Vendredi 12 novembre

Vendredi 12 novembre.

Un reproche franc vaut mieux qu’un amour dissimulé (Prov. 27:5).

Rappelons-​nous que, si quelqu’un prend le temps de nous conseiller, c’est sans doute parce que notre erreur est plus grave que nous ne le pensons.
Dans ce genre de situation, notre première réaction pourrait être de rejeter le conseil.
Peut-être que nous remarquerons des choses qui ne vont pas chez celui qui nous a conseillés, ou que nous trouverons qu’il s’y est mal pris.
Mais si nous sommes humbles, nous nous efforcerons de voir les choses de façon plus équilibrée.
Une personne humble apprécie de recevoir des conseils.
Imagine : Tu te trouves à une réunion chrétienne.
Alors que tu as déjà parlé avec plusieurs frères et sœurs, l’un d’eux te prend à part pour te signaler discrètement que tu as de la nourriture entre les dents.
Tu te sens sûrement mal à l’aise.
Mais est-​ce que, d’un autre côté, tu n’es pas content que ce frère ou cette sœur te l’ait dit ?
En fait, tu aurais peut-être même aimé que quelqu’un te le dise plus tôt !
De la même façon, notre humilité devrait nous pousser à être reconnaissants à un compagnon qui a eu le courage de nous donner un conseil quand nous en avions besoin.
Nous devrions le considérer comme un ami, pas comme un ennemi (Prov. 27:6 ; Gal. 4:16).

w19.09 5 § 11-12.

Mieux vaut une réprimande ouverte qu’une amitié cachée. ”

Les amis se retiennent souvent d’émettre des reproches à cause de la façon dont ceux-ci pourront être acceptés.
Paradoxalement, ceux qui sont le plus enclins à blesser sont généralement eux-​mêmes de la plus extrême sensibilité.
Ils ont un manque total de tact et ils s’attendent à en recevoir la plus large mesure. — Prov. 27:5.

Si vos meilleurs amis ne vous font pas de remarques, comment pourrez-​vous le savoir ?
Par leur comportement à votre égard.
Ils peuvent être polis, pleins de tact, apparemment amicaux, mais en même temps prudents, veillant à ne pas vous choquer.
Ne se sentant pas libres avec vous, ils ne vous accueillent probablement pas dans leur intimité et ne vous réservent pas de démonstrations particulières d’attachement.
Vos qualités les plus évidentes passent inaperçues par le fait que vous pouvez traiter ces personnes sans égards.

Il est bien vrais quel les les personnes sensibles peuvent se sentir brimer dans certains cas, mais ce n'est pas fait avec mauvaise intention.

Si un ami vous inflige une blessure, figurément parlant, il le fait d’une manière fidèle. S’il vous donne un conseil, c’est parce qu’il vous aime sincèrement et qu’il veut votre bien. Vous n’avez pas à quémander cette aide, voire des réprimandes, si c’est nécessaire, à ce véritable ami. Par ailleurs, vous faites preuve d’une grande sagesse si vous acceptez de bonne grâce ses conseils, ses critiques constructives ou les réprimandes dont vous avez besoin.
Par contre, si vous voulez qu’une personne qui vous hait fasse le bien envers vous, vous devez le lui quémander. Pour quelle raison? Parce que, à cause de la haine qu’elle a pour vous, elle n’est pas naturellement portée à vous donner des baisers, mais plutôt à vous traiter avec cruauté. Si tant est que vous obteniez sa bienveillance, ce ne sera qu’à grand mal et après la lui avoir quémandée.
Jésus Christ a donné une parabole très intéressante à cet égard. Un jour, il a parlé d’une veuve qui a obtenu justice auprès d’un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas l’homme. Comment y est-elle parvenue? Le juge a fait en sorte qu’elle obtienne justice uniquement parce qu’elle ne cessait de l’en supplier. Jésus a donné cette illustration pour bien faire comprendre à ses disciples “la nécessité pour eux de toujours prier et de ne pas renoncer”. — Luc 18:1-8.