Birmanie : HWR dénonce les persécutions subies par une minorité musulmane
L’organisation non-gouvernementale Human Rights Watch (HWR) s’inquiète du sort de certaines minorités en Birmanie, notamment la communauté musulmane des Rohingyas, dans l’ouest du pays. HWR a publié ce mercedi un rapport qui décrit les violences de ces dernières semaines : des affrontements entre minorité musulmane et bouddhiste, qui ont fait au moins 80 morts, selon un bilan officiel. Le tout, sans que le gouvernement n’intervienne.
“Ce qu’il y a de récurrent dans ce rapport, explique Phil Robertson, directeur adjoint pour l’Asie de HRW, c’est l’absence d’intervention de la part du gouvernement. Dans chacun des deux camps, les gens se sont donc procurés des armes pour se défendre eux-mêmes. Au final, le fait que le gouvernement ne protège aucune communauté, cela a encouragé les uns et les autres à mener des attaques coordonnées les uns contre les autres. En d’autres termes, cela a contribué à rendre la situation encore plus chaotique”.
Dans son rapport, Human Rights Watch déplore également l’attitude de la communauté internationale, qui “semble être aveuglée par une vision romantique des changements en Birmanie alors que des abus persistent”.
Plus d'actualités sur : Droits de l’Homme, Droits des minorités, Myanmar
Copyright © 2012 euronews
L’organisation non-gouvernementale Human Rights Watch (HWR) s’inquiète du sort de certaines minorités en Birmanie, notamment la communauté musulmane des Rohingyas, dans l’ouest du pays. HWR a publié ce mercedi un rapport qui décrit les violences de ces dernières semaines : des affrontements entre minorité musulmane et bouddhiste, qui ont fait au moins 80 morts, selon un bilan officiel. Le tout, sans que le gouvernement n’intervienne.
“Ce qu’il y a de récurrent dans ce rapport, explique Phil Robertson, directeur adjoint pour l’Asie de HRW, c’est l’absence d’intervention de la part du gouvernement. Dans chacun des deux camps, les gens se sont donc procurés des armes pour se défendre eux-mêmes. Au final, le fait que le gouvernement ne protège aucune communauté, cela a encouragé les uns et les autres à mener des attaques coordonnées les uns contre les autres. En d’autres termes, cela a contribué à rendre la situation encore plus chaotique”.
Dans son rapport, Human Rights Watch déplore également l’attitude de la communauté internationale, qui “semble être aveuglée par une vision romantique des changements en Birmanie alors que des abus persistent”.
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