Vendredi 23 février Acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui peut vous sauver (Jacq. 1:21).

Vendredi 23 février


Acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui peut vous sauver (Jacq. 1:21).


Si nous sommes doux, nous permettrons à la Parole de Dieu de s’enraciner dans notre cœur. Les leçons bibliques sur la miséricorde, la compassion et l’amour ne nous façonneront que si nous bannissons l’orgueil et toute mentalité critique. Notre manière de traiter les autres révèle si nous nous laissons façonner par la Parole de Dieu. Les pharisiens ne laissaient pas les Écritures toucher leur cœur. C’est ce qui les a amenés à ‘condamner des innocents’ (Mat. 12:7). Pareillement, la manière dont nous considérons et traitons les autres révèle si nous laissons la Parole de Dieu nous modeler. Par exemple, sommes-nous prompts à mentionner le bon que nous voyons chez les autres ou plutôt à relever leurs défauts ? Sommes-nous miséricordieux et prêts à pardonner ou plutôt critiques et rancuniers ? Ce genre d’examen de soi peut révéler si nous laissons notre lecture de la Bible façonner nos pensées, nos sentiments et nos actes (1 Tim. 4:12, 15 ; Héb. 4:12).


w23.02 12 § 13-14.

-

La douceur fait passer beaucoup de choses et c'une qualité à cultiver.

On lit en Jacques 1:22: “Devenez des personnes qui pratiquent la parole, et pas seulement des auditeurs, vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.” “Devenez des personnes qui pratiquent la parole”! Voilà une idée assurément accentuée dans la lettre de Jacques. Nous devons écouter, puis ‘faire ainsi’. (Genèse 6:22.) De nos jours, beaucoup prétendent qu’il n’est pas nécessaire de faire plus qu’écouter un sermon de temps en temps ou participer occasionnellement à quelque cérémonie formaliste. Peut-être se disent-ils que tant qu’ils mènent une ‘vie honnête’ selon leurs critères, cela suffit. Or, Jésus Christ a déclaré: “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et qu’il prenne son poteau de supplice et me suive continuellement.” (Matthieu 16:24). Il est clairement requis des vrais chrétiens qu’ils suivent l’exemple de Jésus avec abnégation et endurance pour ce qui est de faire la volonté de Dieu. Cette volonté est la même aujourd’hui qu’au Ier siècle, quand Jésus ressuscité a donné ce commandement: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations.” (Matthieu 28:19). Où en sommes-nous dans ce domaine?

Il ne suffit pas de dire ‘Je crois en Dieu’ et d’en rester là. Jacques 2:19 dit en effet: “Tu crois qu’il y a un seul Dieu? Tu fais bien. Les démons croient aussi, et ils frissonnent.” Jacques souligne que “la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte en elle-même” et, faisant allusion à Abraham, il ajoute: “Sa foi agissait avec ses œuvres, et (...) c’est par ses œuvres que sa foi fut rendue parfaite.” (Jacques 2:17, 20-22). Les œuvres d’Abraham consistèrent notamment à secourir les membres de sa famille, à se montrer hospitalier, à s’apprêter à sacrifier Isaac, et à ‘déclarer publiquement’ sa foi inébranlable dans la promesse de Dieu relative à “la ville qui a de vrais fondements”, le Royaume messianique à venir (Genèse 14:16; 18:1-5; 22:1-18; Hébreux 11:8-10, 13, 14; 13:2). À juste titre, Abraham “fut appelé ‘ami de Jéhovah’ ”. (Jacques 2:23.) Nous pouvons, nous aussi, être comptés parmi les ‘amis de Jéhovah’ si nous proclamons activement notre foi et notre espérance dans Son Royaume de justice maintenant proche.

“Aussi, écrit Jacques, défaites-​vous de toute malpropreté et de cette chose qui abonde: la malice, et acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui peut sauver vos âmes.” (Jacques 1:21). Ce monde cupide, avec son mode de vie ostentatoire, matérialiste, égocentrique et sa moralité pervertie, est sur le point de passer. “Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” (1 Jean 2:15-17). Combien dès lors il est important d’accepter “l’implantation de la parole”! La sagesse que confère la Parole de Dieu offre un contraste saisissant avec la malice de ce monde à l’agonie. Nous ne voulons rien de cette malice (1 Pierre 2:1, 2). Ce dont nous avons besoin, c’est d’avoir un amour de la vérité et une foi solide implantés dans le cœur, afin d’être déterminés à ne jamais nous écarter des voies justes de Jéhovah.

Il faut savoir que pour certains l'implantation de la douceur peut prendre du temps, mais avec de bon mobiles ils y arrivent.

L’humilité, tout particulièrement, vous aidera à acquérir une disposition douce, car ces deux qualités vont de pair. Ainsi, Jésus a dit : “Je suis de disposition douce et humble de cœur”, et l’apôtre Paul nous a conseillés de marcher “d’une manière digne (...) en complète humilité d’esprit et douceur”. “Revêtez-​vous (...) de bonté, d’humilité d’esprit et de longanimité.” — Mat. 11:29 ; Éph. 4:1, 2 ; Col. 3:12.

Il faut attacher une signification encore plus étendue à la déclaration précitée de Jésus, car elle énonce un principe général suivant lequel ceux qui sont de disposition douce seront heureux. Comment cela ? Tout d’abord, il leur est plus facile d’accepter l’instruction. C’est pourquoi le disciple Jacques écrivit que les chrétiens devaient être “prompts à écouter, lents à parler, lents au courroux”, et “accepter avec douceur l’implantation de la parole qui est capable de sauver vos âmes”. — Jacq. 1:19-21.

Les mots traduits par “ humble ” (ʽanaw) et “ humilité ” dans les Écritures hébraïques viennent d’une racine (ʽanah) qui signifie “ affliger, être affligé, humilier, être humilié, opprimer, être opprimé ”. Les mots dérivant de cette racine sont diversement traduits par “ humilité ”, “ affliction ”, etc. Deux autres verbes hébreux évoquent l’idée d’“ humilité ” : kanaʽ (littéralement : “ [se] soumettre ”) et shaphél (littéralement : “ être ou devenir bas ”). Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot tapéïnophrosunê est traduit par “ humilité ”. Il vient des termes tapéïnoô, “ abaisser ”, et phrên, “ l’intelligence ”.
On peut parvenir à cette condition d’humilité en réfléchissant à ses relations avec Dieu et avec ses semblables telles qu’elles sont définies dans la Bible, puis en mettant en pratique les principes appris. Un mot hébreu, hithrappés, traduit par “ humilie-toi ”, signifie littéralement “ piétine-toi ”. Il exprime bien l’action décrite par un sage rédacteur des Proverbes : “ Mon fils, si tu t’es porté garant pour ton semblable, [...] si tu as été pris au piège par les paroles de ta bouche, [...] tu es venu dans la paume de ton semblable : Va t’humilier [te piétiner] et presse ton semblable avec instance. [...] Délivre-toi. ” (Pr 6:1-5). En d’autres termes, ‘ ravale ton orgueil, reconnais ton erreur, redresse les choses et cherche à te faire pardonner ’. Jésus exhorta chacun à s’humilier devant Dieu comme un petit enfant et à servir ses frères au lieu de chercher à être en vue. — Mt 18:4 ; 23:12.

QUEL plus grand privilège pourrait-il y avoir que de servir Jéhovah Dieu, le Souverain suprême de l’univers ? Il n’est rien qui lui soit comparable. L’invitation suivante s’étend à tous ceux qui l’aiment : “ Chantez à Jéhovah, habitants de toute la terre ; annoncez de jour en jour son salut. Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses merveilles. ” Avez-vous répondu à cette invitation de louer Jéhovah ? — I Chron. 16:23, 24, AC.
Jéhovah est l’Auteur de la disposition nécessaire au salut de l’humanité, pour la libérer du péché et de la mort. Il “ a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ”. Il est aussi celui qui protège ses serviteurs, retenant l’ennemi afin qu’il ne les écrase pas. C’est pourquoi son serviteur David s’écria, manifestant ainsi sa reconnaissance : “ Car tu es pour moi un refuge, une tour forte, en face de l’ennemi. ” Il continuera d’être un tel refuge, une tour forte pour son peuple pendant la destruction qui surviendra lors de la bataille d’Harmaguédon, maintenant très proche. À tous ceux qui tirent profit de ses dispositions, l’ordre est donné : “ Annoncez de jour en jour son salut. ” — Jean 3:16