Mardi 10 novembre
Il faudra qu’il rédige pour elle un acte de divorce [...] et qu’il la renvoie de chez lui (Deut. 24:1).
Un Israélite pouvait divorcer de sa femme s’il ‘découvrait quelque chose d’inconvenant à son sujet’. La Loi ne précisait pas de quel genre de faute il pouvait s’agir, mais ce devait être quelque chose de honteux et de grave, pas une faute légère (Deut. 23:14). Malheureusement, à l’époque de Jésus, beaucoup de Juifs divorçaient « pour n’importe quelle raison » (Mat. 19:3). Nous ne voudrions certainement pas avoir le même état d’esprit qu’eux. À l’époque du prophète Malachie, il était courant pour un homme de trahir ‘la femme de sa jeunesse’ en divorçant d’avec elle, peut-être pour se remarier avec une femme plus jeune qui pratiquait le faux culte. Mais Malachie a écrit ces paroles de Jéhovah : « Je hais le divorce » (Mal. 2:14-16). Cela s’accordait bien avec ce que Dieu avait dit lors du premier mariage : ‘L’homme s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair’ (Gen. 2:24). Et Jésus a soutenu le point de vue de son Père sur le mariage en disant : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mat. 19:6). w18.12 11 § 7-8.