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La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus !

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Mikael
samuel
chico.
Yirmeyah Jérémie
christelle
Josué
Psalmiste
11 participants

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Psalmiste

Psalmiste

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus !

Durée de biodégradabilité des déchets en mer :


2 à 4 semaines :
- Papier toilette

6 semaines :
- Journaux

1 à 5 mois :
- Brique de lait
- Gant de coton
- Trognon de pomme
- Boite en carton

3 à 14 mois :
- Allumettes
- Photos dégradables
- Corde de coton
- Emballages

1 à 3 ans :
- Gant de laine
- Mégot
- Couche biodégradable
- Bois mixte

13 ans :
- Bois peint

50 ans :
- Conserves
- Recipient en polystyrène

200 ans :
- Aluminium
- Piles mercure

400 à 450 ans :
- Couches jetables
- Compresses
- Tampons
- Plastiques

600 ans :
- Filet de pêche (nylon)
- Filet (nylon)

Indéterminé :
- Verre

Psalmiste

Psalmiste

J'ai trouvé cette liste dans 1 brochure que j'ai eu à l'office du tourisme. Comme beaucoup de personnes prennent la mer pour 1 poubelle, je me suis sentie un peu obligé de faire suivre l'information !

Josué

Josué
Administrateur

malheureusement peu de gens en tienne compte.

Psalmiste

Psalmiste

Et oui, hélas Sad

christelle

christelle

Oui Eddy tu as raison et c'est pour cela que Jéhovah détruira ceux qui saccagent la Terre.


(Révélation 11:18) 18 Mais les nations se sont mises en colère, et ta colère est venue, ainsi que le temps fixé où les morts vont être jugés, [le temps] de donner [leur] récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de causer la ruine de ceux qui ruinent la terre. ”

Psalmiste

Psalmiste

Merci pour ce verset Wink

christelle

christelle

Psalmiste a écrit:Merci pour ce verset Wink

De rien Eddy Smile

Psalmiste

Psalmiste

christelle a écrit:
Psalmiste a écrit:Merci pour ce verset Wink

De rien Eddy Smile

Wink

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Dans l'océan Pacifique, les courants ramènent les déchets à des endroits stratégiques et parfois, on retrouve des plaques flottantes de déchets. La plus grande trouvée était grande comme 4 fois la superficie de la France. À bien y penser.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Psalmiste

Psalmiste

Yirmeyah a écrit:Dans l'océan Pacifique, les courants ramènent les déchets à des endroits stratégiques et parfois, on retrouve des plaques flottantes de déchets. La plus grande trouvée était grande comme 4 fois la superficie de la France. À bien y penser.

Ah oui, ça c'est vrai, j'en ai entendu parlé Sad

Josué

Josué
Administrateur

Le plastique envahit les mers. Et l'estomac des poissons. Et enfin nos assiettes. Une étude vient d'être réalisée sur le sujet en Méditerranée. Impressionnant.
http://www.ginkoo.fr/developpement-durable/pollution-ocean-sacs-plastiques-la-mer-poubelle.htm

chico.

chico.

Marée noire dans le golfe du Mexique : le géant BP va payer environ 4,5 milliards de dollars
Publié le 15/11/2012 | 17:21 , mis à jour le 15/11/2012 | 17:46
ENVIRONNEMENT – C'est la plus grosse amende pénale de l'histoire américaine. Le pétrolier britannique BP va payer 4,5 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros) aux autorités américaines, dans le cadre d'un accord sur une partie du dossier de la marée noire du golfe du Mexique, a annoncé le groupe jeudi 15 novembre.

BP avait confirmé "être en discussions avancées avec le département de la Justice américain et avec les autorités boursières concernant un règlement de toutes les poursuites pénales fédérales et boursières en lien avec l'accident de Deepwater Horizon". En avril 2010, cette plateforme pétrolière offshore avait explosé, provoquant le déversement de centaines de millions de litres de pétrole dans le golfe du Mexique.

L'amende est particulièrement salée pour BP qui a déjà conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars (6,1 milliards d'euros) avec des victimes de la marée noire.

Francetv info avec AFP

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

- Regarde, j'ai pêché un beau gros poisson.
- Mais où est sa tête
- Attends je vais trouver...
- Ah ben non, regarde, ce poisson a des poignées
- Quoi, Ah ... c'est un autre déchet..

Un scénario de plus en plus probable.

Ou

- Tiens voilà, j'ai un beau requin
- Un requin ? Mais où sont ses nageoires ?
- Aucune idée... c'est étrange

Réponse : dans un plat japonais, le corps sans intérêt rejeté à l'eau.

Ce n'est pas près d'être fini. La destruction des requins amènera la surabondance de poisson. Pendant un temps les phytoplanctons seront en décroissance, ce qui constitue quand même 90% de la source d'oxygène sur terre. Après quoi, le surpeuplement de poisson carnivore détruira le tout, pour se retrouver des océans pauvre en poisson, surabondant en phytoplancton. L'oxygène sera très bien produite, mais les océans seront mort. Éventuellement, le phytoplancton mourra de malnutrition.

En 3 ans seulement, nous déplorons déjà une destruction massive de 90% des requins dans le monde, pour se plat apprécié des japonais et quelques nationalités : les ailerons de requins, reconnu pour des vertus superstitieuses médicinales et aphrodisiaques.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

samuel

samuel
Administrateur

269'000 tonnes de plastique à la surface des océans
Mis à jour le 10.12.14
Une équipe de chercheurs estime que près de 269'000 tonnes de déchets en plastique flottent sur nos océans.

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_6_3_26356329_2_topelement.jpg_1418279640


Près de Manille en 2013, des volontaires s'attaquent aux déchets échoués sur la plage. (Photo: AFP)
Près de 269'000 tonnes de déchets plastiques flotteraient à la surface des océans dans le monde, selon l'estimation d'une équipe internationale de recherche publiée mercredi.
La pollution par des micro-plastiques est observée avec différentes concentrations dans tous les océans de la planète, mais les données sont insuffisantes pour estimer avec précision le poids total de ces détritus de micro et macro-plastiques qui flottent en surface, expliquent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans la revue américaine PLOS ONE.
24 expéditions sur 6 ans
Pour tenter de faire une estimation plus précise, ces experts de cinq pays ont utilisé les données collectées au cours de 24 expéditions effectuées pendant six ans (2007-2013) à travers les cinq grands gyres subtropicaux (tourbillons de confluence des principaux courants océaniques), la côte australienne, la baie du Bengale et la Méditerranée.
Les données portent sur les micro-plastiques récupérés dans des filets et sur les grands débris de plastique observés de visu. Toutes ces informations ont été utilisées pour calibrer un modèle informatique de la répartition de ces déchets sur les océans.
A partir de ces données et de ce modèle, les chercheurs ont chiffré à au moins à 5250 milliards le nombre de particules de plastique dans les océans, qui pèseraient au total près de 269'000 tonnes.
Les micro-plastiques partout
Les grands morceaux de plastique paraissent être abondants près des côtes, et se réduisent en micro-plastiques dans les cinq grands gyres, expliquent les auteurs.
Ils ont constaté que les plus petits micro-plastiques étaient présents dans des régions éloignées des zones habitées, comme les zones subpolaires, ce qui les a surpris.
Cette répartition des micro-plastiques dans des zones éloignées pourrait suggérer que les grands gyres agissent comme des broyeurs des gros morceaux de plastique, après quoi les micro-plastiques sont éjectés par les courants partout dans les océans.
«Les cinq gyres subtropicaux dans lesquels s'accumulent les déchets plastiques ne sont pas la destination finale mais les micro-plastiques qui en résultent interagissent avec tout l'écosystème océanique», explique Marcus Eriksen, directeur de recherche à l'Institut 5 Gyres, en Californie, un des responsables de cette recherche.
(

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Chevron

Josué

Josué
Administrateur

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Abeill12

samuel

samuel
Administrateur

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Topelement
Des déchets en plastique sur les cotes italiennes, près de Naples.Image: AFP12.02.2015

Des chercheurs ont quantifié pour la première fois la quantité de déchets plastique déversés dans les océans chaque année et mettent en garde contre un possible décuplement dans les dix ans sans une amélioration dans le monde du traitement de ces débris.
Les déchets en plastique sont de plus en plus envahissants et menacent sérieusement les écosystèmes marins. Environ huit millions de tonnes de plastique se sont ainsi retrouvés d'une manière ou d'une autre dans les océans en 2010, provenant de populations dans 192 pays vivant à moins de 50 kilomètres des côtes, précisent ces chercheurs dont les travaux sont publiés jeudi dans la revue américaine Science.
Mauvaise gestion du traitement des déchets
Cette année-là, ces pays ont produit au total 275 millions de tonnes de déchets plastiques, dont huit millions de tonnes ont donc terminé dans les océans.
«Cela représente cinq sacs de supermarché pleins de déchets en plastique tous les 30 centimètres le long des côtes des 192 pays que nous avons étudiés», précise Jenna Jambeck, professeur adjointe d'ingénierie environnementale à l'Université de Géorgie (sud-est), principal auteur de cette recherche.
Ces scientifiques ont d'abord étudié tous les débris de plastique rejetés dans l'océan en provenance des terres, des bateaux et d'autres sources pour élaborer des modèles informatiques. «Il est apparu rapidement que la mauvaise gestion du traitement des déchets est la plus grande cause de cette pollution» grandissante, explique Roland Geyer, professeur de sciences de l'environnement à l'université de Californie à Santa Barbara.
Première estimation rigoureuse du phénomène.
«C'est la première fois que nous estimons les quantités de déchets de plastique rejetés dans les océans au cours d'une année donnée: jusqu'à présent personne ne l'avait fait», précise Kara Lavender Law, professeur à la «Sea Education Association» dans le Massachusetts.
La pollution par des déchets de plastique a été pour la première fois mentionnée dans la littérature scientifique au début des années 1970 et depuis il n'y avait eu aucune estimation rigoureuse de ce phénomène, indique-t-elle.
Une partie du problème provient du fait que la pollution par les déchets de plastique est relativement nouvelle. Ce matériau n'a fait son apparition sur le marché de grande consommation que dans les années 1930 et 1940. Et le traitement des déchets tel que nous le connaissons aujourd'hui n'a pas commencé à se développer aux Etats-Unis, en Europe et dans certains pays avancés d'Asie, avant le milieu des années 1970.
L'usage de la matière plastique en hausse partout.
Mais dans certaines autres nations, «le système de gestion des déchets est le plus souvent la dernière infrastructure qui est mise en place», explique la professeur Jambeck. «Le traitement des eaux usées et la fourniture d'eau potable passent a
Avec la croissance de l'économie, l'usage de la matière plastique augmente dans tous les pays. Ainsi, en 2013, la production mondiale de résine de plastique, utilisée pour fabriquer de nombreux articles jetables après un seul usage comme les sacs et les bouteilles, a atteint 299 millions de tonnes, soit une augmentation de 647% par rapport à 1975. Aujourd'hui, un Américain produit en moyenne deux kilos de déchets par jour dont 13% sont en plastique.
Le fait d'estimer le volume de ces déchets rejetés dans les océans n'est qu'une partie de ce problème puisque sur les huit millions de tonnes (le milieu d'une fourchette de 4,8 à 12,7 millions de tonnes), seulement 245'000 tonnes flottent à la surface.
«Nous sommes submergés par nos déchets»
«Cette étude nous donne une mesure des quantités de plastique qui sont réellement dans les océans mais que nous ne voyons pas. Nous ne faisons que mesurer ce qui flotte», relève le professeur Law. Selon elle, «d'importantes quantités de plastique sont sur les fonds marins et les plages partout dans le monde».
Pour la professeur Jambeck, sans changement, l'effet cumulé de cette pollution par les déchets de plastique des océans fera que 155 millions de tonnes y seront déversées d'ici 2025.
«Nous sommes submergés par nos déchets», ajoute-t-elle, expliquant que «les modèles développés dans ces recherches devraient permettre d'examiner des stratégies pour améliorer la gestion mondiale du traitement de ces déchets pour en réduire l'afflux dans les bassins océaniques. (afp/Newsnet)
(Créé: 12.02.2015, 22h24)
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15.01.2015


Josué

Josué
Administrateur

Le 7ème continent de plastique, également au fond des oécans. Des plongeurs retirent des filets pris sur les récifs. © Dr. Dwayne Meadows - NOAA/NMFS/OPR - Domaine public

Mais quels sont exactement ces déchets ? D’où viennent-ils ? Quelles sont les conséquences sur notre environnement ? Y a-t-il des solutions pour préserver l’avenir de nos océans ?

Ce dossier de L'actualité chimique fait suite à une communication de l’Ifremer (Institut de recherche pour l’exploitation de la mer) et de PlasticsEurope (représentant les industriels du plastique européens). Connaître pour pouvoir agir, c’est le défi relevé par plusieurs organismes de recherche publique, comme l’Ifremer.
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/environnement-dechets-plastiques-mer-7eme-continent-1898/

Josué

Josué
Administrateur

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Linget10
source : Que choisir

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Invité

L'homme a créé le 8e continant.
https://youtu.be/C1b82uX08wU
Vidéo: 1 min 48



Publié le 19 janvier 2016 à 13h07 | Mis à jour le 19 janvier 2016 à 13h07

Plus de plastique que de poisson dans l'océan en 2050

Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! 1123611-pecheurs-embarquent-leur-petit-bateau

Des pêcheurs embarquent sur leur petit bateau flottant au milieu des déchets, dans la baie de manille en juin 2013
Agence France-Presse
DAVOS
L'utilisation massive de plastique est telle que les océans abriteront plus de détritus plastiques que de poissons en 2050, s'est alarmé mardi le forum économique mondial de Davos.
«Le système actuel de production, utilisation, et abandon des plastiques a des effets négatifs importants: de 80 à 120 milliards de dollars d'emballages plastiques sont perdus chaque année. Et au-delà du coût financier, si rien ne change, les océans contiendront plus de plastique que de poissons (en poids) d'ici 2050», selon un communiqué.
Le forum de Davos qui commence mercredi ses travaux, dévoile une étude réalisée avec la fondation de la navigatrice Ellen MacArthur et le concours du cabinet McKinsey.
Selon ce rapport, le ratio tonnes de plastique/tonnes de poissons était de un pour cinq en 2014, sera de un pour trois en 2025, et dépassera un pour un en 2050.

Le forum estime nécessaires «une refonte totale des emballages et des plastiques en général» et la recherche d'alternatives au pétrole comme matériau de base pour leur production, car si rien ne change, cette filière consommera 20 % de la production pétrolière en 2050.

Du fait de l'usage unique des sacs plastiques, «95 % de la valeur des emballages plastiques, estimée entre 80 et 120 milliards de dollars par an, est perdue» déplore le WEF, appelant à la mise en place de véritables filières de recyclage et de réutilisation.

Invité


Invité

Panique au Chili: 10 000 calmars, 330 baleines, des pélicans, des pingouins et dauphins trouvés morts sur les côtes  

Publié le 19 Janvier 2016, 12:51pm
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Ob_096838_img-jelcacho-20160115-095735-imagenes
Que se passe-t-il sur les côtes chiliennes ? Aucun scientifique n'apporte pour l'heure de réponse concernant ces effroyables hécatombes animales qui déciment le paysage depuis plusieurs semaines.
En effet, 10 00 clamars, 330 baleines, mais aussi des pélicans; des pingouins et des dauphins ont été retrouvés morts sur les côtes du Chili ces dernières semaines. Le plus inquiétant à ce jour est que la communauté scientifique ne s'explique pas, laissant même planer un doute sur un prochain séiisme dévastateur.
Il semblerait effectivement que nous soyons en présence d'un étrange phénomène magnéique qui ferait perdre le nord à de multiples espèces maritimes. Sur cette alarmante idée, précurseur ou non d'un énorme mouvement géologique, les autorités locales entretiennent le mystère, si bien que désormais, la population très inquiète a décidé de partager leurs angoisses.


Source
http://www.wikistrike.com/2016/01/panique-au-chili-10-000-calmars-330-baleines-des-pelicans-des-pingouins-et-dauphins-trouves-morts-sur-les-cotes.html


(Dans le prochain post je vous montrerais ce qui a poluer l'océan dans ces environ la cette hiver au Brésil ...
Pour 6 milliards les autorité on actionner les propriétaire d'un barrage toxique)

samuel

samuel
Administrateur

continent" de déchets se forme dans le Pacifique Nord (vidéo)

Déchets micro-plastiques sur une plage des Landes, en 2015 (France)
© Christophe Magdelaine - Tous droits réservés
Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent"[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² ! Historique et explications sur ce phénomène qui touche désormais tous les océans du globe.

En 1997, le capitaine Charles Moore a été le premier à découvrir cette zone improbable de l'océan Pacifique où les déchets plastiques flottants s'accumulent. Ainsi, selon des observations effectuées depuis plus de 15 ans par l'Algalita Marine Research Foundation, sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires, flottent pendant des années avant de se concentrer dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" (Eastern Pacific Garbage Patches) et "Plaque de déchets du Pacifique ouest" (Western Pacific Garbage Patches).
Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit près d'un tiers de la superficie de l'Europe ou encore cinq fois la superficie de la France ! D'après les estimations, cette soupe océanique pourrait être composée de 750 000 débris par km² ; Greenpeace évoquait même fin 2006 près d'un million de déchets par km² dans son rapport sur les débris plastiques et la pollution des océans.

Ainsi, selon Chris Parry, chef de programme d'éducation du public, de la California Coastal Commission de San Francisco, depuis plus de 50 ans, les déchets tourbillonneraient sous l'effet du gyre[2] subtropical du Pacifique Nord (North Pacific Gyre) et s'accumulent dans cette zone peu connue : peu de routes commerciales et peu de bateaux de pêches l'empruntent. A l'image d'un puissant siphon marin, le vortex attirerait vers lui tous les résidus de notre société de (sur)consommation. Toutefois, contrairement au siphon, les déchets ne sont pas "aspirés" mais accumulés et bien visibles.

Le plastique : principal constituant du "continent" de déchets

Jusqu'alors les débris flottants étaient détruits par les micro-organismes mais cela n'est plus le cas avec l'arrivée du fameux plastique. En effet, les plastiques constituent 90 % des déchets flottant sur les océans. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement mentionnait en juin 2006 qu'on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastique par 2,5 km² d'océan sur une profondeur d'environ 30 mètres !
Ce "continent" de déchets plastique ressemble davantage à une soupe de plastique constitué de macro déchets éparses mais surtout de petits éléments invisibles sans une fine observation. C'est en filtrant l'eau que l'on découvre une mixture composée de petits morceaux de plastique qui se sont fractionnés mais aussi des granulés de plastique qui sont utilisés comme matière secondaire pour fabriquer les objets en plastique.
En certains endroits, la quantité de plastique dans l'eau de mer est jusqu'à 10 fois supérieure à celle du plancton, maillon élémentaire de la vie dans les océans (Charles Moore, Algalita Foundation) ! On parle alors de "plancton plastique".
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_continent_dechets_pacifique_nord.php

Josué

Josué
Administrateur

Et si on essayait le zéro déchet ?
TEXTE : ÉLODIE CHERMANN. PHOTOS : THÉOPHILE TROSSAT POUR LA VIE
CRÉÉ LE 21/06/2016

Produire moins de 10kg de déchets par an ? Si, si, c’est possible ! Même avec des enfants. Il suffit d’adopter quelques bons réflexes.

Ce n’est pas une mode mais un véritable choix de société. Popularisé par Béa Johnson, une Française expatriée en ­Californie depuis 20 ans, le « zéro déchet » est une démarche minimaliste qui consiste à refuser ce dont nous n’avons pas besoin, à réduire notre consommation et à réutiliser au maximum. Certes, il y a encore du chemin à parcourir. Aujourd’hui, chaque Français produit, en moyenne, 458kg de déchets ménagers par an. Mais le mouvement est en marche. Jérémie, Laurence, Eloïse, Estelle, Caroline, Lucile… Ils sont de plus en plus nombreux à opter pour la sobriété, que ce soit pour protéger la planète, préserver leur santé ou faire des économies. Leurs conseils pour se lancer !

samuel

samuel
Administrateur

Mais le système et justement fait pour que nous consumions à outrance.
C'est assez cornélien de bien faire.

Josué

Josué
Administrateur

Sacs plastique

Les sacs plastique très fins, déjà bannis des caisses des commerces depuis juillet, le seront des rayons fruits et légumes. Sont autorisés les sacs fabriqués à partir d'un mélange de plastique et d'amidon, en papier, en tissu ou en plastique épais.

Josué

Josué
Administrateur

Les Nations unies au chevet des océans
L’ONU alerte sur la menace que représentent la pollution, le réchauffement et la surpêche.

LE MONDE | 10.06.2017 à 09h57 |
Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante)
Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (29)Tweeter
Des déchets plastiques échoués sur une plage d’Uswetakeiyawa, au Sri Lanka.
Une semaine après l’annonce du président américain, Donald Trump, de sa volonté de se retirer des accords de Paris sur le climat, la communauté internationale se penchait, à l’ONU, sur la santé des océans pour une première réunion de haut niveau sur le sujet, à l’initiative des îles ­Fidji et de la Suède. Et alors qu’elle s’est clôturée vendredi 9 juin, le diagnostic est préoccupant.

Soucieux d’éviter toute référence au climat, les Etats-Unis ont néanmoins rassuré la communauté internationale sur leur volonté de continuer à travailler à la protection des océans, « au sein ou en dehors du système onusien ».

La dégradation du plus grand écosystème planétaire, qui représente 71 % de la surface du globe, est dans un état déjà très avancé. En cause : la mondialisation, la pollution, la surpêche et le changement climatique.

« Mouvement collectif »
Il y a cependant des raisons de se réjouir. L’océan avait été le grand oublié de la COP 21, où une seule ligne dans le texte d’introduction y faisait référence. « Il est maintenant très enthousiasmant de voir qu’il y a un mouvement collectif sur le sujet, note Catherine Chabaud, ancienne navigatrice et déléguée à la mer et au littoral du ministère français de la transition écologique et solidaire. Il y a une prise de conscience sur la fragilité et les espoirs que suscitent les océans. »

Il est aujourd’hui clairement démontré que l’océan est à la fois la victime et la clé du réchauffement climatique. Il produit 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbe un tiers du dioxyde de carbone terrestre, principale cause du réchauffement climatique. Mais l’intensification des émissions de gaz à effet de serre met à rude épreuve le milieu marin, victime d’une réaction chimique qui provoque son acidification, affecte sa biodiversité et présente des risques accrus d’événements climatiques violents. Les îles Fidji étaient censées accueillir cette conférence océan, mais le passage...

L’accès à la totalité de l’article est protégé
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/10/les-nations-unies-au-chevet-des-oceans_5141859_3244.html

Josué

Josué
Administrateur

Depuis 1950, l’homme a fabriqué 8,3 milliards de tonnes de plastiques
La production mondiale de ce matériau qui pollue massivement l’environnement pourrait atteindre 25 milliards de tonnes d’ici à 2050.

LE MONDE | 19.07.2017 à 20h18 • Mis à jour le 20.07.2017 à 06h30 |
Par Clémentine Thiberge
Collecte de plastique dans une déchetterie de Lusaka, en Zambie, en août 2016.
Le plastique est désormais le troisième matériau le plus fabriqué par l’homme derrière le ciment et l’acier, selon une étude publiée mercredi 19 juillet dans la revue Science Advances. Dirigé par une équipe de scientifiques américains, ce rapport est la première analyse globale de la production, de l’utilisation et de la fin de vie des plastiques dans le monde.

En basant leur méthode sur les chiffres de production de chaque pays, les chercheurs ont constaté qu’en soixante-quinze ans, les humains avaient généré 8,3 milliards de tonnes de matières plastiques, soit l’équivalent du poids de 822 000 tours Eiffel ou de 80 millions de baleines. Sur ces quantités gigantesques, 6,3 milliards de tonnes sont dès à présent devenues des déchets, dont seuls 9 % ont été recyclés, 12 % ont été incinérés et 79 % accumulés dans des décharges ou dans la nature.

Si un monde sans plastiques semble aujourd’hui difficile à imaginer, son utilisation à grande échelle ne remonte qu’aux années 1950. « Les polymères modernes ont commencé à être fabriqués dans les années 1930, mais la production de masse a réellement débuté après la seconde guerre mondiale », explique Roland Geyer, coauteur de l’étude et chercheur en écologie industrielle à l’Université de Californie.

Dès lors, la croissance de ce matériau a été exponentielle. De 1 million de tonnes en 1950, la production mondiale est passée à plus de 380 millions de tonnes en 2015, dépassant la plupart des autres matériaux synthétiques.

Lire aussi : L’atoll Henderson, désert capitale des déchets en plastique

Aucun signe de ralentissement

« L’acier que nous fabriquons est destiné à la construction et aura donc une durée d’utilisation de plusieurs décennies, souligne Roland Geyer. Pour le plastique, c’est tout le contraire, la moitié de ces matériaux deviennent des déchets après quatre ans ou moins d’utilisation. »

L’un des problèmes tient à la place de l’emballage : ce marché capte près de la moitié de certains types de plastiques, or leur usage y est majoritairement de moins d’un an, tandis qu’il peut atteindre une cinquantaine d’années dans le secteur de la machinerie industrielle, voire plus de soixante ans dans celui de la construction.

Dans le monde, le triomphe du plastique ne montre aucun signe de ralentissement. Environ la moitié de la quantité totale produite de 1950 à 2015 a été générée au cours des treize dernières années.

« Il y a des gens qui se souviennent encore d’un monde sans plastiques, souligne Jenna Jambeck, coauteure de l’étude et professeure d’ingénierie à l’Université de Géorgie. Mais aujourd’hui ils sont devenus si omniprésents que vous ne pouvez aller nulle part sans trouver des déchets de cette matière dans notre environnement, y compris dans les océans. »

En effet, en 2015, la même équipe a publié dans la revue Science les résultats de leur recherche portant sur l’ampleur de ce problème dans les océans. Si la quantité exacte est quasiment impossible à déterminer, ils ont cependant estimé que 8 millions de tonnes de ces détritus avaient été rejetées dans les mers durant la seule année 2010.

Au fond de l’eau comme sur terre, une seule solution pour éviter qu’ils ne se retrouvent en pleine nature : les recycler. En 35 ans, 600 millions de tonnes de plastiques l’ont été, soit 9 % de la production totale. Avant 1980, le taux de recyclage était négligeable. Aujourd’hui, l’Europe (30 %) et la Chine (25 %) sont les meilleurs élèves, capables de procurer une deuxième vie à ce matériau ; aux Etats-Unis le taux de recyclage ne dépasse pas 9 %.

« La plupart des polymères ne se biodégradent pas »

« Les matières plastiques sont délicates à retraiter car elles sont souvent mélangées, explique Yvan Chalamet, enseignant-chercheur à l’université de Saint-Etienne en ingénierie des matériaux polymères. Les recycler tel quel détruit leurs propriétés mécaniques, il faut donc séparer les matières pour avoir un gisement le plus pur possible. » Ce qui sera impossible, par exemple, pour un film plastique qui comporte plusieurs couches de différents polymères. Pour ce genre de matériaux, la seule solution reste alors l’incinération.

« La plupart des polymères ne se biodégradent pas, c’est pourquoi la quasi-totalité de leurs débris seront présents pendant des centaines ou même des milliers d’années », déplore Jenna Jambeck. Les plastiques partiellement ou entièrement biodégradables et biosourcés – c’est-à-dire issus de matières premières renouvelables – sont, eux, pour l’instant encore trop peu de mise pour avoir un impact significatif sur la réduction des déchets. En effet, ces nouveaux matériaux représentent moins de 1 % de la production globale.

Les industriels se montrent prêts aujourd’hui à investir dans la recherche pour améliorer leurs performances. Par exemple, la masse de plastique nécessaire à la fabrication d’un pot de yaourt a été divisée par deux en trente ans.

Mais l’augmentation de la consommation des produits emballés ou à usage unique vient contrebalancer ces efforts. Pour les auteurs de l’étude, il est impératif de réduire cette invasion ingérable au strict minimum. « Du plastique que l’on ne fabrique pas, c’est autant que l’on n’aura pas besoin de recycler, résume Roland Geyer. Je conseille aux consommateurs d’acheter des produits en matière déjà réutilisée, afin d’éviter une production supplémentaire inutile. C’est plus efficace que d’essayer de recycler. »

Lire aussi : Dans l’Arctique aussi, les déchets plastiques s’accumulent

La volonté politique peut changer la donne

Il n’est guère envisageable cependant de nous sevrer complètement de notre penchant pour les polymères si pratiques, en particulier dans les produits conçus pour durer. « Je pense que nous devons examiner attentivement notre usage et nous demander à quels moments cela n’a plus de sens », explique Kara Lavender Law, coauteure de l’étude et chercheuse à la Sea Education Association.

Au rythme actuel, nous devrons gérer plus de 25 milliards de tonnes de plastiques en 2050, soit trois fois plus qu’aujourd’hui, selon les chercheurs américains. « Les projections sont cependant très aléatoires, tempère Yvan Chalamet. Il suffit parfois que des réglementations changent pour que des pans entiers de ce secteur soient éliminés. »

La volonté politique peut changer la donne : ainsi la France a-t-elle décidé de bannir les sacs en plastique aux caisses des supermarchés en 2016. Une source de déchets qui représentait plus de 80 000 tonnes par an en France.
http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/19/depuis-1950-l-homme-a-fabrique-8-3-milliards-de-tonnes-de-plastiques_5162660_1652666.html

Mikael

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[size=45]Une catastrophe écologique menace en mer de Chine orientale[/size]


Dorian Malovic , le 16/01/2018 à 15h57




Après avoir brûlé pendant une semaine le pétrolier iranien Sanchi a coulé au large des côtes chinoises, laissant échapper des tonnes d’hydrocarbures dans les fonds marins, menaçant la faune et la flore aquatiques.


La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Tanker-iranien-Sanchi-proie-flammes-14-janvier-Chine-14-janvier-2018_0_728_486ZOOM 
Le tanker iranien  Sanchi est la proie des flammes le 14 janvier en  mer de Chine le 14 janvier 2018. / -/AFP


De la mer bleue se dégage une épaisse fumée noire. Les images diffusées par les télévisions chinoises, envoyées avec les équipes de secours, sont impressionnantes. Le pétrolier mastodonte gît aujourd’hui au fond de l’eau, mais en surface la mer a continué de brûler : le naufrage du pétrolier iranien Sanchi, entré en collision avec un navire hongkongais il y a une semaine, pourrait provoquer une catastrophe écologique majeure en mer de Chine orientale.


Le bâtiment, qui transportait 136 000 tonnes de condensats iraniens, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d’une collision avec un cargo à environ 300 km à l’est de Shanghaï. Seuls trois corps ont été récupérés sur les 32 membres d’équipage qui se trouvaient à bord, 30 Iraniens et deux Bangladais. Les opérations de recherche ont été interrompues.


Du détergent afin de disperser les condensats



« Des nappes d’hydrocarbures en provenance du bateau continuent à brûler » à la surface de l’eau, a indiqué lundi 15 janvier au matin le ministère chinois des Transports. D’après la télévision nationale chinoise, l’incendie a cessé vers 10 h 00 locales. Des navires équipés de lances à incendie arrosaient la surface de l’eau à l’aide de produits détergents afin de disperser les condensats. Mais l’autorité maritime chinoise a alerté dans un second temps sur le fait que la marée noire s’étendait, avec « plusieurs » nappes de pétrole, « beaucoup plus importantes qu’hier ». L’évaluation incertaine de « la quantité de condensats qui s’est déversé dans la mer » inquiète l’Organisation écologiste Greenpeace, basée à Pékin et Tokyo.

Dans le delta du Niger, 50 ans de marée noire




Trois nappes distinctes, mesurant jusqu’à 18,2 kilomètres de long, ont été repérées par des avions de surveillance, a annoncé l’Administration océanique d’État (SOA), citée par l’agence de presse chinoise Xinhua. La marée noire devrait se déplacer vers le nord en raison des vents et des courants marins, a ajouté la SOA. « Le travail d’élimination de la pollution est l’un de nos objectifs. Personne ne veut assister à une nouvelle catastrophe de grande ampleur », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lu Kang, qui a ajouté que la cause de l’accident faisait l’objet d’une enquête.


« Tous les condensats ainsi que le carburant ont été déversés »


L’accident constitue « le plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l’histoire du pétrole », a commenté depuis l’Alaska Richard Steiner, un spécialiste des marées noires, qui suppose que la totalité de la cargaison a été soit brûlée, soit répandue en mer. « Vu le mauvais état de la coque après une semaine d’explosions et d’incendie, il est probable que tous les réservoirs aient été endommagés et que tous les condensats ainsi que le carburant se soient déversés », a-t-il expliqué à l’Agence France-Presse. Pour les experts du pétrole de Greenpeace, « maintenant que le pétrolier a coulé il va falloir d’urgence s’engager dans les opérations de nettoyage ».

À lire aussi


BP responsable dans la marée noire du golfe du Mexique




Même si seul un cinquième de la cargaison s’était retrouvé dans la mer, cela représenterait l’équivalent de la marée noire de l’Exxon Valdez, qui a dévasté les côtes de l’Alaska en 1989, ajoute l’expert. À la différence près que l’Exxon Valdez transportait du pétrole brut, pas des condensats. Difficile donc de prédire l’impact d’une telle quantité de condensats sur l’environnement marin, d’après le spécialiste, pour qui le « record » jusqu’à présent ne dépassait pas 1 000 tonnes.


Une nappe toxique entre deux eaux



À la différence du brut, les condensats, une fois rejetés en mer, ne forment pas une nappe en surface, mais plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux. Cétacés, poissons, oiseaux et plancton qui entrent en contact avec cette pollution, peuvent soit mourir à brève échéance, soit contracter des maladies, des infirmités ou encore devenir stériles, selon Richard Steiner.

Or, la région est une importante zone de frai pour de nombreuses espèces de gros poissons, dont les œufs ont été « sans aucun doute exposés » aux rejets toxiques, ajoute le spécialiste, avant de déplorer l’absence de données écologiques sur l’accident maritime. « Comme personne n’a mené d’évaluation scientifique, les gouvernements comme les propriétaires du bateau vont pouvoir dire que les dégâts sont limités », prédit-il. Et Greenpeace-Japon d’appeler d’urgence dans un communiqué « qu’une enquête approfondie soit menée afin de connaître les causes précises de la collision. Les risques pour l’environnement sont énormes et des leçons doivent être tirées ».

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Le 8e continent

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]90 % du plastique dans les océans proviennent d’Asie et d’Afrique[/size]
21 février 2018 14 h 30 min·
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! 90-plastique-oc%C3%A9ans-proviennent-Asie-Afrique-e1519236784508
 
Alors que l’Inde s’apprête à accueillir en juin les événements officiels entourant la journée mondiale de l’environnement de l’ONU, on s’interroge sur le rôle de ce pays par rapport à la « pollution au plastique » qui sera le thème de cette année. Il s’agira de réfléchir sur les moyens de diminuer le recours au plastique à usage unique, mais il se trouve que l’Inde fait partie des quatre plus gros pollueurs dans ce domaine.
 
Dans nos pays d’Occident, on n’arrête pas de nous répéter qu’il faut recycler le plastique, et les supermarchés vendent sachets et sacs poubelles plutôt que de distribuer les sacs de caisse sous injonction de la loi européenne (pendant que la plupart des articles vendus sont ensevelis sous des masses d’emballages)… mais plus de 90 % du plastique dans les océans provient d’Asie et d’Afrique.
 
C’est ce qu’on apprenait en décembre dernier : un rapport du Helmholtz Centre for Environmental Research en Allemagne constatait alors que 10 cours d’eau « approvisionnent » ainsi les océans en plastique à hauteur de 90 % du volume total de déchets, le Yang-Tsé, le Fleuve Jaune, le Hai He, la Rivière des Perles, le Mekong, l’Amour, le Gange, l’Indus, le Nil et le Niger.
 
Le problème est donc massivement lié à l’absence d’action, politique notamment, de certains pays. Et quatre parmi ces fleuves sont chinois. Cette Chine que tout le monde vante comme exemplaire dans la lutte contre la pollution et le « réchauffement ».

Josué

Josué
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Le "8e continent" de plastique trois fois plus grand que la France, c'est bien pire que ce qu'on pensait

Les nouvelles estimations sont 4 à 16 fois pires que les précédentes études sur ce magma de quelque 80.000 tonnes



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[size=7]NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

Des déchets plastiques près d'une côte de Jakarta, en mars 2018 (photo d'illustration).



ENVIRONNEMENT - Des milliards de morceaux de plastique, 80.000 tonnes de déchets: la gigantesque décharge qui flotte dans le Pacifique est bien plus importante qu'estimé précédemment, et s'étend sur une surface de trois fois la France, selon une étude publiée ce jeudi 22 mars.

Alors que la production de plastique dépasse 320 millions de tonnes par an, une partie de ces sacs, bouteilles, emballages, filets de pêche abandonnés et microparticules dégradées s'agglutinent dans plusieurs zones des océans, sous l'effet de tourbillons géants formés par les courants marins, et ils menacent animaux et écosystèmes.

C'est le plus important de ces vortex, connu comme la "grande zone d'ordures du Pacifique" (GPGP), que sont allés scruter, à mi-chemin entre Hawaï et la Californie, les auteurs de l'étude publiée dans la revue Nature Scientific Reports. Même si le terme de "8e continent de plastique" peut faire penser à une surface solide, il n'en est rien.

Estimant que tout km2 contenant plus d'un kilo de plastique fait partie de cette poubelle du Pacifique, ils évaluent sa taille à environ 1,6 million de km2, soit trois fois la France continentale, même s'il ne s'agit pas d'une masse compacte.

Et en se basant sur la récolte de 1,2 million d'échantillons et sur des survols aériens, ils concluent aussi que 1800 milliards de morceaux de plastique, pesant un total de quelque 80.000 tonnes, flottent dans ce magma qui "augmente de façon exponentielle".
4 à 16 fois pire que prévu
Ces estimations sont ainsi 4 à 16 fois supérieures à deux précédentes études de ce vortex, soulignent les chercheurs. Un résultat en partie lié à des méthodes d'analyse "plus fiables", les précédentes s'étant surtout concentré sur les microplastiques. Mais qui pourrait "aussi être attribué à l'augmentation de la pollution plastique des océans dans la zone", notamment en lien avec les débris du tsunami japonais de 2011.
De manière générale, le plastique représentait 99,9% des déchets récoltés, mais pas nécessairement sous forme microscopique comme s'y attendaient les scientifiques. Ils ont été surpris de découvrir qu'en poids, plus des trois quarts de cette décharge étaient constitués de débris dépassant 5 cm et près de la moitié de matériel de pêche abandonné.
Ces cordes et ces filets "fantômes" tuent beaucoup "de poissons, de tortues, et même de mammifères marins" qui s'empêtrent dedans, explique à l'AFP l'auteur principal Laurent Lebreton, de la fondation Ocean Cleanup.
Mais c'est malgré tout "plutôt une bonne nouvelle" parce que "les gros débris sont bien plus faciles à collecter que les microplastiques", souligne-t-il.
"Ces résultats nous fournissent des données-clés pour développer et tester notre technologie de nettoyage, mais il souligne également l'urgence de s'attaquer au problème de la pollution aux plastiques", a ajouté dans un communiqué Boyan Slat, fondateur de Ocean Cleanup.
"La société du tout-jetable"
Le jeune Néerlandais, qui s'est lancé dans cette aventure à 18 ans, développe avec ses 75 ingénieurs un système de barrières flottantes destinées à attraper les plastiques. Quand il sera opérationnel, il espère vider 50% de la décharge du Pacifique en 5 ans.
Mais ces barrières ne pourront pas ramasser les morceaux inférieurs à un centimètre, ce qui laisse entier le problème des microplastiques, particules néfastes pour la santé : ingérées par les poissons, elles entrent ensuite dans la chaîne alimentaire.
Combien de temps mettront-ils à disparaître ? "Ça dépend du type de polymère, des conditions environnementales, mais la réponse sincère est que nous ne savons pas vraiment", reconnaît Laurent Lebreton.
L'étude s'interroge également sur le risque que ces particules finissent pas couler. "Le niveau de la pollution plastique en eaux profondes et sur les fonds marins sous la GPGP reste inconnu", estiment les chercheurs, qui appellent à d'autres échantillonnages.
Malgré le constat inquiétant, Laurent Lebreton refuse de désigner des coupables. "Les gens voient la quantité de matériel de pêche et pointent du doigt l'industrie de la pêche, mais ils mangent aussi du poisson. Ce n'est pas la question d'un secteur ou d'une région, c'est principalement notre mode de vie et de consommation, les plastiques à usage unique, la société du tout-jetable", souligne-t-il.
"Nous devons prendre des mesures importantes en la matière. Nous résoudrons ce problème à l'échelle mondiale".
À voir également sur Le HuffPost:

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Josué

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[size=33]Plastic partout ! Histoires de déchets présenté par Émilie Aubry[/size]

  • Remonter au début de l'article



Informations




  • Genre : Documentaire - Société





Résumé de Plastic partout ! Histoires de déchets


Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l'environnement et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu'encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette enquête réalisée sur trois continents dresse un état des lieux alarmant. Face aux puissants lobbies industriels et à la catastrophe annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s'imposent ?
Sur Arte.

Josué

Josué
Administrateur

Le corail qui blanchit, c'est grave docteur ?
La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Coral-bleaching-developing-at-japan-s-largest-coral-reef_6031114
Des squelettes de corail blanchis sur le plus large récif au large du Japon, appelé Sekiseishoko.
 
MaxPPP/Kyodo

Les écosystèmes marins sont menacés par la disparition des récifs de coraux, fragile symbiose entre animaux et végétaux.

D'un phénomène rare et limité, il est devenu une norme à l'échelle de la planète. En moins de trente ans, le blanchissement des coraux s'est intensifié ; un symbole des effets du réchauffement climatique, dont il est l'un des symptômes les plus visuels. 

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Ils ruinent la terre comme dit la bible.
C'est dommage car c'est notre demeure, la terre est notre maison, et l'argent présente est plus important que de penser à l'avenir et maintenant bien l'avenir est rendu présente ...
L'homme dois faire face à ses idioties du passé

Josué

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[size=62]Plastic Attack : "La sinistre réalité du plastique doit enfin nous jaillir au visage"[/size]


Oui, le plastique c’est politique ! Cette opération militante qui pourfend le suremballage plastique, se déroulera ce samedi 2 juin dans un supermarché parisien.


Par Arnaud Gonzague
Publié le 20 mai 2018 à 16h55




Au lieu de faire notre B.A., nous pourrons bientôt tous faire notre... P.A. Notre quoi ? Notre "plastic attack", du nom de cet acte militant d’un genre nouveau, dont la première manifestation en France se déroulera ce samedi 2 juin à partir de 9 heures dans un supermarché - impossible, pour l'heure, de dire lequel.
Environ 400 militants de Plastic Attack France se livreront ainsi joyeusement à ce qui sera peut-être la naissance d’une petite révolution culturelle. Quand on parle de naissance, ce n’est pas une expression : ce mouvement, s’il a été théorisé dans les années 90, ne s’est traduit en actes qu'en mars dernier, dans un supermarché de Keynsham (sud-ouest de l’Angleterre) d’abord, puis à Bruxelles et à Montréal. Et son antenne française est si neuve qu’elle n’est même pas encore constituée en association.




En quoi consiste cette guérilla contre les emballages plastiques qui inondent les rayons de nos commerces ? Il s’agit, pour les membres de P.A., France de remplir leurs caddies de produits barquettés et blistérisés, de passer en caisse, puis à la sortie, d’ôter méticuleusement tous les plastiques qui les enrobent, de les placer dans une benne, et de regarder, effarés, le monticule de déchets grimper, grimper…
Une P.A. est donc censée nous dessiller les yeux sur cette réalité épouvantable : nous sommes otages du plastique, matériau né du pétrole, qui a la mauvaise idée d’asphyxier les écosystèmes et contribue au réchauffement climatique.
Rencontre avec Fanny Vismara, 34 ans, à la tête d’une petite société de production audiovisuelle et coordinatrice de Plastic Attack France.
A quoi ça sert, d’ôter méthodiquement tous les emballages plastiques et en faire des monticules à la sortie d’un supermarché ?
A toucher d’abord les consommateurs, puis les groupes de grande distribution, et enfin leurs fournisseurs, pour faire en sorte que le suremballage plastique disparaisse des commerces français. C’est une réalité dont la sinistre absurdité doit enfin nous jaillir au visage. Les consommateurs sur place constateront la hauteur des montagnes de plastiques qui encombrent les rayons et qui sont inutiles. Ils verront aussi que nos militants auront apporté avec eux des bocaux en verre et des sacs réutilisables en tissu, permettant de transporter les aliments de manière hygiénique sans avoir besoin de les empaqueter de plastique. Que c’est un geste simple, à reproduire de leur côté.
Oui enfin, amener ses bocaux et sacs est relativement facile à faire au marché ou dans une boutique qui pratique le vrac. Ça l’est moins en supermarché…
Voilà effectivement une chose que nous allons tenter de faire évoluer en discutant avec les groupes de la grande distribution : il faut faire en sorte que ceux qui le souhaitent puissent se passer de plastique. Car Plastic Attack n’est pas un mouvement hostile aux grandes surfaces. Nous espérons leur faire comprendre que le vent a tourné et qu’une expérience comme celle d’Ekoplaza [grande surface d’Amsterdam qui a ouvert un rayon comptant 680 références alimentaires entièrement exemptes de plastique, NDLR] est à imiter s’ils veulent se faire de la pub. Eux seuls ont le pouvoir de faire changer les pratiques de leurs fournisseurs en la matière. Surtout s’ils sont touchés au porte-monnaie pour le faire…
Touchés au porte-monnaie ?

Si chaque citoyen, à la sortie des caisses, défait les emballages plastiques de ses courses et les dépose à l’entrée, c'est à la grande surface que reviendra la charge de gérer son évacuation… Autant dire que cela risque d’être coûteux. Ce sera donc d’une efficacité redoutable ! Du reste, pas besoin d’appartenir à Plastic Attack pour le faire : chacun peut commencer demain.
Vous qui êtes écologiste, vous n’avez pas envie d’appeler les consommateurs à se rendre ailleurs que dans les supermarchés ? Par exemple au marché, dans des boutiques bio, des Amap…?
J’ai été pas mal interpellée à ce sujet sur les réseaux sociaux. Ma réponse, c’est que nous nous adressons à la majorité de la population. Quand deux tiers des produits alimentaires de France sont vendus en grande surface, c’est là qu’il faut agir. Je pense à la mère de famille modeste, avec ses quatre enfants : elle n’a ni le temps, ni l’énergie de se rendre dans des circuits trop spécialisés. Mais elle peut être tout aussi séduite par l’idée de faire disparaître des emballages qui mettent mille ans à se dégrader dans la nature. Pas besoin d’être politiquement très investi : tout le monde a vu cette vidéo effarante où un nageur s’empêtre dans des tonnes de plastiques à Bali.
L’opinion a donc beaucoup évolué sur la question du plastique ?
Beaucoup, oui. Une personne qui nous soutient m’a dit qu’elle avait tenté d’organiser une opération similaire en 2011 en Suisse : elle n’a trouvé personne pour la suivre… Nous venons à peine de démarrer et j’ai reçu presque 2.000 messages de soutiens. L’heure de la déplastification a sonné !
Propos recueillis par Arnaud Gonzague

Josué

Josué
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02.06.2018


Les images de la "plastic attack" menée pour la première fois en France contre le trop-plein d'emballages

Les clients d'une douzaine de supermarchés sont invités à entasser les emballages de leurs achats à la sortie du magasin.


  • Par Anthony Berthelier





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Les images de la "plastic attack" menée pour la première fois en France contre le trop-plein d'emballages



ÉCOLOGIE - Croisade contre le plastique. Pour sa première opération en France, le collectif "Plastic attack" invite samedi 2 juin, depuis 9 heures, les clients d'une douzaine de supermarchés à entasser les emballages de leurs achats à la sortie du magasin.

Manière de montrer les quantités de plastique superflues entourant souvent nos produits de consommation, l'opération de sensibilisation est prévue dans une douzaine de grandes surfaces, à Villeurbanne, au Mans en passant par Nouméa et Paris, indique la page Facebook du mouvement, qui fixe des heures et lieux de rendez-vous

L'idée: "des citoyens font leurs courses comme à leur habitude en laissant au supermarché leurs emballages plastiques qu'ils considéreront inutiles", explique le groupe dans un communiqué. A Paris, c'est le magasin "Carrefour" de Bercy 2 qui est visé par l'opération. Les organisateurs appellent leurs soutiens à s'y rendre entre 9 et 13 heures.



Et comme vous pouvez le voir ci-dessous, l'événement commençait à être suivi dès la mi-journée.
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Mikael

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[size=33]VIDEO. Thaïlande: Une baleine pilote meurt après avoir avalé 80 sacs en plastique

PLANETE Selon l'autopsie, l'animal avait dans l'estomac 80 sacs en plastique qui pesaient environ huit kilos, l'empêchant de se nourrir...

20 Minutes avec AFP
 
Publié le 03/06/18 à 05h22 — Mis à jour le 04/06/18 à 20h10


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Un groupe de volontaires et de vétérinaires tente de secourir une baleine dans le sud de la Thaïlande, le 28 mai 2018. — THAIWHALES / AFP
Une baleine pilote (globicéphale) est morte après avoir ingurgité plus de 80 sacs en plastique dans le sud de la Thaïlande, ont annoncé des responsables, après une vaine tentative de sauvetage du mammifère.
La Thaïlande est l'un des pays qui consomme le plus de sacs en plastique au monde, causant chaque année la mort de centaines de créatures marines qui vivent près des plages fréquentées du pays.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]VIDEO. La Méditerranée est-elle en train de devenir une «mer de plastique»?[/size]

POLLUTION L’association WWF publie un rapport sur l’omniprésence plastique en Méditerranée, qui empoisonne toute la chaîne alimentaire jusqu’à menacer la santé humaine…

20 Minutes avec AFP
 
Publié le 08/06/18 à 08h10 — Mis à jour le 08/06/18 à 09h53


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Une bouteille en plastique échouée sur une plage (image d'illustration). — STEFAN HEUNIS / AFP
La Méditerrannée au bord de l’asphyxie. Cette mer presque fermée menace de se transformer en « mer de plastique », alerte ce vendredi le WWF. L’association propose une série de mesures pour la sauver de ces déchets présents en grand nombre. Le rapport de WWF, est alarmant. La mer Méditerranée concentre un niveau record de « micro-plastiques », ces miettes de moins de 5 millimètres, qui empoisonnent toute la chaîne alimentaire jusqu’à menacer la santé humaine.



 


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WWF France

✔️@WWFFrance





[ltr]La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! 1f30a La #Méditerranée est l'une des mers les plus polluées au monde. Cause principale : le #plastique, qui met en danger les espèces marines et la santé humaine → http://wwf.fr/mediterranee-pollution-plastique …
Pourtant, une mer Méditerranée sans plastique, c'est possible ! #WorldOceanDay[/ltr]


09:05 - 8 juin 201


Au total, « la concentration de micro-plastiques est presque quatre fois plus élevée » dans cette mer quasi fermée que dans les « continents » de déchets plastiques repérés dans les océans, souligne le WWF. La faute à l'omniprésence du plastique dans la vie quotidienne, et au recyclage de seulement un tiers des déchets plastiques en Europe. Pour changer la donne, l’ONG plaide pour un accord international contraignant pour réduire les rejets plastiques ou encore la lutte contre le matériel de pêche « fantôme », abandonné dans l’eau.

Des conseils à appliquer dans la vie quotidienne


Au niveau des pays riverains, le WWF appelle à booster le recyclage et la collecte des déchets, au nord comme au sud. L’association invite également à interdire tous les sacs plastiques à usage unique et l’ajout de micro-plastique, par exemple dans les détergents ou les cosmétiques, d’ici 2025.
L’industrie doit développer des alternatives « recyclables ou compostables » aux plastiques, et produire à partir de matières renouvelables et non plus de dérivés du pétrole. « L’industrie du tourisme (…) devrait éviter d’utiliser des articles en plastique à usage unique tels que sacs, bouteilles, bouchons ou pailles », estime le rapport.
L’association prône également une chasse au plastique à l’échelle individuelle : préférer le fil dentaire biodégradable, les peignes et pinces à linge en bois, les éponges en cellulose, la vaisselle en céramique, les bouteilles en verre, les serviettes en coton, ou encore les tapis de yoga en fibre de bambou. D’une manière générale, acheter en vrac ou au poids et ne pas jeter ses déchets n’importe où contribuera à sauver la Méditerranée.

Josué

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Administrateur



[size=48]Ce bateau autonome en énergie a été conçu pour nettoyer les océans ravagés par le plastique





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Bouteilles en plastique, sacs de course, bidons d’huile… On les retrouve de plus en plus dans nos océans et pourtant, ils n’ont rien à y faire. Face à ce fléau qu’est la pollution des mers, des projets voient le jour. Le dernier en date est le fruit du travail d’Yvan Bourgnon, un skipper et fondateur de l’association The Sea Cleaners : un bateau capable de collecter les déchets plastiques et de les recycler. 


LA NAISSANCE DU PROJET MANTA


Lors d’un tour du monde effectué entre 2013 et 2015, le skipper suisse Yvan Bourgnon a constaté les dégâts : les océans sont infestés de déchets plastiques. Pendant des mois, ce dernier a navigué entre des amas énormes de filets de pêche, de poussettes, de frigos, qui venaient taper contre la coque de son bateau. Face à ce spectacle effroyable, le navigateur a créé il y a deux ans l’association « The Sea Cleaners«  et a décidé d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Pour nettoyer les océans, une idée a progressivement germé : un bateau capable de récolter les déchets en mer et de les recycler.
De cette réflexion sur le papier est né le Manta, un bateau autonome ramasseur de déchets. Ce projet est le résultat d’une étude de faisabilité longue d’un an et demi. En partant d’une page blanche, Bourgnon et son équipe ont regroupé deux concepts : un bateau fonctionnant de manière autonome et qui ramasse les déchets pour les trier. Ainsi, le Manta sera capable de récupérer les déchets plastiques en mer et plus technique, il sera autonome en énergie, notamment grâce au soleil et au vent. Le modèle sera de fait le premier bateau de 2500 tonnes totalement autonome en énergie (ce qui est très complexe à réaliser). La maquette a été dévoilée au public en avril dernier.



UN BATEAU AU FONCTIONNEMENT COMPLEXE


Comme évoqué plus tôt, le Manta est un projet de grande envergure, déjà par la taille du bateau. Ce dernier devrait donc peser 2500 tonnes et faire la taille d’un terrain de football, ce qui est considérable. Mais le plus impressionnant dans ce projet, c’est l’utilisation de plusieurs technologies pour rendre le bateau autonome en énergie. Si elles existaient déjà, il a fallu penser à comment les utiliser à bon escient. Malgré sa taille, le Manta n’a pas énormément de place. Il a donc fallu penser à trouver la meilleure combinaison en utilisant des panneaux solaires, des éoliennes mais aussi la pyrolyse. Cette technique permet de transformer une partie du plastique ramassé en carburant.
De fait, le point de départ du projet d’Yvan Bourgnon, c’est le nettoyage des océans. Pour collecter le maximum de déchets, le skipper a imaginé un bateau à quatre coques, avec trois entrées d’eau naturelle entre chacune d’elles. Grâce à cette particularité, les déchets se font piéger par des tapis roulants qui basculent dans la mer, jusqu’à un mètre de profondeur. Ils remontent ensuite naturellement dans le bateau et le triage se fait à bord. Le Manta sera capable de ramasser jusqu’à 20 000 mètres cube de plastique par an. Grâce à la pyrolyse, une partie des déchets permettra de faire avancer le bateau (cela vient en complément des panneaux solaires et éoliennes) en produisant jusqu’à trois tonnes de carburant par jour… Le reste des déchets sera ramené à terre dans des unités de recyclage s’il y en a. Sinon, le bateau aura ses propres unités à bord (jusqu’à 30 conteneurs d’environ 25 mètres carré). L’équipage proposera ensuite aux populations locales de les recycler elles-mêmes ou de fabriquer leur propre carburant.

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Un sac plastique qui dérive au fond de l’océan



UN PROJET QUI DOIT SENSIBILISER LA PLANÈTE


Le plus important dans ce projet reste de parvenir à sensibiliser les différentes populations. Bourgnon le répète : « Cela va au-delà du simple ramassage de plastique ». Conscient que ce n’est pas grand chose face à la pollution existante, il convient de sensibiliser et éduquer les populations. A priori, le prototype se rendra là où il y a le plus de besoins : certaines zones comme les Philippines, l’Asie du Sud, le Nigeria ou l’Amazonie sont particulièrement contaminées. Aujourd’hui, l’association recrute une quinzaine d’interlocuteurs dans 15 pays différents, afin d’avoir l’autorisation des pays et de trouver des accords avec les gouvernements.
Aujourd’hui, le Manta est vu comme un projet ambassadeur, qui doit ouvrir les consciences et amener d’autres projets. Malgré leurs deux ans d’existence seulement, l’association « The Sea Cleaners » a déjà un million d’euros de chiffre d’affaires (notamment grâce à l’aide de 30 mécènes et de 7 500 donateurs). Point positif, de grands groupes les ont contactés pour collaborer et un quart du projet est déjà financé. Plus que le financement, l’inquiétude de Bourgnon réside dans le fait de développer cela à grande échelle afin de financer une flotte de bateaux. Chaque pays doit s’approprier cette solution mais cela risque de prendre des années : la phase « convaincre » a été enclenchée. Malgré tout, le skipper suisse reste optimiste : il est possible de lutter contre la pollution des océans, et pas seulement grâce à son projet. Selon lui, trouver des alternatives au plastique est la clé. En agissant à tous les niveaux, il estime qu’une vraie réduction peut avoir lieu d’ici 10 à 20 ans.

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Yvan-bourgnon
Le skipper suisse Yvan Bourgnon veut sauver les océans

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de projets moteurs comme celui du Manta pour assainir nos océans et réduire drastiquement la pollution. Plus que la mise en place du projet, la difficulté réside dans le fait de convaincre les gens et de faire prendre conscience de l’urgence de la situation : nous avons souillé les mers, à nous de les nettoyer.

Source : We demain

Par Thomas Le Moing, le 9 juin 2018
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Enfin un constat positif : la vie marine est de retour dans la Méditerranée !


Carrefour ontre la voie et s’engage à n’utiliser que du plastique recyclable d’ici 2025

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Josué

Josué
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[size=62]Algues brunes en Guadeloupe : Hulot annonce un plan de 10 millions d'euros[/size]
Nicolas Hulot, lors de son déplacement en Guadeloupe, ce lundi 11 juin. (MOREL/SIMAX/SIPA)

Le plan prévoit notamment le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe et en Martinique, afin d'améliorer la surveillance.


Par L'Obs
Publié le 12 juin 2018 à 12h41

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Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé lundi en Guadeloupe un plan de 10 millions d'euros (pour la part de l'Etat) contre les sargasses, ces algues brunes nauséabondes qui polluent les rivages.
L'Etat prendra en charge près de 50% du financement de ce plan prévu sur deux ans (jusqu'en 2019). Le reste sera financé par l'Union européenne et les collectivités, dont l'investissement sera à adapter en fonction des besoins.
"Il faut qu'à la prochaine saison on puisse atteindre l'objectif de ramassage 48 heures après les échouages", ont indiqué à l'AFP les services du ministère.
Le plan comprend également le déploiement de 22 capteurs en Guadeloupe, mais aussi en Martinique, qui permettront de remonter les données d'échouages, de dégagement de gaz, et d'améliorer la surveillance, afin que les collectivités puissent émettre des bulletins quotidiens par exemple. L'ensemble des données seront mises en ligne sur un site en open data et participatif.



Enfin, une mission, dirigée par le sénateur Théophile, se rendra dans les îles voisines à la recherche de solutions de ramassage et de valorisation, mais aussi dans l'optique de favoriser une coopération régionale.
Du point de vue des indemnisations, si "des mesures conservatoires", notamment un moratoire sur les charges des entreprises, seront mises en place, les discussions avec les assureurs doivent se poursuivre. "Il s'agit aussi d'anticiper sur les années suivantes", notent les services du ministère, pour qui les territoires doivent "être prêts" à affronter de nouvelles crises dans le futur.
Lors de ce déplacement, Nicolas Hulot et ses équipes ont assuré "avoir pris la mesure", tant de la situation que de la nécessité d'une plus grande transparence sur les actions menées. Face aux critiques sur sa visite tardive, l'équipe ministérielle indique que les choses "n'ont pas commencé là", et que les élus locaux, ainsi que les populations ont pris le problème à bras-le-corps, avec des gens "exaspérés mais mobilisés", dont l'action et l'ingéniosité, malgré la lassitude et l'épuisement ont été saluées.
(Avec AFP)

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=36]100% de plastiques recyclés en France, un objectif encore lointain
PARIS - AFP - LUNDI 13 AOÛT 2018
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Paris (AFP)
La secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, a annoncé dimanche la mise en place en 2019 d'un bonus-malus sur les emballages plastiques pour inciter à choisir du plastique recyclé et pour renforcer les filières de recyclage. Etat des lieux.
- Où en sont la collecte et le tri du plastique en France ? 
Les consignes de tri nationales ne concernent pas encore l'ensemble des emballages plastiques.
Les bouteilles et flacons sont recyclables depuis 1993, selon le Comité technique pour le recyclage des emballages plastiques (Cotrep).
L'organisme de collecte Citeo a prévu de généraliser progressivement le tri à l'ensemble des emballages plastiques, dont les pots, barquettes et films plastiques, d'ici 2022.
Fin 2016, un quart des Français étaient en mesure de recycler l'ensemble des plastiques, soit plus de 15 millions de personnes contre 3,7 millions en 2014.

Josué

Josué
Administrateur

Un "extracteur" de plastiques a pris la direction du Pacifique il y a quelques heures pour tenter de nettoyer une partie des kilos de déchets accumulés dans le Pacifique. Cette initiative fait partie du projet Ocean Cleanup, porté par un Néerlandais de 24 ans.

chico.

chico.

Il faudrait plusieurs bateaux de ce genre pour pourvoir vraiment nettoyé ce septième continent.

samuel

samuel
Administrateur

DEMAIN - Alors que la France est en passe d'interdire certains produits en plastique à usage unique, l'île des Caraibes veut devenir un modèle en la matière en étant la première nation à résister au changement climatique. Cette interdiction d'objets en plastique est le premier pas vers une politique écologique ambitieuse.
Une petite île des Caraibes pourrait être une source d'inspiration pour de nombreux pays, dont la France. Alors que les députés français ont récemment voté l'interdiction des «couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladier, boîtes» dès 2020, La Dominique est allée encore plus loin. Ce pays de 754km2 situé entre la Guadeloupe et la Martinique a banni de ses terres tous les objets en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2019. La petite île est ainsi le premier pays au monde à prohiber les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène, particulièrement néfastes pour l'environnement.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le volume des déchets pourrait augmenter de 70% dans le monde d'ici 2050[/size]

Par AFP - Publié le 20/09/2018 à 21h21
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Le volume des déchets pourrait augmenter de 70% dans le monde d'ici 20...





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La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! PictureUne bouteille en plastique dans la mer à Port-Cros (Var) le 1er mai 2017.© AFP/Archives/Boris HORVAT


Washington (AFP)
La prolifération vertigineuse des déchets autour du globe constitue une menace supplémentaire pour la santé de la population et l'environnement, déjà fragilisés par le changement climatique, estime la Banque mondiale dans un rapport publié jeudi.
Si aucune mesure n'est prise urgemment, le volume des déchets à l'échelle mondiale va s'accroître de 70% d'ici 2050 pour représenter 3,4 milliards de tonnes contre 2,01 milliards en 2016, précise l'institution de Washington.
"La mauvaise gestion des déchets nuit à la santé humaine et à l'environnement, ce qui s'ajoute au problème du climat", a commenté Laura Tuck, vice-présidente chargée du développement durable à la Banque mondiale. "Malheureusement, ce sont souvent les plus pauvres de la société qui subissent l'impact d'une gestion inadéquate des déchets", souligne-t-elle.
Bien que les pays riches ne comptent que 16% de la population mondiale, ils produisent plus d'un tiers (34%) des déchets de la planète. L'Asie de l'Est et la région pacifique sont, elles, responsables de près d'un quart (23%) du total des déchets, détaille la Banque mondiale.

Et, d'ici 2050, l'Afrique sub-saharienne devrait plus que tripler le niveau de ses déchets et l'Asie du Sud plus que doubler.
"Bien gérer les déchets fait sens économiquement", observe Silpa Kaza, spécialiste du développement urbain à la Banque mondiale, soulignant qu'il est plus coûteux de remédier aux problèmes posés pour la santé et l'environnement que d'apporter des solutions à la gestion des déchets.
La Banque mondiale s'inquiète particulièrement de la mauvaise gestion du plastique, particulièrement problématique puisque cette matière peut avoir un impact sur les écosystèmes pendant des centaines voire des milliers d'années.
En 2016, le monde a généré 242 millions de tonnes de déchets plastiques, soit 12% du total des déchets solides.
Enfin, si les pays riches recyclent environ un tiers de leurs déchets, seuls 4% des déchets sont recyclés dans les pays pauvres.
La Banque mondiale recommande entre autres de fournir des financements aux pays qui en ont le plus besoin pour développer des systèmes de gestion publique des déchets, de soutenir les initiatives pour réduire la consommation de plastique ou de réduire les déchets alimentaires en éduquant davantage les consommateurs.
Depuis 2000, la Banque mondiale a investi plus de 4,7 milliards de dollars dans les programmes de gestion des déchets dans le monde.
©️ 2018 AFP 

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Josué

Josué
Administrateur


  • Actuellement en Guadeloupe, Emmanuel Macron sera très attendu sur le dossier « sargasses », une algue brune venue de la mer qui prolifère sur les plages des Antilles dégageant gaz toxiques et odeurs nauséabondes.
  • Ces sargasses reviennent régulièrement depuis 2011 plomber le quotidien des Antillais. La pollution devrait même atteindre des niveaux records cette année.
  • En attendant que les scientifiques percent le mystère de ces algues brunes, les Guadeloupéens demandent à l’Etat de prendre bien plus ses responsabilités.


 
Elles bloquent les bateaux dans les ports, obligent les riverains à déménager, dissuadent les touristes de venir se prélasser sur les plages… Depuis 2011, les sargasses empoisonnent le quotidien des Antillais. Ces algues brunes, tissées en rang serrées, prolifèrent sur le littoral, sur des dizaines de kilomètres et finissent par répandre des gaz toxiques et une odeur d’œuf pourri.
Actuellement aux Antilles, un an tout juste après les dégâts causés dans la région par une vague d’ouragans de forte intensité, Emmanuel Macron n’échappera pas au « dossier sargasses ». En particulier ce vendredi après-midi [cette nuit pour Paris] alors qu’il fait halte en Guadeloupe, l’île la plus en proie par ces algues brunes.
D’où viennent ces sargasses ? Pourquoi s’agglutinent-elles aux Antilles ? Pourquoi seulement depuis sept ans ? Et que peut-on contre elles ? 20 Minutes fait le tour de la question.

Nous n’avions jamais vu de sargasses avant 2011 ?

Oh que si ! Il n’y a d’ailleurs pas qu’une seule espèce de sargasses. Celle qui nous intéresse ici est la « Sargassum fluitans », une algue brune qui se développe à la surface de l’eau en pleine mer. Elles sont bien connues des navigateurs, ceci depuis des siècles.
Elles ont même une mer à leur nom -la « mer des sargasses »- localisée au beau milieu de l’Atlantique. Une zone sans vent, sans courant et sans rivages puisque constituée par un tapis de ces algues brunes aux frontières mouvantes. Elle a été observée dès 1492 par les navires de Christophe Colomb qui notèrent l’abondance de cette végétation, signe pour eux de la proximité d’un continent.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Iu
[size=33]Toulouse: Enfin une étude sur l'impact de la pollution plastique sur les rivières et les poissons[/size]

ENVIRONNEMENT  La pollution plastique charriée par les rivières est un fléau. Mais son ampleur et son impact sur la biodiversité restent un mystère. Des chercheurs du CNRS s’attaquent au sujet en faisant de la Garonne un laboratoire géant…

Helene Menal
 
Publié le 19/10/18 à 10h05 — Mis à jour le 19/10/18 à 10h3


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Observation d'un prélèvement effectué dans l'eau de la Garonne, en aval de Toulouse. — Vincent Nguyen - Plastigar - CNRS


  • Deux laboratoires toulousains du CNRS se lancent dans une étude à ce jour inédite sur la pollution plastique dans les rivières.
  • Ils veulent quantifier les microplastiques qui contaminent la Garonne.
  • Et savoir si les intrus circulent aussi dans la chaîne alimentaire.


Deux laboratoires toulousains du CNRS viennent de se lancer dans l’étude PlastiGar (pour Plastique Garonne). Les scientifiques estiment en effet qu’entre 8 et 15 millions de tonnes atterrissent dans l’océan chaque année, mais aucune étude n’a pour l’instant vraiment quantifié cette pollution, ni évalué son impact sur la biodiversité.
L’objectif des laboratoires est de quantifier « les variations spatiales et temporelles des concentrations en microplastiques » dans le fleuve mais aussi de savoir si la pollution se transmet dans la chaîne alimentaire quand elle est ingérée. En effet, récemment, des microplastiques - des morceaux parfois invisibles à l’œil nu, issus de la fragmentation de déchets plus gros - ont été retrouvés chez la moitié des invertébrés des rivières du pays de Galles.

Des poissons vont régurgiter


Cette pêche aux infos inédite va durer trois ans, dans un laboratoire de 200 kilomètres de long. Depuis les eaux réputées pures du piémont des Pyrénées jusqu’à Agen, quatorze sites ont été retenus en tout, supposés « peu ou très contaminés ». Les premiers filets pour capturer et filtrer les microplastiques dans l’eau ou la vase ont été tendus lundi 15 octobre.
« On les porte, on attend à côté, et on les tire à la main », précise Alexandra Ter Halle, physico-chimiste au Laboratoire Intéractions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP-CNRS/UT3). Sauf que ces filets ont des mailles très, très fines, jusqu’à 25 microns de diamètre.
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Prélèvements sur la biodiversité


Les échantillons, recueillis quatre fois par an, seront ensuite analysés en laboratoire. Parallèlement, des prélèvements se feront sur la biodiversité : « Nous analyserons des microalgues, comme les diatomées, et nous comparerons celles qui se développent sur des rochers ou des bidons en plastique », précise Julien Cucherousset, chargé de recherche au  Laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB, CNRS-UT3).
Sans compter les poissons qui vont devoir « régurgiter leur bol alimentaire »… ou perdre une nageoire. Les résultats finaux donneront aussi la part de responsabilité de Toulouse et de son agglomération dans ce fléau.

samuel

samuel
Administrateur

Les députés européens voteront ce mercredi sur des mesures visant à réduire la pollution marine causée par les déchets plastiques. Un texte qui vise notamment les produits à usage unique, qui représentent près de la moitié de ces polluants.

Chaque année, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastique terminent dans les océans. Parmi ces déchets, la Commission européenne précise que près de la moitié ont été conçus pour un usage unique. C'est pourquoi la députée belge Frédérique Ries a présenté un rapport devant aboutir à une nouvelle directive pour réduire ces polluants (couteaux, cuillères, fourchettes, baguettes, assiettes, cotons-tiges, pailles, touillettes et tiges à ballons). «L'Europe peut et doit être l'acteur majeur de la solution, prendre le leadership au niveau mondial, comme elle a su le faire dans le passé pour la lutte contre le changement climatique» estime-t-elle. Tous ces produits ont aujourd'hui des solutions alternatives, d'où leur possible interdiction à venir.
» LIRE AUSSI - Voici comment remplacer les pailles, cotons-tiges et autres objets en plastique bientôt interdits
Certains en revanche, comme les emballages à usage unique pour les burgers, les sandwichs, les fruits, les légumes, les desserts ou les glaces ne présentent pas encore de solutions alternatives. Le rapport préconise alors que leur consommation devra être réduite par les États membres «de façon ambitieuse et durable d'ici 2025». Si la directive est adoptée, les États membres devront donc la transposer dans leur droit national.
» LIRE AUSSI - La Dominique, premier pays au monde à interdire le plastique
Plusieurs autres suggestions

Pour les gobelets, la Commission envisage une simple réduction de la consommation, «avec des objectifs fixés au niveau national». La France a d'ailleurs pris les devants puisqu'il est prévu de les interdire au 1er janvier 2020. Outre la liste présentée et ces objectifs sur les gobelets, Frédérique Ries suggère d'autres propositions dans son rapport. Obliger les entreprises d'emballage à prendre les coûts de ramassage et de nettoyage de la pollution en charge ou encore garantir que 90% des bouteilles soient ramassées d'ici 2025, par exemple.
Débattues au Parlement lundi, toutes ces propositions seront soumises à un vote ce mercredi pour éviter, selon les propos de Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne en charge du développement durable, «qu'en 2050, il y ait plus de plastique que de poissons dans l'océan».

Josué

Josué
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[size=33]Environnement: Non, le plastique à usage unique ne représente pas 70 % des déchets marins[/size]

FAKE OFF Les cotons-tiges, assiettes et autres objets jetables en plastique « représentent plus de 70 % des déchets marins », selon le Parlement européen. Une estimation trop rapide…

Mathilde Cousin
 
Publié le 26/10/18 à 08h05 — Mis à jour le 26/10/18 à 08h05



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Un volontaire ramasse une bouteille en plastique sur une plage en Grèce le 3 février. — Thanassis Stavrakis/AP/SIPA


  • Une dizaine d’objets plastique à usage unique « représentent plus de 70 % des déchets marins », selon le Parlement européen.
  • L’estimation n’est pas bonne.
  • La part de ces objets est plus faible, selon une étude commandée par la Commission européenne.


Adieu cotons-tiges, pailles, assiettes ou couverts en plastique. Les eurodéputés ont votémercredi l’interdiction à partir de 2021 d’une dizaine d’objets en plastique à usage unique. Ces produits « représentent plus de 70 % des déchets marins », selon un communiquédu Parlement européen.


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Josué

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Un sentiment d'écœurement devant des oiseaux obligés de faire leur nid au milieu des déchets plastiques, c'est ce qu'a ressenti Serge Planes le directeur scientifique de l'expédition Tara Pacific lorsque les chercheurs ont débarqué sur l'atoll français de Clipperton, aux confins de l'océan Pacifique.
Le drapeau français flotte fièrement au vent. À plus de 10.000 kilomètres de la métropole, l'atoll inhabité de Clipperton qui répondait autrefois au doux nom d'île de la Passion, affiche volontiers son appartenance bleu blanc rouge. Dommage que l'étendard ne domine aujourd'hui qu'une montagne de déchets en plastique.
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Pourtant, vu du ciel, ce minuscule îlot corallien situé aux confins de l'océan Pacifique, a tout d'un petit bijou. Plages de sable fin, cocotiers et lagon d'eau douce unique au monde. Mais au ras du sol, le spectacle est tout autre. Tout ce que l'océan charrie de conteneurs égarés, de déchets déchiquetés, de flacons abandonnés, de filets décomposés… s'accumule jour après jour, année après année sur les plages. Ils s'ajoutent aux munitions vides et aux restes de carcasses de véhicules témoins de l'occupation américaine dans les années 1940.
«Ça m'a retourné le cœur», confesse Serge Planes, directeur scientifique de l'expédition Tara Pacific. Lorsque la goélette Tara a mouillé au large de l'îlot en août 2018, il s'agissait pour les chercheurs d'aller voir l'état du récif qui l'entoure. «Le récif est normal, il y a beaucoup de corail vivant avec une faible diversité mais il est très dynamique», raconte celui qui dirige également le Criobe (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l'Environnement CNRS-PSL). Sur terre en revanche, c'est un désastre. «Il n'y a pas un endroit plus propre qu'un autre, les déchets sont partout», incessamment rejetés par les courants, raconte le chercheur. «C'est un spectacle extrêmement triste, totalement décourageant», poursuit celui qui sur ce sujet s'exprime avant tout en tant que citoyen.
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Si l'atoll abrite quelques rats débarqués après des naufrages, il est aussi et surtout un relais pour des colonies de fous masqués ou de fous bruns. De grands oiseaux les uns blancs et noirs, les autres bruns et noirs, qui passent le plus clair de leur temps au large, à la recherche de nourriture. Mais à l'heure de la nidification, les femelles cherchent refuge sur des îles comme Clipperton. «Tous les nids sont faits à partir de déchets plastiques,» s'offusque Serge Planes. «Quel triste lieu de naissance que nous offrons à nos jeunes fous là où ils devraient découvrir une nature pure. Ces oiseaux n'ont que nos saletés pour se protéger.» Bien sûr, Clipperton n'est pas le seul Atoll transformé en poubelle «mais celui-ci est français», s'insurge encore le scientifique. Une pastille que la France revendique d'autant plus qu'elle lui offre le contrôle d'une immense zone économique exclusive. Un bâtiment de la marine nationale s'y rend au moins une fois par an pour assurer la protection de la zone, entretenir la plaque et le drapeau de la nation. Le Bougainville s'y trouve d'ailleurs actuellement.
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Plusieurs expéditions scientifiques ont été menées sur place. En 2005, l'explorateur Jean-Louis Étienne, qui s'y était rendu pour étudier la biodiversité, avait déjà fait part de son effarement devant l'accumulation de déchets. Treize ans plus tard, la situation ne s'est pas améliorée.
«Alors que partout en mer nous trouvons depuis 2011 pour l'essentiel des micro-plastiques de quelques millimètres, Clipperton et d'autres iles reculées visitées depuis 2016 témoignent d'échouages massifs de macro-déchets, renforçant s'il en faut l'ampleur du défi», révèle Romain Troublé, Directeur de la Fondation Tara. Certains débris sans doute retournent à la mer ou sont lessivés dans le lagon, d'autres peut-être s'envolent ou bien se fragmentent, ou encore s'enfoncent dans le sol, laissant la place pour les suivants qui se déversent inlassablement. Serge Planes ne prétend pas lancer un plan de sauvetage mondial contre le plastique dans les océans. «Si seulement je pouvais convaincre l'État français d'organiser des missions une fois par an pour nettoyer Clipperton, ce serait bien. Ça aurait une valeur d'exemple, ce serait tout à l'honneur de la France. Est-ce si compliqué?»

Josué

Josué
Administrateur



[size=48]Pour protéger ses paysages idylliques, la Nouvelle-Calédonie interdit le plastique à usage unique




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Alors que le plastique à usage unique devrait disparaître en Europe d’ici 2021, la Nouvelle Calédonie a décidé jeudi 28 décembre de prendre de l’avance sur cette mesure en interdisant progressivement les plastiques à usage unique sur son territoire. Une mesure qu’elle espère voir effective d’ici 2020.


UNE MESURE EN DEUX TEMPS… PLUS QU’URGENTE


« En Nouvelle Calédonie, le plastique est un véritable fléau, on en trouve dans les rivières, les mangroves, les forêts, le lagon… », souligne Cécilia Royer, membre d’une association écologique, Mocamana.
Un avis largement partagé par le Parti Calédonie ensemble qui a déclaré: « Dix ans après avoir inscrit notre lagon au patrimoine mondial de l’Unesco (…), il était urgent d’agir face au fléau que représente pour l’environnement la pollution due aux produits en plastique ».
Ainsi, pour préserver l’intégrité du lagon et de ses environs, le Congrès de Nouvelle Calédonie a pensé la mesure en deux temps: dès le 1 juillet 2019 seront interdits sacs en plastique à usage unique, sacs non biosourcés ainsi que les cabas en plastique réutilisables. Les gobelets, verres, tasses, pailles et coton tiges verront quant eux leur interdiction entrer en vigueur à partir du 1er septembre, et dès le 1er mai  2020, ce sera au tour des barquettes destinées à l’emballage des denrées alimentaires au moment de l’achat ou pour les livraisons d’être ciblées.

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Plastique-plage

Une mesure plus qu’urgente au vu des chiffres : les 286 000 habitants de Nouvelle Calédonie utilisent chaque année à eux seuls 60 millions de sacs en plastique, 40 millions de barquettes et 5 tonnes de pailles. Quant on connaît la beauté sauvage et la nature luxuriante de ce haut lieu de la biodiversité mondiale, on comprend la nécessité de protéger le lagon de l’invasion du plastique.

UNE MESURE QUI NE FAIT PAS L’UNANIMITÉ


Malgré le caractère évident et urgent de cette mesure, elle divise la classe politique au sein du pays. Le texte a en effet été soutenu par les élus de Calédonie ensemble, parti à l’origine du projet, ainsi que par les indépendantistes. En revanche, les deux groupes affiliés aux Républicains (LR) se sont abstenus.
Plus tard, le rassemblement LR ainsi que les Républicains calédoniens ont manifesté de façon claire leur opposition au projet, dénonçant une loi « rédigée dans l’urgence », qui aurait « négligé la préparation des industriels locaux ».

La mer n'est pas 1 poubelle ! Nos cotes non plus ! Maison-nouvelle-caledonie

En octobre dernier, l’autorité locale de la concurrence avait dénoncé le texte, et recommandé la suppression des « mesures protectionnistes » contenues qu’il contenait, jugeant qu’il portait une atteinte « injustifiée, inadaptée et disproportionnée à la libre concurrence ».





Source : La Voix du Nord

Par Alice Mercier, le 2 janvier 2019

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