Rappel du premier message :
Rejoignez le forum, c’est rapide et facile
Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous
Aller à la page : 1, 2, 3
et ton obsession des franc maçons frise presque à 'hystérie en citant Brassens et Léo Ferré.courageux face au péril nazi ***
Une déclaration d’intention
En raison du changement de gouvernement et de l’agitation qui régnait dans le pays, les Témoins voulaient exprimer clairement leur position. Au moyen de la “ Déclaration ”, ils récusèrent avec force les accusations selon lesquelles ils entretenaient des liens financiers ou politiques avec les Juifs. On lisait dans le document :
“ Nos ennemis ont faussement prétendu que notre activité était soutenue financièrement par les Juifs. Or, cela est absolument inexact, car pas la moindre contribution ou subvention financière n’a jusqu’ici été fournie à notre œuvre par des Juifs. ”
Ayant abordé la question du financement, la “ Déclaration ” s’en prenait aux pratiques déloyales du grand commerce en ces termes :
“ Ce sont les négociants juifs de la puissance anglo-américaine qui ont élaboré le grand négoce et l’ont utilisé comme un moyen propre à exploiter et à asservir beaucoup de peuples. ”
Comme chacun pouvait le constater, cette remarque ne visait pas le peuple juif dans son ensemble. Il est regrettable qu’elle ait pu être mal comprise et perçue comme offensante. Certains ont prétendu que les Témoins de Jéhovah partageaient l’hostilité des Églises allemandes de l’époque à l’égard des Juifs. C’est absolument faux. Pendant la période nazie, les Témoins ont, aussi bien dans leurs publications que par leurs actes, rejeté les idées antisémites et dénoncé les mauvais traitements infligés aux Juifs par les nazis. La bonté qu’ils ont témoignée aux Juifs qui partageaient leur sort dans les camps de concentration oppose un démenti cinglant à ces calomnies.
La “ Déclaration ” mettait l’accent sur la nature strictement religieuse de l’œuvre des Témoins : “ Notre organisation n’est nullement politique. Nous n’affirmons que cette seule volonté d’enseigner la parole de Jéhovah Dieu. ”
La “ Déclaration ” rappelait également au gouvernement ses propres promesses. Les Témoins croyaient à certains idéaux élevés auxquels le gouvernement allemand, au moins en public, affirmait adhérer. Au nombre de ces idéaux figuraient les valeurs familiales et la liberté de culte.
À ce sujet, on pouvait lire dans la “ Déclaration ” : “ Un examen soigneux de nos écrits révélera le fait que les grands idéaux que poursuit et propage le gouvernement national sont également exposés, approuvés et spécialement mis en relief dans nos publications qui démontrent en outre que Jéhovah Dieu veillera à ce que tous ceux qui aiment la justice [...] atteignent, au temps qu’il a fixé, ces grandes fins. ”
En aucun cas, donc, les Témoins n’apportèrent un soutien au parti nazi. Ils étaient en outre déterminés, dans le cadre de la liberté de culte, à ne pas cesser leur prédication publique. — Matthieu 24:14 ; 28:19, 20.
L’Annuaire des Témoins de Jéhovah 1974 rapporte que certains Témoins allemands furent, à l’époque, déçus que les auteurs de la “ Déclaration ” n’aient pas adopté un ton plus ferme. Le rapport laisse entendre que Paul Balzereit, le responsable du bureau de la filiale, avait affaibli le texte du document. Une comparaison des versions allemande et anglaise du texte montre que ces affirmations sont inexactes. Elles reposent apparemment sur des témoignages de personnes qui n’avaient pas participé directement à la préparation de la “ Déclaration ” et qui ont pu être influencées par le fait que Paul Balzereit renonça à sa foi à peine deux ans plus tard.
On sait aujourd’hui que l’interdiction des Témoins de Jéhovah en Allemagne avait été décidée le samedi 24 juin 1933, la veille de l’assemblée de Berlin. Les organisateurs de l’assemblée et la police ne le surent que quelques jours plus tard. Étant donné le climat tendu et l’hostilité évidente des autorités nazies, il est remarquable que l’assemblée ait pu avoir lieu. Il n’est pas exagéré de dire que 7 000 Témoins ont courageusement risqué leur liberté en assistant à ce rassemblement.
Après l’assemblée, les Témoins distribuèrent 2,1 millions d’exemplaires de la “ Déclaration ”. Certains d’entre eux furent aussitôt arrêtés et envoyés dans des camps de travail. Le gouvernement nazi révéla ainsi sa nature oppressive, violente, et ne tarda pas à lancer une attaque massive contre ce petit groupe de chrétiens.
“ Comme les nazis devaient l’apprendre, a écrit l’historienne Christine King, la force brutale ne pouvait pas venir à bout des Témoins. ” La “ Déclaration ” disait vrai : “ La puissance de Jéhovah Dieu est suprême, et il n’existe aucune puissance qui puisse lui résister victorieusement. ”
quand ce dictionnaire a été édité les témoins n'avait pas encore adopté le nom de Jéhovah.ce n'est que vers les années 1930.C'est le nom de Dieu, nom ineffable et mystérieux, que le Seigneur n'a point déclaré aux anciens patriarches avant Moïse (Ex 6 :3). L'hébreu, au lieu d'Adonai, lit Jehovah. J'ai apparu à Abraham et à Isaac dans le Dieu Sadai; mais je ne leur ai point fait connaître mon nom Jehovah. Sadai signifie celui qui se suffit à lui-même; Jehovah, celui qui subsiste par lui-même, et qui donne l'être et l’existence aux autres. Quand Dieu dit à Moïse qu'il n'a pas fait connaître son nom Jehovah aux anciens patriarches, ce n'est pas à dire qu'ils ne l'aient pas connu sous l'idée de Dieu créateur et subsistant par lui-même; mais c'est qu'il ne leur avait pas révélé ce nom, qui exprime si bien sa nature, et sous lequel il a voulu principalement être invoqué dans la suite. Il est vrai que Moïse se sert souvent de ce nom dans la Genèse ; par exemple. il dit (Ge 4 :26) que les enfants de Seth furent surnommés du nom de Jehovah; et qu'Abraham jura (Ge 14 :22) et leva la main au nom de Jehovah; et enfin le Seigneur dit à Abraham (Ge 15 :7) : Je suis le Dieu Jehovah, qui vous ai tiré d'Ur, de Chaldée, etc. Mais c'est que la Genèse a été écrite après que Dieu eut révélé ce nom à Moïse, Il s'en sert dans ce livre par anticipation, et parce qu'au temps où il écrivait, les Juifs se servaient communément du nom de Jehovah. Il a suivi en cela l'usage de son temps, et non pas celui du temps des patriarches dont il écrit la vie.
Au reste, quand nous prononçons Jehovah, nous suivons la foule; car on ne sait pas distinctement la manière dont on doit exprimer ce nom propre et incommunicable du Seigneur, que l'on écrit par jod, hé, vau, hé, et qui dérive du verbe haiah, il a été. Les anciens l'ont exprimé différemment. Sanchoniathon écrit Jevo, Diodore de Sicile, Macrobe, saint Clément d'Alexandrie, saint Jérôme et Origène prononcent Jao ; saint Epiphane, Théodoret et les Samaritains, Jabé, ou Javé. On trouve aussi dans les anciens Jahoh, Javo, Jaou, Jaod. Louis Capel est pour Javo ; Drusius, pour Javé; Mercerus, pour Jehevah ; Hottinger, pour Jehva. Les Maures appelaient leur Dieu Juba, que quelques-uns croient être le même que Jehovah. Les Latins avaient apparemment pris leur Jovis, ou Jovis Pater, de Jehovah. Il est certain que les quatre lettres que nous prononçons par Jehovah, peuvent aussi s'exprimer par Javo, Jaho, Jaou, Jévo, Javé, Jehvah, etc., et que les anciens Hébreux n'en ignoraient pas la prononciation, puisqu'ils le récitaient dans leurs prières et dans la lecture de leurs livres saints.
Mais les Juifs, depuis la captivité de Babylone, par un respect excessif et superstitieux pour ce saint nom, ont quitté l'habitude de le prononcer, et en ont oublié la vraie prononciation. Je pense que les Septante, c'est-à-dire, les interprètes grecs que l'on cite sous ce nom, étaient déjà dans l'usage de ne le plus exprimer, puisque dans leur traduction ils le rendent ordinairement par Kyrios, le Seigneur. Origène, saint Jerôme, Eusèbe témoignent qu'encore de leur temps, les Juifs laissaient le nom de Jehovah écrit dans leurs exemplaires en caractères anciens samaritains, au lieu de l'écrire en caractères chaldéens ou hébreux communs ; ce qui marque leur vénération pour ce saint nom, et la crainte qu'ils avaient que les étrangers, à qui la langue et le caractère chaldéen n'étaient pas inconnus, ne le découvrissent et n'en abusassent. Ces précautions toutefois n'ont pas empêché que les païens n'en aient souvent abusé. Origène enseigne qu'ils s'en servaient dans leurs exorcismes et dans leurs charmes contre les maladies. Saint Clément d'Alexandrie raconte que ceux des Egyptiens à qui il était permis d'entrer dans le temple du soleil, portaient autour d'eux le nom de Jaou. Trallien rapporte des vers magiques contre la goutte, où se trouvait le nom de Jas ou Jaath.
Philon dit qu'après la punition du blasphémateur qui fut lapidé dans le désert (Le 24 :14), Dieu fit publier une loi nouvelle par Moïse, qui portait : Quiconque maudira le Seigneur sera coupable de péché; et quiconque prononcera le nom de Dieu sera puni de mort. C'est ainsi que les Septante et Théodoret lisent ce verset, au lieu que dans l'hébreu et dans la Vulgate on lit simplement : Celui qui maudira ses dieux (elohim) portera la peine de son péché; et celui qui blasphémera le nom du Seigneur sera puni de mort. Philon ajoute que cette loi de Moïse est pleine d'une profonde sagesse, et que la première partie de son ordonnance défend de blasphémer les faux dieux des gentils ; et la seconde ne veut pas que l'on nomme seulement mal à propos le nom de Dieu; que c'est un crime digne de mort, et punissable des derniers supplices, de se servir de ce saint nom par manière d'acquit, et seulement pour orner et remplir son discours. Josèphe s'exprime avec la même réserve sur le nom de Dieu. Il dit que Dieu étant apparu à Moïse dans le buisson ardent, lui révéla son nom, qu'il n'avait jamais découvert à homme, et dont il ne m'est pas, dit-il, permis de parler.
Les Juifs disent que depuis le retour de la captivité, on ne prononçait le nom de Dieu qu'une seule fois dans le temple ; et cela, au jour de l'Expiation solennelle ; encore faisait-on exprès du bruit, lorsque le grand prêtre le prononçait en présence d'un petit nombre de disciples choisis, qui le pouvaient entendre, sans que le peuple l'entendit. Mais depuis la destruction du temple, on a cessé entièrement de le prononcer ; d'où vient que l'on en a perdu la vraie prononciation. Les Juifs n'expriment plus du tout le sacré nom de Jehovah; mais en sa place ils disent Adonai ou Elohim, en lisant et en priant. Saint Jérôme les a imités en mettant (Ex 6 :3) : Je ne leur ai point découvert mon nom Adonai, au lieu de mon nom Jehovah. Les Hébreux modernes enseignent que c'est par la vertu du nom Jehovah, que Moïse avait gravé sur la verge miraculeuse, qu'il faisait tous les prodiges dont il est parlé dans l’Ecriture ; et que c'est par la même vertu que Jésus-Christ a fait tous ses miracles, ayant dérobé dans le temple le nom ineffable, qu'il mit dans sa cuisse entre cuir et chair. Ils ajoutent que nous en pourrions faire de même, si nous pouvions arriver à la parfaite prononciation de ce nom. Ils se flattent que le Messie leur apprendra ce grand secret, lorsqu'il sera venu dans le monde.
Les Juifs croient que qui saurait la vraie prononciation du nom de Jehovah, ou du nom de quatre lettres, ne manquerait pas d'être exaucé de Dieu ; que s'ils n'ont pas le bonheur aujourd'hui d'être exaucés, cela ne vient que de ce qu'ils en ignorent la vraie prononciation. Que Simon le Juste, grand prêtre de leur nation, est le dernier qui l'ait reçue; qu'après sa mort le nombre des profanes se multipliant, et abusant de ce nom divin, on cessa de le prononcer; qu'à ce nom ils en substituèrent un autre composé de douze lettres, que le grand prêtre prononçait en donnant la bénédiction au peuple. Tarphon, rabbin fameux, que l'on croit être le même que Tryphon, contre lequel saint
Justin martyr dispute dans son dialogue ; Tarphon, dis-je, raconte qu'un jour, s'étant approché du prêtre pour entendre sa bénédiction, il s'aperçut qu'il n'articulait plus les douze lettres, et qu'il se contentait de marmotter, pendant que les lévites chantaient ; que cela venait de la multitude des profanes, auxquels il n'était pas de la prudence de découvrir ce nom sacré, de peur qu'ils n'en abusassent. Ils dénoncent dans leur Talmud des malédictions épouvantables contre ceux qui le prononcent ; ils se font un scrupule de tenter même de le prononcer ; ils prétendent que les anges n'en ont pas la liberté.
Il semble que les profanes mêmes aient eu quelque connaissance de ce grand nom, de ce nom ineffable. Nous avons encore dans les vers dorés de Pythagore un serment par celui qui a les quatre lettres ; on lisait dans le frontispice d'un temple de Delphes, au rapport d'Eusèbe, cette inscription : « Tu es ». Les Egyptiens avaient mis sur un des leurs, celle-ci : « Je suis ». Les païens avaient certains noms de leurs dieux qu'ils n'osaient prononcer. Cicéron en allègue un exemple dans un catalogue qu'il fait des divinités païennes. Lucain dit que la terre aurait tremblé, si on les avait prononces ; Celui de Romulus était marqué dans les archives publiques, comme parmi les Juifs celui de Jehovah, par les quatre consonnes qui composent son nom. Mais c'était moins par respect qu'ils en usaient ainsi que dans la crainte qu'on n'évoquât les dieux tutélaires de leurs villes. — [Voyez TRINITÉ.]
Les docteurs juifs cabalistes ont beaucoup subtilisé sur le nom de Jehovah. Ils remarquent, par exemple, que dans la Genèse, Moïse ne donne à Dieu que le nom Elohim, pendant qu'il parle de la création du monde; mais il lui donne celui de Jehovah, après avoir achevé la création : c'est que, dans le premier instant, Dieu paraissait en quelque sorte imparfait, en produisant les êtres par parties : mais après avoir achevé son ouvrage, il prend le nom de Jehovah, qui est un nom d'une perfection infinie. C'est à cela qu'ils rapportent ces paroles du Deutéronome : L'ouvrage du rocher est parfait, ou plutôt l'ouvrage de Dieu, ce rocher tout-puissant, est parfait.
Les lettres qui composent ce nom adorable sont toutes pleines de mystères. Le jod qui est la première, marque la pensée, l'idée de Dieu : c'est une lumière inaccessible aux hommes ; c'est une de ces choses que l'oeil de l'homme n'a point vues, et que l'esprit de l'homme n'a point comprises; que c'est de cette lettre dont parlait Job en disant (Job 28 :21) : Qu'elle s'est cachée loin des yeux de l'homme vivant, etc. Le hé, qui est la dernière des quatre lettres, découvre l'unité de Dieu et du Créateur. C'est de là que sortent les quatre fleuves du paradis terrestre, c'est-à-dire, les quatre majestés de Dieu que les Juifs appellent Schekinah.
Le nom de Dieu renferme toutes choses : celui qui le prononce ébranle le ciel et la terre, et inspire la terreur aux anges mêmes. Ce nom a une autorité souveraine ; il gouverne le monde par sa puissance. Les autres noms et surnoms de la Divinité se rangent autour de lui, comme les officiers et les soldats autour de leur roi ou de leur général ; ils reçoivent de lui ses ordres et lui obéissent. C'est la source des grâces et des bénédictions ; c'est le canal des miséricordes de Dieu sur les hommes. Qui saurait tous les mystères du nom de Dieu n'ignorerait rien de toutes les voies de sa justice et de sa providence.nnaire
Dictionnaire de la Bible Révérend Père Dom Augustin Calmet
je ne suis pas sur qu'il va répondre à ça.philippe83 a écrit:Aller on va demander à notre ami segalen d'où vient le nom français l'Eternel?
Segalen: """"est-ce que ce nom 'hybride' glorifie Dieu???
a+
simplement qu'il n"a pas de réponde.philippe83 a écrit:Bonsoir Segalen.
Tu n'as pas répondu au message n°115.
Pourquoi???
A+
tous franc maçons selon SegalenPsalmiste a écrit:Et dans les cantiques adventistes, évangéliques, mormons, etc, on retrouve des chants à la gloire de Jéhovah !
Ni les adventistes, ni les évangéliques, ni les mormons sont pour autant franc maçon !
dans le même quoi?Psalmiste a écrit:C'est trop facile de mettre tous le monde dans le même !
Aller à la page : 1, 2, 3
Sujets similaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum