Religiosité naturelle
Les anthropologues ont relevé que, dans toutes les civilisations, on célèbre le début du cycle calendaire qui rythme et balise le temps, en phase avec la succession des saisons. C’est indispensable pour s’inscrire collectivement dans la « marche » du monde et en mesurer à la fois le mouvement et la permanence, en prenant instinctivement ou intuitivement conscience de données non maîtrisables et en espérant des circonstances favorables dans l’étape qui s’ouvre. Les festivités permettent de l’inaugurer agréablement, même si rien n’est assuré.
Cette religiosité spontanée, ou qui n’ose pas se reconnaître telle parce qu’elle demeure formelle et ne requiert pas de « foi » explicite et confessée, est assumée, précisée, substantifiée dans la plupart des « grandes » religions, et sans complexe par le christianisme. Dans la mesure où il y a là un besoin inhérent à l’humanité et où il s’agit de traditions, la foi basée sur l’histoire, et qui même contribue à la « faire », conditionne infailliblement à absorber sans peine les coutumes et rites qui, dans la durée répétitive sans origine ni destination évidentes, servent à marquer des repères stables et récurrents.
L’an 2024 de l’ère chrétienne
En l’occurrence, l’an neuf, à la fois inédit et identique au précédent, est singularisé par un chiffre : 2024. On peut dire que c’est une pure convention, mais ce n’est pas arbitraire : c’est la deux mille vingt-quatrième année de l’ère chrétienne, c’est-à-dire après la naissance du Christ, Fils de Dieu né de la Vierge Marie, qui demeure ainsi, qu’on le veuille ou non, une référence universelle – ou du moins la plus commune, même si l’on refuse de le reconnaître nommément et s’il existe d’autres manières de compter et de déterminer un an zéro.
Les anthropologues ont relevé que, dans toutes les civilisations, on célèbre le début du cycle calendaire qui rythme et balise le temps, en phase avec la succession des saisons. C’est indispensable pour s’inscrire collectivement dans la « marche » du monde et en mesurer à la fois le mouvement et la permanence, en prenant instinctivement ou intuitivement conscience de données non maîtrisables et en espérant des circonstances favorables dans l’étape qui s’ouvre. Les festivités permettent de l’inaugurer agréablement, même si rien n’est assuré.
Cette religiosité spontanée, ou qui n’ose pas se reconnaître telle parce qu’elle demeure formelle et ne requiert pas de « foi » explicite et confessée, est assumée, précisée, substantifiée dans la plupart des « grandes » religions, et sans complexe par le christianisme. Dans la mesure où il y a là un besoin inhérent à l’humanité et où il s’agit de traditions, la foi basée sur l’histoire, et qui même contribue à la « faire », conditionne infailliblement à absorber sans peine les coutumes et rites qui, dans la durée répétitive sans origine ni destination évidentes, servent à marquer des repères stables et récurrents.
L’an 2024 de l’ère chrétienne
En l’occurrence, l’an neuf, à la fois inédit et identique au précédent, est singularisé par un chiffre : 2024. On peut dire que c’est une pure convention, mais ce n’est pas arbitraire : c’est la deux mille vingt-quatrième année de l’ère chrétienne, c’est-à-dire après la naissance du Christ, Fils de Dieu né de la Vierge Marie, qui demeure ainsi, qu’on le veuille ou non, une référence universelle – ou du moins la plus commune, même si l’on refuse de le reconnaître nommément et s’il existe d’autres manières de compter et de déterminer un an zéro.