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Nouvelle an fête chrétienne ?

+3
papy
samuel
Lechercheur
7 participants

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Lechercheur



Religiosité naturelle
Les anthropologues ont relevé que, dans toutes les civilisations, on célèbre le début du cycle calendaire qui rythme et balise le temps, en phase avec la succession des saisons. C’est indispensable pour s’inscrire collectivement dans la « marche » du monde et en mesurer à la fois le mouvement et la permanence, en prenant instinctivement ou intuitivement conscience de données non maîtrisables et en espérant des circonstances favorables dans l’étape qui s’ouvre. Les festivités permettent de l’inaugurer agréablement, même si rien n’est assuré.

Cette religiosité spontanée, ou qui n’ose pas se reconnaître telle parce qu’elle demeure formelle et ne requiert pas de « foi » explicite et confessée, est assumée, précisée, substantifiée dans la plupart des « grandes » religions, et sans complexe par le christianisme. Dans la mesure où il y a là un besoin inhérent à l’humanité et où il s’agit de traditions, la foi basée sur l’histoire, et qui même contribue à la « faire », conditionne infailliblement à absorber sans peine les coutumes et rites qui, dans la durée répétitive sans origine ni destination évidentes, servent à marquer des repères stables et récurrents.

L’an 2024 de l’ère chrétienne
En l’occurrence, l’an neuf, à la fois inédit et identique au précédent, est singularisé par un chiffre : 2024. On peut dire que c’est une pure convention, mais ce n’est pas arbitraire : c’est la deux mille vingt-quatrième année de l’ère chrétienne, c’est-à-dire après la naissance du Christ, Fils de Dieu né de la Vierge Marie, qui demeure ainsi, qu’on le veuille ou non, une référence universelle – ou du moins la plus commune, même si l’on refuse de le reconnaître nommément et s’il existe d’autres manières de compter et de déterminer un an zéro.

samuel

samuel
Administrateur

C'est du même bois que la fête de Noël,sont origine prend sa source dans le paganisme .

papy

papy

A l'origine, le 31 décembre était une fête païenne d'origine celte, particulièrement célébrée par les Gaulois lors d'une fête sous la lune… En 46 avant notre ère, Jules César décida de consacrer une fête à Janus, Dieu païen des portes du commencement. C'est ainsi qu'est née la tradition du Nouvel An !

BenFis

BenFis

Cette fête n'a aujourd'hui plus rien à voir avec les dieux. silent

papy

papy

Mais ça source vient d'où?

BenFis

BenFis

papy a écrit:Mais ça source vient d'où?
Tous les peuples fêtent le retour du soleil et la nouvelle année depuis la nuit des temps.

Et aujourd'hui, les athées comme les croyants le font sans pour autant invoquer les dieux.
On souhaite une bonne année comme on souhaite une bonne semaine, un bon week-end, ou bon dimanche.
On se souhaite un bon lundi ou bon mardi sans sacrifier à la lune ou au dieu Mars...

Vouloir éviter tout ça à cause de dieux qui n'existent pas confère à la superstition.

chico.

chico.

Mais ce n'est pas une raison de faire la même chose!
Comment transformer une fête païenne en fête chrétienne?
(2 Corinthiens 6:17) [...] C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit Jéhovah, et cessez de toucher la chose impure ” ; “ et je vous accueillerai.  [...]

Yves



Mais la source du mot Jéhovah vous pose pas de soucis. Par contre se souhaitez la bonne année comme une bonne journée où dire bonjour comme je fais sur mes messages sans invoqué je ne sais quel Dieu vous dérange. Ces expressions sont des prières qui viennent du cœur. Quand les païens font naturellement ce que vous vous interdisez de faire et que vous vous vous permettez de changer les écritures délibérément d’adorer un faux nom et changer les commandements de Dieu à mon avis vos mieux calmer ses ardeurs et arrêter de respecter des commandements d’hommes et des doctrines qui changent le loi.

Lechercheur



Ne détourne pas ke sujet stp.

Yves



Pourquoi l’adoration d’un faux nom qui vient du pape n’est il pas plus répréhensible que de se souhaitez bonjour où bonne année ?
Vous vous réunissez le jour du soleil et allez travailler le jour de la lune, mais faut allez vivre sur autre planète sinon ont peut rien faire sans se culpabiliser. Manger un peut de viande sacrifié aux démons n’est il pas bon pour se nourrir d’après Paul ? Personnellement je vous plein car la liberté se trouve dans l’esprit d’un enfant et non celui de la passoire à tamiser le moucheron.
Bonne année quand même et surtout de la sérénité.

Josué

Josué
Administrateur

Les festivités du Nouvel An ne datent pas d’aujourd’hui. Des inscriptions anciennes les mentionnent déjà à Babylone au troisième millénaire avant notre ère. La fête, qui avait lieu à la mi-mars, était un événement très important.  Selon la World Book Encyclopedia, “ le dieu Mardouk décidait à cette époque-​là du destin du pays pour la nouvelle année ”. La célébration du Nouvel An babylonien durait 11 jours et comportait des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.
Pendant un temps, l’année romaine débutait elle aussi au mois de mars. Mais en 46 avant notre ère, l’empereur Jules César décréta qu’elle commencerait le 1er janvier. Ce jour, qui était déjà dédié à Janus, le dieu des commencements, allait désormais marquer le début du calendrier romain. La date changeait, mais l’ambiance festive subsistait. Le 1er janvier, explique la Cyclopedia de McClintock et Strong, les gens “ se livraient à la débauche, et à diverses formes de superstition païenne ”.
Encore aujourd’hui, les rites superstitieux jouent un rôle dans les fêtes du Nouvel An. Ainsi, dans certaines régions d’Amérique du Sud, beaucoup de personnes accueillent la nouvelle année en se tenant sur leur pied droit. D’autres klaxonnent et font exploser des pétards. Une coutume tchèque veut que l’on mange de la soupe de lentilles au réveillon, tandis que, selon une tradition slovaque, les gens mettent de l’argent ou des écailles de poisson sous leur nappe. Ces rites visant à conjurer le mauvais sort et à garantir la prospérité ne font que perpétuer la croyance antique selon laquelle le début de l’année détermine le destin de chacun.

chico.

chico.

Dans un article publié par l’hebdomadaire polonais Polityka, Aleksander Krawczuk, professeur d’histoire et ancien ministre polonais de la Culture, faisait l’historique des célébrations du Nouvel An. Puis il ajoutait:


“Les célébrations du Nouvel An étaient-​elles familières des Romains? Aucun doute n’est permis à ce sujet, particulièrement si l’on considère la Rome impériale. (...) Ces festivités étaient l’occasion d’une grande allégresse et d’une conduite débauchée, ce qui influença le point de vue des chrétiens de l’Antiquité sur la célébration du Nouvel An, premier jour du calendrier civil. Ils considéraient cette coutume comme scandaleuse, tout à fait païenne, étrangère quant au fond et à la forme au culte prôné par la religion éclairée. Ne sacrifiait-​on pas à des divinités? Pour cette raison, l’Église interdit alors catégoriquement à ses membres de prendre quelque part que ce soit aux célébrations du Nouvel An en général et à ses festivités en particulier.”



A. Krawczuk explique ensuite comment la date de Noël a été fixée:

“La coutume romaine qui faisait du 25 décembre un jour de fête ne prévalut qu’à partir du IVe siècle. Il était désormais possible de christianiser la fête très populaire du Soleil invaincu.

“Malgré le déclin de l’Empire, Rome força lentement mais sûrement la civilisation occidentale d’abord, puis le monde entier, à accepter ses traditions et sa volonté relatives à ces deux dates. Le choix du 1er janvier comme début de la nouvelle année marqua le triomphe d’une tradition de réceptions, de festins, de festivités de mariage, d’échanges de cadeaux et de vœux, et ce malgré la profonde aversion que ces choses inspiraient aux chrétiens de l’Antiquité.”

L’origine païenne des célébrations du Nouvel An établie, que pense le professeur Krawczuk de la participation des chrétiens à ces festivités? Quel est son souhait?

“Que [les chrétiens] soient moralement en position de prendre à leur compte les paroles de leurs frères chrétiens de l’Antiquité. Tournés en dérision par les païens qui leur demandaient quelle religion pouvait bien être la leur, eux qui n’avaient ni temples magnifiques abritant images et statues, ni vêtements précieux, ni ustensiles sacrés, les premiers chrétiens répondaient: ‘Nous sommes pauvres, mais nos temples, ce sont des cœurs remplis d’amour pour Dieu et notre prochain; nos vêtements sacerdotaux, la modestie, le zèle, la soumission et l’humilité; nos ustensiles, nos œuvres bonnes.’”

Fort à propos, la Bible déclare en 2 Corinthiens 6:14-18 que les chrétiens ne doivent “pas [former] d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété? Quelle union entre la lumière et les ténèbres? Quelle entente entre le Christ et Béliar? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant (...). Sortez donc du milieu de ces gens-​là et tenez-​vous à l’écart, dit le Seigneur. Ne touchez rien d’impur”. — Bible de Jérusalem (version catholique).

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