Paul a donné ce conseil: “Mais, en disant la vérité et par l’amour, grandissons en toutes choses en celui qui est la tête, Christ.” (Éphésiens 4:15). On remarque tout d’abord que Paul souligne la nécessité de ‘dire la vérité’. Or cette expression ne s’applique pas aux paroles seulement. Elle signifie littéralement “soutenir la vérité”. (Kingdom Interlinear.) D’autres versions la rendent par ces mots: “Vivant selon la vérité”, ou encore: “Nous suivrons toujours la vérité avec amour, par nos paroles, nos actions et notre vie.” — Éphésiens 4:15, Jérusalem; Le Livre.
Si donc nous recherchons la maturité chrétienne, il importe que nous soutenions ou défendions la vérité par notre manière de vivre, de parler, d’agir et de traiter autrui. Il nous faut pour cela mettre quotidiennement en pratique la connaissance biblique que nous avons acquise, de façon à être de “ceux qui, par l’usage, ont les facultés perceptives exercées à discerner le bien et le mal”. (Hébreux 5:14.) Le faites-vous? Raisonnez-vous sur la base des principes de la Bible chaque fois que vous avez une décision à prendre? Relevez-vous le défi qui se présente à vous: devenir un chrétien mûr qui défend la vérité par ses paroles comme par ses actes? Ou bien préférez-vous rester indéfiniment un tout-petit, sans responsabilités et libre de satisfaire vos propres désirs?
Paul déclare encore: “Par l’amour, grandissons en toutes choses en celui qui est la tête, Christ.” (Éphésiens 4:15). Ce disant, il met le doigt sur le nœud du problème: nos motivations. Comme il l’a montré en I Corinthiens 13:1-3, des œuvres qui pourraient avoir une grande valeur deviendraient totalement vaines si elles n’étaient pas faites pour le bon motif. C’est pourquoi il nous faut examiner nos motivations dans tout ce que nous faisons. Agissons-nous pour être vus des autres, pour les impressionner et leur montrer que nous sommes mûrs, ou bien par amour pour Dieu et pour notre prochain? Si nous sommes animés par l’amour, nous ‘grandirons en toutes choses’ et deviendrons des chrétiens équilibrés, dignes de confiance et mûrs, reconnaissant toujours en Christ “celui qui est la tête”.