon a pleuré en lisant la sentence contre Chang-jo Im : une peine de prison pour cet objecteur de conscience au service militaire âgé de 21 ans. Ce même jour, la juge avait pourtant rendu des verdicts dans cinq autres affaires criminelles sans éprouver d’émotion, mais là, l’injustice l’a émue jusqu’aux larmes. N’ayant d’autre choix, elle a condamné le jeune homme, Témoin de Jéhovah, à 18 mois d’emprisonnement.

Chaque mois, les juges de Corée du Sud sont confrontés aux mêmes cas. Un jeune homme se présente au tribunal comme objecteur de conscience, et quelle que soit sa situation, le juge le condamne systématiquement à 18 mois de prison. Commentant sa décision à propos d’un objecteur de conscience, le juge Young-sik Kim a déclaré : « Les juges ont du mal à croire qu’ils “punissent des criminels” quand ils ont affaire à des objecteurs de conscience. » Troublé par cette situation, il en est venu à remettre en question l’application systématique du statut d’insoumis aux objecteurs de conscience.

-40-50 Témoins condamnés à la prison chaque mois pour objection de conscience
-602 Témoins actuellement emprisonnés pour objection de conscience
-17 840 Témoins emprisonnés pour objection de conscience depuis 1950

La Corée du Sud refuse de reconnaître le droit à l’objection de conscience au service militaire et n’a mis en place aucun service civil de remplacement. Pour les juges de Corée du Sud, impossible d’échapper à ce dilemme : ils se voient forcés de condamner les objecteurs de conscience comme des criminels. Ils savent pourtant que, dans plusieurs affaires impliquant au total 501 jeunes hommes, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a estimé que la Corée du Sud violait ses engagements internationaux à respecter les droits humains fondamentaux en poursuivant et en emprisonnant les objecteurs de conscience. Du coup, un nombre croissant de juges se débattent avec leur propre conscience quand ils envoient en prison de jeunes chrétiens dont la conscience ne leur permet pas d’effectuer le service militaire.

Tout récemment, six juges de tribunaux de district ont soumis des affaires d’objection de conscience à la Cour constitutionnelle de Corée du Sud, bien qu’en 2011, cette même Cour ait jugé constitutionnelle la loi sur le service militaire. Les décisions des juges abordent aussi des questions qui dépassent le seul cadre juridique.

Ce que des juges en ont dit

Est-il moral d’emprisonner une personne qui ne veut pas faire la guerre par motif de conscience ?
« En faisant de la liberté de conscience un droit garanti par la Constitution, on cherche finalement à protéger la conscience des individus, qui est le fondement de la dignité et de la valeur de l’être humain [...]. Même si leur décision de refuser le service militaire ne s’accorde pas avec l’opinion du plus grand nombre, il serait difficile de soutenir qu’elle constitue un crime antisocial ou antinational qui mérite une sanction stricte relevant directement du droit pénal » (Juge Hye-won Lim, tribunal du district de Suwon District, 21 février 2013, 2012Chogi2381).
« Décider de sa relation avec les autres [...] [et] accorder une grande importance à la “valeur de l’existence humaine” fait partie intégrante du développement de la personnalité. Cela inclut la décision de n’ôter la vie à personne, même dans un conflit armé. Si ceux [qui ont fait] ce choix sont forcés d’effectuer le service militaire ou de prendre les armes et qu’ils sont systématiquement sanctionnés pour leur refus d’accomplir ce devoir, cela revient à nier leurs droits et leur identité. C’est assurément une violation de la dignité humaine » (Juge Young-hoon Kang, tribunal du district nord de Séoul, 14 janvier 2013, 2012Chogi1554).

Reconnaître le droit à l’objection de conscience n’affaiblit-il pas la sécurité nationale ?

« Il n’existe aucun élément ni aucune donnée notables établissant que l’adoption d’un service de remplacement mettrait à mal la sécurité nationale et l’égalité devant le devoir militaire » (Juge Gwan-gu Kim, tribunal du district de Changwon Masan, 9 août 2012, 2012Chogi8).
« Le fait qu’une minorité, dont les Témoins de Jéhovah, [...] refuse de prendre les armes et de suivre un entraînement militaire ne constitue pas une raison suffisante d’affirmer que la sécurité nationale sera gravement menacée au point qu’il serait impossible de protéger la dignité humaine et [l’]intérêt de tous les citoyens. À dire vrai, l’accusé [...] a déjà refusé d’accomplir son devoir militaire malgré une sanction punitive. Si l’affirmation [était] suffisamment fondée, la sécurité nationale, la dignité humaine et l’intérêt de tous les citoyens seraient déjà sérieusement menacées » (Juge Seung-yeop Lee, tribunal du district d’Ulsan, 27 août 2013, 2013Godan601).

Comment résoudre ce problème ?


« Si la Cour constitutionnelle statue que le texte de loi est anticonstitutionnel, l’administration et le Parlement seront alors en mesure de concilier la sécurité nationale et la liberté de conscience, et d’adopter de nouvelles lois qui reconnaissent l’objection de conscience au service militaire tout en garantissant la sécurité nationale » (Juge Young-sik Kim, tribunal du district sud de Séoul, 9 juillet 2013, 2013Chogi641).
« Tant que les modalités du service de remplacement sont bien pensées et bien appliquées pour empêcher l’insoumission sous prétexte d’objection de conscience, on ne manquera pas de soldats et cela n’aura aucun effet sur la sécurité militaire » (Juge Seong-bok Lee, tribunal du district est de Séoul, 20 février 2014, 2014Chogi30).

Quelle décision la Cour constitutionnelle va-t-elle prendre ?

Ces six juges ont demandé à la Cour constitutionnelle de fournir une réponse au dilemme qui les préoccupe sur la question de l’objection de conscience. À ce jour, la Cour a jugé recevables 29 des affaires, dont deux qui concernent 433 appelés.

Que va décider la Cour constitutionnelle ? La plus haute juridiction de Corée du Sud reconnaîtra-t-elle le droit à l’objection de conscience au service militaire, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle législation ? Si c’est le cas, la Corée du Sud honorera ses engagements internationaux et sa propre constitution, et elle respectera la conscience de beaucoup de ses citoyens. Sans parler du soulagement pour des centaines de jeunes hommes injustement emprisonnés...

Josué

Josué
Administrateur

L'objection de conscience au service militaire est interdit en Corée par la loi.

Dans le passé, plusieurs tribunaux inférieurs acquittés objecteurs mais la Cour suprême de Corée n'a pas reconnu objections et généralement condamné objecteurs à un an et demi d'emprisonnement. Même la Cour constitutionnelle a confirmé les décisions de la Cour suprême.

Cependant, un tribunal Gwangju acquitté un objecteur de conscience (un disciple de religion des Témoins de Jéhovah) le 12 mai, ce qui devrait stimuler un débat sur ​​la légalisation de services alternatifs.

Acquittements des objecteurs de conscience ont eu lieu dans un tribunal de Séoul en 2004 et un tribunal de Cheongju en 2007, bien que ces décisions ont été ignorés par la Cour suprême et la Cour constitutionnelle.

D'autres organisations ont affirmé la liberté de conscience des objecteurs. En 2005, la Commission nationale des droits de l'homme de Corée a recommandé que l'Assemblée nationale et le ministère de la Défense nationale reconnaissent le droit de refuser le service militaire sur la conscience, et d'introduire des services de remplacement pour eux.

En 2007, le ministère de la Défense a annoncé qu'il permettrait à un service de remplacement pour ceux qui refusent de porter les armes pour des raisons religieuses. Actuellement, un projet de loi permettant le service de remplacement est en cours à l'Assemblée nationale.

Cependant, la recommandation de l'organe des droits de l'homme a été ignorée par les législateurs et la promesse de la défense ministère a retroussé par les régimes conservateurs suivants de l'ancien président Lee Myung-bak.

Contre l'introduction longtemps différée du service de remplacement, la société internationale a également critiqué la position du gouvernement coréen sur la question. Le Comité des droits de l'Homme a statué sur la requête de 50 objecteurs de conscience en disant: «L'emprisonnement des objecteurs de leur détention est arbitraire."

Dans la récente décision acquittant l'opposant à Gwangju tribunal de district, le juge Choi Chang-seok a proposé un service de remplacement de nouveau pour eux.

«Le devoir de défense nationale devrait être largement compris comme incluant non seulement des combattants et de la police, mais aussi la prévention des catastrophes et la gestion, le travail pour l'intérêt public et d'autres travaux sociale. Nous pouvons protéger la conscience de ceux qui refusent le service militaire et ne pas endommager sa valeur constitutionnelle en introduisant un système de service de remplacement ", a déclaré le juge Choi.

Pendant ce temps, Amnesty International a appelé à la libération de centaines de Sud-Coréens emprisonnés pour esquiver le service militaire pour des raisons de conscience, voyant leur emprisonnement comme une violation des droits de l'homme le 13 mai.

Sohttp://koreabizwire.com/korean-court-acquit-conscientious-objector-spurring-introduction-of-alternative-services/35053urce.

Josué

Josué
Administrateur

Marque un criminel à la naissance

En Corée du Sud, ceux qui oppose consciencieusement au service militaire sont stigmatisés, presque comme si nous sommes stigmatisés à la naissance. Il est comme les gens savent qu'un enfant est prédestiné à être en prison, alors ils décident de les traiter comme des criminels-à-être.

Ma mère est un témoin de Jéhovah, mais mon père a été initialement très opposée à ma religion. Il savait que son fils bien-aimé finirait par aller en prison pour refus du service militaire, et pas de père veut that.Because de cela, je me suis toujours efforcé de mon mieux pour être un bon fils diligent. En conséquence, mon père a changé peu à peu son esprit. Il fut le premier à soutenir mon appel.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

SEOUL, Corée du Sud - Comme il était un adolescent, Kim Min-hwan savait qu'il aurait à faire un choix: abandonner ses convictions religieuses ou aller en prison.

M. Kim est un membre des Témoins de Jéhovah, qui pendant des décennies ont fait face à des peines d'emprisonnement d'objecteurs de conscience en vertu de la Corée du Sud Loi du service militaire s '. Depuis sa sortie de prison en 2013, M. Kim a trouvé la stigmatisation trop grand pour trouver un emploi qui, bien qu'il était un étudiant en génie chimique. Il passe ses journées à faire du bénévolat Témoins de Jéhovah siège au sud de Séoul.

«Je suis prédestinée à devenir un condamné parce que je croyais en le créateur," M. Kim, 31 ans, a déclaré dans une interview. «Je veux que la Corée du Sud de reconnaître qu'il existe d'autres manières non militaires, pour nous de servir la communauté."Au fil des ans, les Témoins de Jéhovah ont déposé une série de recours demandant à la Cour constitutionnelle de statuer que la loi sur le service militaire viole le droit constitutionnel à la liberté de conscience et de religion. Les espoirs de fin à leurs difficultés ont augmenté en Juillet, lorsque le tribunal a tenu une audience publique sur plusieurs appels seulement quatre ans après qu'il avait rejeté les pétitions similaires. Le tribunal est susceptible de se prononcer sur la question avant la fin de l'année.
Les Témoins de Jéhovah ont été une fois entraînés dans les camps et les palissades de démarrage militaires, où ils ont été vilipendés comme «communistes» et les «traîtres» et même torturés et tués. Peu de gens parlaient pour eux en Corée du Sud, où les Eglises traditionnelles les considéraient comme une secte et les gens obsédés par les menaces en provenance du Nord.

Dans démocratique Corée du Sud aujourd'hui, les Témoins de Jéhovah jeune mâle ne souffrent plus des coups brutaux. Mais 600 à 700 objecteurs de conscience sont toujours envoyés en prison en moyenne chaque année - presque tous des Témoins de Jéhovah. Ils représentent plus de 90 pour cent de tous les objecteurs de conscience emprisonnés dans le monde, selon les Témoins de Jéhovah, le Conseil des Nations Unies pour les droits de l'homme et des groupes de défense des droits.

Les deux Corées sont techniquement toujours en guerre après une trêve fin de la guerre de Corée en 1953, et les tensions ont augmenté sous le nouveau dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un. Beaucoup ici estiment que ne pas punir les objecteurs de conscience pourrait compromettre la capacité de la Corée du Sud pour dissuader les 1,1 million de-forte militaire de la Corée du Nord.

"La Corée du Nord reste une menace militaire directe et le présent," Seo Kyu-young, un avocat Ministère de la Défense, a déclaré lors d'une récente audition à la Cour constitutionnelle. "Si nous introduisons des services de remplacement, nous verrions une forte hausse du nombre de personnes qui échappent le projet sous le prétexte de la conscience», at-il dit.

Agissant sur ​​les suggestions de la fois la Cour constitutionnelle et de la Commission nationale des droits humains du pays, le gouvernement a annoncé des plans en 2007 pour introduire le service de remplacement pour les objecteurs de conscience. Mais le gouvernement conservateur du président Lee Myung-bak, qui a pris ses fonctions l'année suivante, les a rejetées, invoquant un manque de consensus national.

Pendant des décennies, l'idée d'alternatives à la formation militaire - servant de pompiers ou dans des abris sans-abri, par exemple - a été inqualifiable en Corée du Sud. Le passage typique de 21 mois dans l'armée 650 000 membres a été présenté comme un «devoir sacré» pour tous les hommes valides - et le prix de la liberté. Lorsque nommées du cabinet font face à des auditions de confirmation, la première chose que les législateurs enquêter est de savoir si elles ou leurs fils éviter le service militaire.

Pourtant, le maintien d'une armée de conscription est devenue plus d'un défi. Les générations d'après-guerre considérés conscription universelle une interruption irritant dans leur carrière. Ils ont également augmenté désenchanté par la corruption, les abus et les problèmes disciplinaires récurrents dans l'armée.

"Les hommes sud-coréens ne veulent pas servir dans l'armée si elles ont le choix, ils se mettent en colère si les autres ne le font pas alors qu'ils doivent," a déclaré Park Yu-ho, 27 ans, qui a refusé de rejoindre l'armée en partie une protestation contre récents décès de battage dans les camps militaires et des saccages de prise de vue par des soldats victimes de violence.

Aujourd'hui, les objecteurs de conscience sont jugés par un tribunal civil et sont généralement donné 18 mois de prison. Cette année, ils ont commencé à obtenir un certain appui de tribunaux inférieurs, où six d'entre eux ont été déclarés non coupables, même si leurs acquittements ont été portées en appel par les procureurs.

L'abus d'objecteurs de conscience était une des violations les plus graves et les plus ignorés droits de l'homme sous la dictature militaire des années 1970. Fonctionnaires conscrits ont attaqué les églises témoins de Jéhovah à transporter loin hommes en âge. Quand ils ont refusé de prendre les armes, ils ont été battus "comme des sacs de sable», selon la commission présidentielle sur les décès suspects dans l'armée.

Dans ses rapports en 2008, la commission a attribué la mort de cinq témoins de Jéhovah entre 1975 et 1985 à coups et la torture qui étaient «de routine» parmi les moniteurs de camp de démarrage et des policiers militaires de manutention objecteurs de conscience.

Les rapports, le premier du genre, a décrit les «actes barbares qui aurait jamais dû arriver dans une société civilisée" - y compris la famine, la torture de l'eau, et les cellules solitaires plus petits que d'une cabine téléphonique où les Témoins de Jéhovah ont été contraints de rester debout pendant des jours sans dormir.

Un officier a menacé de lier un Témoin de Jéhovah à un poteau et le forcer à avoir une perfusion de sang, a indiqué la commission. Témoin de Jéhovah One, Jung Chun-guk, a été repêché deux fois de plus, après sa sortie de prison et à chaque fois choisi une peine de prison, desservant un total de sept ans et 10 mois commençant en 1969.

Hong Young-il, 49 ans, qui a servi deux ans en prison 1990 à 1992, a déclaré un interrogateur militaire une fois mis un pistolet sur son front et fit semblant de l'exécuter.

Une grande partie de l'abus a eu lieu en pleine vue des autres stagiaires à des camps d'entraînement, une scène familière à beaucoup de ceux qui sont passés par eux dans les années 1970 et 80. Même si les châtiments corporels sont un outil de discipline commune dans l'armée puis, préjugés largement répandus contre les Témoins de Jéhovah a renforcé le silence de la société au sujet de leur persécution.

"Un codétenu reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement une enfant de 5 ans, aimait me harceler sur l'importance de défendre le pays", a déclaré Ryu Yong-Beom, 60, un témoin de Jéhovah qui a servi trois ans en prison dans les années 1970.

Le dénigrement des opposants comme des «communistes» ou «jongbuk" - adeptes Corée du Nord - se poursuit aujourd'hui. Dans une lettre envoyée à un journal local en Janvier, Kim Kyung-Muk, un cinéaste et d'objecteur de conscience emprisonné, a déclaré que d'autres détenus lui a reproché de "ne pas être qualifié pour être un citoyen sud-coréen."

Après la prison, les objecteurs de conscience voient leurs possibilités d'emploi limitées au sérieux, que le gouvernement et les grandes entreprises une discrimination contre les ex-détenus, en particulier ceux qui ont évité le projet.

Le Comité des Nations Unies pour les droits de l'homme et Amnesty International ont demandé à plusieurs reprises la Corée du Sud pour permettre un service de remplacement pour les objecteurs de conscience. Le comité a appelé leur emprisonnement une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel la Corée du Sud est signataire.

Corée du Sud interprète l'alliance différemment. Son Parlement n'a jamais agi sur les appels à un service de remplacement de sa Commission nationale des droits humains, citant, que le gouvernement du président Lee avait un manque de consensus national.

"Ce débat est un luxe que nous ne pouvons nous permettre aussi longtemps que la Corée du Nord est là", a déclaré Cho Myung-sik, 36, un ancien combattant. "D'ailleurs, comment allez-vous dire de véritables objecteurs de conscience de faussaires si nous introduisons des services alternatifs? Comment allez-vous assurer l'équité entre eux et ceux qui servent dans l'armée? "

Les Témoins de Jéhovah Certains ont émigré aux États-Unis pour sauver leurs fils de l'emprisonnement. Plusieurs objecteurs de conscience sud-coréens ont récemment gagné le statut de réfugié au Canada, en France et en Australie.

Pour M. Ryu et son épouse, Jung Seon-hee, le changement a été trop lent. Elle a dit que ses deux frères ont été battus "à moitié mort" en prison militaire dans les années 1980. Son fils a été libéré l'année dernière après avoir purgé 15 mois. En Juillet, un autre fils, Ryu Heung-sun, a été condamné à un an et demi.

«Je l'avais espéré que notre souffrance finirait par la génération de mes fils", a déclaré Mme Jung. «Je suis triste que ce pays reste si primitive, incapable de montrer l'indulgence à une mihttp://www.nytimes.com/2015/10/04/world/south-korean-jehovahs-witnesses-face-stigma-of-not-serving-in-army.html?_r=1norité comme nous."

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

SEOUL, Corée du Sud - Comme il était un adolescent, Kim Min-hwan savait qu'il aurait à faire un choix: abandonner ses convictions religieuses ou aller en prison.

M. Kim est un membre des Témoins de Jéhovah, qui pendant des décennies ont fait face à des peines d'emprisonnement d'objecteurs de conscience en vertu de la Corée du Sud Loi du service militaire s '. Depuis sa sortie de prison en 2013, M. Kim a trouvé la stigmatisation trop grand pour trouver un emploi qui, bien qu'il était un étudiant en génie chimique. Il passe ses journées à faire du bénévolat Témoins de Jéhovah siège au sud de Séoul.

«Je suis prédestinée à devenir un condamné parce que je croyais en le créateur," M. Kim, 31 ans, a déclaré dans une interview. «Je veux que la Corée du Sud de reconnaître qu'il existe d'autres manières non militaires, pour nous de servir la communauté."Au fil des ans, les Témoins de Jéhovah ont déposé une série de recours demandant à la Cour constitutionnelle de statuer que la loi sur le service militaire viole le droit constitutionnel à la liberté de conscience et de religion. Les espoirs de fin à leurs difficultés ont augmenté en Juillet, lorsque le tribunal a tenu une audience publique sur plusieurs appels seulement quatre ans après qu'il avait rejeté les pétitions similaires. Le tribunal est susceptible de se prononcer sur la question avant la fin de l'année.
Les Témoins de Jéhovah ont été une fois entraînés dans les camps et les palissades de démarrage militaires, où ils ont été vilipendés comme «communistes» et les «traîtres» et même torturés et tués. Peu de gens parlaient pour eux en Corée du Sud, où les Eglises traditionnelles les considéraient comme une secte et les gens obsédés par les menaces en provenance du Nord.

Dans démocratique Corée du Sud aujourd'hui, les Témoins de Jéhovah jeune mâle ne souffrent plus des coups brutaux. Mais 600 à 700 objecteurs de conscience sont toujours envoyés en prison en moyenne chaque année - presque tous des Témoins de Jéhovah. Ils représentent plus de 90 pour cent de tous les objecteurs de conscience emprisonnés dans le monde, selon les Témoins de Jéhovah, le Conseil des Nations Unies pour les droits de l'homme et des groupes de défense des droits.

Les deux Corées sont techniquement toujours en guerre après une trêve fin de la guerre de Corée en 1953, et les tensions ont augmenté sous le nouveau dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un. Beaucoup ici estiment que ne pas punir les objecteurs de conscience pourrait compromettre la capacité de la Corée du Sud pour dissuader les 1,1 million de-forte militaire de la Corée du Nord.

"La Corée du Nord reste une menace militaire directe et le présent," Seo Kyu-young, un avocat Ministère de la Défense, a déclaré lors d'une récente audition à la Cour constitutionnelle. "Si nous introduisons des services de remplacement, nous verrions une forte hausse du nombre de personnes qui échappent le projet sous le prétexte de la conscience», at-il dit.

Agissant sur ​​les suggestions de la fois la Cour constitutionnelle et de la Commission nationale des droits humains du pays, le gouvernement a annoncé des plans en 2007 pour introduire le service de remplacement pour les objecteurs de conscience. Mais le gouvernement conservateur du président Lee Myung-bak, qui a pris ses fonctions l'année suivante, les a rejetées, invoquant un manque de consensus national.

Pendant des décennies, l'idée d'alternatives à la formation militaire - servant de pompiers ou dans des abris sans-abri, par exemple - a été inqualifiable en Corée du Sud. Le passage typique de 21 mois dans l'armée 650 000 membres a été présenté comme un «devoir sacré» pour tous les hommes valides - et le prix de la liberté. Lorsque nommées du cabinet font face à des auditions de confirmation, la première chose que les législateurs enquêter est de savoir si elles ou leurs fils éviter le service militaire.

Pourtant, le maintien d'une armée de conscription est devenue plus d'un défi. Les générations d'après-guerre considérés conscription universelle une interruption irritant dans leur carrière. Ils ont également augmenté désenchanté par la corruption, les abus et les problèmes disciplinaires récurrents dans l'armée.

"Les hommes sud-coréens ne veulent pas servir dans l'armée si elles ont le choix, ils se mettent en colère si les autres ne le font pas alors qu'ils doivent," a déclaré Park Yu-ho, 27 ans, qui a refusé de rejoindre l'armée en partie une protestation contre récents décès de battage dans les camps militaires et des saccages de prise de vue par des soldats victimes de violence.

Aujourd'hui, les objecteurs de conscience sont jugés par un tribunal civil et sont généralement donné 18 mois de prison. Cette année, ils ont commencé à obtenir un certain appui de tribunaux inférieurs, où six d'entre eux ont été déclarés non coupables, même si leurs acquittements ont été portées en appel par les procureurs.

L'abus d'objecteurs de conscience était une des violations les plus graves et les plus ignorés droits de l'homme sous la dictature militaire des années 1970. Fonctionnaires conscrits ont attaqué les églises témoins de Jéhovah à transporter loin hommes en âge. Quand ils ont refusé de prendre les armes, ils ont été battus "comme des sacs de sable», selon la commission présidentielle sur les décès suspects dans l'armée.

Dans ses rapports en 2008, la commission a attribué la mort de cinq témoins de Jéhovah entre 1975 et 1985 à coups et la torture qui étaient «de routine» parmi les moniteurs de camp de démarrage et des policiers militaires de manutention objecteurs de conscience.

Les rapports, le premier du genre, a décrit les «actes barbares qui aurait jamais dû arriver dans une société civilisée" - y compris la famine, la torture de l'eau, et les cellules solitaires plus petits que d'une cabine téléphonique où les Témoins de Jéhovah ont été contraints de rester debout pendant des jours sans dormir.

Un officier a menacé de lier un Témoin de Jéhovah à un poteau et le forcer à avoir une perfusion de sang, a indiqué la commission. Témoin de Jéhovah One, Jung Chun-guk, a été repêché deux fois de plus, après sa sortie de prison et à chaque fois choisi une peine de prison, desservant un total de sept ans et 10 mois commençant en 1969.

Hong Young-il, 49 ans, qui a servi deux ans en prison 1990 à 1992, a déclaré un interrogateur militaire une fois mis un pistolet sur son front et fit semblant de l'exécuter.

Une grande partie de l'abus a eu lieu en pleine vue des autres stagiaires à des camps d'entraînement, une scène familière à beaucoup de ceux qui sont passés par eux dans les années 1970 et 80. Même si les châtiments corporels sont un outil de discipline commune dans l'armée puis, préjugés largement répandus contre les Témoins de Jéhovah a renforcé le silence de la société au sujet de leur persécution.

"Un codétenu reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement une enfant de 5 ans, aimait me harceler sur l'importance de défendre le pays", a déclaré Ryu Yong-Beom, 60, un témoin de Jéhovah qui a servi trois ans en prison dans les années 1970.

Le dénigrement des opposants comme des «communistes» ou «jongbuk" - adeptes Corée du Nord - se poursuit aujourd'hui. Dans une lettre envoyée à un journal local en Janvier, Kim Kyung-Muk, un cinéaste et d'objecteur de conscience emprisonné, a déclaré que d'autres détenus lui a reproché de "ne pas être qualifié pour être un citoyen sud-coréen."

Après la prison, les objecteurs de conscience voient leurs possibilités d'emploi limitées au sérieux, que le gouvernement et les grandes entreprises une discrimination contre les ex-détenus, en particulier ceux qui ont évité le projet.

Le Comité des Nations Unies pour les droits de l'homme et Amnesty International ont demandé à plusieurs reprises la Corée du Sud pour permettre un service de remplacement pour les objecteurs de conscience. Le comité a appelé leur emprisonnement une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel la Corée du Sud est signataire.

Corée du Sud interprète l'alliance différemment. Son Parlement n'a jamais agi sur les appels à un service de remplacement de sa Commission nationale des droits humains, citant, que le gouvernement du président Lee avait un manque de consensus national.

"Ce débat est un luxe que nous ne pouvons nous permettre aussi longtemps que la Corée du Nord est là", a déclaré Cho Myung-sik, 36, un ancien combattant. "D'ailleurs, comment allez-vous dire de véritables objecteurs de conscience de faussaires si nous introduisons des services alternatifs? Comment allez-vous assurer l'équité entre eux et ceux qui servent dans l'armée? "

Les Témoins de Jéhovah Certains ont émigré aux États-Unis pour sauver leurs fils de l'emprisonnement. Plusieurs objecteurs de conscience sud-coréens ont récemment gagné le statut de réfugié au Canada, en France et en Australie.

Pour M. Ryu et son épouse, Jung Seon-hee, le changement a été trop lent. Elle a dit que ses deux frères ont été battus "à moitié mort" en prison militaire dans les années 1980. Son fils a été libéré l'année dernière après avoir purgé 15 mois. En Juillet, un autre fils, Ryu Heung-sun, a été condamné à un an et demi.

«Je l'avais espéré que notre souffrance finirait par la génération de mes fils", a déclaré Mme Jung. «Je suis triste que ce pays reste si primitive, incapable de montrer l'indulgence à une mihttp://www.nytimes.com/2015/10/04/world/south-korean-jehovahs-witnesses-face-stigma-of-not-serving-in-army.html?_r

Josué

Josué
Administrateur

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU recommande que la Corée du Sud reconnaisse l’objection de conscience

Après avoir fait le bilan de la position de la Corée du Sud sur les droits de l’homme, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a publié ses observations finales le 3 novembre 2015. Le Comité a constaté que la Corée du Sud avait pris des mesures en matière de droits de l’homme mais a noté qu’elle n’avait pas mis en place les décisions déjà prises par le Comité concernant l’objection de conscience au service militaire.

Droit à la liberté de conscience et de religion
Même si l’objection de conscience au service militaire est reconnue au plan international comme un droit fondamental, la Corée du Sud continue de condamner les objecteurs de conscience qui refusent de faire leur service militaire. Depuis 1950, les tribunaux ont condamné 18 000 Témoins de Jéhovah à un total de 36 000 années de prison.

Le rapport du Comité des droits de l’homme de l’ONU a recommandé que le gouvernement suive la démarche suivante :

Libérer immédiatement tous les objecteurs de conscience emprisonnés pour avoir refusé d’effectuer le service militaire.
Effacer les casiers judiciaires des objecteurs de conscience, les indemniser et leur assurer de ne pas divulguer leurs données personnelles.
Reconnaître légalement l’objection de conscience au service militaire et permettre aux objecteurs de conscience d’effectuer un service civil de remplacement.
Responsable de la mise en œuvre des engagements internationaux
Depuis 2006, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a rendu cinq décisions qui reprochent au gouvernement sud-coréen de ne pas adopter de loi protégeant les droits des objecteurs de conscience et de condamner ceux qui revendiquent ce droit *. Le récent rapport du Comité a vivement recommandé au gouvernement « de mettre en place des mécanismes et des procédures adéquates pour appliquer les décisions du Comité », y compris la mise en œuvre des décisions déjà rendues par le Comité.

À la suite de la publication du rapport, Seong-ho Lee, président de la Commission nationale des droits de l’homme, a admis les violations des droits de l’homme identifiées dans le rapport. Dans une déclaration publique conseillant au gouvernement de mettre en œuvre les recommandations du Comité, M. Lee a conclu : « Le gouvernement a la responsabilité d’appliquer le PIDCP [Pacte international relatif aux droits civils et politiques]. »

En tant qu’État partie, la Corée du Sud s’est engagée à protéger les droits garantis par le PIDCP. Comme le Comité des droits de l’homme de l’ONU supervise l’application du PIDCP et reconnaît le droit à l’objection de conscience, la Corée du Sud continuera de violer le traité jusqu’à ce qu’elle applique les décisions et les recommandations du Comité.

Le récent rapport du Comité des droits de l’homme de l’ONU ne fait qu’ajouter au tollé international provoqué par le traitement des objecteurs de conscience par la Corée du Sud. Dans ce pays et ailleurs, nombreux sont ceux qui attendent impatiemment la réaction du gouvernement à cette demande du Comité.

Josué

Josué
Administrateur

CORÉE DU SUD: VICTOIRE DE LA COUR D'APPEL POUR LES OBJECTEURS DE CONSCIENCE
18 oktober 2016 Le gouvernement sud - coréen doit tenir compte d'une cour d'appel majeur au pouvoir et cesser de criminaliser les objecteurs de conscience, a déclaré Amnesty International aujourd'hui.
Juges de la cour d'appel à Gwangju, au sud-ouest de la Corée, renversé les verdicts de culpabilité de deux objecteurs de conscience, Cho Rak-hoon et Kim Hyung-geun . Il est la première fois une cour d'appel a infirmé les verdicts de culpabilité dans une affaire objecteurs de conscience.
"La cour d'appel a envoyé un message clair que l'objection de conscience est pas un crime. Le gouvernement doit agir sur la décision et cesser de punir les jeunes hommes qui refusent le service militaire pour des raisons de conscience », a déclaré Hiroka Shoji, Asie de l'Est à Amnesty International.
"Il est grand temps que la Corée du Sud d'avoir une alternative au service militaire qui respecte la liberté de pensée, de conscience et de religion."
Les jeunes hommes ont été condamnés à 18 mois de prison pour avoir refusé le service militaire à leurs premiers essais en Juin 2015 et mai 2016, respectivement. La cour d'appel a également rejeté les appels des procureurs pour condamner un troisième objecteur de conscience, Kim Hye-min, qui a été trouvé non coupable lors de son procès initial mai 2015.
Plus de personnes sont emprisonnées en Corée du Sud pour leur objection de conscience que le reste du monde mis ensemble, avec au moins 399 hommes, la plupart âgés entre 20 et 24 ans actuellement en prison. Le gouvernement continue à ne pas respecter les normes internationales en refusant d'introduire une véritable alternative civile au service militaire obligatoire.
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud devrait se prononcer dès que si la loi qui criminalise l'objection de conscience viole la constitution du pays.
CONNEXE
Corée du Sud: peine de cinq ans contre le dirigeant syndical un coup de refroidissement à la protestation pacifique
Corée du Sud: Le secret de la présidence nomination sape l'indépendance de la Commission nationale des droits de Corée
Corée du Sud: les autorités de démolition vie en emprisonnant les objecteurs de conscience
https://mobiel.amnesty.nl/persdetail/28818

Invité


Invité

En Corée du Nord j'y aurais vraiment penser que Ca peut arriver, mais en Corée du sud j'aurais peit etre    Pas penser

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

DÉCEMBRE 2016
CORÉE DU SUD

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud sur le point de prononcer une décision lourde de conséquence

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud est sur le point de prononcer une décision historique : elle réexamine, à la lumière des principes constitutionnels, les sanctions prises à l’encontre des objecteurs de conscience en raison de la loi relative au service militaire. L’attente de cette décision est grandissante depuis l’audience publique tenue à ce sujet en juillet 2015. Récemment, le président de la cour, Han-chul Park, a confirmé qu’une décision serait prononcée avant la fin de l’exercice de ses fonctions, le 30 janvier 2017.

Des milliers de personnes concernées

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud est la plus haute juridiction du pays. Elle a autorité de déterminer la constitutionnalité de la loi. Elle doit réexaminer la clause de la loi relative au service militaire qui prévoit l’emprisonnement des personnes refusant de faire le service militaire pour des raisons de conscience. On s’attend à ce que cette Cour détermine si cette sanction est en contradiction avec la constitution de la Corée du Sud et ses garanties de liberté de conscience et de religion.

Si la Cour déclare que l’emprisonnement d’objecteurs de conscience pratiqué par le gouvernement depuis des dizaines d’années est inconstitutionnel, la Corée du Sud sera contrainte de réexaminer sa façon de traiter les objecteurs de conscience. Une telle conclusion amènera probablement le gouvernement à cesser de poursuivre, de déclarer coupable et d’emprisonner des jeunes hommes qui refusent d’accomplir le service militaire parce qu’ils écoutent leur conscience.

Confusion dans le processus judiciaire

La Cour constitutionnelle avait déjà examiné cette question en 2004 et en 2011. À chaque fois, elle a estimé que les lois pénalisant les objecteurs de conscience étaient constitutionnelles. De même, la Cour suprême, le président de la cour d’appel de Corée du Sud et la cour de dernière instance ont jugé en 2004 et à nouveau en 2007 que l’objection de conscience n’est pas un motif valable pour refuser d’effectuer le service militaire. Malgré les jugements de ces hautes juridictions, la question de la mise en application de la loi reste irrésolue, même devant les tribunaux.

Des cours de Corée du Sud de tout degré de juridiction ont exprimé leur malaise quand il s’agit de condamner des objecteurs de conscience à la prison. Depuis la décision de la Cour constitutionnelle en 2011, cette même Cour a accepté d’examiner 7 affaires soumises par des tribunaux de district et 22 autres par des particuliers. De plus, les décisions de la Cour Suprême ont été contestées, et plus de 40 affaires sur la question de l’objection de conscience sont en instance auprès de cette haute juridiction. Depuis mai 2015, des tribunaux de première instance ont rendu 9 décisions favorables aux objecteurs de conscience, les déclarant non coupables.

En octobre 2016, une cour d’appel a pris note du conflit existant au sein des juridictions inférieures mais aussi supérieures, et a déclaré : « Ce genre de confusion dans l’interprétation et l’application d’une seule clause de la loi est sans précédent. » Lors de son premier jugement à ce sujet, cette même cour d’appel a déclaré trois objecteurs de conscience non coupables. Cette décision a été saluée par la Seoul Bar Association, qui l’a qualifiée de « monumentale ». Le président de l’association, Han-kyu Kim, a fait remarquer que le dernier mot appartient à présent à la Cour constitutionnelle.

« Ce genre de confusion dans l’interprétation et l’application d’une seule clause de la loi est sans précédent » (Tribunal du district de Gwangju, troisième chambre criminelle, jugement concernant Lak-hoon Cho en date du 18 octobre 2016).
Une solution imminente à un problème de longue date

M. Kim a ajouté : « La population attend avec impatience [de la part de la Cour constitutionnelle] une décision favorable sur cette affaire. Les objecteurs de conscience continuent de subir une sanction pénale sans même avoir la possibilité d’effectuer un service civil de remplacement. La Cour constitutionnelle, dernier bastion des droits de l’homme, est vivement encouragée à rendre sa décision dès que possible.

Durant les 60 dernières années, presque chaque famille de Témoins de Jéhovah a été touchée par le problème, ayant père, fils ou frères condamnés à la prison pour avoir refusé de servir dans l’armée. Une décision en faveur des objecteurs de conscience mettra fin à l’emprisonnement inutile et à l’incrimination préjudiciable de nombreux jeunes hommes et renforcera le droit à la liberté de conscience et de religion pour tous les citoyens.

Tous les yeux sont à présent rivés sur la Cour constitutionnelle, dont la décision historique est imminente.

Josué

Josué
Administrateur

25.04.2017
25 JANVIER 2017
CORÉE DU SUD

La Commission nationale des droits de l’homme demande le respect de la liberté de conscience

Le 9 décembre 2016, la Commission nationale des droits de l’homme de Corée du Sud a soumis un avis concernant des plaintes actuellement examinées par la Cour constitutionnelle. Cet avis concerne le droit à l’objection de conscience au service militaire. À partir des normes internationales les plus actuelles en matière de droits de l’homme, la commission a conclu que l’objection de conscience est un droit fondamental inaliénable, que le gouvernement se doit de protéger.

Soulignons que, selon la Commission, ce droit fondamental constitue « un motif recevable » pour ne pas accomplir le service militaire. Elle a recommandé au gouvernement d’associer les valeurs constitutionnelles de liberté de conscience avec le devoir du service militaire en mettant en place « un service civil de remplacement à part entière ».

D’après la Commission, l’emprisonnement systématique des objecteurs de conscience n’a aucune raison d’être, car « une sanction devrait avoir pour effet de réprimer ou de prévenir les délits. Or, la plupart des objecteurs de conscience ne regrettent pas leur décision ni ne revoient leur position par peur de la sanction (...). La sanction n’a donc aucun effet. »

La Commission a réaffirmé sa décision du 26 décembre 2005 selon laquelle la République de Corée devrait mettre en place un service civil de remplacement qui permettrait la coexistence du droit à l’objection de conscience et le devoir de défense nationale *. Son mandat l’obligeant à défendre les droits de l’homme, la Commission à soumis son avis à la Cour constitutionnelle qui le consultera avant de rendre sa décision.

« Le droit à l’objection de conscience au service militaire découle de la liberté de conscience, qui est garantie par la constitution et les lois internationales sur les droits de l’homme. Sanctionner les objecteurs de conscience pour violation de la loi relative au service militaire alors qu’ils pourraient accomplir leur devoir de défense nationale sous la forme d’un service civil de remplacement interfère avec la liberté de conscience. » (Commission nationale des droits de l’homme, avis du 28 novembre 2016)
Les chances de réussite

A propos de l’avis de la Commission, le professeur de droit Jae-seung Lee a déclaré : « Si le gouvernement sud-coréen souhaite respecter le “ droit de l’homme universel ” à l’objection de conscience, il pourrait décider de mettre en place un service civil de remplacement. Si c’est le cas, je recommande qu’il s’inspire des normes internationales en matière de service civil de remplacement, et offre ainsi toutes les chances de réussite au programme. »

Dae-il Hong, un porte-parole des Témoins de Jéhovah de Corée du Sud explique : « Depuis le moment où la Cour constitutionnelle s’est de nouveau penchée sur la question, en août 2012, plus de 2 000 jeunes hommes Témoins de Jéhovah ont été emprisonnés. Nous attendons une décision de la Cour constitutionnelle qui soit en accord avec les normes internationales respectant la vie humaine et la paix. Nous espérons que l’emprisonnement systématique des jeunes Témoins cessera et que ceux-ci pourront servir la société d’une manière qui ne trouble pas leur conscience. »

Qu’est-ce que le service civil de remplacement ?

De nombreuses personnes ne comprennent pas ce qu’est au juste un service civil de remplacement ni comment il peut être utile au pays. La brochure téléchargeable ci-après propose un tour d’horizon des normes internationales et de ce qui se fait en matière de service civil de remplacement.

Télécharger la brochure en anglais.

https://www.jw.org/fr/actualites/juridique/par-region/coree-du-sud/la-commission-nationale-des-droits-de-l-homme-demande-le-respect-de-la-liberte-de-conscience/

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Ça va mal en Corée, du Nord comme du Sud.
Aujourd'hui les témoins de Jéhovah, demain les catholiques, vous verrez !

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

papy

papy

La Cour de Corée du Sud reconnaît les préoccupations des défenseurs des droits de l'homme envers les objecteurs de conscience

Le 1er mai 2017, le tribunal administratif de Séoul a jugé que l'action du Bureau de l'administration de la main-d'œuvre militaire (MMAO) dans les objecteurs de conscience qui hérissaient publiquement en tant qu'évadés militaires pourrait leur causer des dommages irrévocables. Le tribunal a statué que le MMAO devait suspendre la divulgation de renseignements personnels identifiant les objecteurs de conscience sur son site officiel, en attendant la décision dans un procès administratif se plaignant contre l'action du MMAO. Le MMAO a respecté l'ordre de suspension.

Evaders non militaires

Au début de 2015, les commissaires du MMAO ont notifié aux objecteurs de conscience qu'ils publieraient leurs informations personnelles en tant qu'évadés militaires. Le MMAO était au courant des hommes parce que tous avaient écrit le MMAO avant le jour de leur enrôlement pour aviser qu'ils avaient consciencieusement pris la décision de refuser le service militaire mais qu'ils étaient disposés à effectuer un service civil alternatif. Néanmoins, le 20 décembre 2016, le MMAO publiait sur son site web le nom, l'âge, l'adresse et d'autres informations des hommes en tant qu'évadés militaires.

Gyeong-chan Park, un objecteur de conscience qui est l'un des Témoins de Jéhovah, a été choqué de trouver son nom parmi les 237 sur la liste des hébergeurs du service militaire. Il a déclaré: "J'ai pris une position pour ma sincère objection de conscience au service militaire, et j'espère qu'il y en aura qui critiquent ma position. Même ainsi, j'ai été consterné que le gouvernement me traite comme un «évadé». Le MMAO connaît certainement les témoins et nos motivations assez bien pour reconnaître que notre objection de conscience n'est pas un refus égoïste du devoir civique. "Il a ajouté:" En voyant mon nom et mon adresse sur cette liste publique, je dois admettre que je craignais quelqu'un Pourrait venir chez moi et me harceler ".

Dans la demande de suspension de la divulgation, les 140 témoins identifiés sur le site Web ont soutenu que la Loi sur le service militaire définit un évasion militaire comme une personne qui ne répond pas au projet d'ordonnance «sans motif justifiable». Ces hommes soutiennent qu'ils ne sont pas non plus Les évasions et ne sont pas «sans motifs justifiables» parce que la loi et les obligations internationales de la Corée du Sud l'obligent à reconnaître le droit d'objection de conscience au service militaire. Une décision concernant la reconnaissance de ce droit en Corée du Sud est pendante avec sa Cour constitutionnelle.

L'abus de pouvoir discrétionnaire s'ajoute à la punition

Les hommes du témoin ont également soutenu que la force impérieuse de la critique sociale, bien que leur causant une détresse mentale et leur amenait le déshonneur, n'a pas réussi à changer la conviction morale des Témoins de Jéhovah en refusant consciencieusement le service militaire. En Corée du Sud, plus de 19 000 Témoins de Jéhovah ont résisté à cette pression et ont enduré collectivement plus de 36 000 ans d'emprisonnement au cours des 60 dernières années. Les hommes dont l'information a été révélée voient cela comme un autre moyen de punition et considèrent l'information publique comme un désavantage pour eux que les casiers judiciaires que le gouvernement sud-coréen les oblige à respecter leur conscience.

"Compte tenu du dossier et des présentations orales, la Cour est préoccupée par le fait que l'exécution de cette disposition pourrait porter atteinte irrévocable aux plaignants. Il est clairement démontré qu'il est urgent de suspendre l'exécution de cette disposition pour éviter ce dommage alors qu'il y a peu de possibilité de causer un dommage grave au bien-être public par la suspension de l'exécution de cette disposition. Par conséquent, la Cour décide de statuer [suspendre la disposition de divulgation de renseignements personnels]. "- ​​Cour administrative de Séoul, la sixième chambre administrative, décision datée du 1er mai 2017.
En attendant leur journée en cour

Les Témoins de Jéhovah en Corée du Sud sont reconnaissants à la Cour d'avoir reconnu la question de la violation des droits de l'homme et espérons que cette décision aura un effet positif sur le procès administratif qui sera bientôt examiné devant les tribunaux. Ils se préparent également à demander à la Commission nationale des droits de l'homme de la Corée du Sud de fournir un avis officiel sur cette question devant le tribunal. L'affaire doit être entendue le 28 juin 2017.
https://www.jw.org/en/news/legal/by-region/south-korea/court-acknowledges-human-rights-concerns/

Josué

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Administrateur

Persécutions en Corée du Sud. Cory10

Josué

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Administrateur


Gyeong-chan Park est un des 140 Témoins que le BGPM a injustement inscrit sur la liste des déserteurs.
9 JUIN 2017
CORÉE DU SUD

Droits de l’homme en Corée du Sud : un tribunal reconnaît la légitimité des craintes des objecteurs de conscience

Le 1er mai 2017, le tribunal administratif de Séoul a jugé que les mesures vexatoires prises par le Bureau de gestion du personnel militaire (BGPM) consistant à désigner publiquement les objecteurs de conscience au service militaire comme des déserteurs pourraient leur causer un préjudice irréversible. Dans l’attente de sa décision au sujet de la plainte déposée contre le BGPM et ses méthodes, le tribunal a demandé à l’institution de cesser de publier sur son site Internet les données personnelles permettant d’identifier les objecteurs de conscience. Le BGPM s’est conformé à cette injonction.

Ce ne sont pas des déserteurs

Début 2015, des responsables du BGPM ont informé les objecteurs de conscience que leurs noms et leurs données personnelles figureraient sur une liste publique de déserteurs. Avant leur enrôlement, ces hommes avaient pourtant informé par écrit le BGPM qu’ils avaient, en conscience, pris la décision de refuser d’accomplir le service militaire, mais qu’ils étaient disposés à effectuer un service civil de remplacement. Malgré cela, le 20 décembre 2016, le BGPM a publié sur son site Internet une liste de déserteurs sur laquelle figuraient leur nom, leur âge, leur adresse et d’autres renseignements.

Gyeong-chan Park, un objecteur de conscience Témoin de Jéhovah, a été consterné de voir son nom parmi les 237 de la liste des déserteurs publiée sur le site. Il déclare : « En accord avec ma conscience, j’étais résolu à ne pas participer au service militaire, et je m’attendais à certaines critiques. Mais je suis choqué de voir que les autorités me traitent comme un “ déserteur ”. Le BGPM connaît sans doute suffisamment bien les Témoins et leurs motivations pour savoir que leur objection de conscience n’est en aucun cas un refus égoïste d’accomplir leur devoir civique. » Il ajoute : « Lorsque j’ai vu mon nom et mon adresse sur cette liste publique, j’avoue que j’ai eu peur que quelqu’un ne vienne chez moi pour me harceler. »

Dans leur demande de suspension de la publication de leurs données personnelles, les 140 Témoins de Jéhovah recensés sur le site ont fait valoir que la loi coréenne sur le service militaire (le Military Service Act) désigne comme déserteur toute personne qui, « sans raison valable », ne se présente pas à la convocation. Ces hommes soutiennent qu’ils ne sont ni déserteurs et ni “sans raison valable”, car la loi sud-coréenne et les engagements internationaux obligent la Corée du Sud à reconnaître le droit à l’objection de conscience au service militaire. Une décision concernant la reconnaissance de ce droit dans ce pays doit être rendue par la Cour constitutionnelle.

Un abus de pouvoir discrétionnaire qui alourdit la punition

Les hommes Témoins ont également expliqué que, bien que la pression sociale exercée sur eux leur cause du stress et porte atteinte à leur réputation, elle n’a en rien entamé la détermination des Témoins de Jéhovah de refuser en conscience de participer au service militaire. Depuis 60 ans, plus de 19 000 Témoins de Jéhovah de Corée du Sud ont résisté à cette pression et ont passé en tout plus de 36 000 années en prison. Les hommes dont les données personnelles ont été rendues publiques estiment qu’il s’agit d’une nouvelle mesure punitive. Cette divulgation leur est aussi préjudiciable que le casier judiciaire que les autorités de Corée du Sud leur imposent pour avoir respecté leur conscience.

« Suite à l’examen du dossier et des témoignages, le tribunal craint que la mise en œuvre de cette mesure ne cause des préjudices irréversibles aux plaignants. Il a clairement été mis en évidence qu’il est urgent de suspendre l’application de cette mesure pour empêcher de tels préjudices, sachant qu’il y a peu de risque que la suspension de la mesure porte gravement atteinte au bien-être de la population. Par conséquent, le tribunal décide de [suspendre la mesure consistant à divulguer des données personnelles]. » (Tribunal administratif de Séoul, sixième chambre administrative, décision du 1er mai 2017)
En attente du procès

Les Témoins de Jéhovah de Corée du Sud sont reconnaissants au tribunal d’avoir reconnu une violation des droits de l’homme dans ce cas et espèrent que cette décision pèsera de manière positive sur le procès administratif qui se tiendra prochainement. Ils se préparent également à soumettre une requête à la Commission nationale des droits de l’homme de Corée du Sud pour qu’elle remette un avis officiel au tribunal. L’audience est prévue pour le 28 juin 2017.
https://www.jw.org/fr/actualites/juridique/par-region/coree-du-sud/tribunal-reconnait-inquietudes-droits-homme/

Josué

Josué
Administrateur

Quatre témoins de Jéhovah ont acquitté après avoir refusé le service militaire
Posté le: Août 25,2017 19:31 KST Modifié le: août 25,2017 19:31 KST
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Lors de la Journée internationale des objecteurs de conscience, les objecteurs de conscience apparaissent à l'intérieur d'une prison simulée pour demander au gouvernement sud-coréen d'instituer des formes alternatives de service militaire, à la place Gwanghwamun, dans le centre de Séoul, lors d'un événement organisé par la branche sud-coréenne d'Amnesty International, le 15 mai (Par Kim Tae-hyeong, photographe du personnel)
La Cour confirme le statut d'objecteur de conscience comme "droit humain fondamental"

Les tribunaux sud-coréens ont acquitté quatre hommes dans la vingtaine qui ont refusé d'exercer leur service militaire obligatoire en raison de leurs croyances religieuses.
Le 24 août, l'hon. Cho Jeong-min, le juge présidant la 7ème division criminelle de la branche Goyang du tribunal de district d'Uijeongbu a trouvé quatre Témoins de Jéhovah surnommés Kim (28), Lee (24), Choi (23) et Roh (25) non-coupable De violer la Loi sur le service militaire en refusant d'obéir aux ordres du gouvernement de se présenter aux devoirs.
Au cours du procès, Kim et les autres accusés ont reconnu qu'ils avaient reçu leurs ordres pour s'inscrire du chef de la branche de l'Administration de la main-d'œuvre militaire du nord de la province de Gyeonggi et qu'ils n'étaient pas apparus dans les trois jours suivant la date spécifiée, Les accusations portées contre eux ont été déclarées. Mais les défendeurs ont soutenu qu'ils n'étaient pas coupables, puisqu'ils avaient agi selon leurs croyances religieuses, ce qui qualifie de motif légitime de refus d'enrôler, comme le prévoit la Loi sur le service militaire.
"La décision des défendeurs de ne pas accepter leur devoir de porter des armes à feu dans l'armée était fondée sur leurs croyances religieuses. Leur refus d'enrôler compte comme objection de conscience du service militaire, "L'hon. Cho a expliqué en émettant le verdict. "Le droit à l'objection de conscience est internationalement reconnu comme un droit humain fondamental, et de nombreux pays ont adopté de nouvelles formes de service. Les verdicts contradictoires étant atteints dans les tribunaux sud-coréens, certains condamnés et d'autres acquittés, crée une situation chaotique ".
"Depuis des décennies, l'État a recouru à des poursuites en vertu du code pénal, qui est la forme la plus forte de punition, sans faire aucun effort significatif pour concevoir une alternative. En conséquence, chaque année, environ 600 jeunes hommes qui refusent d'exercer leur service militaire pour des raisons religieuses ou personnelles sont condamnés à un an et à six mois de prison. Il s'agit d'une violation flagrante du principe de proportionnalité tel que défini à l'article 37, paragraphe 2, de la Constitution ", a déclaré Cho.
À ce jour, plus de 19 000 objecteurs de conscience sud-coréens auraient été poursuivis pour avoir refusé d'exercer leur service militaire. Depuis 2015, 42 d'entre eux ont été acquittés par les tribunaux.
Par Park Kyung-man, correspondant du nord de Gyeonggi
http://english.hani.co.kr/arti/english_edition/e_national/808361.html

Josué

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Administrateur

CORÉE DU SUD

Agrément de la reconnaissance du droit à une objection de conscience en Corée du Sud
Un consensus social a continué de croître en Corée du Sud depuis l'audition publique de sa Cour constitutionnelle de juillet 2015. Même en l'absence de la décision de la Cour ou d'une nouvelle législation, la Corée du Sud progresse dans sa vision de l'objection de conscience au service militaire. Les opinions des tribunaux inférieurs, du public, de la communauté juridique et des communautés nationales et internationales des droits de l'homme appuient une solution qui ne punit pas l'exercice de la liberté de conscience.

Changement sans précédent dans les avis des tribunaux

Au cours de la semaine du 7 août 2017, sept jeunes hommes jugés pour leur objection de conscience au service militaire ont reçu des décisions sans culpabilité. Ce développement est sans précédent. Dans l'histoire juridique de la République de Corée, les tribunaux ont condamné plus de 19 000 objecteurs de conscience, mais 38 des 39 décisions sans culpabilité jamais prises sur cette question sont venues depuis mai 2015, avec 25 déjà en 2017.

Certains tribunaux ont différé les cas dans l'espoir de recevoir la décision de la Cour constitutionnelle, ce qui a entraîné l'augmentation du nombre d'affaires pendantes sur le sujet. M. Du-jin Oh, un avocat qui a représenté de nombreux objecteurs de conscience, a observé qu'il y a maintenant plus de cinq fois plus de cas pendants sur le sujet que par rapport à il y a quelques années.

Le nombre croissant de décisions de non-culpabilité par les tribunaux de première instance (6 en 2015, 7 en 2016 et 25 en 2017) et le nombre croissant de dossiers en attente (une moyenne de 100 a augmenté à plus de 500) indiquent un changement dans la pensée de la magistrature de Corée du Sud.
De nombreux observateurs voient un changement dans la réflexion sur le pouvoir judiciaire de la Corée du Sud. En rendant les décisions sans coupure, de nombreux tribunaux ont noté que punir les objecteurs de conscience en l'absence d'un autre programme de service civil est une violation de la garantie de liberté de conscience de la constitution. D'autres ont déterminé que l'objection de conscience au service militaire est un «motif justifiable» pour refuser l'appel militaire, comme le prévoit la Loi sur le service militaire.

Opinion publique

Alors que l'opinion publique n'est pas le facteur déterminant dans la reconnaissance et la protection des droits de l'homme, le ministère de la Défense a utilisé le manque de soutien populaire pour justifier son refus de résoudre ce problème. Mais l'opinion publique change. En 2005, seulement 10 pour cent des personnes interrogées étaient d'accord avec l'idée de reconnaître le droit d'objection de conscience. Cependant, un sondage de mai 2016 indique que 70 p. 100 des participants ont appuyé l'étape supplémentaire consistant à mettre en œuvre un autre service. Un sondage de l'Association des barreaux de Séoul de juillet 2016 a révélé que plus de 80 p. 100 l'ont soutenu.

Opinions et décisions de la communauté des droits de l'homme

La Commission nationale des droits de l'homme de la Corée (CNDH) a vu que les points de vue changeants en Corée du Sud avaient incité les législateurs à proposer l'adoption de services alternatifs dans trois projets de loi d'amendement différents à l'Assemblée nationale pour sa session commençant en juin 2017. La CNDH a également pris note des opinions et les décisions de la communauté internationale demandant cette action et ont ensuite examiné comment les propositions se sont conformées aux normes internationales pour les services civils de remplacement. La NHRC a fourni au gouvernement de la Corée du Sud ses conclusions sur un programme de services civils alternatifs qui respecte les normes internationales et qui a été acceptable pour les témoins de Jéhovah et d'autres.

Une promesse et une pétition

Lorsque le président Jae-in Moon a été inauguré le 10 mai 2017, il a porté à ce poste à la fois son expérience en tant qu'avocat des droits de l'homme et une promesse: «La liberté de conscience est un droit fondamental du plus haut niveau parmi tous les droits fondamentaux en vertu de la Constitution . Par conséquent, je promets de mettre en place des services alternatifs et de me débarrasser de la pratique actuelle consistant à emprisonner les objecteurs de conscience ".


L'avocat soumet la pétition à un fonctionnaire chargé de traitement
Le 11 août 2017, une délégation représentant 904 objecteurs de conscience a présenté une pétition au nouveau président, demandant au gouvernement de reconnaître le droit à l'objection de conscience en libérant les personnes emprisonnées et en mettant en œuvre un autre programme de services civils. Les pétitionnaires sont composés de 360 ​​objecteurs de conscience purgeant une peine de prison et 544 en procès à divers paliers de justice au moment de leur pétition.

Une opportunité pour faire une marque durable dans l'histoire des droits de l'homme


Hyun-soo Kim
Hyun-soo Kim, l'un des pétitionnaires, a commenté ce que signifie la pétition: "Je suis impatient d'adopter un service alternatif qui s'harmonise avec les normes internationales, un service alternatif purement civil qui n'est pas connecté ou supervisé par le militaire. Je suis prêt à servir dans les domaines du bien-être social ou des secours en cas de catastrophe ou dans les domaines que je pourrais être attribués. Il serait enrichissant de contribuer à la communauté. "

Les Témoins de Jéhovah et d'autres personnes se félicitent de voir le changement d'opinion qui pourrait aider à modifier rapidement une politique qui a punis des milliers d'hommes au cours de sept décennies. Les témoins se félicitent que le président Lune, les membres de l'Assemblée nationale et le pouvoir judiciaire de la Corée du Sud aient manifesté un réel intérêt à respecter et à accommoder ceux qui s'opposent consciencieusement au service militaire .

https://www.jw.org/en/news/legal/by-region/south-korea/groundswell-recognition-right-to-conscientious-objection/

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Les tribunaux sud-coréens cherchent activement des solutions en faveur des objecteurs de conscience[/size]
En Corée du Sud, les juges souhaitent éviter l’emprisonnement systématique des Témoins de Jéhovah qui refusent d’effectuer le service militaire pour objection de conscience ; ils intensifient leurs efforts pour trouver des solutions qui respecteraient leur position. Certains juges tiennent compte des véritables motivations de ces hommes : la décision ferme, prise en conscience et en accord avec les principes de la Bible, de ne pas faire de mal à leur prochain. Ainsi, tenant compte de la liberté de conscience, un droit fondamental, certains tribunaux ont estimé que ces jeunes gens n’étaient pas coupables de se soustraire à leurs obligations militaires. Depuis mai 2015, des magistrats de cour d’appel ont rendu 66 jugements de non culpabilité en faveur de Témoins objecteurs de conscience. C’est une progression notable, car au cours des décennies précédentes, seuls quatre jugements de non culpabilité avaient été prononcés.

[size=34]Une décision déterminante[/size]


Contre toute attente, le 1er février 2018, la Cour d’appel de Busan a maintenu l’un de ces jugements de non culpabilité sans tenir compte de la jurisprudence établie par la Cour suprême et la Cour constitutionnelle sur la question de l’objection de conscience. Cette décision est surprenante pour deux raisons : premièrement, le district de Busan a une politique conservatrice et deuxièmement, le juge qui présidait, Jong-du Choi, avait précédemment déclaré coupable un objecteur de conscience.
Les trois juges ont pris en compte le fait que la Corée du Sud est soumise à l’obligation constitutionnelle de respecter les lois internationales qu’elle a ratifiées, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui reconnaît le droit à l’objection de conscience. Le tribunal a considéré que « la pratique qui consiste à condamner les objecteurs de conscience à l’emprisonnement s’oppose à l’article 18 du Pacte, et qu’il est par conséquent judicieux de considérer le refus du service militaire pour objection de conscience comme “un motif valable” » pour refuser l’incorporation. Leur décision a été largement médiatisée et de nombreux observateurs pensent qu’elle jouera un rôle déterminant dans le milieu juridique.

[size=34]L’attente d’une sortie de crise[/size]


Dans le passé, chaque année, les juges envoyaient en moyenne 500 à 600 jeunes hommes derrière les barreaux parce qu’ils étaient objecteurs de conscience. Mais aujourd’hui, de nombreux juges ajournent ces affaires. À ce jour, on dénombre plus de 700 affaires en suspens, et ce chiffre ne cesse d’augmenter car les juges attendent une décision imminente de la Cour constitutionnelle. C’est ainsi qu’au 31 décembre 2017, il ne restait plus que 267 Témoins en prison, l’effectif le plus bas depuis dix ans.
La Cour constitutionnelle va déterminer si les juges doivent appliquer aux objecteurs de conscience la loi relative au service militaire, loi qui sanctionne ceux qui se soustraient à leurs obligations militaires, ou, si le droit constitutionnel à la liberté de conscience les protège, en conformité avec les normes internationales. Beaucoup de Sud-Coréens attendent de la Cour qu’elle propose une solution respectueuse de la dignité des jeunes hommes disposés à accepter en toute bonne conscience un service civil de remplacement utile à la nation.
Si la Cour propose une solution en faveur des objecteurs de conscience, elle permettra à la Corée du Sud d’agir en accord avec le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a déjà traité des centaines de cas de ce genre. En effet, le Conseil a déjà demandé à la Corée du Sud d’arrêter de mettre en prison les objecteurs de conscience et de respecter leur droit fondamental à la liberté de conscience.

papy

papy

ALERTE INFO | Décision historique de la Cour constitutionnelle de Corée : l’absence de service de remplacement au service militaire est déclarée inconstitutionnelle


Pour la première fois dans l’histoire du pays, le 28 juin 2018, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a déclaré inconstitutionnel un article de la loi relative au service militaire, car il ne prévoit pas un service de remplacement pour les objecteurs de conscience. Cette décision historique permet de réformer une politique d’emprisonnement des objecteurs de conscience vieille de 65 ans.
Depuis 1953, plus de 19 300 Témoins de Jéhovah ont été condamnés à un total de plus de 36 700 années de prison. La Cour suprême de Corée peut désormais appliquer cette décision de la Cour constitutionnelle dans des procès impliquant des objecteurs de conscience. Par ailleurs, les législateurs ont l’obligation de mettre en place un service de remplacement pour les objecteurs de conscience avant le 31 décembre 2019.

Nous nous réjouissons avec nos frères et sœurs de Corée qu’une solution ait été trouvée pour mettre fin à des dizaines d’années d’injustice (Proverbes 15:30).

samuel

samuel
Administrateur

C'est une bonne chose pour nos frères de Corée qui ne seront plus obliger de faire de la prison.

papy

papy

samuel a écrit:C'est une bonne chose pour nos frères de Corée qui ne seront plus obliger de faire de la prison.
Surtout qu'ils devaient faire plusieurs années de prison.

papy

papy

La Cour suprême de Corée du Sud a des arguments sur l'objection de conscience


Le jeudi 30 août 2018, la Cour suprême de Corée du Sud a tenu une audition publique sur les cas de trois témoins de Jéhovah objecteurs de conscience au service militaire. Reflétant le débat public intense sur la longue histoire de la Corée en matière d’emprisonnement d’objecteurs, les 13 juges ont passé quatre heures à interroger les avocats des témoins et d’autres personnes sur la question. Les juges ont longuement discuté du jugement historique de la Cour constitutionnelle du 28 juin 2018, qui ordonnait au législateur coréen de mettre en place un service de remplacement pour les objecteurs de conscience authentiques plutôt que de les emprisonner en tant que criminels. Les avocats ont demandé à la Cour de déclarer nos trois frères non coupables, créant un précédent solide qui clarifiera comment les juridictions inférieures devraient statuer sur plus de 900 affaires similaires en instance.

En toute confiance, avec plus de 100 de nos frères fidèles encore en prison, nous continuerons à attendre patiemment le Dieu de notre salut. - Micah 7: 7 .

Josué

Josué
Administrateur

Un objecteur de conscience est optimiste à l’approche de l’audience de la Cour suprême
SÉOUL, Corée du Sud. En janvier 2017, Lee Gyo-won s’est tenu plein d’espoir devant un juge sud-coréen. Ce jeune homme, alors âgé de 21 ans, s’était bien préparé pour convaincre le juge que son refus catégorique d’effectuer le service militaire n’était pas un délit, mais une décision prise en conscience et fondée sur le principe de la non-violence.

M. Lee, qui est Témoin de Jéhovah, avait peu de raisons d’être optimiste. En effet, quand son procès a débuté, 392 objecteurs de conscience étaient emprisonnés pour des peines qui, totalisées, représentent 588 années de prison. Depuis 1950, 19 340 Témoins ont été condamnés à un total de plus de 36 800 années de prison parce que selon la loi coréenne, l’objection de conscience ne constitue pas une raison valable de refuser le service militaire.

Cependant, depuis 2004, des juges, gênés de devoir systématiquement faire emprisonner les objecteurs de conscience, ont déclaré 90 d’entre eux non coupables. Par exemple, le juge Choi Jong-du de la cour d’appel de Busan a estimé que leur décision personnelle de refuser le service militaire est « basée sur une conscience forte et sincère, modelée par leurs convictions religieuses ».

En juin 2018, la Cour constitutionnelle sud-coréenne a enfin ordonné la révision de la loi sur le service militaire pour qu’elle prévoie la possibilité d’effectuer un service de remplacement *. Malheureusement, cette décision historique est arrivée trop tard pour M. Lee. Il explique : « Après avoir épuisé tous les recours légaux, je me retrouve à présent au centre pénitentiaire de Daegu ». Il purge une peine de 18 mois de prison.

M. Lee rejoint une longue lignée de Témoins coréens objecteurs de conscience qui remonte à l’époque de l’occupation japonaise : En 1939, au Japon, deux jeunes Témoins ont été envoyés en prison pour avoir refusé de s’enrôler. Peu après, les autorités japonaises ont arrêté d’autres Témoins au Japon, ainsi qu’à Taïwan et en Corée. Les 38 Témoins emprisonnés en Corée avaient refusé de rendre hommage à l’empereur japonais et de soutenir l’effort de guerre. Cinq des Témoins emprisonnés sont morts dans des conditions abominables ; les autres ont pour la plupart été libérés seulement après la défaite du Japon en 1945.


Certains des 19 340 Témoins de Jéhovah qui ont été emprisonnés pour objection de conscience.

Les Témoins de Jéhovah sont objecteurs de conscience au service militaire depuis plus d’un siècle. Comme ils fondent leurs croyances sur des versets bibliques et sur l’exemple des premiers chrétiens, ils sont convaincus que les chrétiens ne devraient pas participer aux guerres parce qu’ils n’ont pas le droit de tuer un autre humain. De plus, ils sont politiquement neutres, car ils se considèrent comme des sujets du royaume, ou gouvernement, de Dieu.

C’est lors de la Première Guerre mondiale que les Témoins (alors appelés Étudiants internationaux de la Bible) ont refusé pour la première fois de faire la guerre à cause de leurs croyances religieuses, ce qui leur a valu une vive opposition. En Grande-Bretagne, environ 400 Témoins ont refusé de s’enrôler. Durant la Deuxième Guerre mondiale, aux États-Unis, les Témoins composaient le plus grand groupe d’objecteurs de conscience en prison ; ils étaient environ 4 400 au total.

Mais c’est sous le régime totalitaire nazi que les Témoins ont donné la preuve la plus remarquable de la profondeur de leurs convictions en acceptant d’endurer de terribles souffrances. On estime que les nazis ont exécuté 400 Témoins, la majorité étant des objecteurs de conscience au service militaire. Plus de 1 000 autres sont morts en raison de leur foi dans des conditions inhumaines ou suite à des tortures dans des camps et des prisons. Selon l’historien Robert Gerwarth, ils étaient « le seul groupe sous le IIIe Reich à être persécuté uniquement en raison de ses croyances religieuses ».

Cependant, les Témoins de Corée sont ceux qui ont cumulé le plus d’années de prison pour objection de conscience. Lee Gyo-won a perdu son père dans un accident à l’âge de 8 ans ; sa mère lui a enseigné la Bible et l’importance d’écouter sa conscience. Il confie : « Quand j’ai compris pourquoi nous avons été créés, je ne pouvais qu’aimer mon Dieu, Jéhovah. Depuis ce moment, le plus important pour moi, c’est de servir Jéhovah toute ma vie. »

Sachant qu’il allait probablement être emprisonné, M. Lee a choisi de travailler dans le bâtiment. Il a prévu de se mettre à son compte quand il aura purgé sa peine, étant donné qu’il lui sera difficile de trouver un emploi en raison de son casier judiciaire.

Il se souvient du jour de l’audience : « Je voulais vraiment prouver que j’étais innocent, et que ma décision était sincère, motivée par ma foi et ma conscience. » Il a réfléchi à l’exemple d’Étienne et de Paul, des chrétiens du Ier siècle qui avaient courageusement défendu leur foi lors de leurs procès. « Je pense que je me suis bien mieux exprimé que quand je m’entraînais », dit-​il.

Le 30 août 2018, la Cour suprême de Corée du Sud tiendra une audience publique pour examiner la décision de la Cour constitutionnelle en rapport avec les objecteurs de conscience. La décision de la plus haute juridiction du pays aura des répercussions importantes sur les 900 affaires actuellement en attente de jugement. Cette décision est aussi attendue par 177 Témoins objecteurs de conscience, dont M. Lee, qui sont toujours emprisonnés : ils espèrent qu’une grâce présidentielle leur sera accordée. Même si, le 30 août, M. Lee sera peut-être encore détenu au centre pénitentiaire de Daegu, il suivra l’audience avec le plus grand intérêt.

M. Lee a été condamné et son recours en appel a été rejeté, mais il reste optimiste sur ce qui attend ses coreligionnaires : « J’espère que je ferais partie des derniers à être condamnés, condamnés pour aimer les humains, et plus important encore, pour aimer Dieu et ses principes. »

Mikael

Mikael
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ALERTE INFO | Corée du Sud : La Cour suprême rend une décision historique


Le 1er novembre 2018, la Cour suprême de Corée du Sud a décidé à 9 voix contre 4 que l’objection de conscience n’est plus considérée comme un délit. La conscience religieuse constitue maintenant un « motif valable » pour refuser d’effectuer le service militaire. Cette décision importante prise par la plus haute juridiction du pays permettra de relaxer les plus de 900 frères dont les affaires sont en attente de jugement devant différentes juridictions. 
Plus tôt dans l’année, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud avait jugé qu’un service de remplacement devait être mis en place avant décembre 2019 pour les objecteurs de conscience. 

Nous remercions Jéhovah pour cette décision historique et nous nous réjouissons grandement pour nos frères.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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BREAKING NEWS | Korea Decides on Early Release of Conscientious Objectors in Prison


The Ministry of Justice has stated that on Friday, November 30, 2018, all conscientious objectors who have served at least one third of their 18-month prison sentence will be released on parole. Therefore, 57 of the 64 brothers currently imprisoned should be released. We expect the remaining seven brothers to be released once they have served six months of their sentence.
The early release of our brothers follows the landmark Supreme Court decision on November 1, 2018, which recognized that conscientious objection is “justifiable grounds” for refraining from military enlistment.

We give thanks to our God who has given our brothers the strength to act in harmony with their Christian conscience.—1 Timothy 3:9.

chico.

chico.

Voici en Français.

ALERTE INFO | La Corée décide la libération anticipée d’objecteurs de conscience


Le ministère de la Justice a fait savoir que tous les objecteurs de conscience ayant purgé au moins un tiers de leur peine de 18 mois de prison seront remis en liberté conditionnelle le vendredi 30 novembre 2018. De ce fait, 57 des 64 de nos frères actuellement emprisonnés devraient bénéficier de cette mesure. Les sept frères restants devraient être libérés à leur tour une fois qu’ils auront passé six mois en détention.
Cette libération anticipée de nos frères fait suite à la décision historique de la Cour suprême qui, le 1er novembre 2018, avait reconnu que l’objection de conscience constitue une « raison valable » de refuser le service militaire.

Nous remercions notre Dieu d’avoir donné à nos frères la force d’agir en accord avec leur conscience chrétienne (1 Timothée 3:9).

Mikael

Mikael
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[size=33]Nos frères coréens libérés de prison[/size]

La filiale de Corée du Sud indique que le 30 novembre 2018, 57 frères ont été libérés de prison ; ils ont ainsi pu retrouver leur famille. Les frères et sœurs du monde entier se réjouissent de cet évènement tant attendu et remercient Jéhovah pour son approbation et sa bénédiction (Nombres 6:24-26).
Nous prions pour nos sept frères encore en prison, qui seront libérés après avoir purgé 6 mois de leur peine de 18 mois de prison.
Persécutions en Corée du Sud. 702018207_univ_cnt_01_lg

Des frères qui viennent d’être libérés retrouvent leurs parents (à gauche et à droite). Un frère est interviewé par des journalistes à l’extérieur de la prison (au centre).

Josué

Josué
Administrateur

Vidéo.
https://tv.jw.org/#en/mediaitems/VODOrgLegal/pub-jwb_201812_16_VIDEO

Josué

Josué
Administrateur

Corée du Sud : chiffres clés

Persécutions en Corée du Sud. 502015938_univ_cnt_1_md

  • 51 635 256 habitants
  • 101 246 fidèles qui enseignent la Bible
  • 1 278 assemblées de fidèles
  • 1 Témoin de Jéhovah pour 510 habitants

Josué

Josué
Administrateur

23 JANVIER 2019
CORÉE DU SUD


[size=33]« Non coupables »[/size]

Pour la première fois dans l’histoire de la Corée du Sud, les objecteurs de conscience sont acquittés


Pour la première fois dans l’histoire de la Corée du Sud, des procureurs ont demandé à une cour d’appel de déclarer non coupables cinq de nos frères condamnés pour avoir refusé d’effectuer le service militaire. La cour a donc acquitté ces frères et a classé leurs affaires. Ces décisions annulent totalement les jugements des juridictions inférieures qui avaient accusé nos frères de s’être soustraits à leurs obligations militaires.
Les verdicts de non-culpabilité, prononcés le 14 décembre 2018, établissent clairement un précédent qui permettra d’acquitter plus de 900 frères dont les affaires sont en attente auprès des tribunaux coréens. Les frères acquittés attendent la mise en place d’un service civil de remplacement.
La cour d’appel a fondé ses verdicts sur deux décisions historiques prises en 2018 par la Cour constitutionnelle et la Cour suprême de Corée du Sud. Ces décisions ont mis fin à une politique qui, pendant 65 ans, a infligé presque systématiquement une peine de prison aux objecteurs de conscience, quelle que soit la sincérité de leur position religieuse.
Des organisations de défense des droits de l’homme ont salué les deux décisions rendues par la Cour constitutionnelle et la Cour suprême de Corée du Sud, qui reconnaissent l’objection de conscience comme un droit fondamental basé sur la liberté de conscience. La Commission nationale des droits de l’homme de Corée a déclaré : « La décision rendue à l’unanimité par la Cour suprême a mis fin à la condamnation systématique des objecteurs de conscience, pratique qui a commencé dans les années 50 et qui a touché près de 20 000 objecteurs de conscience. [...] Nous exprimons notre profond respect pour les sacrifices consentis par les objecteurs de conscience et leurs familles. »
À présent, les objecteurs de conscience doivent prouver que leur refus d’effectuer le service militaire est basé sur des croyances « profondes, solides et sincères ». Les juges sont donc chargés de sonder la sincérité de chaque objecteur de conscience. Selon la Cour suprême, « tous les aspects de sa vie [...] doivent être influencés par ses convictions profondes ». Quand ils répondent aux questions précises des juges, nos frères ont une belle occasion de s’exprimer à propos de leur décision de ne pas participer aux guerres ni d’effectuer le service militaire (1 Pierre 3:15).
Depuis plus de 60 ans, les Témoins de Jéhovah de Corée ont subi des peines de prison en raison de leur conscience. Ils ont ainsi clairement prouvé que leur position de chrétiens neutres et pacifiques découle d’un désir sincère d’obéir au deuxième commandement d’‘aimer son prochain comme soi-​même’ (Matthieu 22:39).

Josué

Josué
Administrateur

7 MARS 2019
CORÉE DU SUD


[size=33]Tous les Témoins emprisonnés pour objection de conscience en Corée du Sud sont maintenant libres ![/size]

Le 28 février 2019, le dernier Témoin de Jéhovah emprisonné en Corée du Sud pour sa neutralité a été relâché. Tous les frères qui ont été libérés ont dit qu’ils étaient très heureux d’avoir retrouvé leur liberté et d’avoir pu démontrer leur fidélité à Jéhovah.
En tout, 65 frères ont été relâchés depuis la décision historique de la Cour suprême rendue le 1[size=11]er 
novembre 2018, selon laquelle l’objection de conscience au service militaire n’est pas un délit. Cette décision met fin à la politique d’emprisonnement des objecteurs de conscience pratiquée par le gouvernement sud-coréen depuis 65 ans.
La foi et l’intégrité de nos frères coréens nous incitent à ‘redoubler de courage’ et à accomplir avec fidélité notre service pour notre Roi et son royaume (Philippiens 1:14). Nous prions pour nos frères qui sont toujours emprisonnés en Érythrée, en Russie, à Singapour et au Turkménistan (Hébreux 10:34).
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chico.

chico.

Bonne nouvelle pour nos frères de Corée.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est une victoire mais la bataille fut rude pour en arriver là.

chico.

chico.

Mikael a écrit:C'est une victoire mais la bataille fut rude pour en arriver là.
Le désespoir à souvent gagné des bataille.
Voltaire.

Josué

Josué
Administrateur

https://www.jw.org/fr/bibliothèque/videos/#fr/mediaitems/VODOrgLegal/pub-jwb_201812_16_VIDEO

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