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Le nouveau visage des catholiques au Maroc.

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samuel

samuel
Administrateur

J
[size=38]Le nouveau visage des catholiques du Maroc Abonnés[/size]

Reportage
 

L’Église au Maroc est « en changement continu », explique l’évêque de Rabat qui vient de convoquer un synode diocésain. Les étudiants, travailleurs et migrants subsahariens ont spectaculairement revivifié l’Église locale.



  • Rémy Pigaglio (correspondant à Rabat), 
  • le 15/06/2021 à 11:09 
  • Modifié le 15/06/2021 à 11:31



Lecture en 3 min.

Le  nouveau visage des catholiques au Maroc. Chretiens-dAfrique-subsaharienne-assistent-messe-cathedrale-Saint-Pierre-Rabat-10-2019_1

Des chrétiens d’Afrique subsaharienne assistent à la messe en la cathédrale Saint-Pierre de Rabat, le 10 mars 2019.[size=12]FADEL SENNA/A
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    • [url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=Le nouveau visage des catholiques du][/url]





La cathédrale Saint-Pierre de Rabat est encore presque vide. Devant, seuls quelques bancs sont occupés par la vingtaine de membres de la chorale. Comme chaque semaine, ils se réunissent peu avant la messe dominicale, pour répéter. Les mélodies et rythmes africains s’élèvent. À l’image de l’Église catholique du Maroc, les jeunes choristes viennent des quatre coins du continent.
→ CONTEXTE. Maroc : le diocèse de Rabat convoque son deuxième synode

Lorsque le père Daniel Nourissat, curé de Rabat, débute la célébration à 11 heures, la cathédrale s’est remplie. Les visages, derrière les masques, sont très majoritairement noirs. La chorale rythme la messe de ses chants, la plupart en français. Un chant en lingala, parlé notamment dans les deux Congo, s’élève au moment de la quête.
Casimir, le maître de chœur de 33 ans, est togolais. Arrivé en 2008 au Maroc, il vient de soutenir sa thèse en droit. « Dès mon arrivée à Rabat, j’ai trouvé plusieurs Églises catholiques. Je ne m’y attendais pas du tout ! », se souvient-il.

« Quelle Église aujourd’hui pour le Maroc ? »


À partir de la fin des années 1990, le Maroc a encouragé la venue de milliers d’étudiants subsahariens. En quelques années, ils ont revivifié l’Église, aux côtés de travailleurs et de migrants africains. La communauté chrétienne était constituée, jusque-là, surtout de travailleurs européens, et d’Européens du Maroc restés après l’indépendance en 1956. « Elle s’était spectaculairement réduite ! », se souvient Claude, un Français de 73 ans.

Le cardinal Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat depuis 2018, a décidé de convoquer un synode diocésain qui a démarré le 23 mai. « L’Église universelle et celle du Maroc ont connu d’importants changements. Tout cela doit être assimilé pour répondre à la question : quelle Église aujourd’hui pour le Maroc ? », décrit-il.
Dans les deux diocèses de Rabat et de Tanger, il y aurait autour de 20 000 catholiques, un chiffre jamais vraiment vérifié. « Il y a plus d’hommes que de femmes, de jeunes que de vieux, de Noirs que de Blancs, décrit l’archevêque espagnol. Avec plus de 100 nationalités, notre Église est devenue plus catholique ! »
→ REPORTAGE.Pour les juifs marocains, la nouvelle ère de la normalisation avec Israël
L’Église organise chaque année une université d’été et a créé l’aumônerie des étudiants catholiques du Maroc. « Ces jeunes ont généralement 20, 25 ans. Ils grandissent ici, en fait, loin de chez eux. L’Église doit être là pour les accompagner », estime le P. Joseph Bamuamba, originaire du Congo-Kinshasa.

Six assistants pastoraux


Mais le Maroc est aussi une terre de passage de plus en plus empruntée par les migrants qui souhaitent se rendre en Europe. Chaque année, Caritas Maroc soutient des milliers d’entre eux. Certains décident de s’installer. « À la messe en anglais, la moitié des fidèles sont des migrants. Une quinzaine d’enfants, nés ici, sont scolarisés à l’école marocaine, où les cours sont en arabe. Voilà un exemple de l’un de nos nouveaux défis : comment organiser la catéchèse alors que les enfants n’écrivent pas l’anglais ? », décrit le Fr. Manuel Corullón Fernández, custode franciscain, originaire d’Espagne.

Afin d’encadrer cette communauté qui grandit, l’Église a créé la fonction originale d’assistant pastoral. « Le Saint-Père a encouragé des ministères laïcs, et avec les assistants pastoraux qui sont aujourd’hui au nombre de six, nous sommes précurseurs ! », estime le père Nourissat, originaire de France. Ces jeunes bénéficient d’une formation théologique à Al Mowafaqa, cet institut œcuménique créé à Rabat par les Églises catholique et protestante pour former notamment leur personnel.
Quant à la quarantaine de prêtres du diocèse, la quasi-totalité sont « Fidei donum ». « C’est une Église en changement continu. La moitié des prêtres sont arrivés après moi », décrit le cardinal Romero.

« Une humble lumière »


Si la liberté de culte est reconnue par la constitution marocaine, ce n’est pas le cas de la liberté de conscience. Aux yeux de la loi, un Marocain ne peut qu’être musulman ou juif, même si une communauté de chrétiens marocains (surtout protestants) est tolérée. L’Église est ainsi, en théorie, constituée uniquement d’étrangers dans un pays où la quasi-totalité de la population est musulmane et l’islam est religion d’État.
En 2019, pendant sa visite historique dans le royaume, le pape François déclarait que « les chemins de la mission ne passent pas par le prosélytisme, qui conduit toujours à une impasse, mais par notre manière d’être avec Jésus et avec les autres ».
« Nous ne vivons pas le même rapport à l’islam qu’en Afrique subsaharienne ou en Europe, juge Cristobal Lopez Romero. Notre approche du dialogue islamo-chrétien est une humble lumière, mais qui peut servir à toute l’Église. »
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Un synode pour une Église multiculturelle


Le 23 mai, l’archevêque Cristobal Lopez Romero a convoqué le synode du diocèse de Rabat. Le précédent synode avait eu lieu de 1993 à 1995.
Le synode doit répondre à la question : « À cause de Jésus et de l’Évangile, quelle Église au Maroc ? »
Dans une lettre au peuple de Dieu,l’archevêque estime qu’« il est nécessaire de nous laisser interroger et déplacer par la multi­culturalité de notre Église et aussi de nous enraciner dans la culture et la réalité de ce pays ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En fait les fidèles ne sont beaucoup de souche marocaine, ils viennent plus des pays africains limitrophes.

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