Voici directement l'article que j'ai écrie :
Sommes nous à l’écoute de Dieu ?
Lorsque nous ouvrons notre Bible, c’est bien pour savoir ce que Dieu attend de nous, n’est-ce pas ? Autrement dit, c’est bien pour être à son écoute ?
Mais le sommes nous toujours ?
Pour le savoir, méditons sur 2 textes bibliques se trouvant dans la Genèse, et posons nous la question suivante : « Suis-je 1 Adam ; ou suis-je 1 Caïn ? »
* Les versets proviennent de la Bible de Jérusalem.
9 Yahvé Dieu appela l’homme : « Où es–tu ? » dit–il.
10 « J’ai entendu ton pas dans le jardin, répondit l’homme ; j’ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché. »
11 Il reprit : « Et qui t’a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ! »
12 L’homme répondit : « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé ! »
13 Yahvé Dieu dit à la femme : « Qu’as–tu fait là ? » Et la femme répondit : « C’est le serpent qui m’a séduite, et j’ai mangé ! »
6 Yahvé dit à Caïn : « Pourquoi es–tu irrité et pourquoi ton visage est–il abattu ?
7 Si tu es bien disposé, ne relèveras–tu pas la tête ? Mais si tu n’es pas bien disposé, le péché n’est–il pas à la porte, une bête tapie qui te convoite, pourras–tu la dominer ? »
8 Cependant Caïn dit à son frère Abel : « Allons dehors », et, comme ils étaient en pleine campagne, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
Comme nous pouvons le voir ici en Gen 3.9-13, lorsque Dieu parle à Adam, celui-ci bien que pécheur (nous le sommes nous aussi - Rom 3.23) à la politesse de l’écouter et de lui répondre, même s’il tente de remettre la faute sur le dos de sa femme (voir le verset 12), car c’est tellement plus simple d’accuser les autres, plutôt que de faire face à ses responsabilités.
En revanche, Caïn lui se moque complètement de l’avertissement que Dieu lui donne, car non seulement il n’a pas la politesse de lui répondre, mais comble du comble, il va jusqu’à faire tout le contraire de ce que Dieu vient de lui dire !
D’où le fait de ma question : « Suis-je 1 Adam ; ou suis-je 1 Caïn ? »
Est-ce que je souhaite vraiment faire la volonté de Dieu, ou Est-ce plutôt ma volonté que je souhaite réaliser ?
Parfois nous pouvons voir la volonté de Dieu comme étant quelque chose de trop difficile à accomplir, mais sachons que ce qui est impossible pour ceux ne connaissant pas Dieu, nous est en revanche possible, car ne n’oublions pas les paroles de Jésus, retranscrit par l’évangéliste Marc :
Tout est possible à celui qui croit (Marc 9.23).
Oui, tout devient possible, même l’impossible, lorsque nous avons l’esprit de Dieu.
Pour conclure, méditions ces 4 textes :
Luc 11.13 : Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera–t–il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient !
Matthieu 7.21-27 :
21 Ce n’est pas en me disant : « Seigneur, Seigneur », qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
22 Beaucoup me diront en ce jour–là : « Seigneur, Seigneur, n’est–ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que nous avons fait bien des miracles ? »
23 Alors je leur dirai en face : « Jamais je ne vous ai connus ; écartez–vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ».
24 Ainsi, quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc.
25 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, et elle n’a pas croulé : c’est qu’elle avait été fondée sur le roc.
26 Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.
27 La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont rués sur cette maison, et elle s’est écroulée. Et grande a été sa ruine !
Isaïe 48.18-18 : Si seulement tu avais été attentif à mes commandements ! Ton bonheur serait comme un fleuve et ta justice comme les flots de la mer. Ta race serait comme le sable, et comme le grain, ceux qui sont issus de toi ! Ton nom ne serait pas retranché ni effacé devant moi.
1 Jean 5.3 : Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pesants.