Tant qu’il était affligé, Job pensait que Dieu avait tourné sa face contre lui. Mais devant les difficultés que Dieu laisse venir sur nous, ne nous arrive-t-il pas, à nous aussi, d’avoir parfois le sentiment qu’il nous désapprouve et de désirer qu’il change l’expression de son visage à notre égard? Au “dernier jour”, la résurrection des morts retenus dans le Schéol ou l’Hadès sera le signe que Jéhovah Dieu accorde sa faveur à l’humanité rachetée. Job avait foi que Dieu le rappellerait à la vie, lui et d’autres humains, car un “rédempteur” viendrait qui paierait le prix fixé pour racheter Job du “service obligatoire” auquel il avait été vendu.
En dépit des fausses accusations que ses “amis” proféraient contre lui, Job était convaincu de son intégrité envers Jéhovah. Il avait donc la certitude qu’il bénéficierait d’un “rédempteur”. Ce personnage ne se lèverait que bien après la mort de Job, mais il pourrait prendre en considération le souvenir que laisserait cet homme fidèle. Confiant que le “rédempteur” poserait le fondement d’une résurrection, Job s’exclama:
“Et moi, je sais bien que mon rédempteur est vivant, et que, venant après moi, il se dressera au-dessus de la poussière. Et après ma peau, qu’on a enlevée, — ceci! Bien que réduit dans ma chair [parce qu’il a été dépouillé de sa peau], je contemplerai Dieu, que, moi, je contemplerai moi-même, et que mes propres yeux verront assurément, mais non quelque étranger. Mes reins ont défailli tout au-dedans de moi [à cause de cette magnifique perspective].” — Job 19:25-27.