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"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens"

+2
Aude
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Afrique: "En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens"
AFP/SIMON MAINA
Une réunion exceptionnelle de la FAO se tient ce lundi à Rome pour répondre à la crise alimentaire et humanitaire dans la Corne de l'Afrique.
Une réunion exceptionnelle organisée par la FAO se tient ce lundi à Rome pour alerter la communauté internationale de la situation dramatique dans la Corne de l'Afrique. Les faits ne sont pas nouveaux. Dès le mois de mai, les ONG sur place annonçaient que près de 9 millions de personnes en Afrique de l'est étaient confrontées à un manque de nourriture, principalement en raison de la sécheresse.
"La sécheresse tue le bétail"
"Les quatre saisons de pluies ont été catastrophique et a engendré la réduction des pâturages", déclare Julia Belusa, membre d'Action contre la Faim (ACF), contactée par LEXPRESS.fr. La sécheresse à laquelle fait face la région depuis de nombreuses années conduit à une situation de non retour pour de nombreuses familles, qui ont perdu leur bétail.
"Hier, j'ai rencontré une femme qui avait 11 vaches il y a quelques mois. Hier, elle en perdait encore une. Aujourd'hui, elle doit vivre avec 4 vaches", raconte Christina Lionnet, membre d'ACF au Kenya, contactée par LEXPRESS.fr. "Le bétail, c'est à la fois une source de revenu et une source alimentaire pour les habitants de la ville de Garba Tula au centre-Kenya", rappelle Christina Lionnet, qui a pu s'entretenir avec des habitants. Par ailleurs, la spéculation sur les cours mondiaux participe à la hausse des prix des denrées de base, devenue inaccessibles pour les habitants.
Les anciens de la ville lui confirment qu'ils n'ont jamais vu pareille sécheresse dans le pays. "La sécheresse en tuant le bétail, tue les gens." Les enfants, les femmes et les personnes âgées sont les premières victimes de la malnutrition.
Hausse des réfugiés
Devant des carcasses d'animaux, une file de plus en plus longue devant les centres de nutritions et le manque de nourriture, nombre d'habitants sont déjà partis et d'autres avouent "qu'ils ne savent pas où aller." Ceux qui s'engagent sur les routes, espèrent rejoindre leurs familles ou un camp comme celui de Dadaad, le plus grand du pays. "Le phénomène des réfugiés s'est accéléré avec la crise alimentaire", note Julia Belusa d'ACF. Elle précise que les mouvements migratoires peuvent être soit internes au pays soit vers un pays frontalier, trois pays étant particulièrement touchés: l'Ethiopie, le Kenya et la Somalie.
Une crise de l'eau?
Le système d'entraide existe, comme l'approvisionnement d'eau gratuite, mais il est freiné par la hausse du prix du fioul. Approvisionner en eau coûte de plus en plus cher. "Dans la ville de Garba Tula, chaque famille a droit à 20 litres d'eau par jour, alors que l'OMS préconise au minimum 15 L d'eau par personne", observe Christina Lionnet. Elle témoigne d'une tension hydrique de plus en plus forte.
Les enjeux de la réunion
La réunion qui se tient à Rome doit donner une réponse aux cris d'alarme des ONG présentes sur le terrain. Agir sur le court terme et parer au plus urgent reste le premier défi des ONG sur place. Elles demandent un soutien financier de la communauté internationale pour traiter la malnutrition sur le terrain. Christina Lionnet rappelle qu'aujourd'hui la malnutrition se traite beaucoup mieux grâce aux avancées techniques. Répondre à l'urgence ne doit pas occulter le travail à long terme pour développer la région, "comme encourager l'agriculture vivrières", tient à rappeler Julia Belusa, convaincue qu'une planification à long terme pourrait éviter d'autres crises.

Aude

Aude

Quel enfer pour ces pauvres gens affraid

Mais comment pourrait-il en être autrement! La température de la terre ne cesse de croître rendeer

C'est épouventable!Et c'est pas fini!!!

Le commencement des affres de l'angoisse comme dit la bible. study

"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" YiINNl

Josué

Josué
Administrateur

et après ça certains diront qu'il en a toujours été comme cela c'est un mauvais cycle à passé.

Aude

Aude

Admin a écrit:et après ça certains diront qu'il en a toujours été comme cela c'est un mauvais cycle à passé.

Dans ma région ils ont supprimé toutes les stations de ski proches depuis des années il n'y a plus de neige. Alors on doit faire 1H de route pour trouver la neige à Super Besse ou le Mont Dore, mais pour la 1ère fois cette année on a dû annuler la rando neige car même la bas on a quasi pas eu de neige. Les organisateurs des courses ont dû tout annuler successivement pour les brevets de travail des chiens. Une année sans précédent. Grave!!!

Mais ce ne sont que des petits soucis sans importance à côté de ces pauvres gens qui vivent sous les tropiques.

Que vont-ils devenir ?

A titre d'info fenêtre du haut colonne du milieu les chiffres de CO² rejeté ds l'atmosphère:

http://terresacree.org/statistiques.html

Josué

Josué
Administrateur

Climat: les 13 années les plus chaudes concentrées sur les 15 dernières années
Les treize années les plus chaudes qu'a connues la planète sont toutes concentrées sur les quinze dernières années, depuis 1997, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en marge des négociations climatiques sur le changement climatique.
La température moyenne de la dernière décennie (2002-11), "supérieure de 0,46 °C à la moyenne à long terme," est la plus élevée jamais constatée, à égalité avec la décennie 2001-2010, a indiqué l'agence de l'ONU spécialisée sur les données météo, dans un document présenté à Durban (Afrique du Sud).

Après une année 2010 record, l'année 2011 est à ce stade la "dixième plus chaude à l'échelle du globe" depuis le début des relevés en 1850, mais surtout la plus chaude en relation avec un épisode "La Nina", un phénomène cyclique qui s'accompagne de températures généralement plus fraîches, a-t-elle précisé.

Autre indice du réchauffement en cours: la banquise Arctique a connu sa deuxième plus faible étendue mais son plus faible volume jamais observé.

"Notre science est fiable et démontre sans ambiguïté que le climat mondial se réchauffe et que ce réchauffement est dû aux activités humaines", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

L'OMM a présenté simultanément une version provisoire de sa Déclaration annuelle, attendue pour début 2012, à la fois à Genève, où elle est basée, et à Durban (Afrique du Sud), où se tient depuis lundi la conférence annuelle de l'ONU sur le changement climatique en présence de quelque 190 pays.

Sur la période janvier-octobre 2011, le thermomètre de la planète affiche une "anomalie positive estimée à 0,41°C par rapport à la moyenne annuelle de 14,00°C pour la période 1961-1990", a indiqué l'OMM.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/climat-les-13-ann%C3%A9es-les-plus-chaudes-concentr%C3%A9es-sur-les-15-derni%C3%A8res-ann%C3%A9es

Invité


Invité

Et ce sera de pire en pire.
Faut déjà manger moins de viande, on pourrait nourrir plus de gens.

Josué

Josué
Administrateur

pschitt a écrit:Et ce sera de pire en pire.
Faut déjà manger moins de viande, on pourrait nourrir plus de gens.
oui c'est un point de vue.mais va dire ça à un éleveur!

Invité


Invité

Là, c'est une autre paire de manches!

Josué

Josué
Administrateur

pschitt a écrit:Là, c'est une autre paire de manches!
il faut bien qu'ils vivent aussi.

Josué

Josué
Administrateur

2 milliards de personnes boivent encore de l’eau contaminée
Par Le figaro.fr Mis à jour le 13/04/2017 à 17:22 Publié le 13/04/2017 à 13:30
Cette contamination par des matières fécales est à l’origine de plus de 500.000 décès chaque année.

«Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales, ce qui les expose au risque de contracter le choléra, la dysenterie (aussi appelée gastro-entérite, ou diarrhée infectieuse aiguë), la typhoïde et la poliomyélite», a rappelé jeudi dans un communiqué le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS. «On estime que l’eau de boisson contaminée est à l’origine de plus de 500 000 décès par diarrhée chaque année et représente un facteur majeur dans la propagation de plusieurs maladies tropicales négligées, parmi lesquelles les parasitoses intestinales, la schistosomiase et le trachome», a-t-elle ajouté.
Des objectifs ambitieux

En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont convenu d’atteindre à l’horizon 2030, quelque 17 objectifs de développement durable (ODD). Parmi eux figurait la réduction du nombre de décès et de maladies dues à la contamination de l’eau. Dans son rapport annuel publié le 13 avril, l’OMS souligne néanmoins que «les pays ne parviendront pas à atteindre les objectifs mondiaux consistant à garantir un accès universel à l’eau potable et à l’assainissement». À moins que «des mesures ne soient prises pour utiliser les ressources financières de manière plus efficace et redoubler d’efforts en vue d’identifier de nouvelles sources de financement.»
En effet, bien que les budgets alloués à l’eau, l’assainissement et l’hygiène aient augmenté de 4,9% par an en moyenne au cours des 3 dernières années, 80% des pays indiquent que ce financement reste insuffisant. Le rapport indique notamment que dans les pays en développement, l’accès à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement n’est «pas toujours sûr et fiable, de façon continue.»
Pour atteindre les objectifs fixés en 2015, les investissements pour les infrastructures doivent tripler et atteindre 114 milliards de dollars par an (107 milliards d’euros), selon la Banque mondiale. Ce chiffre n’inclut pas les coûts de fonctionnement et d’entretien des infrastructures.
«C’est un défi que nous avons la capacité de résoudre», affirme Guy Ryder, président de l’ONU-eau et directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), cité dans le communiqué. «Accroître les investissements dans l’eau et l’assainissement peut générer des avantages importants pour le développement et la santé humaine, créer de l’emploi.»
http://sante.lefigaro.fr/article/2-milliards-de-personnes-boivent-encore-de-l-eau-contaminee

Josué

Josué
Administrateur

Les agriculteurs préoccupés par le manque d'eau
Par Eric de La Chesnais Mis à jour le 20/04/2017 à 08:41 Publié le 20/04/2017 à 07:33
Le déficit en eau concerne l'ensemble des régions françaises
Les céréaliers guettent avec insistance le ciel dans l'espoir de nuages annonciateurs de pluies. Le manque d'eau ralentit la croissance des plantes notamment le blé, le colza et le maïs.
«La pluie devient urgente»! Ce cri d'alarme lancé sur tweeter par Yoann Vétu, un agriculteur de Loire-Atlantique alors qu'il travaille la terre pour préparer les semis de maïs, laissant derrière lui un nuage de poussière, en dit long sur l'inquiétude qui règne dans les campagnes. La faute à la météo trop sèche. Dans les champs jaunes de colza ou vert de blé, il n'est pas rare de voir des taches brunes laissant paraître la terre. Par manque d'irrigation, rien n'a poussé. «Il faut de l'eau la semaine prochaine, sinon cela va devenir très préoccupant pour les cultures de blé, colza et maïs», indique Didier Nédelec, directeur général d'ODA (Offre et demande agricole), organisme chargé de conseiller les agriculteurs sur les marchés à terme.
Selon les dernières statistiques que s'est procuré Le Figaro auprès d'Agritel, un cabinet concurrent d'ODA, le déficit actuel des précipitations touche l'ensemble de la France. Et cela dure depuis six mois. «Des déficits en eau qui varient entre -35% pour une région très agricole comme les Pays de la Loire, à -15% pour l'Ile de France», souligne Michel Portier, directeur général d'Agritel, lui-même exploitant dans l'Oise. Actuellement il faudrait faire un deuxième passage d'engrais pour revigorer le blé, mais il faut qu'il y ait de l'eau pour que l'azote aille jusqu'à la racine de la plante, sinon cela ne sert à rien». Ce dernier a même vu des endroits qui sont déjà en restriction d'eau pour les cultures de maïs, une céréale qui demande beaucoup d'eau et de chaleur pour sa croissance.
Les yeux rivés vers le ciel
Le froid, provoqué par les vents de Nord-Est, n'arrange rien sur ces cultures déjà affaiblies par un déficit hydrique. «J'ai vu dans l'Oise des colzas qui ont arrêté de fleurir à cause du froid qui s'est abattu la nuit dernière avec des températures négatives descendant jusqu'à -6°c dans l'est de France». Des gelées tardives qui inquiètent également les producteurs de vin. «On est tous sur nos gardes, la météo annonçait -4°c à Reims pour la nuit prochaine, déplore Christophe Pernet, président du Syndicat des vignerons de la Champagne. Pour l'instant seuls de rares dégâts ont été constatés dans des fonds de parcelles».
Une deuxième année de mauvaises récoltes serait catastrophique pour certains céréaliers. «Si on ne fait pas une année normale, je ne sais pas comment les producteurs de blé vont s'en sortir, prévient Michel Portier. Certains organismes de stockage pourraient également être dans la panade. La filière est en danger».
Les agriculteurs ont désormais les yeux rivés vers le ciel...et la lune. Ils veulent garder le moral. «Il y aura un changement de lune dans 10 jours. J'espère une évolution climatique à ce moment-là», insiste Philippe Pinta, président de l'Agpb (Association générale des producteurs de blé).
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/04/20/20002-20170420ARTFIG00030-les-agriculteurs-preoccupes-par-le-manque-d-eau.php

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Sécheresse: Avec les pluies du moment, la sortie de crise dans le Doubs est-elle pour bientôt?[/size]

METEO Les hauteurs du Doubs, le long de la frontière suisse, sont impactées par la sécheresse, des restrictions et des livraisons d’eau par camions-citernes depuis des semaines. Mais la situation s’améliore enfin avec la pluie…

Bruno Poussard

 
Publié le 26/11/18 à 18h08 — Mis à jour le 26/11/18 à 18h08

"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" 310x190_boats-are-seen-in-the-dryed-bed-of-the-brenet-lake-french-lac-des-brenets-part-of-the-doubs-river-a
Le lac des Brenets et la rivière du Doubs avec des bateaux coincés fin septembre. Illustration — FABRICE COFFRINI/AFP


  • Les hauteurs du Doubs, le long de la frontière suisse, sont impactées par la sécheresse et des restrictions d'eau depuis déjà des semaines.
  • Au pic de la crise, mi-octobre, 35 communes ont même dû être fournies en eau par des camions-citernes. Certaines le sont encore.
  • Mais avec les pluies tombées depuis fin octobre et attendues cette semaine, la situation s'améliore doucement. Mais la crise n'est pas finie.


Dans son bureau de maire, Cédric Bôle a pris l’habitude de regarder la météo tous les jours cette année. Connue pour sa saucisse, son musée de l’horlogerie et la cascade du Saut du Doubs voisine, la commune de Morteau, 7.000 habitants environ sur les hauteurs du département franc-comtois, est fortement touchée par la sécheresse depuis de longues semaines.
Après la fin de l’été, la crise a atteint un pic mi-octobre, non loin de la frontière suisse. « Le plus dur, c’était de trouver des solutions d’approvisionnement, explique Cédric Bôle. On voyait nos ressources en eau diminuer drastiquement de jour en jour. » Pendantquinze jours, Morteau a donc fait appel à celle de deux villages (et quatre sources) par camion-citerne.
Pour fournir 300 m3 (sur 1.600 consommés) à ses habitants, quatre véhicules ont fait 25 allers-retours par jour. Pour un coût de 3.000 euros en plus par jour. « Heureusement que la situation n’a pas duré plus longtemps », termine Cédric Bôle. Depuis, la pluie a fait son retour sur le Haut-Doubs, mais l’eau reste la « préoccupation numéro 1 » du maire de Morteau.
[ltr]
Voir l'image sur Twitter
"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" Dp-bLJJWwAAR-7r?format=jpg&name=900x900[/ltr]

"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" I8FK2CIr_normal


Météo-Contact@MeteoContact





[ltr]PHOTO | LE DOUBS A SEC "En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" 1f4a7
Sur cette photo prise ce vendredi à Mouthes dans le massif du Jura, la source du #Doubs ne coule plus. Après l'apparition de failles venant siphonner l'eau, la sécheresse vient porter le coup de grâce.
Via Aappma La Truite Du Haut Doubs et du Bief Rouge.[/ltr]


Des pluies fin octobre, et de nouveau maintenant


« Les précipitations du moment font du bien », estime Bruno Vermot-Desroches, chef du centre de Météo France à Besançon. Une première vague de pluie du 26 octobre au 12 novembre a apporté une quarantaine de millimètres. Avant une deuxième d’une vingtaine ce week-end. Et d’autres attendues cette semaine. Pas si loin des moyennes de saison, donc.
« Les pluies sont plus efficaces à cette saison », détaille l’ingénieur. Avec les températures du moment, l’évapotranspiration - soit l’évaporation - de l’eau des semaines précédentes est à la baisse. « Les perturbations ne sont pas très pluvieuses mais elles peuvent rattraper un peu le retard si ça se confirme dans les semaines suivantes. » Trop tôt pour le dire, toutefois.

« La situation s’améliore, mais elle n’est pas mirobolante »


« Ces précipitations alimentent la nappe phréatique, la situation s’améliore, mais elle n’est pas mirobolante », reprend Cédric Bôle. Morteau reste concernée par des mesures de restriction et l’édile appelle toujours à utiliser l’eau avec parcimonie. Difficile de connaître le nombre de villages encore concernés par les camions-citernes, mais un point sera fait ce mercredi.


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Voir l'image sur Twitter
"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" DsR63kCX4AEYG8z?format=jpg&name=small[/ltr]

"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" RCw2kqbz_normal

samuel

samuel
Administrateur

Des villages de montagnes manque cruellement d'eau.

samuel

samuel
Administrateur

Sécheresse et restriction

L’Aquitaine comme la région Midi-Pyrénées pourraient connaître lundi des pics à 39 voire 40 degrés poursuit la Chaîne Météo. L’ensemble du pays sera touché par ces fortes chaleurs vendredi avec des maximales oscillant entre 36 et 38 degrés dans le Sud et 32 à 37 degrés dans le Nord. Plusieurs départements, notamment au nord et nord-est de la France, sont déjà particulièrement touchés par la sécheresse.

Lechercheur



La situation concernant la sécheresse ne va pas allé en s'améliorant; il ne faut pas ce leuurer.

chico.

chico.

En Ile-de-France, la sécheresse fait craquer les habitations
Bertrand Gréco - Il y a 1 h
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Les maisons individuelles sont fragilisées par l’assèchement et la réhydratation des sols argileux. L’Île-de-France est la région la plus touchée, avec 76,6 % du territoire en zone d’exposition moyenne à forte.
Les maisons individuelles sont fragilisées par l’assèchement et la réhydratation des sols argileux. L’Île-de-France est la région la plus touchée, avec 76,6 % du territoire en zone d’exposition moyenne à forte.
© BRGM 2020, L'Institut Paris Région
C’est une bombe à retardement dont les effets pourraient être dévastateurs. La sécheresse et la canicule qui ont sévi cet été – l’un des plus secs et chauds jamais enregistrés en France  – ont un impact différé et potentiellement dangereux sur l’habitat. Ce phénomène se nomme RGA, pour « retrait-gonflement des argiles ». Derrière ce jargon se cache un fléau peu visible qui touche l’Île-de-France plus que les autres régions du pays, conséquence directe du dérèglement climatique . En clair, les sols argileux se comportent comme une éponge : quand ils s’assèchent, ils se rétractent ; quand ils s’humidifient, ils gonflent. Leur volume varie – les deux premiers mètres de profondeur, voire les cinq premiers en cas de sécheresse importante –, entraînant des mouvements de terrain différentiels. Conséquence : les maisons se fissurent, les murs craquent, les façades se lézardent, jusqu’à parfois menacer de s’écrouler.

Lire aussi - Sécheresse : va-t-on vraiment manquer d’eau ?

« Il faut savoir tirer les leçons de l’été qui s’achève, avec ses épisodes de sécheresse et ses orages violents qui vont devenir plus fréquents et plus intenses à l’avenir  », alerte Ludovic Faytre, responsable des études sur les risques majeurs à l’Institut Paris Région. Le phénomène de RGA est moins médiatisé* que d’autres catastrophes « imprévisibles, soudaines et spectaculaires », comme les feux de forêt, les pluies torrentielles, les orages de grêle ou les inondations. Pourtant, il s’agit du deuxième risque naturel le plus fréquent en région parisienne (derrière les inondations), et la première source d’indemnisation (devant les inondations).

papy

papy

CLIMAT ET TRANSITIONS
Sécheresse : déjà l'heure des restrictions
Christophe Béchu a annoncé hier que des restrictions d'eau seraient mises en place dès le début du mois de mars, une première si tôt dans l'année : "La France est en état d’alerte", a prévenu le ministre de la Transition écologique, en raison du faible niveau des nappes phréatiques. Il doit participer aujourd'hui à un comité d’anticipation et de suivi hydrologique.

Le dernier état des lieux. Cet été, les 96 départements du territoire hexagonal furent tous concernés par des restrictions d'eau. Et plus d'une centaine de communes ont vécu des ruptures d'approvisionnement en eau potable. Une situation qui pourrait s'aggraver dans quelques mois.
 
"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" 1x1 Le paradoxe. Au vu des données disponibles, la situation ne semble pas alarmante. Mais c'est tout le contraire en réalité. "La France dispose d'une ressource en eau disponible de 193 milliards de mètres cubes par an, quand les besoins du pays s'élèvent à 32 milliards. Des réserves a priori largement supérieures aux besoins, mais qui masquent la diversité des territoires", notent nos journalistes Valentin Ehkirch et Alexandra Saviana.

Lechercheur



Les médias commencent à s'inquiéter du problème, mais c'est sûrement un peu tard.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Moins de vaches, moins de viande… pour la réduction de l’empreinte carbone[/size]

23 mai 2023 18 h 35 min


"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" Vaches-viande-reduction-carbone-scaled-e1684852665230
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S’il faut en croire la Cour des comptes, qui fait cette recommandation dans un rapport publié lundi, il va falloir réduire le nombre de vaches, allaitantes et laitières, pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années. Une résolution en accord parfait avec les conclusions du GIEC à la fin mars qui recommandait une réduction importante de la consommation de viande.
L’être humain se définit ainsi peu à peu par son « empreinte carbone ». Ce qu’il produit comme gaz à effet de serre, ce qu’il nécessite comme production de CO2 : autrement dit ce qu’il coûte à la Terre, ce dont il sera redevable à Gaïa. Là où intelligence et tempérance devraient régler les appétits humains, la fausse convenance écologiste entend régenter l’agriculture et l’alimentation – et peu importe les contradictions.
 

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Les vaches : la cible carbone pour un changement d’alimentation

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Il faut diminuer le cheptel, à cause du climat. Dans son rapport du 22 mai sur les soutiens publics aux éleveurs de bovins entre 2015 et 2022, la Cour des comptes fait état d’un « bilan de l’élevage bovin défavorable ». La France s’est engagée en matière de réduction des émissions de méthane (via l’accord international Global Methane Pledge). Il faut par conséquent que le gouvernement définisse et rende publique « une stratégie de réduction » de sa population bovine. Ce, alors même qu’il prônait et tentait de mettre en œuvre une politique de soutien et de valorisation, contre la décapitalisation en marche du cheptel.
Les chiffres sont brandis : la France, premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier derrière l’Allemagne, produirait aussi via cet élevage 11,8 % des émissions du pays, et 45 % des émissions agricoles, principalement à cause du méthane produit lors de la digestion des animaux. Le cheptel bovin des 17 millions de têtes pourrait ainsi refluer à environ 15 millions en 2035 et 13,5 millions en 2050.
Pour ce faire, il est aisé d’attaquer en amont. La Cour des comptes préconise de revoir les dispositifs de soutien aux éleveurs, en reconsidérant la logique d’attribution des aides : ceux dont les « performances socio-environnementales » ne seront pas suffisantes disparaîtront de facto. A ces derniers, la Cour propose « une nécessaire reconversion » pour laquelle les crédits devraient être augmentés.
 

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La réduction du cheptel français est déjà en cours

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La tendance n’était pourtant pas positive. Le cheptel n’en finit pas de baisser, d’année en année : – 10 % en six ans. En janvier, la fédération des éleveurs bovins (FNB) avait même alerté sur une « pénurie » de viande de bœuf française et une hausse fatale des importations. Selon une note de conjoncture de l’établissement FranceAgriMer, un quart du bœuf consommé en France est importé, contre moins de 20 % quelques années plus tôt. « Les ovins ont connu ça dans les années 1980 », a relevé son président Bruno Dufayet, rappelant que plus de la moitié de la viande d’agneau consommée en France est aujourd’hui importée.
Mais la Cour des comptes réclame une baisse pilotée et plus drastique.
Ce sont les Français qui sont pointés du doigt : ils ne se sont pas arrêtés de consommer de la viande rouge. Pour la seconde année consécutive, en 2022, la consommation de viande a même cessé de chuter en France et a affiché, pour le bœuf, une hausse supérieure à 1 %. Le tiers des Français qui consomment davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé, sont encore bien là. Et surtout, d’après les projections, la consommation de viande mondiale devrait augmenter de 70 % d’ici à 2050, selon l’ONG World Resources Institute. Il faut donc prendre le taureau par les cornes…
Et cette politique est mondialement assumée par les décideurs. A New-York, les écoles de la ville s’abstiennent déjà de servir de la viande les lundis et vendredis. Et les hôpitaux publics distribuent uniquement des plats végétariens, sauf demande particulière… Le maire, Eric Adams, végétalien convaincu, vient d’adhérer à la Déclaration Good Food Cities du C40 (réseau de presque 100 grandes villes du monde) qui préconise un « régime planétaire sain » pour tous d’ici 2030, définie par plus « d’aliments à base de plantes », moins de viande et de produits laitiers. Clairement, il y aura bientôt, à New-York, de nouvelles limites au service de viande rouge.
 

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Viande de laboratoire et plantes génétiquement modifiées

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C’est nier les efforts qui sont faits pour revenir à une agriculture non intensive et en intelligence avec la nature : une agriculture régénératrice qui inclut et soutient les fonctions naturelles de l’écosystème, et permet par exemple au bétail de se nourrir sur des sols en rotation avec les cultures – et de nourrir celles-ci par leurs excréments. Le bilan carbone de ces bovins peut alors se révéler nul, voire négatif !
Et puis c’est aussi nier le flou artistique qui règne sur ce qu’on appelle à tort la « viande » de synthèse, à laquelle les dirigeants déroulent le tapis rouge. En France, la semaine dernière, Bruno Le Maire inaugurait dans le Loiret une usine « 100 % végétale » qui produit des nuggets, des steaks, des saucisses sans protéines animales. La Maison Blanche, elle, dans un rapport du mois de mars, a encouragé l’agriculture « centrée sur le climat », à travers l’industrie biotechnologique : autrement dit, plus de viandes cultivées en laboratoire et de plantes génétiquement modifiées. On veut prendre le contrôle de l’alimentation.
Il est pourtant plaisant de comparer la certitude absolue qu’on affiche en matière d’évaluation du poids carbone de l’élevage bovin et les immenses zones d’ombre concernant cette « viande » de synthèse.
Le 25 février dernier, une tribune publiée dans Le Monde mettait en avant les craintes d’une soixantaine de scientifiques et de membres de sociétés savantes qui avertissaient sur les dangers potentiels de la commercialisation prématurée des produits issus de « cellules musculaires cultivées » : les évaluations en termes sanitaires sont proches de zéro… Et puis, les rares évaluations scientifiques sur les bénéfices environnementaux ne sont guère d’accord. Une très récente étude de l’Université de Californie démontrait que l’empreinte carbone de la production de viande dite artificielle, si elle s’étend avec les méthodes de production actuelles, pourrait être « entre quatre et vingt-cinq fois » plus nocive pour le climat que celle du bœuf ordinaire…
Et personne ne se pose la question de la bonne vieille économie rurale locale ?[/size]

chico.

chico.

[size=42]Au nom du « net-zéro carbone », vers le massacre de 200.000 vaches en Irlande[/size]

8 juin 2023 21 h 04 min


"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" Carbone-massacre-vaches-Irlande-e1686236507721
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L’Irlande envisage de faire abattre quelque 200.000 vaches, soit 10 % du cheptel, pour remplir ses objectifs climatiques et parvenir, comme le veut la religion de la lutte contre le changement climatique, au « net-zéro carbone », cet état de nirvana où toutes les émissions carbone anthropiques sont compensées par les « absorptions anthropiques ». Cela s’obtient par la réduction des émissions ou par la « séquestration » des émissions – en plantant des forêts, par exemple.
Et c’est là que la vache s’avère être une variable de premier choix. Non par sa capacité à nourrir la population, bien sûr, même si une côte de bœuf angus peut le faire en touchant au sublime. Non, non ! La vache (et le bœuf, le féminin embrassant ici d’une certaine manière le masculin) est l’Usual Suspect en matière de réchauffement, parce qu’elle occupe son espace vital dans les prés et qu’elle émet du méthane au cours de la digestion. Faites-la disparaître et replantez sa prairie en arbres, vous faites coup double !
 

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Moins de carbone ? L’Irlande veut mobiliser l’argent du contribuable

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En Irlande, le massacre des ruminants prendrait la forme d’une opération publique, avec l’octroi de subventions pour chaque tête abattue. C’est beau comme l’antique : on ferait payer le contribuable pour se priver de son rôti du dimanche, dans une démarche quasi pénitentielle visant à transformer tous les jours de la semaine en vendredi.
Les moines en font autant, me direz-vous. Mais c’est leur choix, tout comme ils choisissent librement et généreusement de renoncer au bien du mariage. D’ailleurs, ils ne le vous font pas payer. En outre c’est pour Dieu, et non pas « pour la planète ». L’Etat veut nous imposer cela, vite fait, en modifiant notre mode de vie et en insistant bien pour dire que l’homme est, ultimement, le mal à abattre (ou le mâle à abattre puisque, c’est bien connu, c’est Monsieur qui est le maître des barbecues…).
Mais quid du lait, des fromages, de la crème et des yaourts ? A la trappe, eux aussi ! L’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) estime d’ailleurs que la vraie solution consisterait en la décision des consommateurs de virer vegan en masse, en renonçant à tout produit d’origine animale. S’il n’y a plus de demande, l’offre rétrécira d’elle-même.
 

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Vers le massacre sacrificiel des vaches

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Le gouvernement a préféré en tout cas faire ses calculs et considère, sur avis du ministère de l’Agriculture, qu’une compensation de 5.000 € par vache abattue serait « équitable » (équarritable, peut-être ?). Ce qui nous mènerait à 600 millions d’euros de fonds publics sur trois ans pour faire disparaître 200.000 Marguerite. Et peut-être à des départs à la retraite parmi les paysans. Coup double, disais-je ? Non, coup triple !
L’affaire a été ébruitée grâce à une demande de documentation interne du ministère fondée sur le droit à l’information de la part du Farming Independent et intervient alors que la question de l’élevage bovin est un sujet « chaud » dans la verte Erin. Euronews notait en août dernier qu’« en Irlande, il y a davantage de bovins que d’êtres humains et l’agriculture représente 37 % des émissions de CO2. L’Irlande est responsable des plus fortes émissions de méthane par tête dans l’UE, dont une grande partie liée à la production de bœuf ».
Devant l’inquiétude exprimée par les agriculteurs et les éleveurs, échaudés par les projets néerlandais visant détruire jusqu’à 30 % des exploitations dans certaines zones des Pays-Bas, le ministre de l’Agriculture, Charlie McConalogue, assurait en décembre que tout se ferait exclusivement sur la base du volontariat.
Il faut préciser que les éleveurs irlandais, encouragés par leur gouvernement à l’occasion de la levée des quotas laitiers par l’UE en 2015, ont lourdement investi pour s’agrandir. En s’endettant.
Aujourd’hui, l’Irlande exporte 90 % de sa production laitière et bouchère, ce qui veut dire qu’elle contribue grandement à nourrir le monde. Mais, détail important, son cheptel de vaches laitières n’est pas plus important qu’il y a trente ans, alors que l’Agence de protection de l’environnement irlandaise brandit les chiffres de 2015 pour justifier la « réflexion » actuelle : entre cette date et 2021, le nombre de vaches laitières a augmenté de 22,6 % et la production de lait de 36,9 %. En fait, l’activité a plutôt retrouvé son importance antérieure. Le nombre des animaux à viande a au contraire chuté de 17 % sur la même période ; ils ne représentent déjà plus que 930.000 têtes, sur un total actuel de 2,5 millions.
 

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Un massacre peut en cacher un autre

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Le ministère irlandais a réagi à la levée de boucliers en assurant que le projet est un élément d’un « processus délibératif » qui a vu la production de plusieurs « modèles ». Vu le contexte, ce n’est pas forcément rassurant : en matière d’écologisme, qui veut le moins peut vouloir le plus.
C’est d’ailleurs déjà le cas : l’Agence de protection de l’environnement (EPA) citée plus haut, demandait carrément en février dernier que l’on abatte 30 % de l’ensemble des animaux d’élevage, que les zones forestières soient multipliées par quatre ; en accord avec la loi européenne de « restauration de la nature », 90 % des terres ainsi reprises à l’homme devraient être « remouillées », c’est-à-dire rendues à leur état de tourbières, alors qu’elles ont asséchées aux cours des siècles par les fermiers en vue de les cultiver.
C’est bien la vie rurale en Irlande qui est en ligne de mire. En sacrifiant des vaches et des bœufs au nouveau Moloch, la « Terre Mère », on immolerait en même temps ce qui reste de paysannerie.
D’autres suivront !
 

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Jeanne Smits

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Biodiversité : un comptage annuel des oiseaux organisé ce week-end[/size]

La Ligue pour la protection des oiseaux et le Muséum national d’Histoire naturelle encouragent, ce week-end, à compter les oiseaux dans les jardins et les parcs. Depuis plus de dix ans, l’initiative permet de mieux comprendre l’évolution des habitudes des oiseaux.


  • Adélie Aubaret, 
  • le 27/01/2024 à 07:50


"En tuant le bétail, la sécheresse tue aussi les gens" 1275007-depuis-dix-ans-des-journees-de-comptage-sont-organ



Depuis dix ans, des journées de comptage sont organisées en janvier et en mai.ROEL SLOOTWEG / ROEL – STOCK.ADOBE.COM

À vos jumelles ! Ce week-end, la Ligue pour la protection des oiseaux et le Muséum national d’Histoire naturelle organisent la 12e édition du comptage national des oiseaux.
Ce comptage a lieu deux fois par an, en mai et en janvier depuis plus de dix ans. L’année dernière, 28 186 jardins avaient ainsi été observés. L’événement sert à mieux comprendre les habitudes des oiseaux, l’impact d’un printemps précoce ou encore celui des aménagements urbains.
À lire aussiPeut-on enrayer le déclin des populations d’oiseaux ?
Pour contribuer à l’événement, il suffit de se munir d’un peu de patience. Pendant 1 heure, les participants sont invités à sortir dans leur jardin, sur leur balcon ou dans un parc public. Ils doivent ensuite compter tous les oiseaux qui se posent au sol pendant ce laps de temps. Des fiches aident à mieux distinguer les espèces.
La Ligue pour la protection des oiseaux et le Muséum national d’Histoire naturelle insistent bien sur l’importance de ne compter que les oiseaux de son propre jardin et non ceux du voisin. Ils conseillent également d’observer les oiseaux en fin de matinée ou en début d’après-midi. C’est à ce moment-là, avec des températures un peu plus élevées, qu’ils sont le plus actifs.
À la fin de leur comptage, les participants doivent retranscrire leurs résultats sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins.

Un nombre d’oiseaux en hausse l’hiver


Un bilan réalisé en 2022 concluait que lors de cet événement, les mésanges charbonnières, les rouges-gorges familiers, les mésanges bleues et les merles noirs sont les animaux le plus souvent observés.
En 10 ans, , entre 2012 et 2022, 49 % des espèces présentes lors des comptages hivernaux ont augmenté, notamment la perruche à collier et le pigeon biset. Au contraire, 11 % d’entre elles ont diminué, notamment le moineau friquet et la mésange noire.
À lire aussiSécheresse : oiseaux, batraciens, insectes… La faune sauvage souffre aussi, alerte la LPO
Pour l’Observatoire, « cette augmentation généralisée des espèces en hiver contraste avec les résultats du printemps où une majorité des espèces sont en déclin ». Cette situation pourrait s’expliquer par le manque de ressources dans les milieux naturels auquel font face les oiseaux des campagnes qui se rabattent sur les jardins. Les hivers plus doux pourraient aussi encourager, des espèces qui hivernent normalement, à rester dans le sud de l’hexagone.
Les conclusions de ce bilan ne sont tout de même pas très réjouissantes. Depuis 10 ans, lors des comptages printaniers, il apparaît que 41 % des espèces sont en déclin et seulement 2 % en augmentation.
À lire aussiQuel est l’impact du changement climatique sur les oiseaux migrateurs ?
Cette disparition est notamment causée par l’artificialisation croissante des jardins, l’extension des zones urbaines ainsi que la disparition des insectes qui constituent la principale source de nourriture des oiseaux à la saison estivale. Pour remédier à la disparition des habitats naturels des oiseaux, l’Observatoire des oiseaux des jardins encourage l’installation de nichoirs artificiels.


À découvrir Sommet international sur les pôles : quel est le rôle des parties gelées de notre planète ?

Lechercheur



Le bulletin hydrologique établi par la préfecture des Pyrénées-Orientales n’est toujours pas bon. La sécheresse persiste et le département est passé à côté de la recharge hivernale. Vivement les pluies de printemps… s’il y en a.

papy

papy

[size=38]La sécheresse avale les sols en Turquie[/size]


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(Karapınar) Fatih Sik sait que la mort est tapie sous ses pieds depuis que deux immenses trous se sont formés dans son champ de maïs. Mais l’agriculteur a appris à vivre avec la peur, car partir n’est pas une option.
Publié le 2 juillet



FULYA OZERKANAgence France-Presse
« Lorsque je suis sur mon tracteur, je ne peux m’empêcher de penser que (le sol) peut s’effondrer et je sais que la mort m’attendra au fond », confie ce fermier de 45 ans à l’AFP à Karapinar, dans la province de Konya (centre), le grenier à blé de la Turquie.
« Mais je dois continuer à travailler, sinon ma famille mourra de faim », se résigne-t-il.
Les dolines existent depuis des siècles dans cette région, mais leur nombre a cru ces dernières années sous l’effet de la sécheresse et de la surexploitation des nappes phréatiques, selon les experts.

Invisibles de loin, ces cavités, qui se forment là où l’eau souterraine dissout le substrat rocheux, peuvent être profondes de 50 mètres.
« Une des causes majeures des dolines est le changement climatique », explique Arif Delikan, professeur à l’Université technique de Konya, qui a dénombré 640 dolines dans la province de Konya, dont 600 dans le district de Karapinar.
De concert avec les autorités, il a identifié 2700 zones à risque.
« Environ 20 trous se sont formés en un an à Karapinar », ajoute le spécialiste, marteau à la main pour sonder le sol au bord du gouffre d’une doline.

« Effrayant »

L’an dernier, Adem Ekmekci se trouvait dans un de ses champs lorsque la terre a manqué de l’avaler.
« Mon pied a soudainement glissé. J’ai regardé le sol et j’ai vu des fissures », raconte cet agriculteur de 57 ans, dont les 10 hectares de terre ont vu se créer deux dolines en trois ans, large chacune d’environ 50 mètres.
« Quand je suis revenu, le sol s’était effondré et plusieurs arbres avaient été emportés. C’était vraiment effrayant. »
Une autre doline s’était formée à 10 mètres de sa maison en 2020. Le sol s’est « affaissé de 20 mètres », explique-t-il, disant avoir eu trop peur pour pouvoir dormir chez lui cette nuit-là.
Mais sans nulle part où aller, lui aussi a appris à vivre avec la peur, qui s’est installée chez les habitants de la région, bien qu’aucun n’ait encore été tué ou blessé.  

Puits illégaux

La crainte est d’autant plus forte que les précipitations ont été 40 % inférieures à la moyenne cet hiver dans la province de Konya, la première en Turquie pour la production de blé, de maïs et de betteraves à sucre.
« Des jours difficiles nous attendent », affirme Yigit Aksel, un agriculteur qui sait que l’irrigation, précieuse pour ces cultures gourmandes en eau, est en partie responsable du problème.
Face au manque de précipitations, certains fermiers ont foré des puits illégaux, fragilisant plus encore le substrat rocheux.
Selon Arif Delikan, la sécheresse qui s’est accrue depuis deux décennies dans la région a accentué la pression sur les eaux souterraines.
« L’eau qui était à la surface il y a 30 ans se trouve aujourd’hui 40 mètres sous terre », explique-t-il.
En une décennie, le lac Meke, un lac de cratère de Karapinar, s’est lui asséché et couvert de sel.  

Tourisme

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PHOTO YASIN AKGUL, AGENCE FRANCE-PRESSE

Un hôtel de luxe de 13 chambres a été ouvert dans un caravansérail seldjoukide vieux de 800 ans, situé au bord du gouffre le plus ancien et célèbre de Turquie.

Des entrepreneurs essaient toutefois de transformer ce sol aux airs de gruyère en opportunité.
Fin juin, l’un d’eux, Cem Kinay, a ouvert un hôtel de luxe de 13 chambres dans un caravansérail seldjoukide vieux de 800 ans, situé au bord du gouffre le plus ancien et célèbre de Turquie.
À demi remplie d’eau, la doline ressemble à un lac. « C’est la première fois que je vois ça, c’est impressionnant », s’exclame, fasciné, Seongmo Kim, un touriste sud-coréen.
Mais dans cette doline aussi l’eau se raréfie.
Le grand-père de Gumus Uzun, une villageoise, lui racontait que le gouffre servait il y a soixante ans à abreuver les moutons et laver les vêtements.  
À l’époque, le niveau de l’eau était beaucoup plus élevé, dit-elle. « Aujourd’hui, il ne cesse de baisser ».
 


Lechercheur



lancé une campagne d'abattage d'animaux sauvages.
Il s'agit de nourrir les populations touchées par la sécheresse, ainsi que d'alléger la pression sur les ressources en pâture et en eau.
Plus de 700 bêtes sont concernées.

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