Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-30%
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10318 – Le Concorde à 139,99€
139.99 € 198.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Mauvaise salade d'algues vertes

3 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Mauvaise salade d'algues vertes en Bretagne.
Les algues vertes de Bretagne sont tout à la fois le résultat d'une rupture de l'équilibre de quelques écosystèmes de bord de mer et de l'absence de courage politique.

On le sait sans l'ombre d'un doute, ces algues sont la conséquence directe d'un excès cumulé d'épandage agricole, les problèmes de rejets en nitrates urbains ayant trouvé leur solution à travers les stations d'épuration depuis longtemps. Or d'un constat très clair et factuel, personne ne semble avoir été en mesure de proposer et de mettre en œuvre une solution efficace. Pourquoi ?

A mon sens, essentiellement parce qu'en Bretagne comme ailleurs, la culture de la négociation et du compromis dans l'intérêt de tous n'est pas très développé (l'autre ayant par définition et a priori tord) et aussi parce qu'à l'image d'un Nicolas Sarkozy de passage, il est plus facile de brosser le cochon dans le sens du poil en se cachant derrière une idée fumeuse comme la méthanisation que de réunir des pugilistes dans une salle pour qu'ils fassent des concessions (l'idée que l'on peut transformer dans un réacteur un problème nauséabond en or énergétique est fort séduisante, mais elle n'est qu'industriellement très hypothétique et financièrement plus proche du plomb de l'investissement que de l'or des revenus espérés). Au passage on notera que la compassion affichée par le refus « de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs» n'est qu'une gentille hypocrisie électorale (les agriculteurs votant a priori plutôt à droite) tant que les bords de mer seront là pour montrer aux yeux et aux nez de tous l'immensité du problème, désignant de facto la source du problème.

Mais alors si les agriculteurs sont de vilains pollueurs qui gazent les sangliers à coup de sulfure d'hydrogène, c'est donc que la vérité se trouve en face, dans le camp aussi vert que les algues. Supprimons le cochon est tout redeviendra bon, c'est d'une logique imparable ! Sauf que cette logique se heurte directement à la réalité du tissu économique et social breton, sans oublier l'intérêt par définition vital de produire de la viande de porc, facile à fabriquer à des coûts très faibles.

L'équation à résoudre est en fait la suivante :
* diminuer la pression sur les écosystèmes en rejetant moins de nitrates, donc soit en diminuant la quantité de lisier (i.e. le nombre de cochons), soit en le traitant (à court terme, on ne sait pas bien le faire)
* maintenir globalement une industrie porcine capable de nourrir les français à moindre coût pour une qualité acceptable
* maintenir un emploi pour ces agriculteurs qui font vivre leur famille et l'économie locale par leur travail
* ne pas oublier de financer collectivement et de façon équitable tout cela
* arrêter d’attiser les passions
La solution de facilité consistant à vouloir "tuer" les agriculteurs en même temps que leurs cochons est inacceptable, individuellement et collectivement, tout autant que celle qui consiste à fermer les yeux et à se boucher le nez dans certaines zones littorales et à continuer comme avant.

Le bon sens voudrait me semble-t-il que l'on commence très rapidement par se doter d'un outil objectif permettant de détecter les endroits où la pression agricole sur les écosystèmes dépasse ce qui est assimilable par ces derniers, puis de chercher par tous les moyens techniques et organisationnels à diminuer cette pression pour la ramener à un niveau acceptable, et enfin pour tous les agriculteurs qui n'auront d'autres solutions que de diminuer leur production, à trouver et financer une reconversion partielle de leur production en répartissant les efforts de chacun. Je ne doute d'ailleurs pas qu'un certain nombre d'acteurs soient déjà dans une telle démarche, je préfèrerais que ce soit leurs voix qui soient entendus et que la parole politique vienne les renforcer plutôt que de procéder par effet de manches devant les caméras.

Je suis militant social-démocrate, je n'ai pas un rapport romantique à l'écologie (je préfère d'ailleurs parler d'écosystème), je suis attaché comme tout un chacun à vivre dans un environnement sain, riche et diversifié. Mais je n'oublie en aucun cas que je fais partie d'une société d'hommes et de femmes qui a ses propres contraintes et qui elle aussi à l'impératif besoin de trouver un équilibre sain, socialement et économiquement dans la dynamique de son histoire. L'écosystème de nos sociétés interagit avec l'écosystème naturel, nous ne pouvons pas détruire ce dernier, nous ne sommes pas (plus ?) soumis à celui-ci, mais nous avons l'impérative nécessité de le gérer avec sagesse pour l'avenir. Le problème des algues vertes en est une bonne illustration, résolvons-le avec sagesse.

Sources : La Croix

Aude

Aude

Ces fichus épandages agricoles ne font que des dégâts partout même dans les sources, étangs, lacs qui se troublent et se remplissent d'un amalgame étrange formant des tissus algineux extrêmement robustes, indéchirables et indestructibles. Suspect Suspect Suspect

Josué

Josué
Administrateur

En Bretagne, les algues vertes prolifèrent, la population s'exaspère

La prolifération de ces algues toxiques a augmenté de plus de 50% par rapport à la moyenne depuis 2002, notamment dans la baie de Saint-Brieuc, en raison de conditions météorologiques défavorables.


Mauvaise salade d'algues vertes  Environnement-mer-algues-agriculture-manifestation_6326884
[size=10][size=10]Photo d'algues vertes prise le 19 septembre 2010 à Plonevez-Porzay. (Photo FRED TANNEAU / AFP)

AFP


[size=13]Par LEXPRESS.fr
Publié le 17/10/2021 à 08:00, mis à jour à15:27[/size]

[/size][/size]
Le 8 octobre dernier, l'avion du Centre d'étude et de valorisation des algues (CEVA) survole pour la dernière fois de la saison les principales baies bretonnes. À son bord, Sylvain Ballu, chef du projet surveillance au CEVA, observe avec préoccupation les taches vertes qui décorent les principaux sites d'échouage des Côtes-d'Armor ainsi que du nord du Finistère. Depuis 2002, il effectue ces observations aériennes d'avril à octobre afin de mesurer de façon objective les superficies recouvertes par les couches d'algues vertes. Et le constat est accablant : en ce début d'automne, elles font de la résistance. "Sur la baie de Saint-Brieuc, leur prolifération est 70% à 90% plus importante que d'habitude", analyse-t-il auprès de L'Express. La faute à des températures encore élevées et l'absence de tempêtes significatives. Et l'année 2021 s'annonce comme une année record : les superficies recouvertes par les couches d'ulves pourraient être d'un niveau supérieur de 50% à la moyenne depuis 2002, selon le scientifique, qui précise que ces chiffres sont encore provisoires. 
Cette année, les conditions météorologiques ont été particulièrement favorables pour les algues. Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent dans les baies bretonnes, où elles sont nourries par des apports de nitrates épandus par les agriculteurs dans les champs et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. Depuis avril, deux baies des Côtes-d'Armor (la Fresnaye et Saint-Brieuc) ont concentré les trois quarts des échouages d'algues vertes. Dans ces baies peu profondes et peu exposées aux tempêtes, les ulves ont connu une forte croissance au printemps en raison d'un ensoleillement exceptionnel en avril qui a dopé les algues de l'automne précédent, restées tapies au fond de l'eau. Puis les orages de juin ont déversé de quoi nourrir généreusement en nitrates la nouvelle génération. Les débits de certains cours d'eau ont ainsi été multipliés par dix ou par quinze à cette période. Ces apports en nitrates, à plus de 90% d'origine agricole, proviennent des épandages de fertilisants - de synthèse mais surtout organiques, comme le lisier de porc -, mais aussi d'intrants plus anciens stockés dans les nappes souterraines. Sylvain Ballu rappelle toutefois que les cours d'eau bretons ont connu "des améliorations substantielles" depuis plusieurs années avec des concentrations d'azote parfois "divisées par deux". Mais cela reste insuffisant pour empêcher la formation de marées vertes quand les conditions météorologiques sont défavorables. 

LIRE AUSSI >> Une BD se penche sur la pollution aux algues vertes des plages bretonnes
Or, depuis plusieurs années, la météo favorise une prolifération massive. "Sur les six dernières années, on a connu des orages soutenus fin juin, début juillet, au moment où, normalement, les algues commencent à tirer la langue", détaille Sylvain Ballu. Bien que les apports en nitrates soient moins importants dans les cours d'eau, ces précipitations massives alimentent les ulves en nitrates et leur donnent un second souffle. Le scientifique se demande quel rôle joue le changement climatique dans ces pluies à répétition. À l'avenir, avec des stocks imposants en octobre et des conditions météorologiques défavorables à l'été et en début d'automne, la situation pourrait donc se dégrader encore rapidement. 

Des capteurs d'hydrogène sulfuré installés


Dans le détail, les amas d'ulves pourraient représenter environ 100 000 mètres cubes en 2021, notamment dans les Côtes-d'Armor. Les collectivités locales mesurent l'ampleur du fardeau à la quantité qu'elles doivent ramasser sur leurs côtes. Au 23 septembre, selon le Ceva, 10 500 tonnes ont été collectées dans la seule baie de Saint-Brieuc, où les surfaces recouvertes sont en constante augmentation depuis 2013. Une situation qui a de quoi exaspérer la population et les élus locaux. Car les algues en décomposition émettent de l'hydrogène sulfuré (H2S), un gaz toxique potentiellement mortel. Alors quand deux chiens sont retrouvés morts près d'une couche d'ulves sur une plage de Plestin-les-Grèves, le 12 septembre dernier, la lassitude laisse place à l'inquiétude. L'analyse réalisée sur l'un des deux animaux n'a pas permis de détecter la présence quantifiable d'hydrogène sulfuré.  
À VOIR AUSSI >> VIDÉO. Les algues vertes de retour en Bretagne
Dans le but de prévenir toute crise sanitaire, des capteurs d'hydrogène sulfuré ont été installés à la demande de l'Agence régionale de santé (ARS) à proximité de quatre sites de la baie de Saint-Brieuc, un "dispositif expérimental" destiné à mesurer la qualité de l'air. Une décision prise après la diffusion d'un reportage d'Envoyé Spécial diffusé en septembre, dans lequel des riverains se plaignent notamment de maux de tête. Dans la commune d'Hillion, au fond de la baie de Saint-Brieuc, où les ulves s'accumulent plus que partout ailleurs, le maire, Mickaël Cosson, a fermé au public deux de ses cinq belles plages dès fin juin. Elles le sont toujours à ce jour. Les amas verts ont pourri sur place, indisposant les riverains loin à la ronde. Par précaution, un détecteur de H2S a été installé et des panneaux alertent "échouage massif" et "danger à proximité". Sur l'un des sites, baptisé L'Hôtellerie, les capteurs indiquent des indicateurs plus élevés qu'en 2020 avec un dépassement ponctuel de la valeur guide de l'OMS les 29 et 30 juin (respectivement 201 et 153 µg/m3)". "Sur ce même site, du 4 mai au 15 juillet la moyenne des relevés sur cette période est de 20,4 µg/m3. Et aucun dépassement n'a été relevé depuis", poursuit l'ARS. La référence sanitaire définie par l'OMS est de 150 μg/m3 sur 24h (moyenne journalière), une "concentration fondée sur la survenue des premiers effets irritants locaux du sulfure d'hydrogène au niveau oculaire". Fin juillet, l'Agence régionale de santé (ARS) a invité les médecins libéraux à lui faire part de tout incident s'apparentant à un cas d'intoxication à l'hydrogène sulfuré. A ce jour, selon nos informations, aucun cas n'a été remonté. 
Face à ce fléau, les élus locaux sont dans l'impasse et en appellent à l'Etat. Selon un rapport officiel d'évaluation des politiques publiques rédigé par la Cour des comptes et rendu public le 2 juillet, les plans publics de lutte contre la prolifération des algues vertes en Bretagne ont été "mal définis" et n'ont eu qu'un "impact limité". Pour rappel, l'Etat verse chaque année aux collectivités locales entre 600 000 et un million d'euros pour leurs frais de ramassage. Car, au plus fort de la saison, il arrive que ces dernières soient submergées : les capacités des centres d'accueil sont ainsi dépassées et les tracteurs équipés d'une cabine pressurisée pour aller manoeuvrer au milieu des couches d'algues vertes manquent. Pour faire face, la Cour des comptes préconise de promouvoir une agriculture "à faibles fuites de nitrates". 

Lechercheur



La faute a qui dans tout ça?

Josué

Josué
Administrateur

La mer en surchauffe sous l'effet du changement climatique
Alors qu’une nouvelle vague de chaleur est attendue la semaine prochaine, les températures de la mer sont déjà à un niveau record. Cet effet du changement climatique a de multiples conséquences sur la biodiversité et l’équilibre météorologique.

Par Cyrielle THEVENIN

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum