LE TUEUR D'OSLO

Rappel du premier message :

La Norvège envisage de poursuivre le suspect pour "crimes contre l'humanité"
OSLO (AFP) - 24/07/2011 11:10

Confrontée aux pires attaques perpétrées sur son territoire depuis la seconde guerre mondiale, la Norvège envisage de poursuivre le suspect, Anders Behring Breivik , pour "crimes contre l'humanité", un chef d'accusation passible de 30 ans de prison.Voir le dossier En Lumière

Se disant engagé dans une croisade pour "sauver la Norvège et l'Europe de l'Ouest face, entre autres, (...) à une invasion musulmane", le Norvégien de 32 ans a reconnu être l'auteur des deux attaques sanglantes qui ont fait vendredi 76 morts, dont de très nombreux jeunes.

La police norvégienne envisage maintenant d'invoquer une disposition introduite en 2008 dans le code pénal qui vise les "crimes contre l'humanité" et qui est passible de 30 ans de prison pour le poursuivre, a déclaré le procureur Christian Hatlo au journal Aftensposten paru mardi.

"La police a jusqu'à présent invoqué le paragraphe 147 qui porte sur le terrorisme mais elle n'exclut pas de recourir à d'autres dispositions", a déclaré à l'AFP un porte-parole, Sturla Henreiksboe.

"Aucune décision définitive n'a encore été prise", a-t-il ajouté.

Les faits couverts par le paragraphe 147 ne sont, eux, passibles que d'une peine maximale de 21 ans: les deux premiers alinéas, ceux invoqués par la police, portent sur "la déstabilisation grave de fonctions essentielles de la société" et l'intention de "semer la peur au sein de la population".

"Les noms des victimes vont être publiés progressivement, à mesure que les autopsies sont effectuées et que les proches sont prévenus", a dit M. Heinriksboe, en précisant que les premières identités pourraient être communiquées "probablement dans l'après-midi ou dans la soirée" de mardi.

(...)

source: nordnet/info

Ils avancerons plus vers le pire...

Newtown : Obama appelle au "changement" pour éviter d'autres massacres
Le Point.fr - Publié le 14/12/2013 à 12:31 - Modifié le 14/12/2013 à 12:45
Le président américain a rendu hommage samedi aux 26 victimes, dont 20 enfants, de la fusillade de l'école Sandy Hook de Newtown, il y a un an.
Le président américain Barack Obama a rendu hommage, samedi, dans son allocution hebdomadaire, aux 26 victimes, dont 20 enfants, de la fusillade de l'école Sandy Hook de Newtown, il y a un an, appelant au "changement" pour éviter d'autres drames.

"Il y a tout juste un an, une petite ville calme et tranquille a été frappée par une violence sans nom", a déclaré le président d'un ton solennel dans son message enregistré depuis la Maison-Blanche. "Six employés d'école dévoués et vingt magnifiques enfants y ont perdu la vie."

"Mais au-delà de la tristesse, nous avons aussi ressenti de la détermination : la détermination que cesse ce genre de tragédies, et que, pour les faire cesser, nous devons changer", a-t-il affirmé.

"Les vrais changements ne viendront pas de Washington"

Le 14 décembre 2012, un jeune déséquilibré de 20 ans, Adam Lanza, a tué en 10 minutes, à l'arme semi-automatique, 20 enfants et 6 adultes de l'école primaire Sandy Hook, une tragédie qui a traumatisé les États-Unis et hante toujours cette petite ville du Connecticut (Nord-Est).

Alors que se tiennent samedi les commémorations pour le premier anniversaire du drame, Barack Obama a estimé que "nous devons faire plus pour éviter que des gens dangereux puissent facilement se retrouver avec une arme entre les mains". "Nous devons faire plus pour guérir les esprits perturbés. Nous devons tout faire pour protéger nos enfants", a-t-il insisté.

"Et nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que les vrais changements ne viendront pas de Washington", a souligné le président. "Ils viendront de là où ils viennent toujours, c'est-à-dire de vous, les Américains". Le président américain et son épouse doivent observer une minute de silence à la Maison-Blanche en l'honneur des victimes, samedi matin.

Nouvelle fusillade vendredi

Le massacre de Newtown avait relancé une fois de plus le débat ultra-sensible sur les armes à feu. Quelques États ont depuis durci leur législation en la matière, mais la grande réforme voulue par le président au niveau national s'est fracassée en avril sur le refus du Sénat.

Vendredi encore, un tireur a fait deux blessés dans un lycée de Centennial dans le Colorado (Ouest), avant de se suicider. Le drame s'est produit près d'Aurora, où une fusillade dans un cinéma lors d'une projection de The Dark Knight Rises, un Batman, avait fait 12 morts en 2012. La ville est également proche du lycée de Columbine, où 13 élèves avaient été tués par 2 camarades en 1999.

Nouvelle tuerie au USA
Le tireur, qui est mort lors d'échanges de tirs avec la police, a méthodiquement abattu ses victimes en passant d'une salle de cours à l'autre.
SOURCE AFP

Ils sont tous plus hypocrites les uns que les autres. Les "faut que", "y a qu'à" ne sont que de l'hypocrisie. Les américains sont paranoïaques (j'espère pas tous ); ils n'ont que des héros (superman et autres héros qui sauvent le monde); depuis le far west, ils n'ont qu'une idée, se défendre soi-même par l'achat et le port d'arme, ce n'est pas pour rien que leur constitution leur donne ce droit, ils ont le culte de la violence, combien de stands de tir, combien de blockaus chez les particuliers "au cas où". Avec une telle mentalité, sans compter le looby des fabricants et marchands d'arme, ce n'est pas demain qu'ils arrêteront d'avoir des drames comme celui-là. À chaque fois, c'est le même discours, jusqu'à la fois suivante.

Mais s'il n'y avait qu'eux ! combien jouent à des jeux où il faut tuer des "ennemis" virtuels; jusqu'au jour où on confond le virtuel à la réalité sans y voir le mal. Seul Jéhovah mettra définitivement fin à tout cela; en attendant, le diable compte ses victimes. Pour nous, on compte aussi ; tant d'études, de baptêmes, de nouvelles salles du Royaume chaque jour; c'est la guerre, ne sous-estimons pas l'ennemi, CE N'EST PAS UN JEU

Même le président ne peut rien faire car la constitution permet celà.
Il le déplore et va encore le déplorer.

samuel a écrit:Mémé le président ne peut rien faire car la constitution permet celà.
Il le déplore et va encore le déplorer.

C'est bien ce que je dis, ce sont des hypocrites; s'il le voulait, il pourrait faire changer la loi

Quelques heures après la fusillade de l'Orégon, le président américain a appelé une nouvelle fois le Congrès à changer la loi sur les armes à feu «pour laisser nos enfants grandir»

Le président américain Barack Obama est apparu visiblement en colère après la tuerie survenue dans une université de l'Oregon (Nord-ouest) qui aurait fait une dizaine de morts. Il a dénoncé des tueries qui deviennent «routinières… La couverture médiatique est devenue une routine. Ma réponse ici au podium a fini par devenir une routine. Et la réponse de ceux qui s'opposent à toute loi de bon sens sur les armes est -elle aussi- devenue une routine».

Il a affirmé que les propriétaires d'armes responsables sont prêts à soutenir un changement de la loi et a appelé «au bon sens» la population américaine et les membres du Congrès. Le président américain a cité la Grande-Bretagne, l'Australie qui ont été «capables de faire des lois pour empêcher ce genre de massacre».

«Les lois sur les armes doivent être changées»

Barack Obama a appelé une nouvelle fois le congrès à légiférer pour que les armes soient «correctement utiliser, c'est-à-dire pour le sport, la chasse, ou pour protéger sa famille». Les «lois de protection sur les armes ne sont pas suffisantes… Il faut changer la loi pour laisser nos enfants grandir». Pour lui, c'est un choix politique qui «a permis ce qui s'est passé». Il a rappelé que «les Etats-Unis dépensent des milliards de dollars pour lutter contre le terrorisme mais le Congrès interdit même les statistiques sur les morts par armes à feu».

Le président américain a dénoncé ceux qui estiment que la Constitution interdit la moindre régulation sur les armes mortelles. «Chaque fois que (ce genre de chose) se passe, je vais rappeler que les lois sur les armes doivent être changées mais que je ne peux pas le faire moi-même». «Nos pensées et nos prières ne sont pas suffisantes» pour arrêter les tueries. «A chaque fois qu'un drame comme celui-ci se produira, je répéterai que nous pouvons y faire quelque chose et que nous devons changer nos lois», a-t-il conclu.

Les médias américains ont révélé l’identité du tueur présumé de la fusillade sur un campus de l’Oregon qui a fait une dizaine de morts jeudi.
"Un type bien" qui "faisait toujours passer les autres avant lui". C’est ainsi que sa demi-sœur a décrit Chris Harper Mercer, l’auteur présumé de la fusillade qui a fait une dizaine de morts jeudi sur un campus universitaire de l’Oregon dans le nord-ouest des Etats-Unis, selon plusieurs médias américains dont CBS News et CNN.

A lire aussi - Etats-Unis : une fusillade dans une université fait 10 morts

Sur son profil MySpace, ce jeune homme de 26 ans a posté une photo non datée de lui avec un fusil ainsi que plusieurs images de soldats de l’IRA, l’organisation paramilitaire qui lutte en Irlande du Nord. Un blog dont il serait probablement l’auteur présente des articles sur des fusillades très médiatisées aux Etats-Unis, notamment celle qui a causé la mort de deux journalistes en direct à la télévision en août dernier. L’auteur écrit à ce sujet : "On dirait que plus vous tuez de monde, plus vous êtes sous la lumière des projecteurs".

"Levez-vous si vous êtes chrétien"


Le tireur a demandé aux étudiants chrétiens de se lever, selon le père d’une jeune femme gravement blessée qui s’est exprimé sur CNN. "Bien, parce que vous êtes chrétien, vous allez voir Dieu dans une seconde", aurait ensuite lancé l’auteur de la fusillade. Les autorités ont cependant refusé de spéculer sur ses motivations. Le tireur a été abattu après des échanges de tirs avec les forces de l’ordre.

> ledauphine.com Dimanche 4 octobre 2015
ÉTATS-UNIS

Les proches des victimes du tueur de l'université de l'Oregon leur ont rendu hommage samedi. L'enquête progresse sur l'auteur du massacre, qui a fait neuf morts jeudi.

Les enquêteurs dessinaient le parcours du jeune homme de 26 ans qui a abattu neuf personnes dans son université de l’Oregon jeudi, tandis que les familles des victimes et du tueur s’exprimaient et que la ville de Roseburg, théâtre du drame, se recueillait. Lors d’une veillée d’hommage samedi, 200 personnes pleuraient, s’étreignaient et priaient au son d’un concert de chansons chrétiennes.

«Nous sommes tous ici pour être ensemble» raconte Dean Hicock, cheveux gris et qui porte un T-shirt «priez pour Roseburg». Jerry Smart, pasteur organisateur de la veillée, a énuméré les noms des neufs victimes, âgées de 18 à 67 ans, mais à propos du tueur, Chris Harris Mercer, il a dit «je ne dirai pas son nom».

"Ne dites pas son nom"
John Hanlin, le shériff de la petite ville du nord-ouest américain, nichée entre des collines boisées, se refuse aussi à le nommer pour ne pas le glorifier, à l’instar de la campagne sur Twitter #dontnamehim (ne dites pas son nom).

Il a annoncé samedi que le jeune homme, qui était étudiant à l’université d’Umpqua et a tué ses camarades de classe et son professeur, s’était suicidé à la fin du carnage.
Greg Marlar, le chef de l’unité de pompiers arrivée la première sur place, a décrit la scène de carnage trouvée par les secours: des blessés ensanglantés «encore capable de marcher», puis, dans deux salles de classe, l’horreur.

Des cadavres par terre, des flaques de sang, des corps mutilés par des blessures évoquant des armes de guerre dans le crane et le thorax. La voix étranglée par l’émotion, Greg Marlar a raconté avoir personnellement annoncé à Justin Anspach, un pompier de son équipe, la mort de son fils Trevon, l’une des neuf victimes.

Le tueur disposait de 14 armes, son père "dévasté"
Chris Harper Mercer disposait au total de 14 armes, dont six ont été retrouvées sur le campus de l’université d’Umpqua, avec un gilet pare-balles et des munitions, et huit à son domicile, où il vivait avec sa mère.

Le père du tireur, Ian, un résident de Torrance en Californie, s’est dit dévasté et a dénoncé: «Comment Chris a-t-il pu accumuler (14) armes?».
Il n’avait pas vu son fils depuis que ce dernier avait déménagé en Oregon en 2013 avec sa mère.

«Quand nous parlions d’armes et de chasse, il était vraiment ouvert», a expliqué Louie Flores, 32 ans, un voisin de Californie interviewé par le New York Times. «Mais sur ce qui se passait vraiment dans sa vie, il ne disait pas vraiment grand chose.»

Selon les autorités, Mercer avait eu des problèmes de santé mentale. Il a laissé une déclaration où il indiquait qu’il se sentait seul, et montrait un intérêt pour les attaques de tireur solitaire. Des commentaires postés avec l’adresse e-mail de Mercer montreraient de la sympathie pour un reporter de télévision de Virginie qui a tué récemment en direct deux de ses anciens collègues.

Il demandait à ses victimes si elles étaient chrétiennes
Des témoins ont affirmé que le tireur avait demandé à ses victimes si elles étaient chrétiennes avant de les abattre en pleine tête. La mère d’une étudiante grièvement blessée, Cheyenne Fitzgerald, a dit que selon sa fille le tireur aurait pris un étudiant à part en lui confiant une enveloppe avant de commencer son carnage: «il lui a dit ’tu vas être le chanceux’ qui allait raconter son histoire». Cheyenne a été touchée au dos, elle a perdu un rein.

Les corps des victimes ont été rendus vendredi à leurs familles, qui commençaient à préparer le dernier adieu à leurs proches. «Merci à tous pour votre formidable soutien. Nous avons faits les préparatifs pour une messe. Ce sera le 17 octobre» a annoncé sur Facebook Justin Anspach, le père du jeune Trevon.

Par AFP | Publié le 04/10/2015 à 08:29

Une personne a été tuée et trois autres blessées sur le campus d'une université de l'Arizona. Le tireur a été appréhendé mais on ignore pour l'instant ses motivations.
Un tireur a tué une personne et blessé trois autres dans une université de l'Arizona dans la nuit de jeudi à vendredi, une semaine après la tuerie sur un autre campus américain qui a fait neuf morts, ont indiqué les responsables de l'établissement.
"Informations confirmées, quatre victimes, un mort, trois blessés. Le tireur est en détention. La situation est stabilisée. Le campus n'est pas sous ordre de confinement", ont écrit les responsables de l'université Northern Arizona (NAU) sur Twitter vers 10h30 GMT, soit 3h30 du matin, heure locale.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021393089570-nouvelle-fusillade-sur-un-campus-americain-en-arizona-1164026.php?6KLrTtIYChBQp6L4.99

Un homme masqué et armé d'un sabre a fait irruption jeudi matin dans une école de Trollhättan, en Suède, blessant cinq personnes dont quatre enfants. Deux des victimes ont succombé à leurs blessures. La police a dû faire usage de la force pour maîtriser le forcené. Touché par balle, il est décédé dans l'après-midi.
La confusion domine à Trollhätan, en Suède, où un homme masqué et armé d'un sabre a fait irruption dans une école et blessé cinq personnes, dont quatre enfants. Deux des victimes, un enseignant et un élève, sont décédées. Touché deux fois par balle par la police, le forcené de 21 ans a succombé à ses blessures à l'hôpital.



Un autre enseignant et un élève ont été grièvement blessés. Dans le chaos qui a suivi l'attaque, une ambulance s'est enfoncée dans un mur de l'école, ne provoquant que des dégâts matériels.

http://lci.tf1.fr/monde/europe/un-homme-masque-blesse-5-personnes-au-sabre-dans-une-ecole-en-suede-8673734.html

Barack Obama réagit systématiquement lors de fusillades meurtrières dans son pays en réclamant un meilleur contrôle des armes à feu et en appelant le Congrès à légiférer
Barack Obama aura-t-il raison un jour du sacro-saint principe de la vente libre d'armes à feu aux Etats-Unis ? Le président américain a une nouvelle fois dénoncé, samedi, la facilité pour se procurer des armes à feu aux Etats-Unis après une énième fusillade (le dernier gros drame en date avait fait 10 morts dans une université de l'Oregon, début octobre ) la veille dans un centre de planning familial du Colorado lors de laquelle le tireur a tué trois personnes.
"Nous devons faire quelque chose à propos de la facilité d'accès aux armes de guerre dans nos rues pour des personnes qui n'ont rien à faire avec" de telles armes, "ça suffit", a fustigé M. Obama dans un communiqué, précisant que l'auteur des tirs ayant tué notamment un policier à Colorado Springs possédait "une arme d'assaut et avait pris des otages".
"Ce n'est pas normal. Il ne faut pas que cela devienne normal", a tonné le président des Etats-Unis, qui réagit systématiquement lors de fusillades meurtrières dans son pays en réclamant un meilleur contrôle des armes à feu, notamment les plus puissantes, appelant le Congrès à légiférer sur la question.
Un centre de planning familial dans le Colorado (ouest) a été vendredi le théâtre d'une sanglante fusillade qui a duré plusieurs heures et fait trois morts, dont un policier ainsi que neuf blessés.
Le tireur identifié et arrêté après cinq heures d'échanges de tir


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021517593982-fusillade-au-colorado-ca-suffit-lance-obama-1179641.php?T1oIJdKOq8CceofI.99

Au moins 14 personnes ont été tuées et 14 autres blessées mercredi dans une fusillade à San Bernardino. Il n'y avait que deux tireurs, un homme et une femme, qui ont été abattus et identifiés par la police.

La fusillade qui a fait au moins 14 morts mercredi en Californie est l'oeuvre de seulement deux tireurs, a dit la police. Dix heures après, on ne savait rien des victimes, parmi lesquelles figuraient 17 blessés dont certains dans un état critique. En revanche on connaît l'identité des deux tireurs présumés, un homme et une femme de 28 et 27 ans. L'homme serait un citoyen américain, Syed Farook, qui serait employé des services de santé du comté San Bernardino. La nationalité de la femme, Tashfeen Malik, n'est pas connue.

Le bilan de cette fusillade est le plus lourd depuis le carnage perpétré en décembre 2012 dans l'école de Sandy Hook à Newtown (Connecticut), où 26 personnes avaient trouvé la mort, dont 20 enfants de CP.

Qui sont les deux suspects?
Pour l'instant la presse américaine a des informations seulement sur Syed Farook. L'homme travaillait depuis cinq ans comme spécialiste de l'environnement pour le département de la santé publique du comté, selon le chef de la police. La tuerie a été perpétrée lors d'une réunion festive des personnels de santé du service de Farook. Ce dernier en est parti tôt, après une dispute qui l'aurait mis en colère.

Selon son père, cité par le tabloïd New York Daily News, Syed Farook "était très religieux. Il allait au travail, rentrait, allait à la prière, et rentrait. Il est musulman". Son beau-frère Farhan Khan, qui s'est exprimé lors de la conférence de presse d'une association de défense des droits des musulmans de Los Angeles, a déclaré n'avoir "aucune idée" de ce qui aurait pu motiver son geste.

La communauté musulmane de Californie a fermement condamné la fusillade de mercredi qui a fait 14 morts et 17 blessés, sans que les autorités aient lié l'attaque à l'islamisme.


Comment s'est déroulée l'attaque?
Les coups de feu se sont produits en fin de matinée au Inland Regional Center, un centre social au service de personnes handicapées. Les deux suspects sont apparus déterminés, vêtus de tenues paramilitaires. Les tireurs "avaient préparé leur acte, comme s'ils étaient en mission", a commenté Jarrod Burguan.

Olivia Navarro, 63 ans, a reçu un appel de sa fille Jamile, qui travaillait dans ce vaste bâtiment où les handicapés, en particulier les enfants, reçoivent des soins. "Elle m'a dit 'il y a des tireurs dans le bâtiment! On va s'enfermer dans une pièce et éteindre la lumière'", a raconté Olivia Navarro à l'AFP, les yeux rougis.

À la date du 27 Novembre ,les États-Unis ont été le théâtre de 351 fusillades de masse en 2015,soit plus d'une par jour, selon le site Shootingtrader qui recense tous les incidents de ce type impliquant au moins quatre victimes .

C'est lié avec l'Islam ce dernier attentat.

Oui c'est confirmé par les médias américaines.

Le jeune tireur de Munich était un jeune homme «dérangé» et fasciné par les tueries de masse, mais il n’était pas lié à un groupe djihadiste, selon les autorités allemandes.
Ali David Sonboly, un Allemand d’origine iranienne de 18 ans, pourrait s’être inspiré d’Anders Breivik, ce terroriste d’extrême droite qui avait tué 77 personnes en Norvège en 2011.
Vendredi, Sonboly a ouvert le feu dans un restaurant McDonald’s et un centre d’achats de Munich, en Allemagne, tuant neuf personnes et en blessant 27 autres.
Le bilan pourrait encore s’alourdir puisqu’une dizaine de blessés se trouvent toujours dans un état critique.
Le jeune tireur a choisi la date du 22 juillet pour poser son geste, le jour même où, il y a cinq ans, Breivik commettait ses attaques.
http://www.journaldemontreal.com/2016/07/23/fusillade-lallemagne-sous-le-choc-cherche-a-comprendre-les-motivations-du-tueur

directeur de l’Institut de psychologie et de gestion de la menace, à Darmstadt explique que l’Allemagne se trouve juste derrière les Etats-Unis pour les attaques de jeunes tueurs.

L'Allemagne est considérée comme le deuxième pays au monde, derrière les Etats-Unis, pour le nombre d'attaques de jeunes tueurs d'écoles. En mars 2009, à Winnenden près de Stuttgart, un jeune de 17 ans avait tué quinze personnes dans son école pour ensuite se donner la mort. Six mois plus tard, à Ansbach près de Munich, un jeune avait blessé neuf personnes dans son lycée.


Comment avez-vous réagi à l'attaque de vendredi à Munich ?

Ma première réaction fût de penser que ce pouvait être un forcené car il a agi selon un schéma que nous connaissons : seul et visant des jeunes de son âge. Ces derniers temps, nous pensions cependant que le risque avait baissé. En revanche, on observe un phénomène de copie (« copycat » dans le jargon) qui se renforce. Je ne pense pas que ce soit un hasard si l'auteur a agi le jour du cinquième anniversaire du massacre commis en Norvège par Anders Behring Breivik. Par ailleurs, sans partager les motifs idéologiques, les événements récents ont sans doute joué un rôle déclencheur. L'attentat de Wurtzbourg, celui de Nice... Ce sont des événements qui nourrissent un certain fantasme.

L'Allemagne a connu plusieurs attaques comme celle-ci. Comment expliquez-vous cela ?

L'Allemagne est le deuxième pays au monde de « school shooters », d'auteurs de fusillades d'écoles, derrière les Etats-Unis. La première explication est liée justement à cet effet de mimétisme. Dès lors qu'un type d'agressions s'ancre dans le paysage et reçoit de l'attention, il fait des émules. Et si celles-ci se répètent dans un pays donné, cela accroit encore cet effet domino. Il existe aussi une discussion sur le système scolaire allemand, qui est un peu plus rigide que dans d'autres pays, mais nous n'avons pas pu confirmer cette thèse dans nos recherches.

Qu'est-ce qui motive ces les jeunes forcenés ?

Dans le cadre d'une étude, nous avons analysé tous les cas apparus en Allemagne. Ce qui nous a marqué est que certains s'étaient intéressés de près à Ossama ben Laden, d'autres à la scène d'extrême droite. Parfois même, différents aspects se mélangent. La Suède a connu l'an dernier une attaque sur une école de réfugiés commise par un jeune d'extrême droite. Il y avait l'aspect lié à l'école et l'autre lié à la publicité de l'acte.

Le tueur de Munich était manifestement dépressif. Cela joue-t-il un rôle ?

Cela n'est pas un déclencheur. En revanche, un être dépressif ressentira davantage le sentiment de n'être pas capable et d'être enfermé dans un tunnel. On observe cependant dans le cadre de notre travail de management de la menace qu'il est possible de parler à ces gens. Des initiatives locales où des psychologues et des policiers faisant un travail préventif peuvent vraiment aider, comme on a pu le voir en Suisse.

Y a-t-il un profil de « tueur fou » ?

Il n'y a pas de profil mais une dynamique commune. Premièrement, ils se sentent souvent victimes d'une injustice, de la part de personnes précises comme des camarades d'école ou d'un groupe particulier. Cela nourrit leur fantasme de revanche. Deuxièmement, ils sont convaincus qu'en passant à l'acte, ils seront connus. Enfin, l'arme utilisée est importante car ces tueurs veulent faire beaucoup de victimes. J'ajouterais un phénomène nouveau : la scène est de plus en plus internationale. Ces gens se rencontrent sur des plates-formes sur Internet. On a vu cela en Finlande notamment.

Que peut faire la société ?

Nous plaidons pour que les noms et les visages des tueurs ne soient pas publics, ou que les photos soient pixélisées, car c'est justement cette publicité qui engendre le phénomène de copie. C'est aussi vrai pour la violence radicale idéologique. C'est un enseignement de la recherche sur le suicide : dans les années 1980, les médias de Vienne ont décidé ensemble de ne plus couvrir les suicides dans le métro viennois, qui s'étaient généralisés. Grâce à cela, leur nombre a chuté de 80% en peu de temps.

Et en Allemagne ?

Depuis le massacre de 2009 dans l'école de Winnenden (qui semble avoir inspiré l'auteur de la fusillade de Munich, au même titre qu'Anders Behring Breivik, selon la police), il y a eu moins de cas de forcenés. C'est lié au fait que des psychologues scolaires ont été recrutés, mais aussi au fait que le sujet était moins présent dans les médias.

L'effet de copie vaut-il aussi pour le terrorisme, plus répandu en France ?

Oui, nous observons cela malheureusement. Pas dans le cas de l'attentat de Paris, qui a été réalisé et coordonné par un groupe, mais pour les attaques de terroristes isolés. L'Etat islamique exploite d'ailleurs ce phénomène de manière très ciblée, par exemple en recommandant de foncer dans une foule avec un camion comme à Nice. Si les gens sont faibles psychologiquement, ils sont d'autant plus réceptifs à ce genre de propagande.

Le tueur de Munich a lu un livre sur les jeunes tueurs d'école. Est-ce important ?

Oui. Nous avons souvent observé que les auteurs de tels crimes se sont intéressés de près au sujet en amont. D'abord pour comprendre ce qui se passe dans leur tête et surmonter leur sentiment d'étrangeté vis-à-vis des autres. Ensuite pour se chercher un modèle et s'y identifier.

Propos recueillis par Thibaut Madelin

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211153054200-lallemagne-juste-derriere-les-etats-unis-pour-les-attaques-de-jeunes-tueurs-2016410.php?FRxqaoUHGkWgrvig.99#xtor=RSS37

Ça fait des émules il y a un nouveau attenta en Allemagne fait par un jeune syrien.

La Norvège refuse un nouveau procès au terroriste Anders Behring Breivik
Responsable de l’attentat qui avait fait 77 morts en 2011 sur l’île d’Utoya, le tueur néonazi juge son emprisonnement « inhumain ».

LE MONDE | 08.06.2017 à 12h29 • Mis à jour le 08.06.2017 à 15h26

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Anders Behring Breivik au tribunal d'Oslo, le 24 août 2012.
La Cour suprême norvégienne a annoncé, jeudi 8 juin, son refus d’examiner un appel d’Anders Behring Breivik sur ses conditions de détention. Responsable de l’attentat qui avait fait 77 morts en 2011 sur l’île d’Utoya, le tueur néonazi juge son emprisonnement « inhumain ».

Cette décision de la Cour suprême ne signifie pas pour autant que le jugement prononcé en mars, qui avait absous l’Etat norvégien des accusations de violation des droits de Breivik, est définitif. Anders Behring Breivik a fait part jeudi de sa volonté de saisir la Cour européenne des droits de l’homme. « Nous avons toujours été préparés à ce que notre plainte devant les tribunaux norvégiens n’aboutisse pas », a commenté son avocat, Oystein Storrvik.

Lire aussi : Cinq ans après la tuerie d’Utoya, l’extrémiste Breivik continue de hanter la Norvège

« Je suis lourdement affecté par l’isolement »

Condamné à la peine maximale (21 ans de prison, renouvelable indéfiniment tous les cinq ans), l’extrémiste de 38 ans « n’est pas et n’a pas été victime de torture ou de traitement inhumain ou dégradant », avait déclaré en mars la cour d’appel d’Oslo, cassant le jugement de première instance.

Dans une décision qui avait stupéfié survivants et proches des victimes, un tribunal de première instance avait en effet conclu en avril 2016 que la Norvège violait l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme en infligeant au détenu un traitement « inhumain » et « dégradant ».

En prison, Breivik dispose de trois cellules de plus de 10 m2 chacune, toutes richement équipées. Des conditions « douillettes » dignes d’un « prisonnier VIP », avait pourtant souligné le représentant de l’Etat.

Mais la juge avait particulier souligné l’isolement prolongé de l’extrémiste, maintenu à l’écart des autres détenus depuis son arrestation. Ce régime de détention rend le détenu « mentalement vulnérable », avait alors assuré Me Storrvik, qui réclamait notamment pour son client la possibilité de côtoyer d’autres prisonniers. « Je suis lourdement affecté par l’isolement, et la radicalité est peut-être la séquelle la plus grave de mon isolement », avait insisté M. Breivik à la barre.

Après la décision en première instance, la prison de Skien où est détenu l’extrémiste de droite avait exclu de modifier ses conditions d’incarcération. « Le jugement n’est pas encore exécutoire », avait expliqué son directeur, Ole Kristoffer Borhaug, en référence à l’éventualité d’un appel, que l’Etat avait par la suite sollicité.

Le 22 juillet 2011, déguisé en policier, il avait traqué pendant plus d’une heure les participants à un camp d’été de la Jeunesse travailliste, piégés sur l’île d’Utøya, et abattu 69 d’entre eux, pour la plupart des adolescents. Un peu plus tôt, il avait tué huit personnes en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo.

N’ayant jamais exprimé de remords, il avait justifié ses crimes, les plus graves de l’histoire d’après-guerre en Norvège, par le fait que ses victimes embrassaient le multiculturalisme.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/08/la-norvege-refuse-un-nouveau-proces-au-terroriste-anders-behring-breivik_5140676_3214.html