[size=33]« Gilets jaunes » : L’abbé Francis Michel, qui avait chanté « Macron tête de con », renvoyé par l’Église[/size]
RELIGION Rendu célèbre pour avoir notamment célébré une « messe anti-Macron » pendant la crise des « gilets jaunes », l’abbé Francis Michel a été rendu à l’état laïc
Vincent Vantighem
Publié le 20/05/20 à 10h51 — Mis à jour le 20/05/20 à 10h51
L'abbé Francis Michel avait pris l'habitude d'aller bénir les baraques de — Ina FASSBENDER / AFP
« Emmanuel Macron/ô tête de con/on vient te chercher chez toi… » Sur les réseaux sociaux, les images sont toujours disponibles. Elles montrent une foule de « gilets jaunes » entourant un prêtre dans une église, l’an dernier. Celui-ci entonne de bon cœur le chant sous l’œil mi-amusé, mi-revendicatif du public. Installé au Planquay (Eure), l’abbé Francis Michel a été avisé le 15 mai qu’il était renvoyé par l’Église, a-t-on appris ce mercredi, confirmant une information du Parisien.
« Francis Michel perd les droits propres à l’état clérical de même que les dignités ecclésiastiques et les charges, indique un communiqué du diocèse d’Evreux dont il dépendait. Il est exclu de l’exercice du ministère ordonné et, par conséquent, il ne peut plus célébrer l’Eucharistie, prononcer une homélie, administrer licitement les sacrements de l’Église catholique romaine. »
RELIGION Rendu célèbre pour avoir notamment célébré une « messe anti-Macron » pendant la crise des « gilets jaunes », l’abbé Francis Michel a été rendu à l’état laïc
Vincent Vantighem
Publié le 20/05/20 à 10h51 — Mis à jour le 20/05/20 à 10h51
L'abbé Francis Michel avait pris l'habitude d'aller bénir les baraques de — Ina FASSBENDER / AFP
« Emmanuel Macron/ô tête de con/on vient te chercher chez toi… » Sur les réseaux sociaux, les images sont toujours disponibles. Elles montrent une foule de « gilets jaunes » entourant un prêtre dans une église, l’an dernier. Celui-ci entonne de bon cœur le chant sous l’œil mi-amusé, mi-revendicatif du public. Installé au Planquay (Eure), l’abbé Francis Michel a été avisé le 15 mai qu’il était renvoyé par l’Église, a-t-on appris ce mercredi, confirmant une information du Parisien.
« Francis Michel perd les droits propres à l’état clérical de même que les dignités ecclésiastiques et les charges, indique un communiqué du diocèse d’Evreux dont il dépendait. Il est exclu de l’exercice du ministère ordonné et, par conséquent, il ne peut plus célébrer l’Eucharistie, prononcer une homélie, administrer licitement les sacrements de l’Église catholique romaine. »