Pie IX a donc condamné les Sociétés bibliques au moins cinq fois pendant son pontificat.
Le pape Léon XIII a renouvelé à ce sujet les prohibitions faites par ses prédécesseurs dans sa Constitution «Officiorum» du 6 février 1897, sous peine d'excommunication encourue ipso facto.
«En résumé, nous a écrit M. l'abbé Hutin, la lecture des livres saints est interdite à tous, prêtres et fidèles, sous les peines les plus sévères (excommunication), à moins que la traduction en langue vulgaire ne soit accompagnée de notes empruntées aux Pères et commentateurs catholiques et approuvée par le Saint-Siège. Néanmoins il est permis aux prêtres et laïques studieux de lire la Bible même dans des versions non approuvées, à la condition qu'ils aient obtenu une permission de l'Index. Cette permission ne s'accorde que contre espèces sonnantes et trébuchantes et n'est valable que pour cinq ans».
Et l'abbé Hutin ajoute :
«Il n'y a pas, en France, d'effort organisé au sein de l'Église romaine pour la diffusion des Écritures. Sans doute de nombreux prêtres intelligents et vraiment pieux voudraient qu'on fit quelque chose en ce sens, mais leurs efforts ont été toujours paralysés par Rome et par les évêques ultramontains.
«Toutes les tentatives faites par les catholiques romains pour répandre les Écritures se sont bornées à l'Évangile harmonisé le plus souvent en un seul récit, mais quant aux épîtres de saint Paul et des autres, quant à l'Ancien Testament, il n'en faut pas parler, car saint Paul condamne Rome, et voilà pourquoi la tactique de cette dernière est de le faire ignorer par le peuple».
Le pape Léon XIII a renouvelé à ce sujet les prohibitions faites par ses prédécesseurs dans sa Constitution «Officiorum» du 6 février 1897, sous peine d'excommunication encourue ipso facto.
«En résumé, nous a écrit M. l'abbé Hutin, la lecture des livres saints est interdite à tous, prêtres et fidèles, sous les peines les plus sévères (excommunication), à moins que la traduction en langue vulgaire ne soit accompagnée de notes empruntées aux Pères et commentateurs catholiques et approuvée par le Saint-Siège. Néanmoins il est permis aux prêtres et laïques studieux de lire la Bible même dans des versions non approuvées, à la condition qu'ils aient obtenu une permission de l'Index. Cette permission ne s'accorde que contre espèces sonnantes et trébuchantes et n'est valable que pour cinq ans».
Et l'abbé Hutin ajoute :
«Il n'y a pas, en France, d'effort organisé au sein de l'Église romaine pour la diffusion des Écritures. Sans doute de nombreux prêtres intelligents et vraiment pieux voudraient qu'on fit quelque chose en ce sens, mais leurs efforts ont été toujours paralysés par Rome et par les évêques ultramontains.
«Toutes les tentatives faites par les catholiques romains pour répandre les Écritures se sont bornées à l'Évangile harmonisé le plus souvent en un seul récit, mais quant aux épîtres de saint Paul et des autres, quant à l'Ancien Testament, il n'en faut pas parler, car saint Paul condamne Rome, et voilà pourquoi la tactique de cette dernière est de le faire ignorer par le peuple».