il y la TAG aussi.
Souffrez-vous de trouble anxieux généralisé ?
Soucis excessifs, fatigue, irritabilité… Attention vous souffrez peut-être de trouble anxieux généralisé. Cette forme particulière d’angoisse assez répandue touche principalement les femmes. Quels sont les symptômes ? Comment en sortir ? Tour d’horizon des signes et des traitements pour faire disparaître le TAG.
Longtemps considéré comme une névrose d’angoisse, le trouble anxieux généralisé (TAG) n’a été reconnu que tardivement comme une maladie à part entière. Pourtant, il est relativement répandu, 4 % de la population en souffre.
Qui est concerné ?
Les femmes sont 2 fois plus touchées que l'homme. De manière simple, le trouble va toucher quelqu’un de naturellement anxieux. Le TAG survient alors en fonction des événements rencontrés dans la vie (divorce, perte d’emploi…). Il existe quelquefois une prédisposition génétique.
Comment reconnaître le TAG ?
Les manifestations du TAG sont une forte anxiété qui dure depuis six mois au moins et qui se traduit sous forme de soucis incontrôlables, chroniques, pour des motifs banals. A cela doit s’ajouter au moins trois des 6 symptômes suivants :
- Fatigue ;
- Tension musculaire ;
- Agitation ou surexcitation ;
- Difficultés de concentration ;
- Troubles du sommeil ;
- Irritabilité.
En plus de ces symptômes, on trouve d’autres troubles associés : mains froides et humides, bouche sèche, sueurs, nausées ou diarrhée, envies fréquentes d'uriner (pollakiurie), difficultés à avaler ou sensation de boule dans la gorge, tremblements, contractions, douleurs, endolorissement musculaire, syndrome du côlon irritable, céphalées.
À ne pas confondre !
Attention, le TAG peut parfois ressembler à d’autres problèmes qui vont engendrer une anxiété. Il s’agit notamment :
- De l’anxiété normale qui n’est pas perçue comme une souffrance par le sujet qui a le sentiment de garder le contrôle des soucis ;
- De l’anxiété due à la prise de café ou de médicaments anxiogènes, à l’abus d’alcool ou à leur sevrage ;
De l’anxiété due à un problème médical (hyperthyroïdie, hypoglycémie…) ;
- De l’anxiété secondaire à une maladie organique grave (cancer par exemple) ou à un événement stressant ;