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Catastrophes dans un lieux apres l'autres

5 participants

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Invité


Invité



Incendie dans les Emirats Arabes



INCENDIE AUX ÉMIRATS ARABES
En bout de ligne on sais que tout sera detruit de toute façon, alors faut pas avoir confiance dans les richesses, avoir un commerce et se penser en sécurité  
Mais c'est bien d'avoir confiance en Jehovah qui compte  ...

Dans l'etude cette  semaine j'avais vue un verset qui m'avais attirer l'attention

Psaumes 112:7
Il ne craindra pas de mauvaise nouvelle.
Son cœur est ferme, il met sa confiance en Jéhovah

Invité


Invité



A la fontiere de la VHINE et COREE DU NORD
15 explosions

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Et ce n'est pas fini ce genre de catastrophes.

Invité


Invité

Il en a regulierement parfois grande comme en Sibérie Russie l'annee derniere

BenFis

BenFis

La catastrophe la plus à craindre en France est certainement l'accident nucléaire.

Josué

Josué
Administrateur

BenFis a écrit:La catastrophe la plus à craindre en France est certainement l'accident nucléaire.
Un catastrophe comme au Liban peut aussi arrivé en France.
Ce qui est déjà arrivé entre autre, mais avec moins de dègats.

Invité


Invité

En chine il y a eu semble comme au Liban il y a je sais plus quand, cetait 300 tonnes d'engrais, des fertilisants
Donc 10 fois plus puissant  qu'il viens d'arriver hier

Rene philippe

Rene philippe

C'est loin d'être fini

BenFis

BenFis

Rene philippe a écrit:C'est loin d'être fini
Oui, je le pense aussi.

Et le dénominateur commun à toutes ces catastrophes, c'est l'homme.

Invité


Invité


Incendie au World Trade Center en Belgique

Merci de le reconnaitre Benfis, merci!

BenFis

BenFis

Patrice1633 a écrit:
Incendie au World Trade Center en Belgique

Merci de le reconnaitre Benfis, merci!

De rien ! Ca "saute" aux yeux. Laughing

Invité


Invité



Dans le Sud-Est de la FRANCE pres de marseille
Plus de 1000 Hectares on ete détruits

Rene philippe

Rene philippe

BenFis a écrit:
Rene philippe a écrit:C'est loin d'être fini
Oui, je le pense aussi.

Et le dénominateur commun à toutes ces catastrophes, c'est l'homme.

Tu en déduis quoi cher Benfils ?

Invité


Invité



Il y a 2 jour explosion en CHINE
Dans une usine chimique

BenFis

BenFis

Rene philippe a écrit:
BenFis a écrit:
Rene philippe a écrit:C'est loin d'être fini
Oui, je le pense aussi.

Et le dénominateur commun à toutes ces catastrophes, c'est l'homme.

Tu en déduis quoi cher Benfils ?
Cher Rene Philippe,
J'en déduis que la surpopulation humaine associée au néocapitalisme galopant va accélérer le processus de déstabilisation du ciment civilisationnel. Et que les prophéties de fin du monde risquent de s'accomplir plus rapidement qu'on pourrait le penser.

Souvent dans les cas semblable du passé, la soupape de sécurité, c'était la guerre. Les même causes engendrant les mêmes effets, le risque est donc bien là. Sauf que cette fois, la capacité naturelle de notre environnement à se régénérer étant déjà arrivée à ses limites, on risque, à l'issue du combat, de se retrouver à l'âge de la pierre taillée.

Invité


Invité

Surpopulation?
A quel ENDROIT?
Y a de la nourriture en abondance il ne manque pas du tout de nourriture
On ne manque pas de place non plus il y a des millions d'hectare non habiter qui est habitable et des milllions d'hectarre encore non laboirer pour ensemencer ...

Mais j'approuve le reste de ton message

BenFis

BenFis

Patrice1633 a écrit:Surpopulation?
A quel ENDROIT?
Y a de la nourriture en abondance il ne manque pas du tout de nourriture
On ne manque pas de place non plus il y a des millions d'hectare non habiter qui est habitable et des milllions d'hectarre encore non laboirer pour ensemencer ...

Mais j'approuve le reste de ton message

La surpopulation est mondiale, même si certaines parties du globe sont plus épargnées que d'autres.

Le problème n'est pas seulement de nourrir les humains mais de leur assurer un espace vital digne de ce nom.

Et la culture ne concerne pas seulement la nourriture, comme par ex. les champs de coton ou les plantations de bois pour le chauffage ou le mobilier, ou les palmiers à huile utiles pour fabriquer du bio-carburant... Pour quelles raisons crois-tu que les forêts s'amenuisent toujours un peu plus chaque année?

Invité


Invité


CHINE Un coin ou il y a 50 millions de logement vide
Oui mais on est pas en manque dans rien
Est ce que on manque :
d'essence   ? Non
De blé          ? Non
Huile palme? Non
Terrains       ? Non
Mal reparti a cause de la richesse  mais des logement  
C'est plein dans bien des pays des immeuble neuf non louer
Que ce sois en chine, meme dans l'Afrique
Et de nombreux pays ils y a des immeuble pour habriter des millions de personnes mais ils veulent de l'argent pour cela
Quelque en sois la raison de ces maisons vides il y a des logement qui pourrais habriter des gens dans la rue.



ANGOLA des villes entiere de logement neuf vide

Invité


Invité



Petrolier Échoué  a cote de l'île Maurice
(En bas de l'Afrique a cote de Madagascar)

6 Aout 2020
Deviens catastrophe ecologique
200 tonnes de diesel
3800 tonnes d'huile lourde
Les hydrocarbure se déverse
Le bateau risque de se brisé



Dernière édition par Patrice1633 le Sam 8 Aoû - 2:38, édité 1 fois

Invité


Invité





6 Aout 2020
Pipline Gas explosion
Des milliers de vehicule perdu

BenFis

BenFis

Patrice1633 a écrit:
CHINE Un coin ou il y a 50 millions de logement vide
Oui mais on est pas en manque dans rien
Est ce que on manque :
d'essence   ? Non
De blé          ? Non
Huile palme? Non
Terrains       ? Non
Mal reparti a cause de la richesse  mais des logement  
C'est plein dans bien des pays des immeuble neuf non louer
Que ce sois en chine, meme dans l'Afrique
Et de nombreux pays ils y a des immeuble pour habriter des millions de personnes mais ils veulent de l'argent pour cela
Quelque en sois la raison de ces maisons vides il y a des logement qui pourrais habriter des gens dans la rue.
ANGOLA des villes entiere de logement neuf vide

Nous ne sommes pas en manque de quoi que ce soit, quoique des soubresauts commencent à se faire sentir.

Ce que tu n'as pas l'air de comprendre, c'est que justement nous comblons ce manque en puisant dans notre réserve naturelle qui elle, n'est pas inépuisable.

La terre a une capacité à se régénérer qui est désormais inférieure à la demande humaine. D'où la faune et la flore en réduction d'effectif, chaque année un peu plus, depuis quelques décennies déjà.

Invité


Invité

C'est la polution qui cause cela, ils font des essaye de bombes nuclaires aussi a plusieurs endroit, sur terre sous la terre, dans l'eau des millier de tonne d'explosif pour rien, sinon si il ni aurais pas de polution tu peut mette plus de 50 milliard de monde sans probleme, regarde au liban ca une repercussions sur la nature aussi ce qui est arriver, il y auras des debalancement qui vont suivre

BenFis

BenFis

Patrice1633 a écrit:C'est la polution qui cause cela, ils font des essaye de bombes nuclaires aussi a plusieurs endroit, sur terre sous la terre, dans l'eau des millier de tonne d'explosif pour rien, sinon si il ni aurais pas de polution tu peut mette plus de 50 milliard de monde sans probleme, regarde  au liban ca une repercussions sur la nature aussi ce qui est arriver, il y auras des debalancement qui vont suivre

50 milliards d'humains sur une terre qui ne peut en supporter que 1 ou 2, ce sera la destruction assurée de tous les écosystèmes en moins d'une décennie.

Invité


Invité



Feu en France 1000 hectares



Feu 165 Hectares d'epinettes

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

BenFis a écrit:
Patrice1633 a écrit:C'est la polution qui cause cela, ils font des essaye de bombes nuclaires aussi a plusieurs endroit, sur terre sous la terre, dans l'eau des millier de tonne d'explosif pour rien, sinon si il ni aurais pas de polution tu peut mette plus de 50 milliard de monde sans probleme, regarde  au liban ca une repercussions sur la nature aussi ce qui est arriver, il y auras des debalancement qui vont suivre

50 milliards d'humains sur une terre qui ne peut en supporter que 1 ou 2, ce sera la destruction assurée de tous les écosystèmes en moins d'une décennie.
Et dans tout ça comment tu vois ton avenir ?

Invité


Invité



FORTE PLUIE
CORÉE  DU SUD


Invité


Invité

BenFis

BenFis

Mikael a écrit:
Et dans tout ça comment tu vois ton avenir ?

J’irai rejoindre mes ancêtres au cimetière. Very Happy

Josué

Josué
Administrateur

C'est triste comme perspective.

Rene philippe

Rene philippe

BenFis a écrit:
Mikael a écrit:
Et dans tout ça comment tu vois ton avenir ?

J’irai rejoindre mes ancêtres au cimetière. Very Happy

Tu crois à la survie de l’âme après la mort ?

BenFis

BenFis

Rene philippe a écrit:Tu crois à la survie de l’âme après la mort ?

La survie de l'âme est une option intéressante en effet, mais je n'ai aucune croyance précise de ce qui pourrait éventuellement se passer après la mort. A quoi bon d'ailleurs, car ce n'est certainement pas une espérance, quelle qu'elle soit, qui peut décider de mon avenir.

Invité


Invité



Tempete ISAIAS

Invité


Invité



Station d'essence en Russie

Invité


Invité

Invité


Invité

Invité


Invité



EXPLOSION EN JORDANIE

Josué

Josué
Administrateur

Et ce n'est pas fini.
[size=33]Incendies aux Etats-Unis : 500.000 personnes évacuées dans l’Oregon[/size]
PLANETE Toute la côte ouest des Etats-Unis est ravagée par une centaine de feu qui ont fait au moins 8 morts cette semaine

Invité


Invité



INCENDIE CALIFORNIENNE

La Californie ravagée par des incendies saisonniers
Les feux de forêts sont fréquents en été en Californie aux Etats-Unis, mais l'année 2017 a été meurtrière. Plus de 40 personnes sont mortes en octobre dans plus d'une dizaine de feux qui ont ravagé une partie du nord viticole, rasant plus de 10 000 bâtiments. Après des années de sécheresse dans cet état américain, une vague de chaleur s'ajoute à des vents violents qui attisent les brasiers. En décembre, un seul foyer, l'incendie "Thomas", brûle plus de 90 000 hectares à lui seul en une semaine, à l'est de Santa Barbara.

Actuellement le ciel de MONTREAL est  toucher par cette terrible tragédie
Actuellement plus de 400 000 hectares ont bruler

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Les incendies américains si intenses que leur fumée atteint l'Europe
Par AFP ,publié le 17/09/2020 à 06:20 , mis à jour à 06:20[/size]
Catastrophes dans un lieux apres l'autres Un-pompier-lutte-contre-les-flammes-a-monrovia-pres-de-los-angeles-en-californie-le-15-septembre-2020_6274380
Un pompier lutte contre les flammes à Monrovia, près de Los Angeles, en Californie, le 15 septembre 2020
 
afp.com/RINGO CHIU


Los Angeles - Les incendies qui font rage depuis des semaines dans l'ouest des Etats-Unis sont si puissants que la fumée qu'ils dégagent s'est propagée jusqu'en Europe, et risquent d'être encore attisés dans les prochains jours par des vents violents attendus en Californie.


Depuis qu'il a commencé ses observations satellites, en 2003, le service européen Copernicus sur le changement climatique n'avait jamais relevé des données d'une telle ampleur.  
L'activité de ces incendies "sans précédent" est, selon l'organisme, "des dizaines à des centaines de fois plus intense" que la moyenne. 
Des quantités inédites de carbone ont déjà été relâchées dans l'atmosphère. Et la fumée, particulièrement dense, a traversé tout le pays et l'Atlantique.  

Catastrophes dans un lieux apres l'autres Lexpress-big+04bc6a5f193ceaff9105686147dcae0ec4ef1e6d79e64b72e407222db8ea78e2

"Le fait que ces incendies émettent tellement de pollution dans l'atmosphère que nous pouvons encore voir de la fumée épaisse 8.000 km plus loin reflète à quel point ils sont dévastateurs, en terme d'ampleur et de durée", a souligné mercredi dans un communiqué Mark Parrington, scientifique du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus. 

Le plus gros des fumées est concentré sur la côte ouest des Etats-Unis, où la qualité de l'air des grandes villes californiennes de Los Angeles et San Francisco, ou celles plus au nord de Portland (Oregon) et Seattle (Etat de Washington), compte actuellement parmi les plus mauvaises au monde. 
Depuis des jours, elle est classée comme "malsaine", voire localement dangereuse, par les autorités locales et certains commencent à s'inquièter des conséquences sanitaires d'une telle exposition aux fumées. 


- Vents violents - 
Plus de 17.000 pompiers, épuisés par leur lutte sisyphéenne contre les flammes depuis la mi-août, sont à pied d'oeuvre dans le seul Etat de Californie, le plus touché, avec quelque 25 foyers d'envergure. 
Et le gouverneur Gavin Newsom a mis en garde mercredi contre les vents de "Santa Ana", violents et chargés d'air chaud et sec, qui sont attendus sur la Californie dans les jours à venir et risquent d'aggraver une situation déjà tendue. 


L'Etat a déjà subi plus de 7.600 feux cette année, contre moins de 5.000 durant tout 2019, et la saison des incendies de forêts dure traditionnellement jusqu'en novembre, a rappelé M. Newsom. 
L'un de ces feux, le "Bobcat Fire", menaçait d'engloutir l'observatoire historique du Mont Wilson, près de Los Angeles, mais les pompiers sont parvenus à écarter le danger dans l'immédiat.  

Les incendies de l'Ouest américain ont fait au moins 30 morts en Californie et dans l'Oregon. Plus de 2 millions d'hectares au total sont déjà partis en fumée et des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes d'évacuer leurs domiciles, dont des centaines ont été réduits en cendres. 

- "Vide et inquiète" - 
C'est le cas de la maison en bois d'Eraida Rodas, dans laquelle elle vivait depuis une douzaine d'années avec son mari et ses quatre enfants à Talent, dans le sud de l'Oregon.  
Il n'en reste plus aujourd'hui que la structure métallique du plancher, la carcasse calcinée d'un vélo d'enfant et des petites statues d'animaux.  
"C'est comme si j'avais perdu tous les efforts que notre famille a fait, je me sens vide, et inquiète", confie-t-elle à l'AFP, des sanglots dans la voix. 
Les feux qui se multiplient à travers la planète sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du changement climatique: augmentation de la température et baisse des précipitations notamment.  
A moins de deux mois de l'élection présidentielle, les incendies, qui ont déjà causé plusieurs milliards de dollars de dégâts, se sont invités dans la campagne. 
Le président Donald Trump s'est rendu lundi en Californie, où il a suscité la polémique en semblant nier le rôle du changement climatique dans ces feux hors normes, surtout dus selon lui à une mauvaise "gestion forestière". 
Son adversaire démocrate Joe Biden, qui lui fera face dans les urnes le 3 novembre, l'a qualifié en écho de "pyromane du climat". 

Sans le citer nommément, le gouverneur Newsom, qui s'était entretenu avec le président Trump en début de semaine, a quant à lui déclaré qu'il n'avait "plus de patience pour ceux qui nient l'existence du changement climatique". 

Invité


Invité



INNONDATION EN FLORIDE
LES BATEAUX SE RETROUVENT  SUR LA ROUTE

Vidéo publier il y a 2h

Lechercheur



Le problème des catastrophes ne va pas s'arranger a cause de l'incurie des hommes.

Lechercheur



Atlantico : La France fait face à de très mauvaises récoltes de blé, en 2024. Les estimations provisoires du ministère de l'agriculture font état d'un recul de la production céréalière de 10 millions de tonnes par rapport à l'an dernier. Il s'agirait de la pire année en quatre décennies. Faut-il craindre pour la sécurité alimentaire française à court ou moyen terme ? Quid du temps long ?

Denis Beauchamp : L'année dernière, la production à été relativement bonne, la France finit donc avec des stocks supérieurs à la moyenne qui pourront compenser une petite partie du manque de cette année. De plus, habituellement, la France exporte la moitié de son blé. Cette année, même si les récoltes ont étés très mauvaises, le tonnage exporté sera réduit, mais il en restera encore assez pour couvrir les besoins des Français. Cela constitue cependant une alerte à prendre très au sérieux pour l'avenir.

Bruno Parmentier : À court ou à moyen terme, non, évidemment. Notons, pour commencer, que l’on peut garder – et que l’on exporte aussi, mécaniquement. Par conséquent, la question de la sécurité alimentaire se pose dans le cadre d’une crise de la récolte à échelle mondiale. A priori, ce n’est pas le cas en l’état : quand il fait mauvais temps chez nous, il peut tout à fait faire beau ailleurs, dans le Middle West, en Inde ou en Chine par exemple. La Chine, premier producteur mondial, produit 5 fois plus que nous, et l’Inde quatre fois plus, même s’ils interviennent peu sur le marché mondial car ils consomment tout ce qu’ils produisent. Si plusieurs régions productrices sont touchées la même année, le danger, cela va sans dire, est plus important. Pour autant, il faut aussi tenir compte du fait que le monde dispose d’un peu de temps devant lui : nous stockons environs 5 à 6 mois de réserve, si l’on prend en compte l’ensemble des silos de la planète. Il faudrait une succession de crises graves avant que nous ne commencions à en voir le fond, donc.

A court comme à moyen terme, ce à quoi il faut potentiellement s’attendre, c’est une variation du prix mondial des céréales. Celui-ci, c’est une évidence, dépend beaucoup des disponibilités. La guerre en Ukraine en a fait la démonstration indéniable à ses débuts ; d’autant que le nombre de pays exportateurs de blé – c’est-à-dire ceux dont la production excède la demande intérieure – ne sont pas nombreux. On compte environ 80 pays qui importent du blé dans le monde pour une petite dizaine d’exportateurs, selon les années. Parmi eux figurent les Etats-Unis, le Canada, la Russie, l’Ukraine, l’Allemagne, occasionnellement l’Argentine et, évidemment la France. Dès lors, quand l’un de ces pays peine à fournir sa part, ses clients se tournent vers la concurrence. C’est bien pour cela que le début de la guerre en Ukraine a engendré une crise gigantesque : le blé ukrainien était bloqué et nous ne voulions pas, collectivement, acheter du blé russe. Résultat des courses, les cours ont flambé.

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La France, rappelons-le, est un très grand pays producteur de blé. C’est ici que l’on trouve les champs les plus productifs au monde. Nous produisons, en moyenne, trois fois plus de blé que ce que nous mangeons. Un tiers est consacré à l’alimentation (on parle ici de pain, de nouilles, de crêpes, de couscous, etc), un autre est dédié à l’alimentation des animaux d’élevage. Le dernier tiers est exporté, le plus souvent vers l’Europe du Sud (l’Espagne notamment, mais pas seulement), ainsi que vers le Maghreb ou l’Afrique noire. Dès lors, et compte tenu de la réalité de notre production, quand la récolte française diminue, ce ne sont pas les Français ou leurs animaux qui sont menacés : ce sont les pays qui importent notre blé qui en payent le prix lourd. Le risque pèse donc davantage sur l’Espagne, le Maroc, le Sénégal ou l’Egypte, par exemple, s’ils ne peuvent pas non plus se tourner vers d’autres producteurs comme l’Ukraine, par exemple. Mais, heureusement, l’Ukraine a réussi à éloigner le danger de circulation en mer noire et pourra exporter sa production cette année.

Dans cette équation, c’est donc le niveau final de la récolte mondial qui permettra de déterminer s’il y a un risque pour la sécurité alimentaire.

Si la récolte mondiale est bonne mais que la récolte française ne l’est pas, ce sera la double peine pour nos céréaliers : ils devront alors composer avec un prix du grain assez faible, tout en en ayant assez peu à vendre eux même. En cas de pénurie mondiale, en revanche, cela sera dur pour le consommateur mais l’agriculteur pourra tirer son épingle du jeu.  

Les estimations provisoires du ministère, vous l’avez dit, font état d’un recul de 10 millions de tonnes de blé par rapport à l’an dernier. C’est énorme. Pour en prendre la pleine mesure, il faut réaliser que la récolte française oscille généralement entre 30 et 40 millions de tonnes. Il nous manque donc un tiers de la récolte. C’est la plus grande baisse depuis 40 ans, peu ou prou. Cela ne veut pas dire que c’est la seule année de mauvaise récolte que nous avons connu depuis, par exemple les intempéries nous ont également affecté en 2016 et 2020, mais force est de constater que le choc est important.  

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Sur le long terme, il est plus difficile de répondre. Cela dépendra notamment de comment se dérouleront les années à venir. Nous ne savons rien de ce que sera l’année prochaine. Ce que l’on peut toutefois affirmer, c’est que le réchauffement climatique risque de rendre plus commune les années atypiques et compliquées. Il y a donc un véritable risque à ce sujet. Et puisque la France, en matière de productivité du blé, est la nation la plus avancée, elle est aussi la nation la plus sensible à ce genre d’intempéries. Nous sommes en mesure de récolter 8 tonnes de blé à l’hectare en moyenne. Il y a 60 ans, nous n’en récoltions que 2,5 tonnes. Un tel progrès nécessite une agriculture particulièrement industrialisée, ce qui n’est pas sans présenter un certain nombre de désavantages comme une hyperspécialisation qui flirte souvent avec la monoculture.

De plus, parce que nous produisons autant, tout changement se voit beaucoup. Les Etats-Unis ou l’Ukraine produisent deux fois moins que la France à l’hectare. Passer de 5 tonnes à quatre sur un hectare ça reste discret. Tomber de 8 à 5 comme c’est notre cas, cela se voit plus.

A quoi sont dues ces mauvaises récoltes ? Quelle est la part de conjoncture... et dans quelle mesure faut-il craindre qu'elle devienne, un jour, structurelle ?

Denis Beauchamp : Il y a eu, depuis les semis de l'automne, une conjonction exceptionnelle d'évènements météo : des pluies en abondance, un temps froid, un manque de luminosité : tout cela a fortement réduit le potentiel de production, mais cela à également favorisé le développement de maladies qui ont fortement fait baisser la production , alors que les moyens de lutte phytosanitaires sont chaque année plus limités. C'est donc un événement conjoncturel, mais le changement climatique nous mettra forcément face à des excès très variés, opposés d'une année sur l'autre, qui fragiliseront les productions agricoles.

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Bruno Parmentier : L’agriculture, comprenons-nous bien, est une activité à risque. Quand on sème, on a aucune idée du temps qu’il fera au moment de la récolte. Certaines années, il fait trop chaud, et la récolte n’est pas bonne. Quand la période est trop sèche, c’est un autre problème. Et quand, comme c’est le cas cette année, le temps est trop humide, le blé a tendance à pourrir. Certains champs n’ont pas pu être semés, parce qu’ils étaient inondés et c’est pour cela que nous faisons aujourd’hui face à une récolte historiquement mauvaise.

La culture du blé, en France, a cela de particulier qu’il s’agit d’une céréale qui a historiquement été au cœur de notre alimentation. Toutes les terres bonnes pour le blé ont été semées de blé. Celles qui ne l’étaient pas sont, pour l’essentiel, devenues des vignes. La vigne est plus simple à cultiver, du fait de sa racine plus profonde. Les terres de Champagne, pour ne citer qu’elles, n’étaient pas bonnes pour le blé. C’est pourquoi on y a historiquement cultivé des vignes et on a fait du champagne. Mais maintenant on a réussi à tirer 8 tonnes de blé sur ces terres caillouteuses !

Seulement, voilà : comme nous l’avons précédemment évoqué, notre agriculture est aujourd’hui hyper-spécialisée. On fait du blé sur du blé, d’année en année, ce qui a tendance à appauvrir les terres et contraint à l’utilisation d’engrais qui polluent les sols et les eaux. La monoculture, par ailleurs, a tendance à favoriser la prolifération de maladies et bestioles en tout genre qui s’attaquent aux plantes et il devient donc nécessaire d’utiliser sans cesse plus d’insecticides ou d’herbicides. Notre spécialisation, à laquelle nous devons notre incroyable productivité, induit donc des faiblesses de plus en plus importantes. Et puisque la machine est réglée au millimètre près, la moindre sortie de route se fait sentir potentiellement très fort.  

Est-il possible de minimiser les risques à l'avenir, sans nécessairement mettre à mal la productivité française en matière agricole ?

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Denis Beauchamp : S'il n'y a pas de solution miracle, il faudra à l'avenir, conjointement avec une grande sobriété, mettre en place tous les systèmes possible pour conserver l'eau excédentaire comme cette année, afin de l'utiliser les années ou elle manquera. Rappelons que nous sortons de deux années de sécheresse, et que cela ne manquera pas de revenir. De même, il faut accentuer la recherche par tous les moyens afin de mettre au point des variétés qui soient capables de résister aux excès du froid, du chaud, du manque d'eau comme de l'excès de pluie, ainsi que des maladies : c'est un défi vital pour l'ensemble de la société Française. Il faut également poursuivre la recherche sur les moyens de lutte phytosanitaire, afin que leur interdiction ou limitation ne conduise pas à une baisse structurelle de production agricole, qui pourrait se révéler dramatique.

Bruno Parmentier : L’agriculture est particulièrement sensible aux variations climatiques. Partant de là, et compte tenu de ce que nous avons pu évoquer précédemment, il me paraît compliqué de faire beaucoup mieux que ce que nous faisons aujourd’hui. Toujours est-il que certains points méritent d’être discutés. Ainsi, la gestion de l’eau va être un problème majeur du XXIè siècle. Le trop d’eau est déjà un problème majeur, le pas assez d’eau l’est davantage encore. Il va probablement falloir envisager d’investir en agroécologie, apprendre à drainer les champs et faire des canaux de dérivation, par exemple. C’est un point sur lequel la France pèche considérablement aujourd’hui. A l’inverse, il faudra installer des systèmes d’irrigation dans la moitié nord de la France, ce qui était inutile jusqu’à maintenant. Il va aussi falloir planter davantage d’arbres. Il n’y en a presque plus entre Paris et Reims par exemple, parce que l’on a expliqué au paysan que l’arbre était son ennemi. C’est d’une folie absolue : l’arbre protège du vent, emmagasine ou absorbe l’humidité, empêche le ravinement, héberge les animaux auxiliaires de cultures qui nous débarrassent des prédateurs… Il est urgent de replanter.

Enfin, il faut aussi se tourner du côté de la génétique. Peut-être pourra-t-on produire des variétés de blés qui sont moins sensibles aux intempéries. Il faut aussi envisager le mélange, dans un seul champ, des céréales et des légumineuses.

Quel sera l'impact concret sur les producteurs céréaliers, les éleveurs et, en dernière ligne, les consommateurs ?

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Denis Beauchamp : Pour le consommateur, je ne pense pas que les conséquences soient vraiment visibles: par chance, au niveau mondial, la production de céréale reste suffisante cette année , ce qui a empêché les prix de remonter, même en France. En revanche, les producteurs de céréales vont être lourdement impactés puisqu'il y a à la fois moins de tonnage à vendre et avec des prix bas. Le revenu tiré de la vente de leur production ne couvrira donc pas les frais engagés pour les cultures. De même, les éleveurs sont bien souvent producteurs de céréales eux aussi afin de nourrir leurs bêtes. Avec moins de production, ils peuvent être contraints d'en acheter à l'extérieur, ce qui va fortement augmenter leurs charges alors que les prix de vente n'augmentent pas. Cette campagne 2024/2025 risque d'être la pire que l'agriculture aie connu depuis bien longtemps, avec toutes les conséquences que cela peut impliquer.

Bruno Parmentier : Le prix de la baguette ne va pas augmenter, si c’est ce qui vous inquiète. Et pour cause ! Il faut bien comprendre que le prix du blé ne représente pas grand chose dans le prix final de la baguette. Il s’agit d’un bien artisanal. Pour avoir une baguette chaude à 7h du matin, il faut que quelqu’un se lève à 3h du matin (par exemple), fasse venir ses salariés sur le coup de 5h tandis que son épouse (par exemple, encore une fois) ouvre la boutique pour 7h. Celle-ci, bien souvent, est située en centre-ville là où le loyer est cher et ce pain, cela va sans dire, est passé par un four. Le prix de l’énergie, du travail ou du loyer pèsent finalement bien plus lourd, sur l’euro final qu’il faudra débourser pour acheter sa baguette, que le prix du blé. En moyenne, il ne représente que 5 à 8% de celui-ci. Autant dire, donc, que la baguette n’est pas particulièrement sensible aux augmentations de tarifs du blé. La nouille, en revanche, essuie beaucoup plus le choc : il s’agit cette fois d’un bien industriel, ce qui signifie que le coût du travail est moins élevé, de même que celui du loyer (puisqu’elle est généralement produite à la campagne). Forcément, la nouille (et particulièrement la nouille premier prix) coûtera donc d’autant plus cher que le cours du blé augmente. Il en va de même pour celui de la viande, puisque l’essentiel des animaux d’élevage sont nourris au blé et que 70% du coût final du cochon, c’est bien ce qu’il a avalé au cours de sa vie.

N’oublions pas non plus le sous-produit du blé qu’est la paille. Très utilisée par les éleveurs pour leurs animaux, qui sont d’ailleurs souvent contraints d’en acheter, elle est aussi impactée par les mauvaises récoltes de blé. Pour la plupart des éleveurs, c’est donc un double problème : acheter de la paille coûte cher, acheter du grain coûte d’autant plus cher que l’on en a produit moins. En l’état, me semble-t-il, il y a donc lieu d’être inquiet pour la santé financière de nos éleveurs, même si cette année mauvaise en paille va être bonne en foin. Davantage que pour les céréaliers, en tout cas, dont les revenus, lissés sur 5 ans, sont loin d’être mauvais ; mais il est normal et humain qu’ils demandent des subventions supplémentaires les mauvaises années ; reste à voir s’il est légitime de les leur accorder à tous.

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