Mercredi 10 mai -//- Nous récolterons […] si nous ne nous laissons pas gagner par la fatigue (Gal. 6:9).

J'aime bien les paroles de Jacques qui nous conseille de ne pas renoncer.

“ AYEZ une belle conduite parmi les nations ”, a exhorté l’apôtre Pierre (1 Pierre 2:12). Le mot grec traduit ici par “ belle ”, ou par “ excellent ” dans d’autres passages, désigne ce qui est “ beau, noble, honnête, honorable, glorieux ”. (Dictionnaire Bailly, Éd. 1963.) Il semble que, de nos jours, il soit complètement irréaliste d’attendre de la plupart des gens un comportement noble ou honorable. Toutefois, dans l’ensemble, les serviteurs de Jéhovah parviennent à suivre l’exhortation de Pierre. D’ailleurs, dans le monde entier, ils sont réputés pour leur belle conduite.
Cela est d’autant plus remarquable quand on considère les tensions que nous subissons en ces “ temps critiques, difficiles à supporter ”. (2 Timothée 3:1.) Les épreuves font partie de notre quotidien et le mode de vie chrétien suscite souvent l’opposition. De surcroît, si certaines épreuves sont passagères, d’autres persistent et ne laissent aucun répit, quand elles ne s’aggravent pas. Néanmoins, l’apôtre Paul nous a fait cette recommandation : “ Ne renonçons [...] pas à faire ce qui est excellent, car le moment venu nous moissonnerons, si nous ne nous laissons pas gagner par la fatigue. ” (Galates 6:9). Mais comment est-il possible de faire — et de continuer de faire — ce qui est excellent, face à des épreuves douloureuses et à l’hostilité incessante ?

Nous ferons bien, aujourd’hui, de suivre le conseil que Jérémie donna dans sa lettre (Jér. 29:8, 9). Cela nous évitera d’emboîter le pas à la réplique moderne de cet ancien fauteur de révolte contre les dispositions divines que fut Schémaïah de Néhélam. Depuis la fin des temps des Gentils en 1914, les ecclésiastiques de la chrétienté n’ont pas écouté la classe de Jérémie et se sont révélés être des “figues fendues qu’on ne peut pas manger à cause de leur mauvaise qualité”. Cette classe a attiré leur attention sur les divers composants du “signe” annoncé par Jésus Christ et qui se réalise depuis 1914, savoir sur l’“épée” de la guerre, qui a même pris des proportions mondiales, sur les ravages de la “famine”, sur la propagation de la “peste” et sur la ‘dispersion’ de populations sans ressources, conditions que l’on retrouve même au sein de la soi-disant “chrétienté”. (Jér. 29:16-19; Mat. 24:4-20.)

Il peut être décourageant le bien sans recevoir de remerciement ni voir de résultat, mais Paul invite les Galtes,et nous avec eux, à ne pas se relâcher et à laisser les résultats à Jah.
Le temps viendrasoù nous récolterons une moisson de bénédictions.

Essayer de devancer Jéhovah n’apportera jamais la délivrance tant attendue. Plutôt que de tourner le dos à Jéhovah et de ne plus tenir compte de lui, nous ferons bien d’imiter ceux que Dieu sauva et qu’il rétablit dans leur pays au temps qu’il avait fixé. Jéhovah avait prédit la conduite exemplaire de ces gens-là en ces termes: “À coup sûr, vous m’appellerez, et vous viendrez, et vous me prierez, et je vous écouterai. Et vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur. Et je me laisserai trouver par vous.” — Jér. 29:12-14.