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La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus !

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Mikael
Patrice1633
samuel
chico.
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Josué
Psalmiste
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Psalmiste

Psalmiste

Rappel du premier message :

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus !

Durée de biodégradabilité des déchets en mer :


2 à 4 semaines :
- Papier toilette

6 semaines :
- Journaux

1 à 5 mois :
- Brique de lait
- Gant de coton
- Trognon de pomme
- Boite en carton

3 à 14 mois :
- Allumettes
- Photos dégradables
- Corde de coton
- Emballages

1 à 3 ans :
- Gant de laine
- Mégot
- Couche biodégradable
- Bois mixte

13 ans :
- Bois peint

50 ans :
- Conserves
- Recipient en polystyrène

200 ans :
- Aluminium
- Piles mercure

400 à 450 ans :
- Couches jetables
- Compresses
- Tampons
- Plastiques

600 ans :
- Filet de pêche (nylon)
- Filet (nylon)

Indéterminé :
- Verre


Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Nestlé arrête les pailles et ne veut plus retrouver ses emballages en décharge[/size]

  • Par  Mathilde Golla 

  • Publié le 17/01/2019 à 11:04

FIGARO DEMAIN - Le géant suisse, considéré comme l'un des principaux responsables de la pollution plastique dans les océans, repense ses emballages pour qu'ils deviennent 100% réutilisables ou recyclables d'ici 2025.
Les images d'animaux marins blessés ou tués par des plastiques présents dans les océans ont fait le tour du monde et généré une vaste prise de conscience. Contre ce fléau mondial, Nestlé a décidé d'agir. Récemment classé parmi les plus gros producteurs de déchets en plastique au monde par une étude menée par Greenpeace, le numéro un mondial de l'agroalimentaire a annoncé la fin des pailles en plastique de tous ses produits dès le mois de février.
» LIRE AUSSI - Voici comment remplacer les pailles, cotons-tiges et autres objets en plastique bientôt interdits
Pour les remplacer, Nestlé travaille sur «des matériaux alternatifs, tels que le papier, ainsi que sur des concepts innovants pour réduire les déchets». Le géant suisse n'est pas le premier à bannir ces objets superflus. Avant lui, Starbucks, McDonald's France ou KFC Paris ont pris des décisions similaires. De fait, les campagnes à l'encontre de ce petit morceau de plastique inutile se multiplient, rendant l'objet impopulaire. Et pour cause: trop petites pour être recyclées, elles terminent très souvent directement dans les océans. En 2009, l'association Ocean Conservancy avait listé les déchets trouvés en mer ; les pailles arrivaient à la septième place, représentant 4% d'entre eux. Elles altèrent ainsi la vie des animaux marins: la vidéo de l'extraction d'un morceau de paille long de 10 centimètres coincé dans la narine d'une tortue de mer costaricaine a été vue plus de 11 millions de fois sur YouTube.

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Nous avons pollué les océans en microplastiques jusque dans les abysses[/size]
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 PlaceholderPlus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, dont une partie se retrouve dans l'océan. (DR)

Pour la première fois, des chercheurs ont découvert des microplastiques dans les entrailles de mini crustacés vivant à près de 11 km de profondeur.

Par L'Obs avec AFP
Publié le 27 février 2019 à 10h23




Aucun écosystème marin n'est épargné par la pollution au plastique : des chercheurs ont découvert pour la première fois des microplastiques dans les entrailles de minicrustacés vivant à près de 11 km de profondeur.
Les auteurs de cette étude publiée mercredi 27 février dans la revue "Royal Society Open Science" ont disséqué 90 spécimens d'amphipodes Lysianassidés, sortes de minuscules crevettes, récoltés au fond de six des plus profondes fosses océaniques réparties autour de la Ceinture du Pacifique.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 16738606
Nylon, polyéthylène, PVC, soie synthétique... 65 individus (plus de 72%) contenaient au moins une microparticule.
Et la contamination concerne tous les sites, avec un minimum de 50% des spécimens collectés à près de 7.000 mètres de profondeur dans la fosse des Nouvelles-Hébrides ayant ingéré du plastique, à 100% chez ceux capturés à près de 11.000 mètres dans la fosse des Mariannes, la plus profonde connue.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 16738610
"Une partie de moi s'attendait à trouver quelque chose, mais pas au point d'avoir 100% des individus du lieu le plus profond du monde ayant des fibres dans leurs entrailles. C'est énorme", explique à l'AFP Alan Jamieson, chercheur en écologie marine à l'université britannique de Newcastle.
Le scientifique, spécialiste de l'exploration sous-marine qui a découvert plusieurs espèces des abysses, n'étudie généralement pas les questions de pollution au plastique.
Mais son équipe et lui avaient à disposition des amphipodes de plusieurs espèces de la famille des Lysianassidés (Hirondellea, eurythenes gryllus) récoltés entre 2008 et 2017 par des pièges posés au fond des océans par des véhicules sous-marins.
Une collection incomparable qu'ils ont voulu exploiter pour contribuer aux connaissances sur le "sujet brûlant" de la pollution aux microplastiques, souligne-t-il.

[size=42]"On trouve les microplastiques à des profondeurs extraordinaires"

Plus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, dont une partie se retrouve dans l'océan.
Si selon des estimations scientifiques, quelque 5.000 milliards de morceaux de plastique pesant plus de 250.000 tonnes flottent à la surface, la matière finit par se dégrader en microparticules qui coulent au fond des mers.
De précédentes études avaient mis en évidence la présence de microplastiques dans des sédiments marins à près de 7.000 mètres près de la fosse des Kouriles, et dans des organismes vivant à 2.200 mètres de profondeur dans l'Atlantique Nord. Mais la plupart des études se focalisent sur la surface.
Avec ces nouvelles données, "le point essentiel est qu'on trouve (les microplastiques) systématiquement dans des animaux tout autour du Pacifique à des profondeurs extraordinaires. C'est partout. Il est temps d'accepter que les microparticules de plastique soient partout", déplore Alan Jamieson.
Certaines des fosses où vivaient les individus étudiés sont en effet éloignées de plusieurs milliers de kilomètres les unes des autres. Et la pollution des profondeurs n'est pas nouvelle, les premiers échantillons remontant à 2008.

[size=42]"C'est comme si vous avaliez une corde de 2 mètres"[/size]

 
L'impact de l'ingestion des microparticules par ces organismes qui sont le début de la chaîne alimentaire des abysses n'est pas connu. Mais il y a sans doute un risque d'obstruction.
"C'est comme si vous avaliez une corde de polypropylène de 2 mètres et que vous espériez que ça n'ait pas d'impact sur votre santé", commente le chercheur, qui note aussi le risque de contamination chimique par certains composés.
Et une fois entrés dans la chaîne alimentaire, "il y a une forte probabilité" d'un "cycle perpétuel" de transfert de ces microplastiques d'un animal à son prédateur.
L'ONU et les ONG ont déclaré la guerre aux plastiques pour tenter de tarir la pollution à la source en luttant contre la culture du tout-jetable. Mais l'espoir de nettoyer les mers des volumes de déchets gigantesques est plus que faible.
Et la perspective est encore plus sombre pour le fond des océans où les particules décomposées finiront par atterrir.
"On entasse nos poubelles dans l'endroit qu'on connaît le moins au monde", déplore Alan Jamieson.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]WWF : «  La production de plastique pourrait augmenter de 40 % d'ici 2030 »[/size]


[size=33]VIDÉO. Dans un rapport révélé par « Le Parisien », l'ONG estime que cette pollution entre désormais « dans la nourriture que nous mangeons et l'air que nous respirons ».[/size]


Par Le Point.fr
Modifié le 05/03/2019 à 13:06 - Publié le 05/03/2019 à 09:17 | Le Point.fr



« Si c'est business as usual et que rien ne change, la production de plastique pourrait augmenter de 40 % d'ici 2030. » Le constat de la navigatrice Isabelle Autissier, présidente de WWF France, est alarmant. Selon un rapport de l'ONG dévoilé ce mardi par Le Parisien, plus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde chaque année et engorgent massivement la planète et ses océans. Si cette dépendance « pollue la nature, met en danger la vie sauvage, entre dans la nourriture que nous mangeons et l'air que nous respirons », rien ne semble être en place pour y mettre fin, ou même la réduire de manière significative.
Lire aussi Lutte contre le plastique : vers le retour de la consigne ?




La fin efficace des produits en plastique à usage unique


Jouets en bois, moquettes en laine, WWF met en valeur quelques alternatives concrètes pour réduire notre consommation de plastique et pointe notamment les produits en plastique à usage unique. Selon le rapport, « l'élimination progressive des produits en plastique à usage unique (couverts, touillettes, cotons-tiges, gobelets, pailles…) pourrait potentiellement réduire la demande de plastique de 40 % d'ici 2030 ». Le Parisien rappelle que le Parlement et le Conseil européen ont voté l'interdiction des pailles et autres gobelets en plastique d'ici 2020, mais qu'en France le Sénat, soucieux de préserver les emplois de la filière, vient de voter un amendement dont l'objectif et de retarder l'application de cette décision.
Lire aussi Le défi fou d'un Français pour alerter sur la pollution marine




La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 18185607lpw-18186025-embed-libre-jpg_6018861


Un pas en arrière symptomatique de la dépendance évoquée par Isabelle Autissier, qui explique au quotidien que « nous sommes devenus accros, alors qu'on pourrait très bien s'en passer pour de nombreux objets de la vie courante ». Ainsi, le WWF rapporte « qu'au moins un millier de tortues marines meurent chaque année des suites de l'enchevêtrement dans des déchets plastiques », qu'au moins 240 espèces animales ont déjà ingéré du plastique, dont les fragments apparaissent comme des proies (ce qui entraîne des brûlures, des occlusions digestives et, dans certains cas, la mort) et que, pour la première fois, des chercheurs ont découvert des micro-plastiques dans les entrailles de crustacés vivant environ à 11 km de profondeur, dans les abysses de l'océan Pacifique.Les poissons confondent le plastique et le plancton, sont contaminés et sont parfois eux-mêmes consommés par des êtres humains qui ingèrent à leur tour du plastique.
Lire aussi Depuis 1950, l'homme a produit un Himalaya de plastique

« À cause des défaillances systémiques de la filière plastique, il est moins coûteux de rejeter du plastique dans la nature que de le gérer efficacement jusqu'à la fin de sa vie, déplore WWF dans son rapport. Seuls 20 % de ces déchets sont collectés pour être recyclés. » L'ONG estime que 100 millions de tonnes de plastique se transforment chaque année en « polluants terrestres ou marins ».




La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 18185607lpw-18186026-embed-libre-jpg_6018862

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les bouteilles en plastique sont, de loin, les déchets qui polluent le plus[/size]

Par Marie Privé - Publié le 10/04/2019 à 12h44 - Mis à jour le 10/04/2019
[size=11]Vous lisez actuellement :
Les bouteilles en plastique sont, de loin, les déchets qui polluent le...
[/size]






  • https://www.geo.fr/environnement/les-bouteilles-en-plastique-sont-de-loin-les-dechets-qui-polluent-le-plus-195218?utm_source=welcoming&utm_medium=paid&utm_campaign=emailwelcoming



La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 Les-bouteilles-en-plastique-sont-de-loin-les-dechets-qui-polluent-le-plus© Andrew Martin/Pixabay

[size=15]Un nouveau rapport révèle le type de déchets ménagers que l’on retrouve le plus dans les mers et les rivières européennes. Si les bouteilles en plastique occupent la première place de ce triste classement, quelques surprises viennent toutefois tordre le cou aux idées reçues : les sacs plastiques, par exemple, ne représentent que 1 % des détritus repêchés.

Les bouteilles jetables représentent, d’après un rapport commandé par les ONG Earthwatch Europe et Plastic Oceans UK, la forme de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des eaux vives en Europe (océans, mers, fleuves, rivières…). Un résultat d’ailleurs peu flatteur pour les Français, mauvais élèves en la matière : chaque année, ce sont plus de neuf milliards de litres d'eau en bouteille qui sont consommés dans l’Hexagone, faisant de la France l’un des cinq pays les plus consommateurs de bouteilles en plastique, derrière le Mexique, la Thaïlande (deux pays qui n’ont pas accès à l'eau potable), l'Italie et l'Allemagne.
En deuxième position de cette liste, dont le but est de dénoncer les ravages des objets à usage unique sur la biodiversité, les emballages alimentaires. Pour l’anecdote, les déchets les plus repêchés sont des paquets de chips et de bonbons. Viennent ensuite les mégots de cigarettes – qui sont presque impossibles à récupérer une fois qu’ils se retrouvent dans l’eau –, les produits d’hygiène (serviettes, tampons, lingettes), les cotons-tiges et les gobelets en plastique.

Des mesures indispensables

En revanche, les sacs plastiques représentent seulement 1 % des détritus trouvés dans les eaux européennes. Pour les ONG, ce résultat encourageant est la récompense des efforts effectués depuis plusieurs années par de nombreux pays pour endiguer la prolifération des sacs plastiques jetés dans la nature. En France, ils sont désormais payants ou doivent être remplacés par des poches biodégradables (en théorie) depuis 2016. Les cotons-tiges, les pailles et les touillettes en plastique doivent également être bannis d’ici 2020 dans l’Hexagone. Même chose au Royaume-Uni. Inquiète, la Commission européenne a quant à elle demandé à ce que tous les emballages plastiques en circulation soient recyclables d’ici 2030.
Des mesures absolument indispensables pour la directrice de Plastic Oceans UK et réalisatrice de documentaires, Jo Ruxton : « Les produits que nous achetons chaque jour contribuent en grande partie au problème de la pollution de l’eauLes rivières sont gorgées de plastique à cause des déchets générés par notre mode de vie, et notamment les articles à usage unique et ceux que l’on jette dans les toilettes. Les conséquences de cette approche du « tout jetable » sont désastreuses et montrent que les mesures anti-plastique, faciles à mettre en œuvre, sont indispensables. »[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=16]À partir du 22 mai, l’association No Plastic In My Sea nous invite à participer à la deuxième édition du No Plastic Challenge. Le principe est simple : 15 jours, 15 défis pour éliminer petit à petit le plastique de notre quotidien, en particulier le plastique à usage unique, véritable fléau environnemental.

[/size]
Les mers et les océans autour de la planète sont gorgés de plastique. Du 7e continent de plastique dans le Pacifique nord aux 400 millions de fragments plastiques retrouvés dernièrement sur un archipel reculé de l’océan Indien, le constat est immuable : si l’on n’opère pas de changement, il y aura très vite plus de plastique que de poissons dans nos océans.
D’après l’ONU, la moitié de ce plastique qui pollue notre environnement est jetable ou à usage unique. Quelques minutes d’utilisation contre plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’années d'errance dans la nature, c'est le sort qui attend la plupart de nos déchets plastiques (le taux de recyclage du plastique est seulement de 21% en France, selon l’Ademe).
Mais comment peut-on agir à l’échelle individuelle ? D’après l’association No Plastic In My Sea, qui lutte contre la pollution plastique et ses conséquences sur l’écosystème marin, le meilleur moyen reste de faire pression sur les fabricants, principaux responsables de la production de plastique dans le monde. Pour cela, elle invite les citoyens à se mobiliser autour du #NoPlasticChallenge, du 22 mai au 5 juin : chaque jour pendant deux semaines, un défi nous est lancé pour réduire notre impact plastique. Au préalable, chacun peut remplir un questionnaire pour estimer son bilan personnel de consommation de plastique. Même chose au terme du challenge pour mesurer sa progression.

« Sans paille s’il-vous-plaît »

Parmi les défis au programme : « Je déjeune responsable, avec des vrais couverts » ; « Je teste le shampoing solide pour réduire le plastique dans la salle de bains » ; « J’évite de commander sur internet car souvent les produits sont suremballés » ; « Je choisis des vêtements en matières naturelles pour éviter la propagation de fibres plastiques dans l’eau », « Si je sors manger à l’extérieur, je n’oublie pas de demander “sans paille s’il vous plaît“ »… Mis bout à bout, ces « éco-gestes » nous permettent de dresser une sorte de « guide anti-plastique » voué à nous accompagner au quotidien dans le processus de modification de nos (mauvaises) habitudes.
À l’issue des 15 jours de challenge, « un bilan sera partagé à l’occasion de la journée mondiale des océans le 8 juin », indique l’association dans un communiqué. L’année dernière, plus de 80 000 personnes avaient participé au #NoPlasticChallenge2018. L'association espère une mobilisation encore plus forte pour cette nouvelle édition, puisque c’est en réduisant notre consommation que l’on peut espérer avoir un impact sur les fabricants en amont et leurs 10 tonnes de plastique produites chaque seconde dans le monde.

papy

papy

[size=48]La France championne des déchets plastiques en Méditerranée
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 07/06/2019 à 07:34 , mis à jour à 10:20
[/size]
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 100-de-plastiques-recycles-en-france-un-objectif-encore-lointain_6099083
La France a produit 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques en 2016, selon le WWF (photo d'illustration).
 
afp.com/JOEL SAGET


11 200 tonnes de déchets plastiques non collectés produits par les Français "pénètrent en Méditerranée", avance le WWF dans un rapport.


Chacun de nous en produit 66,6 kg par an. La France est le pays du pourtour méditerranéen qui produit le plus de déchets plastiques, dont plus de 10 000 tonnes atterrissent dans cette mer semi-fermée, selon un rapport publié ce vendredi par le WWF. La France a produit 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques en 2016, selon ce rapport publié à la veille de la Journée mondiale de l'océan. Si 98% du total (4,4 millions de tonnes) ont été collectées, seulement 22% ont été recyclés. 

Les 2% de déchets plastiques restants génèrent "la fuite de 80 000 tonnes de plastique dans la nature", dont 11 200 tonnes "pénètrent en Méditerranée", a calculé l'ONG. 

Selon le WWF, la pêche, l'aquaculture et le transport maritime sont à l'origine de 9% de cette pollution. "Les casiers à crabes, les filets à moules, les conteneurs sont parmi les débris retrouvés", précise l'ONG environnementale. Les fleuves charrient 12% des déchets plastiques retrouvés en mer. Les activités côtières représentent le gros de la pollution (79% soit 8800 tonnes) en Méditerranée en provenance de France, "en raison notamment d'une mauvaise gestion des déchets et de l'impact des activités touristiques et de loisirs".  

Moins de recyclage dans la région


La concentration de débris plastiques est particulièrement élevée près de Marseille, de Nice et de la Corse, ce qui s'explique en partie par "le tourisme et les activités de loisirs".  

Autre facteur, le système de recyclage des déchets est moins performant dans les départements méditerranéens. "Le taux de mise en décharge est particulièrement élevé dans certaines zones" comme Marseille et la Corse, avec la présence de décharges à ciel ouvert, relève WWF.  
Cette pollution plastique, outre son impact pour la faune et la flore, a un coût important, avertit encore le rapport : l'impact pour la pêche est estimé à 12 millions d'euros (débris plastiques dans les moteurs de bateaux ou les filets), à 21 millions pour le commerce maritime (enchevêtrement dans les pales d'hélice, collisions...) et de 40 millions pour le tourisme. Le coût du nettoyage des côtes est estimé à 3 millions.  

Josué

Josué
Administrateur

La fondation Tara océan - dont la goélette repart en expédition scientifique - défend plusieurs pistes pour endiguer la pollution des eaux par les plastiques.

Les déchets plastiques polluent les océans, et pourtant, c'est sur la terre ferme qu'il faut agir, affirment les responsables de Tara océan. La fondation scientifique (reconnue d'utilité publique) publie, à l'occasion de la journée mondiale des océans ce samedi, un appel à soutenir la recherche afin de réparer voire d'éradiquer cette pollution sur le milieu marin. 
LIRE AUSSI >> La France, pollueuse des mers : "Il faut légiférer, réglementer et continuer à interdire" 

Josué

Josué
Administrateur

[size=40]Le Canada veut bannir le plastique à usage unique d’ici 2021[/size]
>[size=10][size=10]Environnement[/size]|Le Parisien avec AFP|10 juin 2019, 20h05|1[/size]
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 8090424_6748aa54-8ba8-11e9-bcda-6bcc7588a8c7-1_1000x625
D’ici 2021, des évaluations scientifiques seront menées pour déterminer la liste des articles qui seront interdits. LP/Camille Laporte





[size=13]

[size=20]Le Premier ministre Justin Trudeau fait de l’écologie l’une de ses priorités pour les législatives à l’automne prochain.

[/size][/size]

samuel

samuel
Administrateur

Les marées vertes qui affectent, depuis plusieurs décennies, la Bretagne se propagent cet été sur les côtes de Normandie… Christine Léonard, maire de Gatteville-Phare (Manche) a ainsi pris la semaine dernière un arrêté municipal constatant « l'accumulation importante d'algues » sur l'une de ses plages et en interdisant l'accès en raison des « risques de toxicité liés à la production des gaz résultant de (leur) putréfaction ». La plage de Barfleur a également été touchée. Entretien avec André Ollivro, porte-parole de l'association Halte aux marées vertes.

Le Point : Votre association a été créée en 2001 pour dénoncer la prolifération des algues vertes et exiger que l'État et les collectivités remédient à ce problème. Près de deux décennies plus tard, avez-vous le sentiment d'avoir été entendu ?

samuel

samuel
Administrateur

Méditerranée est officiellement la mer la plus polluée par le plastique

[url=whatsapp://send?text=La+M%C3%A9diterran%C3%A9e+est+officiellement+la+mer+la+plus+pollu%C3%A9e+par+le+plastique - https%3A%2F%2Fwww.maxisciences.com%2Fenvironnement%2Fla-mediterranee-est-officiellement-la-mer-la-plus-polluee-par-le-plastique_art43329.html][/url]
C'est un triste record, que l'on aurait préféré ne pas battre : la mer Méditerranée est officiellement la plus touchée par la pollution. Pire encore : selon le WWF, la France en est le principal responsable.
Les chiffres l'attestent : la pollution plastique est l'un des principaux défis du XXIe siècle. Si les pays prennent de plus en plus d'initiatives pour limiter cette nuisance, un long chemin reste à parcourir. En témoignent les conclusions de ce récent rapport du WWF : selon l'ONG, la mer Méditerranée est désormais la plus touchée par la pollution plastique.


À LIRE AUSSI
Un étrange organisme maintient en vie "un arbre zombie"
Chaque année, 600.000 tonnes de plastiques y sont en effet rejetées. "C'est l'équivalent de 34.000 bouteilles de plastiques jetées dans la Méditerranée chaque minute", analyse Ludovic Frère-Escoffier, responsable du programme vie des océans chez WWF. Résultat, la Méditerranée serait quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique, cette immense étendue de déchets flottants au large de l'Indonésie.
La France, principal responsable 
La principale source de cette pollution provient du tourisme et des activités de loisirs, particulièrement élevés près de villes telles que MarseilleNice ou plus largement la Corse. Ce qui fait de la France le premier responsable de cette pollution, selon le WWF. Dans la région, l'Hexagoneest en effet le plus gros producteur de plastique avec 4,5 millions de tonnes de déchets plastique générés en 2016.
Pourtant, des efforts sont faits pour traiter ces déchets : on estime que 98% du total ont été collectés... mais seulement 22% ont été recyclés. "Tout le monde parle du recyclage, mais nous ne connaissons pas bien les conditions de la recyclabilité", souligne Isabelle Autissier, présidente du WWF France. Selon elle, l'urgence est bien de continuer à réduire la consommation de plastique... mais surtout que "les industriels proposent autre chose". 

Josué

Josué
Administrateur

[size=59]Les masques et les gants jetables polluent déjà la Méditerranée[/size]

VIDÉO. Les masques chirurgicaux, qui ne sont pas biodégradables, font peser un important risque environnemental.


Par L'Obs avec AFP
Publié le 25 mai 2020 à 18h33


La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 PlaceholderUn masque chirurgical trouvé au large d’Antibes, dans les Alpes-Maritimes. (Laurent Lombard / Facebook)


C’est une triste conséquence environnementale de la crise sanitaire : alors que la France se déconfine progressivement, de plus en plus de masques chirurgicaux et de gants en latex finissent au fond de la mer, risquant de la polluer durablement.
[size=21]Les masques, fléau écologique

Dans une vidéo tournée au large d’Antibe (Alpes-Maritimes), Laurent Lombard, fondateur de l’association « Opération mer propre », révèle comment le paysage aquatique est d’ores et déjà défiguré par l’augmentation soudaine de ce type de déchets.
Regardez :


« Ça vous dit, cet été, de vous baigner avec le Covid-19 ? », interpelle le militant écologiste =68.ARDUOmqnurHUqTbxZHCXJrZtI3cPYUrDH6fovTcWWLwQZigOFWLW5DZmpPKMihgauHmOTjSlg8KiKGuDRFFBcssJhO5_B_AaS0LnduxMivQ4aI74-yYC37fJzmHOyWDBZM6B4WMBUm03aWjSfqI2O1M5fbK-FzOqdmPEwq4jJDdWxm34pJii_9niSuhX5iBXXhaWZmMs2MktyLA65o62xLbMs6yMqNFdx8akt0Mr1mFrTIfoluItyrw4ZV7n0ki4bA-yMqEG7uyvp2DHqvXXE7Jq7XsTATjAWJG_vzTlVKob-Jm_P9DDiZzuLjjnFbZnqQ-snVFPNf6Q-H9W0ouLAbleybzqsVJrTiE&__tn__=H-R]sur Facebook, où il partage les images de ses polluantes trouvailles en Méditerranée. Comme relayé par le site de France 3 - Paca, il estime que ces masques et ces gants ne constituent que le « début » d’une vague à venir.
« Quand il va y avoir un gros orage, tous les masques et les gants jetés sur les trottoirs ou dans les égouts vont se retrouver en mer. »
Et d’ajouter : « Sachant que plus de deux milliards de masques jetables ont été commandés, bientôt il risque d’y avoir plus de masques que de méduses dans les eaux de la Méditerranée ! »
[/size]

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR



Aussi appeler le 8e continent tellement il est grand en superficie

https://www.jw.org/fr/

Lechercheur



Suite aux confinement le problème ne va pas du tout s'arranger,loin sans faut, car entres les masques et les gobelets en plastique et autre aliments sous cellophane vont abonder de plus en plus.

Amaytois

Amaytois

Simplement pensez à ceci, je ne sais pas si ce verset biblique a déjà été mentionné "Ceux qui te saccagent seront saccagés". Jéhovah Dieu par l'intermédiaire de son Fils va détruire ceux qui nuisent à leurs semblables. Ces gens méchants qui “saccagent la terre” par leur égoïsme et leur cupidité doivent être eux-mêmes saccagés. "Révélation 11:18; II Pierre 2:9."

Mais pour le moment; nous devons subir ce qu'il est écris noir sur blanc en 2 Timothée 3:1-5

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le problème c'est que les pollueurs ne lisent pas ses conseils bibliques.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR



Avant  la Covid, prenons la Chine  elle etait immensement pollué,  de facon degradante, j'ai pas la video mais on voyais les rivieres couler que de plastique  de dechets, comme simplement y pensée vous ne l'aurais jamais cru
Maintenant apres l'arrêt  des usines ils vois plus claire la pollution est moins visible dans l'air, mais, insoucient et desireux de faire de l'argent au maximum  ils repartent les usines et n'on rien changer a leur methode, la pollution  vas revenir comme avant, ils l'on vue que la polution viens de eux  que les humains sont les sacageur de la terre, ils le savent, mais n'en font rien

https://www.jw.org/fr/

Lechercheur



Maintenant la pollution va repartir de plus belle,vu la fin du confinement et les pays veulent rattraper le temps perdu.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

jacques 1
Cela dit, ne soyez pas seulement des auditeurs, vous trompant vous-​mêmes par de faux raisonnements, mais devenez des pratiquants de la parole+. 23 Car si quelqu’un est un auditeur de la parole et non un pratiquant+, celui-là est comme un homme qui regarde son visage* dans un miroir. 24 Il se regarde, il s’en va et oublie aussitôt quel genre de personne il est. 25 Mais celui qui plonge ses regards dans la loi parfaite+, celle de la liberté, et qui persévère est devenu, non pas un auditeur oublieux, mais quelqu’un qui met en pratique. Et il sera heureux dans ce qu’il fait+.


Les humains sont comme ca, le temps que ils regarde, ils vois, ensuite ils parte, et oublie deja ce qu'il y a a faire ..

Je pense que TOUT HUMAINS a realiser durant la Covid que l'homme a mal agis, mais, aussitot que l'economie repart, tout le monde vas oublier et s'amuser dans le gros party

https://www.jw.org/fr/

samuel

samuel
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Méditerranée est officiellement la mer la plus polluée par le plastique

La Méditerranée est officiellement la mer la plus polluée par le plastiqueLa Méditerranée est officiellement la mer la plus polluée par le plastique
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C'est un triste record, que l'on aurait préféré ne pas battre : la mer Méditerranée est officiellement la plus touchée par la pollution. Pire encore : selon le WWF, la France en est le principal responsable.

Les chiffres l'attestent : la pollution plastique est l'un des principaux défis du XXIe siècle. Si les pays prennent de plus en plus d'initiatives pour limiter cette nuisance, un long chemin reste à parcourir. En témoignent les conclusions de ce récent rapport du WWF : selon l'ONG, la mer Méditerranée est désormais la plus touchée par la pollution plastique.

Chaque année, 600.000 tonnes de plastiques y sont en effet rejetées. "C'est l'équivalent de 34.000 bouteilles de plastiques jetées dans la Méditerranée chaque minute", analyse Ludovic Frère-Escoffier, responsable du programme vie des océans chez WWF. Résultat, la Méditerranée serait quatre fois plus polluée que le 7e continent de plastique, cette immense étendue de déchets flottants au large de l'Indonésie.

La France, principal responsable

La principale source de cette pollution provient du tourisme et des activités de loisirs, particulièrement élevés près de villes telles que Marseille, Nice ou plus largement la Corse. Ce qui fait de la France le premier responsable de cette pollution, selon le WWF. Dans la région, l'Hexagone est en effet le plus gros producteur de plastique avec 4,5 millions de tonnes de déchets plastique générés en 2016.

Pourtant, des efforts sont faits pour traiter ces déchets : on estime que 98% du total ont été collectés... mais seulement 22% ont été recyclés. "Tout le monde parle du recyclage, mais nous ne connaissons pas bien les conditions de la recyclabilité", souligne Isabelle Autissier, présidente du WWF France. Selon elle, l'urgence est bien de continuer à réduire la consommation de plastique... mais surtout que "les industriels proposent autre chose".

Par Jeanne Travers le 7 juin 2019 à 11:20
Modifié le 7 juin 2019 à 13:24
#POLLUTION
#PLASTIQUE
#NATURE
Des chercheurs révèlent la trace de pollution plastique jusque dans la fosse océanique la plus profonde du monde Des chercheurs révèlent la trace de pollution plastique jusque dans la fosse océanique la plus profonde du monde

Amaytois

Amaytois

Bonjour

N'oublions pas ceci: Révélation 11:18 "et de détruire ceux qui sont en train de détruire la terre"

Voici une TdG https://wol.jw.org/fr/wol/library/r30/lp-f/toutes-les-publications/tour-de-garde/la-tour-de-garde-2014/%C3%A9dition-publique/1er-septembre

Planète en faillite : peut-elle être sauvée ?

Patrice1633

Patrice1633
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Nous avons atteint le point de non-retour

https://www.jw.org/fr/

Lechercheur



Amaytois a écrit:Bonjour

N'oublions pas ceci: Révélation 11:18 "et de détruire ceux qui sont en train de détruire la terre"

Voici une TdG https://wol.jw.org/fr/wol/library/r30/lp-f/toutes-les-publications/tour-de-garde/la-tour-de-garde-2014/%C3%A9dition-publique/1er-septembre

Planète en faillite : peut-elle être sauvée ?

La c'est une chose qui ce vérifie tous les jours et ce n'est pas fini, malheureusement.

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]"Un océan de décibels" : la pollution sonore ravage aussi les écosystèmes marins
Par Sébastien Julian,publié le 04/08/2020 à 16:37[/size]
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 La-hausse-de-la-temperature-l-acidification-et-la-baisse-de-l-oxygenation-seraient-responsables-de-la-degradation-acceleree-des-oceans_4075128
L'état de santé des océans décline plus rapidement que ce qu'on pensait, notamment sous l'effet d'un "trio mortel", le réchauffement, la désoxygénation et l'acidification.
 
afp.com/Boris Horvat
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 Écouter cet article sur l’application
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Invisible et peu audible, la pollution sonore des bateaux affecte pourtant de nombreuses espèces d'animaux marins.

Il ne fait pas partie des espèces marines les plus menacées. Plutôt discret, il passe son temps sous les rochers ou dans le sable. Mais l'Opsanus Beta pourrait bien devenir le premier poisson de roche à perturber l'organisation de festivals internationaux. Les scientifiques se sont aperçus que cette espèce marine supportait mal... l'électro ! Pendant les premières heures de l'Ultra Music Festival, un événement organisé sur l'île de Virginia Key, au large de la Floride, les spécimens observés par les chercheurs ont reçu près de dix décibels de plus qu'en temps normal, et ils ont produit quatre à cinq fois plus d'hormones de stress. Un flux comparable à celui déclenché par l'arrivée d'un dauphin, leur prédateur naturel. Le stress de ces bestioles peu connues pourrait prêter à sourire. Le sujet est pourtant très sérieux. Les sources de bruits anthropiques - ayant pour origine les activités humaines - handicapent, blessent ou tuent chaque jour une partie de la faune marine. [/size]

Josué

Josué
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[size=59]Comment peut-on soigner l’Océan ?[/size]

Le 23 septembre, « l’Obs » organise une nouvelle rencontre de son cycle 2049 consacré à l’avenir de la planète. Thème de la soirée organisée en partenariat avec l’Institut océanographique de Monaco : « Santé de l’Océan, santé de l’homme ».

Je m'abonne pour 1€ le premier mois
Par Sylvain Courage
Publié le 22 septembre 2020 à 07h00



La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 PlaceholderLes masques chirurgicaux jetables, déjà un désastre écologique. (Valentino Belloni / Hans Lucas via AFP)



  •  Pas de Covid dans les flots bleus ! Au début du mois de juillet, cette nouvelle rassurante a été communiquée par l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la mer (Ifremer). Aucune trace du virus n’a été détectée dans les centaines de prélèvements d’eau de mer effectués sur les trois façades littorales françaises. Le sel tue l’agent infectieux. Tant mieux. Plongeons sans crainte…

Mais prenons surtout garde à ne pas abandonner nos masques chirurgicaux sur la voie publique ou sur les plages. Car les petits rectangles prophylactiques sont déjà entraînés par millions jusqu’à la mer, contribuant ainsi à la plastification effarante des abysses. Cruel paradoxe d’une pandémie qui devrait nous inciter à changer d’urgence notre mode de vie pour sauver la planète bleue et qui aggrave, pour l’heure, la pollution…

[size=42]« Une santé pour la nature, pour l’écosystème et pour l’homme »[/size]


Comment pourrons-nous profiter demain des immenses ressources de l’Océan pour notre bien-être ? Cette question sera au cœur du débat « 2049, santé de l’Océan, santé de l’homme », organisé par « l’Obs » en partenariat avec l’Institut océanographique de Monaco, le 23 septembre prochain.
A l’évidence, les réponses innovantes qui seront apportées lors de cette rencontre exceptionnelle dépendent en premier lieu de notre capacité collective à préserver ce précieux environnement, aujourd’hui mis en péril par l’activité humaine.

samuel

samuel
Administrateur

Un mois après le début du déconfinement, des masques chirurgicaux jonchent déjà nos trottoirs et parfois même nos mers et océans. En plus du danger de la présence du virus sur ces masques parfois contaminés, ils représentent un véritable danger pour l'environnement et la biodiversité. 
Après avoir été l'objet de toutes les convoitises, et notamment le fruit d'une guerre entre les États, les masques, notamment chirurgicaux pourraient bien devenir un véritable problème environnemental. Un mois après le début du déconfinement on peut observer de nombreux masques qui jonchent le sol, et parfois pire qui jonchent les fonds marins. En plus du danger sanitaire que représente le virus sur les masques contaminés, ils sont également un véritable désastre pour l'environnement et la biodiversité

Désastre écologique 

Les masques chirurgicaux jetables sont fabriqués en majorité du polypropylène, c'est à dire des textiles issus du pétrole aux propriétés intéressantes pour la filtration grâce à l’électricité statique, mais qui comme les lingettes, les couches et autres serviettes mettront près de 450 ans pour disparaitre. Ainsi, tous les masques que l'on retrouve dans la nature ou pire dans les océans constituent donc un véritable désastre pour l'environnement. Une inquiétude confirmée parle fondateur de l'association Opération mer propre, Laurent Lombard, qui tire la sonnette d'alarme :

Mikael

Mikael
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Les gens ne respectent plus rien et les trottoirs en sont remplis.

Josué

Josué
Administrateur

[size=59]Pourquoi la pollution plastique des côtes est largement sous-estimée[/size]

Une analyse de Julien Bailleul, enseignant-chercheur en géologie sédimentaire et analyse de bassin, UniLaSalle. Julien Moreau, chercheur et fondateur de Plastic@Bay est co-auteur de cet article. En partenariat avec The Conversation.


Par L'Obs
Publié le 19 novembre 2020 à 10h50


La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 PlaceholderLes masques chirurgicaux jetables, déjà un désastre écologique. (Valentino Belloni / Hans Lucas via AFP)

Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science 2020 (du 2 au 12 octobre 2020 en métropole et du 6 au 16 novembre en Corse, en outre-mer et à l’international) dont The Conversation France est partenaire. Cette nouvelle édition a pour thème : « Planète Nature ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr.




Les images illustrant la pollution marine globale sont nombreuses et souvent impressionnantes lorsqu’elle affecte de manière spectaculaire les communautés côtières. Étrangement, le public semble ignorer que cela se passe aussi chez eux, sur leurs plages, dans leurs champs et dans leurs rivières.
Les océans étouffent, envahis par des dizaines de millions de tonnes de plastique qui y ont été déversées, mais les sociétés semblent étrangement dans le déni. La pollution est devenue dans l’esprit de beaucoup un phénomène quasiment normal, que l’on ne voit plus.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-18-137syic.png?ixlib=rb-1.1Carte de localisation de la baie de Balnakeil en Écosse.
Plastic@Bay CIC
Le plastique a pris une telle place sur les côtes qu’il peut désormais être considéré comme un nouveau type de sédiment, qui se déplace et s’accumule dans notre environnement côtier pour in fine contaminer l’ensemble du vivant.

[size=36]Invisible plastique[/size]


Sur la plage de la baie de Balnakeil, 3 à 5 kg de plastique sont ramassés quotidiennement, soit 1 à 1,5 tonne par an. Les visiteurs ne voient pourtant pas beaucoup de plastique sur cette plage perdue au bout de l’Écosse, car de nombreux résidents ont pris l’habitude de ramasser ce qu’ils y trouvent. Ce ramassage anonyme est probablement l’effort de nettoyage global le plus important, avant les actions communautaires ou professionnelles.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-20-19z66e3.png?ixlib=rb-1.1Portail montrant les quantités cumulées de plastique ramassé dans la baie de Balnakeil depuis avril 2017 (en bleu). En orange les vitesses d’accumulation de plastique déduites en kg/jour. capture d’écran
Plastic@Bay CIC
Nous avons récemment lancé un programme de science citoyenne permettant à n’importe qui, n’importe où dans le monde, de soumettre le poids du plastique ramassé au cours d’une collecte. Cette méthode simple nous a aidés à illustrer localement l’échelle de la pollution, en partenariat avec les autorités et le public. Une démarche de partage d’information à laquelle nous invitons fortement les individus, associations et gouvernements à participer via notre portail Internet ou d’autres outils similaires.
Le caractère invisible du plastique sur les plages est aussi lié à sa façon de se déplacer et se déposer. Comme l’indique le graphique, sa vitesse d’accumulation estimée varie considérablement, allant de 1 kg/jour de plastique en été jusqu’à 140 kg/jour en hiver. Dans notre région subarctique, nous avons essentiellement des visiteurs en été, là où le plastique est moins présent. Les forts pics de pollution hivernaux sont en effet associés à des tempêtes qui ont la capacité de déposer une tonne de plastique sur la plage en quelques jours. Une semaine plus tard, vous n’en verrez plus que quelques kilos.

[size=36]Tempêtes et stockage du plastique[/size]


Pour comprendre ce phénomène, il faut se pencher sur la sédimentologie des plages et leur réponse aux tempêtes. Par temps calme, en particulier en été, la plage est haute et descend en pente douce des dunes jusqu’à la mer. Le profil de la plage est dit « à l’équilibre » ; par conditions calmes, les sédiments vont se déposer pour préserver cette pente douce. Lors d’une tempête, le niveau de l’eau monte et les vagues vont aller percuter les dunes jusqu’en haut de la plage. Toute cette énergie commence par saper la base des dunes mais va progressivement aplanir le profil de la plage, jusqu’à le rendre quasi horizontal.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-24-2bgf30.png?ixlib=rb-1.1Le cycle du plastique côtier.
Plastic@Bay CIC
Les fortes tempêtes prennent leur source dans les tropiques, notamment dans le golfe du Mexique. Elles vont lécher les côtes est-américaine et canadienne avant de traverser l’Atlantique Nord et venir percuter le nord-ouest de l’Écosse.
La capacité d’érosion de ces phénomènes climatiques ainsi que les précipitations vont alors arracher les plastiques accumulés en bords d’océan et de rivières tout au long de leur trajectoire, et emporter ainsi de grandes quantités de pollution. En bout de course, ces énormes volumes de plastique sont projetés sur la côte écossaise et peuvent y rester bloqués, sous certaines conditions que nous identifions au fil de l’article, lorsque la tempête se calme. En quelques jours, le sable ou les galets peuvent reformer le profil d’équilibre de la plage et enfouir tout le plastique, le rendant potentiellement inaccessible.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-24-d02bm4.gif?ixlib=rb-1.1Opération de nettoyage d’un filet enfoui par une tempête il y a 13 ans. Le filet a finalement pu être totalement enlevé après 3 ans de travail, à la faveur d’une forte tempête en février 2020. Le poids total du filet était aux alentours de 700 kg. Plastic@Bay CIC
Ce phénomène de stockage du plastique est très méconnu et généralement ignoré dans les estimations globales du plastique présent dans l’eau. Dans un rayon de 50 km autour du Cape Wrath, Plastic@Bay a ainsi estimé que 1000 à 2000 tonnes de plastique seraient enfouies.

[size=36]Le plastique concentré dans la baie[/size]


Pour estimer la quantité de plastique marin flottant, les équipes scientifiques utilisent des filets qui sont traînés à l’arrière de bateaux. Les particules de plastique capturées sont ensuite comptées et en fonction de la distance parcourue et de la taille du filet, une concentration est estimée. Ces mesures se font généralement en haute mer et par temps calme, loin des conditions au cours desquelles nous observons les déplacements majeurs de plastique. Aux environs du Cape Wrath, les mesures relèvent environ 20 plastiques par kilomètre carré. Or dans la baie de Balnakeil, nous ramassons l’équivalent de 70 plastiques par jour sur la plage, pour une surface bien inférieure à 1 km2.
Pour comprendre l’origine de cette différence, nous avons donc essayé de reproduire les conditions connues en mer dans la zone grâce à un modèle océanographique simulant la marée et le vent. Il nous montre que lorsque la marée monte dans la baie, elle aspire un très grand volume d’eau et donc de plastique au large, vers l’intérieur des terres. Au cours des différents cycles, le plastique va donc se concentrer de plus en plus dans la baie.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-20-1jqo82e.png?ixlib=rb-1.1La marée et le vent contribuent à la concentration et l’accumulation de plastique dans la baie de Balnakeil.
En parallèle, un vent récurrent très puissant pousse les plastiques en direction du Nord-est, donc de la plage. Par temps calme, si le plastique se déposait uniquement le long de la ligne de marée haute, très peu s’accumulerait car les marées suivantes seraient capables de le remettre en mer.
Néanmoins, le vent puissant et constant pousse les plastiques vers l’intérieur des terres, les rendant inaccessibles aux marées successives. C’est donc la combinaison des tempêtes, de la marée et du vent qui concentrent la pollution plastique dans certaines zones côtières et créent des accumulations majeures. Seules d’autres tempêtes, les plus fortes, ont le pouvoir de remobiliser et rendre cette pollution accessible.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-14-1dlwiyy.jpg?ixlib=rb-1.1Petite baie reculée située 30 km au sud de Balnakiel où le plastique s’accumule depuis des décennies. Nous avons évalué à 15 à 20 tonnes la quantité de plastique enfoui et à la surface sur 300 m de large. Plastic@Bay CIC

[size=36]Comprendre le cycle côtier du plastique[/size]


Il est désormais communément admis que le plastique a des effets néfastes pour la santé et la survie de l’écosystème global. Ses particules ont été retrouvées dans tous les types d’organismes, y compris les humains. Selon WWF, nous en ingurgitons en moyenne 5 grammes par semaine.
Ce matériau ne se dégrade par ailleurs réellement que par l’exposition aux UV de la lumière naturelle. Le plastique enfoui reste donc intact et peut lentement polluer pendant des milliers d’années, voire plus. Les effets de sa concentration sur certaines plages sont marquants : leur identification est donc primordiale pour pouvoir nettoyer ces zones d’accumulation très régulièrement.
Ce nettoyage constitue un moyen peu cher de « diluer » la concentration globale de plastique dans l’océan. Pour être efficaces, nous avons calculé qu’il faudrait nettoyer tous les 4 jours, être immédiatement présents après les fortes tempêtes et ainsi récupérer le plastique accumulé depuis des décennies.
Grâce à cette méthode, le stock local de plastique enfoui baisse au cours des années. Les plages avoisinantes ne sont plus nourries par l’éventuelle remobilisation du plastique de la Baie de Balnakeil durant les plus fortes tempêtes. Il est donc essentiel qu’elle se généralise, que les États se saisissent du nettoyage professionnel des plages. C’est indispensable à la fois pour ne plus dépendre du bon vouloir de volontaires et gagner en efficacité, d’autre part pour réaliser des évaluations réalistes de la pollution, qui intègrent son coût réel et contribuent au débat sur les 99 % de plastique manquant.La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 Count
Julien Bailleul, Enseignant-chercheur en géologie sédimentaire et analyse de bassin, UniLaSalle
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Les océans étouffent, envahis par des dizaines de millions de tonnes de plastique qui y ont été déversées, mais les sociétés semblent étrangement dans le déni. La pollution est devenue dans l’esprit de beaucoup un phénomène quasiment normal, que l’on ne voit plus.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-18-137syic.png?ixlib=rb-1.1Carte de localisation de la baie de Balnakeil en Écosse.
Plastic@Bay CIC
Le plastique a pris une telle place sur les côtes qu’il peut désormais être considéré comme un nouveau type de sédiment, qui se déplace et s’accumule dans notre environnement côtier pour in fine contaminer l’ensemble du vivant.

[size=36]Invisible plastique[/size]


Sur la plage de la baie de Balnakeil, 3 à 5 kg de plastique sont ramassés quotidiennement, soit 1 à 1,5 tonne par an. Les visiteurs ne voient pourtant pas beaucoup de plastique sur cette plage perdue au bout de l’Écosse, car de nombreux résidents ont pris l’habitude de ramasser ce qu’ils y trouvent. Ce ramassage anonyme est probablement l’effort de nettoyage global le plus important, avant les actions communautaires ou professionnelles.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 File-20201005-20-19z66e3.png?ixlib=rb-1.1Portail montrant les quantités cumulées de plastique ramassé dans la baie de Balnakeil depuis avril 2017 (en bleu). En orange les vitesses d’accumulation de plastique déduites en kg/jour. capture d’écran
Plastic@Bay CIC
Nous avons récemment lancé un programme de science citoyenne permettant à n’importe qui, n’importe où dans le monde, de soumettre le poids du plastique ramassé au cours d’une collecte. Cette méthode simple nous a aidés à illustrer localement l’échelle de la pollution, en partenariat avec les autorités et le public. Une démarche de partage d’information à laquelle nous invitons fortement les individus, associations et gouvernements à participer via notre portail Internet ou d’autres outils similaires.
Le caractère invisible du plastique sur les plages est aussi lié à sa façon de se déplacer et se déposer. Comme l’indique le graphique, sa vitesse d’accumulation estimée varie considérablement, allant de 1 kg/jour de plastique en été jusqu’à 140 kg/jour en hiver. Dans notre région subarctique, nous avons essentiellement des visiteurs en été, là où le plastique est moins présent. Les forts pics de pollution hivernaux sont en effet associés à des tempêtes qui ont la capacité de déposer une tonne de plastique sur la plage en quelques jours. Une semaine plus tard, vous n’en verrez plus que quelques kilos.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Dans le Pacifique, la "mer de plastique" fait trois fois la taille de la France



À mi-chemin entre l'île d'Hawaï et les côtes californiennes, flotte ce que l'on appelle le "Great Pacific Garbage Patch". En français "vortex de déchets du Pacifique nord", cette zone regroupe un immense amas de déchets plastiques en tout genre (emballages, bouteilles, particules et autres filets de pêche abandonnés), extrêmement meurtrier pour la faune et la flore maritime.
Selon une étude récente, cette véritable décharge flottante serait encore bien plus vaste que les scientifiques l'imaginaient. Elle mesurerait en effet 1,6 millions de kilomètres carré (pour 80 000 tonnes de déchets), soit l'équivalent de trois fois la taille de la France. C'est en tout cas ce qu'a annoncé The Ocean Cleanup sur Twitter, le 22 mars 2018. La fondation a dévoilé "l'analyse la plus complète jamais réalisée dans cette zone", basée sur la récolte de 1,2 million d'échantillons ainsi que des survols aériens. Autre chiffre aussi impressionnant qu'inquiétant : cette décharge en croissance "exponentielle" compterait déjà 1 800 milliards de morceaux de plastique, présents pour certains depuis les années 1970.
La technologie contre la pollution
Depuis sa création en 2013 par l'écologiste néerlandais et étudiant en ingénierie aéronautique de 23 ans Boyan Slat, la fondation The Ocean Cleanup développe des technologies avancées pour débarrasser les océans du plastique qui les pollue, et travaille notamment sur un système de barrières flottantes capables de nettoyer les eaux du Pacifique des débris plastiques de plus d'un centimètre (il espère en retirer 50 % en seulement 5 ans). 

Un chantier des plus conséquents, surtout lorsque l'on considère le fait qu'il existe 4 autres zones similaires dans le reste des mers...

Josué

Josué
Administrateur

Le Pacifique est l’océan le plus profond et le plus vaste de la planète : il recouvre environ un tiers de la surface du globe. Un océan aussi vaste peut paraître invincible. Pourtant, sur toute son étendue – de l’Antarctique au sud à l’Arctique au nord, et de l’Asie à l’Australie en passant par les Amériques – son fragile écosystème est menacé.

Jodie L. RummerJames Cook UniversityBridie JM AllanUniversity of OtagoCharitha PattiaratchiUniversity of Western AustraliaIan A. BouyoucosJames Cook UniversityIrfan YuliantoIPB University et Mirjam van der MheenUniversity of Western Australia
Dans la plupart des cas, l’activité humaine est en cause. Nous avons systématiquement pillé le Pacifique de ses poissons. Il nous a servi de poubelle : des déchets ont été retrouvés jusque dans la fosse des Mariannes, à 11 000 mètres sous la surface, l’endroit le plus profond de la Terre.
À mesure que nous rejetons du CO2 dans l’atmosphère, le Pacifique, comme tous les autres océans, devient plus acide. Les poissons en perdent la vue et l’odorat ; les mollusques et autres organismes marins peinent à développer leur coquille.
Les océans produisent l’essentiel de l’oxygène que nous respirons. Ils régulent le climat, nous procurent de la nourriture, et permettent à des millions de personnes de gagner leur vie. Ils sont aussi des lieux d’amusement, de détente et de communion spirituelle. Un Pacifique en pleine santé profite donc à tous.
En comprenant les menaces qui pèsent sur ce précieux océan, nous serons certainement mieux en mesure de le protéger.

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]rejetés dans l’océan depuis les côtes et les rivières ?[/size]

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 Plage-pollution
:copyright: Pixabay
Depuis les régions côtières jusqu’à l’océan du large, la pollution sévit, et ses conséquences dramatiques pour la vie marine sont désormais connues. La production de plastique ayant augmenté de manière exponentielle depuis les années 1950, il a été récemment démontré que sans une stratégie de réduction de ces déchets, cette contamination triplera d’ici à 2040.

Fanny Chenillat, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour les diminuer, essayons d’abord de comprendre les chemins qu’ils empruntent. Cela implique d’identifier leurs sources et leurs puits, d’où ils proviennent et où ils « finissent » leur course. Selon les estimations, cette pollution marine par les plastiques serait à 80 % d’origine côtière – c’est-à-dire issue de l’apport fluvial ou de la population littorale. Le reste serait issu des activités maritimes.
La pollution de plastique dans les océans va tripler d’ici 2040. (Les Échos/Youtube, le 13 août 2020).
Nous manquons néanmoins encore de données et d’observations sur ces déchets. Pour comprendre le transport et la dispersion du plastique dans les océans, les modèles numériques constitent un outil idéal pour pallier ces lacunes d’observations et pour tester des hypothèses sur le comportement des particules dans l’eau.
C’est justement ce que nous essayons de faire dans le cadre de l’étude que j’ai menée avec d’autres chercheurs du laboratoire d’océanographie physique et spatiale. Publiée en avril prochain dans le Marine Pollution Bulletin, elle vise à connaître le devenir des débris plastiques flottants qui sont rejetés le long des côtes, en s’appuyant sur un modèle de circulation océanique à l’échelle globale.

Déchets plastiques modélisés en particules numériques


Plus précisément, l’objectif de cette étude est de comparer la trajectoire des particules plastiques flottantes selon la façon dont elles sont arrivées dans l’eau depuis les côtes.
Dans le premier scénario, dit des rivières, l’apport de déchets provient donc des rivières et suit un modèle établi par des chercheurs en 2017 selon lequel environ 2 millions de tonnes de plastiques pénètrent dans l’océan chaque année. Les cours d’eau les plus polluants sont principalement situés le long des côtes du Pacifique occidental et représentent environ 70 % de l’apport mondial dans ce scénario.
Fondé sur la population humaine présente sur le littoral, le second scénario utilisé est proportionnel à la quantité de déchets plastiques mal gérés. Le modèle s’appuie sur les estimations recueillies dans une étude de 2015, qui évaluait qu’entre 5 et 13 millions de tonnes de débris plastiques étaient relâchés dans l’océan par ce biais pour l’année 2010. Dans ce scénario, dit population côtière, les apports sont répartis de manière plus homogène le long des côtes que dans le scénario des rivières.
Qu’est-ce qu’un gyre océanique ? (Expédition 7ᵉ continent/Youtube, le 3 mai 2016).
Pour étudier leur dispersion et leur devenir, nous avons modélisé les déchets plastiques côtiers sous forme de particules numériques, qui suivent l’évolution des courants à l’échelle globale, quotidiennement pendant 23 ans (de 1993 à 2015).
Ces particules numériques ne reflètent pas fidèlement la réalité, c’est un cas théorique de la pollution par les plastiques : on ne considère ici que la part flottante de la contamination, c’est-à-dire les déchets transportés à la surface des océans – dans les faits ils constituent 50 % de la pollution de plastique en mer. Par conséquent, nos particules ne se déposent jamais au fond de l’eau.
Pour mimer l’apport continuel de la pollution plastique dans l’océan, 20 000 particules sont relâchées chaque mois dans les deux scénarios – soit un total d’environ 6 millions de particules sur les 23 années de simulation numérique. Bien que dans la réalité les apports par les rivières et les ceux par la population côtière représentent des niveaux de contamination différents, nous avons choisi de modéliser le même nombre de particules dans chaque scénario afin de pouvoir comparer leur trajet.

Des particules partout…


À la fin de la simulation, nous récupérons la position géographique des particules numériques : nous retrouvons alors à la fois celles qui sont vieilles de 23 ans, lâchées au début du processus, et les plus jeunes, libérées il y a quelques mois seulement.
Si nous avions un satellite qui détectait les particules plastiques à la surface des océans, c’est l’image que l’on obtiendrait – dans l’hypothèse où la pollution des particules de surface ne provenait que des rivières ou que de la population côtière, qui sont les deux origines prises en compte ici.
Ce qui est intéressant ici, c’est d’observer que dans les deux cas, les particules sont présentes à peu près partout dans les océans. De la côte jusqu’au milieu des bassins océaniques, avec une concentration bien plus forte au milieu de chaque gyre océanique : on les appelle les zones de convergence subtropicales.
On en retrouve 5, célèbres pour accumuler des déchets plastiques : au centre de l’océan indien, du pacifique Nord et Sud, de l’atlantique Nord et Sud. Si la dynamique physique apparaît semblable dans les deux simulations, nous observons des différences significatives de concentration : dans le scénario des rivières, les quantités de particules sont bien plus faibles dans 3 des bassins océaniques – le Pacifique Sud, l’Atlantique Nord et l’Atlantique Sud. Avec les données dont nous disposons, il semble que le scénario de population côtière reproduit plus fidèlement l’accumulation dans les zones de convergence subtropicales que celui des rivières

Mikael

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Les fabricants européens d'emballages plastiques ont annoncé hier s'être mis d'accord pour incorporer 30% de recyclé dans les emballages plastiques d'ici à 2030, afin de respecter les dispositions du "pacte vert" de la Commission européenne.

Le contexte. La production de plastique dans l'Union européenne est passée d’1,5 million de tonnes en 1950 à 359 millions de tonnes en 2018. Près d'un tiers des déchets plastiques sont recyclés chaque année en Europe.

💡Pourquoi ça compte. Une partie des déchets plastiques produits dans le monde termine dans l'océan et sont le refuge de bactéries et virus, présentant un risque nouveau : "que les océans deviennent le berceau de la prochaine épidémie mondiale", détaille notre journaliste Yohan Blavignat.

Mikael

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Protection des océans : les regards tournés vers Brest
Brest accueille à partir d'aujourd'hui la première édition du sommet "One Ocean" consacré à la préservation des océans. De nombreux chefs d'État, dont Emmanuel Macron, sont attendus vendredi sur place.

Les objectifs. Plusieurs ateliers, forums et tables rondes sont organisés aujourd'hui et demain. La France espère "mobiliser la communauté internationale afin qu'elle prenne des mesures concrètes pour préserver et soutenir un océan sain et durable".

💡Pourquoi ça compte. Deux phénomènes seront au coeur du sommet : l'acidification et le réchauffement des océans, avec comme conséquence notamment de réduire fortement la durée de vie des huîtres : "Saison après saison, les ostréiculteurs connaissent plusieurs périodes de surmortalité dans les naissains (jeunes huîtres de moins de 1 an) mais aussi chez les adultes".

🔎 Lire notre éclairage

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Fin du plastique jetable : les industriels contraints de s'adapter
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Pour se conformer aux nouvelles règles de la loi AGEC, les industriels sont en train de travailler sur le réemploi et le recyclage. Mais le chemin est encore long.



La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 Des-bouteilles-en-plastiques-le-07-juillet-2019_6198018
[size=10]Depuis deux décennies, la production annuelle de plastique a quasiment été multipliée par deux, et la production de déchets a quant à elle plus que doublé...
afp.com/JOEL SAGET


[size=13]Philippine Robert
Publié le 22/02/2022 à 15:31, mis à jour à 16:55[/size]

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Le Covid-19 a eu un effet surprenant : malgré notre utilisation massive de masques jetables, la production mondiale de plastique a reculé en 2020 avec la mise à l'arrêt de l'économie, comme le note l'OCDE dans sa première édition des Perspectives mondiales des plastiques, publiée ce mardi 22 février. Un coup de frein temporaire : depuis deux décennies, la production annuelle de ce matériau issu du pétrole a quasiment été multipliée par deux, et la production de déchets a quant à elle plus que doublé... Pour faire face à ce défi, l'organisation urge les Etats à mettre en place des politiques publiques pour gérer la pollution issue de cette masse de déchets. 

Dans l'Hexagone, la chasse au plastique a déjà été déclarée. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), adoptée en février 2020, prévoit notamment la sortie du plastique jetable d'ici... 2040. Un horizon qui peut paraître encore lointain, mais qui est déjà en train de déclencher un profond chamboulement au sein de la filière - des producteurs jusqu'aux distributeurs en passant par les transformateurs - obligée de se réinventer pour survivre. Depuis plusieurs mois, des industriels, dont le chiffre d'affaires est menacé par cette révolution, et des start uppers, prêts à saisir l'opportunité de cette mutation, sont dans les starting-blocks pour tenter de sauver le plastique en le faisant évoluer. "Si nous voulons être prêts en 2040, nous n'avons pas le choix : il faut poursuivre et intensifier le travail de transformation que nous avons entrepris", souligne Emmanuelle Perdrix, la présidente de Polyvia, le syndicat professionnel qui représente les industriels de la plasturgie et des composites. 
LIRE AUSSI >> Au Kenya, la guerre sans fin contre la pollution plastique
D'autant plus que le législateur a déjà fixé un premier cap en 2025 pour réduire les plus de 2 millions de tonnes d'emballages plastiques mis sur le marché chaque année dans l'Hexagone : ceux à usage unique devront être réduits de 20%, et ceux restants recyclés à 100%, tandis que ceux considérés comme "inutiles" devront avoir été totalement supprimés. Depuis l'an dernier, le grand ménage a déjà commencé avec la fin des pailles, des couverts jetables ou encore des touillettes. Et une nouvelle étape a été franchie en janvier dernier avec l'interdiction du suremballage des fruits et légumes frais de moins de 1,5 kilogramme ou des jouets en plastique dans les menus enfants. D'autres mesures sont d'ores et déjà dans les tuyaux pour les prochaines années, afin de mettre progressivement fin à notre
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Lechercheur



Avec le covid 19 il y a une augmentation de l'usage du plastique, alors nous ne sommes pas encore sortie de l'auberge avec ce produit.

papy

papy

MENULe Point International InternationalCouverture du Point N° 2586

 International
Pollution plastique : l’ONU se penche sur un traité « historique »
L’ONU va entamer des négociations autour d’un traité visant à endiguer la menace pour la biodiversité qu’est la pollution plastique.
Un oiseau sur une plage couverte de dechets. (Photo d'illustration)
Un oiseau sur une plage couverte de déchets. (Photo d'illustration)
© SEYLLOU / AFP
Source AFP
Publié le 02/03/2022 à 05h50
Mercredi 2 mars, l'ONU doit lancer, depuis la capitale kényane Nairobi, des négociations sur un traité « historique » pour lutter contre « l'épidémie » de pollution plastique qui menace la biodiversité mondiale. L'Assemblée pour l'environnement de l'ONU (ANUE), plus haute instance internationale sur ce sujet, qui réunit actuellement des délégués de 175 pays, doit adopter une résolution créant un « Comité intergouvernemental de négociation » chargé d'élaborer un texte juridiquement contraignant d'ici sa prochaine réunion en 2024.

Selon ses responsables, un accord a été trouvé sur un texte donnant aux négociateurs un mandat large et « robuste ». Ils devront notamment se pencher sur le « cycle de vie » complet du plastique, c'est-à-dire les impacts de sa production, de son utilisation, des déchets, du recyclage… Implicitement, des mesures de limitation de certains produits sont donc envisageables, alors que de plus en plus de pays dans le monde ont interdit les sacs en plastique à usage unique ou autres produits jetables.

Le POINT.

Mikael

Mikael
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La journée mondiale de l'océan, initiée par l'Organisation des Nations unies, se déroule aujourd'hui sur le thème de la revitalisation dans le but de mener "une action collective". 

L'état des lieux. Plastique, surpêche, réchauffement climatique... Plusieurs menaces pèsent sur les océans. Entre 10 et 15 millions de tonnes de déchets plastiques finissent leur course chaque année dans les océans. Au niveau mondial, chaque personne mange 19,2 kg de poisson par an, soit environ deux fois plus qu'il y a 50 ans. 

💡Pourquoi ça compte. En raison de la hausse des températures, "la physique et la chimie des océans se modifient. Plus d'acidité, moins d'oxygène... Ce nouvel environnement se traduit par une diminution de la taille chez certaines espèces de poissons", explique Didier Gascuel, membre du Conseil scientifique des pêches de l'UE. 
Lire notre analyse

Lechercheur



[size=62]Plastique dans les océans : l’avenir de la Terre se joue aussi en mer[/size]

[size=30]ÉDITO. La protection des océans est longtemps restée le parent pauvre des actions environnementales, notamment lors des grandes conférences internationales.[/size]


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Si rien n'est fait, d'ici à 2060, la consommation de plastiques sera de 1 231 millions de tonnes, générant 1 014 millions de tonnes de déchets.:copyright: SEYLLOU / AFP
Par Nicolas Baverez
Publié le 04/08/2022 à 07h00
[url=https://abo.lepoint.f

[size=55]La planète brûle comme le rappellent les feux de forêt géants. Mais l'avenir de la Terre se joue aussi en mer. Les océans occupent en effet 71 % de sa surface, produisent 70 % de l'oxygène, absorbent 90 % de la chaleur et le tiers des émissions de carbone. Ils sont le principal refuge de la biodiversité, abritant de 1 à 3 millions d'espèces. Enfin, ils contribuent de manière décisive aux activités humaines, qu'il s'agisse d'alimentation, d'énergie, de transport ou de tourisme.
Mais l'océan est aujourd'hui menacé par cette Terre dont il assure la régulation. Le premier dérèglement porte sur le réchauffement climatique, avec une hausse de 1 degré depuis le XIXe siècle de la température des mers. La pollution par le rejet de quelque 150 millions de tonnes de plastique, dont la durée de vie...


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Josué

Josué
Administrateur

Microplastiques : ces marques de bouteilles d'eau contaminées que vous devriez arrêter de boire
Julie Marty - Hier à 16:57


La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! - Page 2 AA10BkJX
:copyright: yanik88 sur IstockphotoMicroplastiques : ces marques de bouteilles d'eau contaminées que vous devriez arrêter de boire


[size=30]Nombreux sont les Français à se tourner vers l’eau en bouteille car elle serait “plus sûre” d’un point de vue sanitaire. Mais ce n’est pas ce que révèle l’étude d’Agir pour l’environnement… Voici les bouteilles qui présentent un risque pour la santé.[/size]





FEMME ACTUELLE - Rappel de produit : tout ce qu'il fa


Ces derniers mois, les rappels produits se sont multipliés. Buitoni, Ferrero, les saucisses… Beaucoup d’aliments sont touchés. Et même l’eau. L’association Agir pour l’environnement a révélé fin juillet 2022 une étude qu’elle a effectuée avec le laboratoire Labocéa. Elle démontre la présence de microplastiques dans les eaux embouteillées. Surprise, les marques concernées sont parmi les plus vendues en France…

chico. aime ce message

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La première phase des négociations pour élaborer un traité international contre la pollution par le plastique se tient en Uruguay du 28 novembre au 2 décembre. Quels en sont les enjeux ?

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[size=40]Les plages de la côte Atlantique polluées par une marée de granulés plastiques, l’Etat porte plainte
[size=34]Des centaines de milliers de microbilles plastique souillent les plages du Finistère, de Vendée, de Loire-Atlantique ou du Morbihan. Le ministère de la transition écologique a annoncé « intenter une action en justice » après celles d’élus et d’ONG.[/size][/size]
Par Stéphane Mandard

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Plastique : un "cauchemar" en forme de larmes
Les opérations nettoyages se sont multipliées tout le week-end du Finistère jusqu'en Vendée afin de ramasser des "larmes de sirène", en réalité des GPI (granulés plastiques industriels) échoués le long des plages. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a dénoncé un "cauchemar environnemental".

Un problème récurrent. La Commission européenne estime à 160 000 tonnes la quantité de ces granulés plastiques s'échappant chaque année de conteneurs en mers et qui se déversent ensuite sur les littoraux français, espagnols ou encore belges. Soit l'équivalent de 11 milliards de bouteilles plastiques qui bouleversent profondément l'écosystème marin.

💡 La solution. De nombreux secteurs, comme le luxe, veulent maintenant se passer de ces plastiques dans leurs emballages. C'est le cas de "Chanel, via la start-up finlandaise Sulapac à l'origine d'un matériau sans microplastiques, recyclable et biodégradable en milieu marin", détaille notre journaliste Caroline Lumet.

Lechercheur



Recyclage : pas de consigne pour les bouteilles en plastique
Les faits Le gouvernement a annoncé mercredi 27 septembre sa décision d’enterrer le projet de consigne des bouteilles en plastique en vue du recyclage. Cette mesure était réclamée par les industriels de l’agroalimentaire, mais fortement contestée par les élus locaux, qui ont lourdement investi dans les centres de tri.
Jean-Claude Bourbon, le 28/09/2023 à 07:52 Modifié le 28/09/2023 à 15:16

Le ministre de la transition écologique Christophe Béchu a annoncé mercredi 27 septembre qu’il n’y aurait pas de consigne pour le recyclage des bouteilles en plastique usagées (photo d’illustration : un centre de tri et de valorisation
Clap de fin pour l’épineux dossier de la consigne des bouteilles en plastique usagées. Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé le retrait du projet, mercredi 27 septembre, à l’occasion des assises des déchets à Nantes.

Tetra

Une concertation avait été lancée en janvier sur le sujet, après l’abandon, déjà, d’une première consultation en 2019. « Nous devons être inflexibles sur les objectifs, tout en étant souples sur les moyens pour y parvenir », a affirmé le ministre, expliquant que le sujet « ne rencontre pas la pleine adhésion dont nous avons besoin aujourd’hui ».

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:Recyclage : pas de consigne pour les bouteilles en plastique
Les faits Le gouvernement a annoncé mercredi 27 septembre sa décision d’enterrer le projet de consigne des bouteilles en plastique en vue du recyclage. Cette mesure était réclamée par les industriels de l’agroalimentaire, mais fortement contestée par les élus locaux, qui ont lourdement investi dans les centres de tri.
Jean-Claude Bourbon, le 28/09/2023 à 07:52 Modifié le 28/09/2023 à 15:16

Le ministre de la transition écologique Christophe Béchu a annoncé mercredi 27 septembre qu’il n’y aurait pas de consigne pour le recyclage des bouteilles en plastique usagées (photo d’illustration : un centre de tri et de valorisation
Clap de fin pour l’épineux dossier de la consigne des bouteilles en plastique usagées. Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé le retrait du projet, mercredi 27 septembre, à l’occasion des assises des déchets à Nantes.

Tetra

Une concertation avait été lancée en janvier sur le sujet, après l’abandon, déjà, d’une première consultation en 2019. « Nous devons être inflexibles sur les objectifs, tout en étant souples sur les moyens pour y parvenir », a affirmé le ministre, expliquant que le sujet « ne rencontre pas la pleine adhésion dont nous avons besoin aujourd’hui ».

Le vrai-faux recyclage des bouteilles en plastique n'est qu'une affaire de profits au détriment des contribuables.

Lechercheur



Pollution : en 60 ans, "la population mondiale a été multipliée par 2, la consommation de plastique par 40", dénonce la présidente de la Fondation de la Mer
"La solution se trouve en amont du cycle de vie du plastique, c'est-à-dire dans la production et la consommation", insiste Sabine Roux de Bézieux alors que 170 pays se réunissent cette semaine au Kenya pour élaborer un traité pour mettre fin à cette pollution.

papy

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Depuis trois ans, l'association Randossage mène des opérations de nettoyage des berges du Rhône. Ce samedi 9 mars, plus de 50 kg de lingettes ont été ramassées.

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