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Investiture de C Sheinbaum Amérique une cérémonie païenne

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Lechercheur




Investiture de Claudia Sheinbaum au Mexique : une cérémonie païenne qui « ouvre la porte au démon »
9 octobre 2024 17 h 15 min



Il semblerait que le Mexique ait de nouveau une religion officielle. Balayés, plus de 160 ans de laïcité de l’Etat instaurée par les Lois de Réforme de Benito Juarez promulguées entre 1859 et 1860 ! Cette histoire ininterrompue de laïcité a été officialisée, solennisée par la réforme constitutionnelle de 2012, pour contrer le « risque » posé par l’arrivée au pouvoir du parti conservateur PAN, proche de l’Eglise, douze ans plus tôt. Eh bien, depuis l’accession au pouvoir de Claudia Sheinbaum, nouvelle présidente du Mexique, et sa prestation de serment le 1er octobre, une nouvelle religion a droit de cité au cœur du pouvoir et de l’Etat : le paganisme ancestral. Cérémonie fondamentalement, sinon explicitement satanique…

Dès 5 heures du matin, le 1er octobre, des représentants des peuples indigènes et afromexicains, hommes et femmes, se sont rassemblés pour une cérémonie de « purification et de consécration du Bâton de commandement et de service » qui serait solennellement remis plus tard dans la journée à la nouvelle « Presidenta », pour reprendre les mots et le néologisme féministe du site Internet du gouvernement. Celui-ci précise que le lieu choisi pour le rituel était le Templo Mayor, « épicentre de la culture, de la cosmovision et de la civilisation des anciens habitants de México-Tenochtitlán ».



Cérémonie au Templo Mayor, haut-lieu des sacrifices humains
Le Templo Mayor, le plus prestigieux des temples aztèques, est un lieu baigné du sang des sacrifices humains aux idoles infernales : lors de la seule cérémonie d’ouverture du 6e temple reconstruit en 1487, quatre mille hommes y furent mis à mort en l’espace de quatre jours afin de présenter leurs cœurs encore battants aux divinités païennes, insatiables.

Avec cela à l’esprit on lit avec quelque effroi ce qu’en dit le site du gouvernement laïque mexicain : « Au milieu des prières, des chants, de l’encens, du copal, dans une atmosphère chargée de spiritualité et de symbolisme, les médecins traditionnels et les marakate (guides spirituels du peuple Wixárika) ont “vêtu” le bâton de commandement et de service avec des rubans de cinq couleurs qui font référence aux quatre directions et au centre de l’univers, l’ont consacré et purifié en vue de sa remise, et ont demandé à leurs divinités la sagesse, la connaissance et l’expérience pour guider le chemin de la première femme présidente du Mexique. »

C’est une invocation des dieux païens qui s’est déroulée là ; et en un lieu marqué par les pires crimes rituels du paganisme le plus noir.

A 9 h du matin, une délégation de 31 femmes indigènes et afromexicaines était invitée à la chambre des députés pour assister à l’investiture de Claudia Sheinbaum, présidente constitutionnelle des Etats-Unis du Mexique.



Claudia Sheinbaum reçoit un bâton de commandement au cours d’une cérémonie païenne
Puis, devant une foule immense réunie sur le Zócalo, la place de la Constitution où se dressent le palais présidentiel, la cathédrale de Mexico et les vestiges du Templo Mayor, Claudia Sheinbaum a reçu son « Bastón de Mando », son bâton de commandement, sur une estrade où se pressaient 114 femmes indigènes et afromexicaines, créant un lien intime entre la présidente et son pouvoir et les religions païennes dont le catholicisme était pourtant si largement venu à bout.

Il y a bien sûr une dimension politique dans l’organisation de cet événement : la reconnaissance des autochtones, et spécialement des femmes indigènes, mais aussi des représentantes des Africains élevés au rang de peuples originaires face aux descendants des Espagnols. Leur était promis reconnaissance en tant que communautés et droit à la libre auto-détermination et à l’autonomie.

Cynique utilisation de rituels auxquels personne ne croit plus ? Il serait imprudent de réduire l’affaire à cela. Pendant plus de quatre heures, les danses chamaniques, les cérémonies d’invocations aux esprits et les rites de glorification de la Terre Mère se sont succédé. Claudia Sheinbaum elle-même – celle qui revendique la culture juive de ses parents et de ses grands-parents venus d’Europe, mais aussi son athéisme personnel – s’est prêtée aux gestes de « purification » et de bénédiction accomplis par cinq femmes indigènes. Le tapis couvert d’offrandes aux dieux était au centre de la scène. Et docile, Mme Sheinbaum levait les bras pour recevoir le souffle des esprits, accueillant les coups de bouquets de feuilles et la fumée des aromates brûlés selon les coutumes ancestrales pour la rendre digne de gouverner, se tournant vers les quatre points cardinaux.



L’investiture de Claudia Sheinbaum au Mexique, un culte à la Terre Mère
Sous la conduite de ces « femmes guides spirituels », la présidente s’est aussi inclinée vers le « centre de l’univers », « vers la Terre Mère, en signe d’humilité, pour la remercier et lui demander pardon », signale le site du gouvernement.

Celui-ci rapporte encore :

« Au cours de ce rituel riche en symboles, elles ont invoqué les divinités de la sagesse et demandé résistance et force pour le président. “Nous invoquons nos ancêtres, nos aïeules, nos grands-mères, nos grands-pères, afin qu’avec leur sagesse, leur savoir et leur expérience, ils guident le chemin de notre présidente ; qu’ils la guident et l’éclairent de leur lumière, afin que son projet de travail soit mené à bien avec la force de l’univers. Qu’elle soit éclairée, que la sagesse des ancêtres et des grands-parents guide son chemin à tout moment”, ont-elles déclaré.

« Enfin, en regardant vers la place, il a été demandé à la présidente de regarder l’univers, le ciel, et de lever les mains. Des femmes médecins indigènes traditionnelles ont affirmé : “Aujourd’hui, la lutte des femmes se voit enfin rendre justice.”

« “Nous demandons la vie, la lumière et la sagesse pour la présidente constitutionnelle, nous demandons ta lumière divine, que tu l’accompagnes, que tu l’éclaires dans chacun de ses pas, dans chacune de ses décisions, nous la confions, elle et son équipe de travail, à nos ancêtres africains, qu’ils lui donnent la résistance et la force de gouverner le peuple du Mexique avec amour, dévouement, intégrité et humilité”, a affirmé Rosa María Hernández Fitta, afro-mexicaine de Veracruz. »

Après quoi le bâton de commandement lui fut remis, marquant la reconnaissance de Claudia Sheinbaum par les communautés indigènes comme celle qui les gouverne légitimement. Et c’est alors qu’elle a accompli son premier acte public en tant que présidente, en lisant un discours programmatique axé sur « la dette historique » à l’égard des communautés indigènes et afromexicaines.



La nouvelle présidente du Mexique est membre du GIEC
L’itinéraire de Mme Sheinbaum explique au moins pour partie sa soumission à ce cérémonial païen et idolâtre. Scientifique et ingénieur, spécialiste de l’énergie, femme de gauche dont les parents également scientifiques avaient épousé les idées de la révolution de Mai-68, elle est féministe et défend le « droit » à l’avortement, elle soutient les « droits LGBT » et participa en 2022 à la Gay Pride de la ville de Mexico dont elle était maire. Elle a notamment aboli les uniformes « genrés » pour les filles et les garçons dans les écoles publiques de la ville.

Plus important encore, Claudia Sheinbaum s’est engagée à accélérer la course vers l’énergie dite « renouvelable » : on la présente comme « experte du climat », elle a été professeur d’université et ministre de l’environnement de Mexico et a même fait partie du GIEC (Groupe intergouvernemental des Nations unies sur les changements climatiques), participant à la rédaction de deux rapports du groupe.

Qu’elle y réussisse ou non n’est pas la question (et le principe de réalité risque de rendre ses efforts bien difficiles, à telle enseigne qu’elle a déjà promis, comme le rapporte le média canadien Agence Science Presse, de « poursuivre les politiques favorables aux énergies fossiles du président Andrés Manuel López Obrador, dont elle est l’héritière »).

Ce qui compte, c’est qu’elle est au cœur de l’idéologie du climat avec sa volonté de culpabiliser l’homme, mais surtout l’homme occidental des pays riches : tel est le sens de la « dette » à l’égard des peuples autochtones. Cette idéologie se focalise volontiers sur les « droits » et la « sagesse » des dits peuples, et à cette aune, la participation de Claudia Sheinbaum aux rituels païens du 1er octobre est entièrement logique. On est là au cœur de son engagement et de ses « valeurs ».



La cérémonie païenne d’investiture, une manifestation de la spiritualité globale
Plus encore, il s’agit d’une validation, d’une promotion de la « spiritualité globale » vers laquelle mène l’idéologie et l’activisme climatiques : c’est une déification de la nature, un panthéisme assumé à travers l’invocation des idoles de la nature telle qu’elle s’est déroulée à Mexico.

Et il ne faudrait pas croire le phénomène marginal : que ce soit le chamanisme occultiste d’un Vladimir Poutine, le chamanisme revendiqué lors de la dernière réunion du Forum économique mondial, celui de l’ex-président bolivien Morales qui a eu les honneurs de la chaîne russe rt.com, l’affaire de la Pachamama, la promotion constante de la sagesse aborigène par l’ONU et par les différentes conférences sur le climat… tout cela fait partie d’un ensemble cohérent malgré des différences d’approche.

On ne tolère plus en effet un Etat catholique dont le souverain se soumet à Dieu et s’engage à protéger la religion, mais personne n’ose la moindre ironie à propos d’une cérémonie comme celle qui vient de se tenir à Mexico. Non : on s’incline devant les traditions païennes qui ne sont rien d’autre que la manifestation d’un culte rendu à la nature.

Au Mexique, des clercs catholiques se sont pourtant élevés contre le rituel infernal auquel s’est prêtée la présidente. Si le cardinal Félipe Arizmendi s’en est réjoui en le qualifiant d’« acte symbolique d’une dette en suspens à l’égard des peuples originaires et de décision de revaloriser et de reconnaître leurs droits dans également dans nos lois », trois prêtres, dont deux exorcistes, se sont au contraire alarmés de l’exécution du rituel de « purification » lors de l’investiture de la nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum.



Une cérémonie païenne sans lien avec le peuple du Mexique
Exorciste de l’archidiocèse de Mexico, le P. Alberto Medel dénonce d’emblée le caractère artificiel de la « performance » des femmes indigènes, rappelant que leurs peuples « sont profondément chrétiens, catholiques » et que leurs traditions sont « incompréhensibles », même si des groupuscules s’adonnent toujours au culte des anciennes divinités. Il ne croit pas au « syncrétisme » affiché lors de la cérémonie.

« Ce que nous avons vu là-bas, j’ai eu l’impression que c’était le scénario que certaines d’entre elles ont lu, que certaines femmes indigènes ont lu, qu’il avait été écrit par quelqu’un. Un indigène ne parle pas comme ça, le texte utilise des termes que les gens ordinaires n’utilisent pas, c’était écrit par quelqu’un… Ce n’est pas authentiquement indigène », s’indigne le prêtre, ajoutant que la cérémonie a « fait paraître les indigènes comme croyant en des sottises auxquelles personne ne croit aujourd’hui ». « Présenter des gens qui croient que le soleil est une divinité ou que la lune est une divinité, c’est les ridiculiser », a-t-il ajouté.

C’est pourtant bien les croyances que n’hésitent pas à répandre des organisations internationales et des chefs d’Etat à travers la divinisation de la nature qu’ils réalisent fondamentalement. Et c’est ainsi que l’aberration du culte de la Terre Mère est présentée sans rire et dans le détail par les grands médias, là où ils affichent ignorance et mépris à l’égard des rites catholiques.

Le P. Hugo Valdemar, longtemps directeur de la communication de l’archidiocèse de Mexico, a pour sa part souligné que les rituels accomplis autour de Claudia Sheinbaum « sont une superstition et ouvrent des portes au démon, et quand on lui ouvre une fente, il s’engouffre jusqu’à la cuisine, avec de graves conséquences spirituelles et matérielles ». « Ce ne sont pas des rites inoffensifs, mais des invitations à entrer lancées au malin qui n’hésite pas une seconde à entrer et à s’emparer de la maison », a ajouté le P. Valdemar : « Ce sont des actes superstitieux, pécheurs, idolâtres, qui ont des conséquences néfastes, car il s’agit de rituels religieux qui ont Satan pour centre, même si on les fait passer pour quelque chose d’inoffensif. »



Le commentaire du P. Eduardo Hayen, exorciste, sur l’investiture de Claudia Sheinbaum
A ce sujet, le P. Eduardo Hayen Cuarón, curé de la cathédrale de Ciudad Juarez et exorciste du diocèse, a qualifié la cérémonie à laquelle s’est pliée Claudia Sheinbaum de « rituel de sorcellerie ».

Voici la traduction intégrale du commentaire qu’il en a fait sur son blog.



*

1. De nombreux athées refusent de croire au Dieu révélé par le Christ au motif que cela exige une conversion et un engagement moral, préférant orienter leur sensibilité spirituelle vers des rituels magiques de protection contre les forces qui pourraient leur nuire. En d’autres termes, au fond d’eux-mêmes, beaucoup d’athées avoués croient qu’il existe quelque chose au-delà du monde naturel. Se pourrait-il que la présidente ne soit moins athée qu’il n’y paraît ?

2. La participation à un rituel religieux indigène devrait indigner les jacobins et les radicaux de gauche qui se proclament défenseurs de l’Etat laïque et récusent la participation d’un homme politique à des actes de culte public. Qu’ils soient donc cohérents, qu’ils lancent leurs fléchettes enragées sur la présidente. Si Claudia Sheinbaum avait été bénie par un prêtre en soutane et surplis aux portes de la cathédrale, et qu’au lieu d’un bâton on lui avait donné une crosse ou un crucifix, les critiques auraient fusé. Mais quand il s’agit des religions indigènes, personne ne déchire ses vêtements.

3. Qu’un dirigeant, avant d’entrer en fonction, demande la bénédiction des autorités spirituelles de sa religion ne devrait gêner personne. Il est légitime de le faire, comme c’est le cas aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Mais ce qui est curieux, c’est que la nouvelle présidente, d’origine juive, n’appartient à aucune ethnie et ne pratique aucune religion ancestrale. Si elle s’est laissée purifier des « mauvaises ondes », c’est davantage pour des raisons idéologiques et populistes que pour des motifs religieux. Sheinbaum suit le même petit manuel de l’indigénisme que son prédécesseur.

4. Pour un catholique, ces rituels sont inacceptables pour les raisons suivantes :

Le culte de Satan existe de deux manières, l’une explicite et l’autre implicite. Explicitement, il est vénéré lorsqu’il est invoqué et directement mentionné dans les cérémonies sataniques. Le culte implicite, quant à lui, est pratiqué indirectement par le biais d’autres invocations ou formes, par exemple en nommant les divinités des religions polythéistes.

Claudia Sheinbaum n’a pas participé à un culte satanique explicite et direct. Cependant, le culte de Satan peut être pratiqué en croyant par ignorance que l’on rend un culte à des idoles, à la mort ou à des forces inconnues. Certains groupes se présentent comme n’étant pas sataniques parce qu’ils n’invoquent pas directement les démons, et s’affichent en tant que groupes culturels. En réalité, ils sont sataniques au sens large, car ils pratiquent des rites néo-païens tels que le culte de la terre-mère, de la déesse-mère, de la nature-mère ou de la pachamama. Tout semble inoffensif : on exalte les femmes, on offre la paix, l’harmonie et les bonnes ondes. Mais il faut savoir qu’il s’agit de rituels de sorcellerie et, en réalité, d’une forme d’adoration implicite du diable.

Dans l’Ancien Testament, l’interdiction divine est explicite : « Tu craindras le Seigneur ton Dieu ; tu ne serviras que lui seul, et tu ne jureras que par son nom. Vous ne suivrez point les dieux étrangers d’aucune des nations qui sont autour de vous » (Dt 6, 13-14). Dans le Nouveau Testament, saint Paul dit : « Quoi donc ? Veux-je dire que ce qui a été immolé aux idoles soit quelque chose, ou que l’idole soit quelque chose ? Non ; mais ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons, et non à Dieu. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (1 Co 10, 19-21).

Nous, catholiques, ne devons pas nous laisser emporter par certaines modes, comme celle qui consiste à décorer sa propre maison avec des dieux issus de l’hindouisme ou d’autres traditions religieuses, ni croire qu’il est inoffensif de participer à certains rituels préhispaniques, comme ceux auxquels participent certains présidents latino-américains, tels qu’Andrés Manuel López Obrador et Claudia Sheinbaum au Mexique, Gustavo Petro en Colombie et Evo Morales en Bolivie.

Les objets utilisés dans les rituels païens peuvent devenir – comme l’enseigne la science de l’exorcisme – des objets de liaison qui facilitent l’action extraordinaire du démon sur la personne qui les utilise. Il s’agit d’objets représentant des divinités telles que des serpents, des bouddhas, des éléphants, des crânes et autres, qui peuvent être ensorcelés et qui établissent un lien entre le démon et la personne qui, d’une manière ou d’une autre, les accepte. Il faut noter que ces objets ne sont pas ensorcelants en eux-mêmes, mais parce que le démon s’y associe, ce qui dépend de sa libre volonté. On ne peut donc pas certifier qu’un objet soit automatiquement ensorcelant.

Ne manquons pas de prier pour la nouvelle présidente, Mme Sheinbaum, afin que le bon Dieu la délivre de toute influence du Malin à laquelle elle a été exposée par ces rituels magiques, et lui accorde la vraie sagesse, celle qui vient de l’Esprit Saint.

Eduardo Hayen Cuarón

*



Claudia Sheinbaum a montré, au cours de sa campagne, l’importance qu’elle accorde aux symboles. On l’a vue revêtue d’une jupe portant l’image de Notre Dame de Guadalupe, ou encore arborant un chapelet autour du cou lors d’un meeting : clins d’œil intéressés (et à ce titre, blasphématoires) d’une candidate laïciste et partisane de la culture de mort envers un population qui compte 78 % de catholiques…

Faut-il considérer les rites païens de son investiture comme une semblable opération de charme en direction des populations autochtones du Mexique ?

Certes non ! Le culte de la Terre Mère n’y survit qu’à l’état de vestiges. L’opération n’aurait-elle pas d’autres motivations : se couler dans le moule de la spiritualité globale et se faire bien voir des puissants du jour
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