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7 mai Lecture de la Bible : Jérémie 35-38

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

7 mai Lecture de la Bible : Jérémie 35-38
Pendant plus de 250 ans, ils étaient restés fidèles au vœu que leur avait imposé leur célèbre ancêtre Jonadab. Les Israélites, eux, ne pouvaient se vanter d’avoir gardé une telle fidélité envers l’alliance de la Loi que Jéhovah avait conclue avec leurs ancêtres par l’intermédiaire de Moïse, en 1513. Le Dieu dont ils avaient violé l’alliance se proposait donc de montrer la différence entre les Israélites et les fidèles Récabites. À cette fin, les descendants de Jonadab allaient être mis à l’épreuve dans un lieu que Jéhovah tenait pour saint, à savoir son temple, à Jérusalem. Il dit à Jérémie: “Va à la maison des Récabites, et tu devras parler avec eux et les faire entrer dans la maison de Jéhovah, dans l’une des salles à manger; et tu devras leur faire boire du vin.” (Jér. 35:1, 2). Les Récabites étaient pourtant bien connus pour ne jamais boire de vin.
Jérémie fit donc ce que Dieu lui avait commandé (Jér. 35:3-5). Mais même sur l’invitation du prophète, les Récabites refusèrent de boire. Ils s’expliquèrent ainsi:
“Nous ne boirons pas de vin, car Jonadab, fils de Récab, notre ancêtre, c’est lui qui nous a imposé l’ordre, en disant: ‘Vous ne devrez pas boire de vin, ni vous, ni vos fils, jusqu’à des temps indéfinis. Et vous ne devrez pas bâtir de maison, et vous ne devrez pas semer de semence; et vous ne devrez pas planter de vigne, et cela ne devra pas devenir vôtre. Mais vous devrez habiter dans des tentes durant tous vos jours, afin que vous viviez de nombreux jours sur la surface du sol où vous résidez comme étrangers.’
“Nous continuons donc d’obéir à la voix de Jonadab, fils de Récab, notre ancêtre, en tout ce qu’il nous a ordonné, en ne buvant pas de vin durant tous nos jours, nous, nos femmes, nos fils et nos filles; et en ne bâtissant pas de maisons pour que nous y demeurions, afin que ni vigne, ni champ, ni semence ne deviennent nôtres. Et nous continuons à habiter dans des tentes et à obéir et à faire selon tout ce que nous a ordonné Jonadab, notre ancêtre. Mais il est advenu, lorsque Nébucadrezzar, roi de Babylone, est monté contre le pays, que nous avons dit: ‘Venez, et entrons dans Jérusalem, à cause des forces militaires des Chaldéens et à cause des forces militaires des Syriens, et habitons à Jérusalem.’” — Jér. 35:6-11.

Josué

Josué
Administrateur

Jérémie, dirigé par Jéhovah, cita en exemple les Rékabites, descendants de Yehonadab, pour leur fidélité aux commandements de leur ancêtre, par opposition à la désobéissance dont le peuple de Juda et de Jérusalem faisait preuve envers Dieu. Yehonadab avait demandé aux Rékabites de vivre dans des tentes, de ne pas semer de semence, de ne pas planter de vigne et de ne pas prendre de vin. Quand Jérémie leur offrit du vin, ils refusèrent en se référant au commandement de leur ancêtre Yehonadab. En raison de leur fidélité, Jéhovah fit cette promesse : “ Il ne sera pas retranché de chez Yonadab le fils de Rékab un homme pour se tenir devant moi, toujours. ” — Jr 35:1-19.

samuel

samuel
Administrateur

c'est quand même un comble que se soit des non juif qui sont cité en exemple de fidélité.
soyons tous des Yehonadab en puissance.

Josué

Josué
Administrateur

D’un point de vue chronologique, Barouk apparaît pour la première fois dans “ la quatrième année de Yehoïaqim ”, soit vers 625 avant notre ère, comme le relate le chapitre 36 du livre de Jérémie. Jérémie était alors prophète depuis 23 ans. — Jérémie 25:1-3 ; 36:1, 4.
À cette époque, Jéhovah a dit à Jérémie : “ Procure-toi un rouleau de livre, et tu devras y écrire toutes les paroles que je t’ai dites contre Israël, contre Juda et contre toutes les nations, [...] depuis les jours de Yoshiya, jusqu’à ce jour. ” On lit, plus loin dans le récit : “ Jérémie appela Barouk le fils de Néria, pour que Barouk écrive, de la bouche de Jérémie, sur le rouleau du livre toutes les paroles de Jéhovah. ” — Jérémie 36:2-4.
Pourquoi faire appel à Barouk ? Jérémie le lui a expliqué : “ Je suis enfermé. Je ne peux pas entrer dans la maison de Jéhovah. ” (Jérémie 36:5). Manifestement, Jérémie se voyait refuser l’accès au temple, là où le message de Jéhovah devait être lu, peut-être parce que les messages qu’il avait transmis précédemment avaient provoqué la colère des autorités (Jérémie 26:1-9). Barouk était de toute évidence un adorateur sincère de Jéhovah puisqu’il “ fit selon tout ce que Jérémie le prophète lui avait ordonné ”. — Jérémie 36:8.

Josué

Josué
Administrateur

Le vœu qui liait les Récabites était une protection pour eux en ce qu’il les obligeait à mener une vie simple en tant qu’étrangers et à se tenir à l’écart de la corruption des villes. N’étant pas des Israélites soumis à l’alliance de la Loi mosaïque, ils vivaient en étrangers parmi les Israélites et veillaient à ne pas causer de problèmes à leurs hôtes. Loin d’empêcher les Israélites d’observer leur alliance avec Jéhovah, ils la respectaient eux-mêmes dans la mesure où elle s’appliquait à eux. Pour ce qui était des boissons alcooliques, cependant, ils étaient comme les naziréens. Leur sobriété les aida à rester lucides, et, quand l’invasion du pays de Juda par les armées du roi Nébucadnezzar menaça leur paisible vie de nomades, ils se réfugièrent dans Jérusalem.
16 La fermeté avec laquelle ils respectèrent le vœu qui leur interdisait de boire du vin, fermeté que même l’invitation du prêtre-prophète Jérémie ne réussit à ébranler, était un exemple dont Jéhovah pouvait se servir comme d’une charge contre les Israélites qui avaient rompu son alliance. En effet, alors que les Récabites avaient respecté leur vœu, bien qu’il leur eût été imposé par un simple homme (leur ancêtre), les Israélites, eux, avaient rompu l’alliance de la Loi conclue, non pas avec un simple homme, mais avec le Dieu Très-Haut. De façon pertinente, Jéhovah déclara donc à Jérémie:

Josué

Josué
Administrateur

Fonctionnaire du roi Yehoïaqim envoyé par les princes de Juda pour leur amener Barouk avec le rouleau de Jérémie. Lorsque Yehoudi lut ensuite le rouleau en question à Yehoïaqim, le roi le lacéra et le brûla, morceau par morceau, jusqu’à ce que tout le rouleau soit détruit. — Jr 36:14, 21-23, 27, 32.
Yehoudi était un arrière-petit-fils de Koushi (Jr 36:14). Son nom et le nom de son ancêtre sont interprétés par certains comme l’indice qu’il n’était pas Juif de naissance, mais prosélyte, le nom de son arrière-grand-père laissant supposer que la famille venait de Koush, d’Éthiopie. Toutefois, les représentants des générations intermédiaires portent des noms juifs typiques (Nethania son père et Shélémia son grand-père), et le nom Koushi lui-même est ailleurs le nom propre d’un Juif de naissance (Tse 1:1). Yehoudi était donc très probablement un simple nom propre donné à la naissance et pas un nom originellement acquis par un prosélyte.

Josué

Josué
Administrateur

Ce n’est pas son fils héritier Jéhoïakin, mais son “fils” Jérahméel, que le roi envoya avec deux autres fonctionnaires pour donner la chasse à Jérémie et à son secrétaire. L’intention du roi était visiblement mauvaise. Mais Jéhovah ne permit pas que l’on découvre la retraite de ses serviteurs, qu’elle fût à l’intérieur même de Jérusalem, dans la ville voisine d’Anathoth ou ailleurs. Dès le début de sa carrière de prophète, Jérémie avait en effet reçu de Jéhovah l’assurance suivante: “Assurément ils combattront contre toi, mais ils ne l’emporteront pas sur toi, car ‘je suis avec toi’, telle est la déclaration de Jéhovah, ‘pour te délivrer’. — Jér. 1:19.
Un siècle avant Jérémie, le prophète Ésaïe écrivit: “Pour ce qui est de la parole de notre Dieu, elle durera jusqu’à des temps indéfinis.” (És. 40:8; I Pierre 1:25). Dieu allait donc veiller à ce que la destruction du rouleau manuscrit de Jérémie ne serve à rien. Son dessein était que, plus de 2 500 ans plus tard, nous disposions, nous aussi, de l’intégralité de cette prophétie. Comment cela fut-il possible? Jérémie nous raconte ce qui se passa pendant que Jéhovah les tenait cachés, Baruch et lui:
“Et la parole de Jéhovah advint encore à Jérémie, après que le roi eut brûlé le rouleau avec les paroles que Baruch avait écrites de la bouche de Jérémie, disant: ‘Procure-toi de nouveau un rouleau, un autre, et écris dessus toutes les paroles primitives qui étaient sur le premier rouleau qu’a brûlé Jéhoïakim, roi de Juda. Et contre Jéhoïakim, roi de Juda, tu devras dire: “Voici ce qu’a dit Jéhovah: ‘Toi, tu as brûlé ce rouleau, en disant: “Pourquoi as-tu écrit dessus, pour dire: ‘Il viendra vraiment le roi de Babylone, et, à coup sûr, il ravagera ce pays et en fera disparaître l’homme et la bête’?” C’est pourquoi voici ce qu’a dit Jéhovah contre Jéhoïakim, roi de Juda: “Il n’aura personne qui siège sur le trône de David, et son corps mort deviendra une chose qu’on a jetée dehors, à la chaleur pendant le jour et à la gelée pendant la nuit. Et je ferai que témoigne contre lui, et contre sa descendance, et contre ses serviteurs, leur faute, et je ferai venir sur eux, et sur les habitants de Jérusalem, et sur les hommes de Juda, tout le malheur que j’ai prononcé contre eux, et ils n’ont pas écouté.”’”’” — Jér. 36:27-31.

Josué

Josué
Administrateur

À notre époque, les Témoins de Jéhovah de nombreux pays se sont trouvés relégués dans la clandestinité, eux aussi. Que font-ils lorsqu’on prend leurs Bibles et qu’on les brûle? Ils en réimpriment ou se servent d’autres versions. Même dans la clandestinité, ils continuent à proclamer, comme Jérémie, la destruction du monde hostile à Dieu. Les autodafés de Bibles n’ont pas réussi à faire taire les Témoins de Jéhovah modernes et ne les ont pas non plus effrayés au point de les amener à suspendre la diffusion des imprimés bibliques. Cela ne va pas non plus empêcher la Parole de Jéhovah de se réaliser avec force lors de l’incendie qui ravagera bientôt le monde entier. L’ennemi ne réussit qu’à se condamner à la destruction éternelle.

Josué

Josué
Administrateur

. “ Le fils du roi ” dans la citerne duquel fut jeté Jérémie (Jr 38:6). Dans ce cas, l’expression “ le fils du roi ” peut indiquer que Malkiya était, non pas un descendant du roi, mais un homme très proche de la maisonnée royale ou un fonctionnaire de descendance royale.

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