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Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère ?[/size]
Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Web3-eucharist-communion-orthodox-priest-shutterstock
Shutterstock


Anna Ashkova | 07 mars 2020

Face au coronavirus, plusieurs diocèses ont pris des dispositions afin de prévenir la propagation de l’épidémie. Des dispositions qui, semble-t-il, n’ont pas encore été prises au sein de l’Église orthodoxe où les croyants communient pourtant tous avec la même cuillère.


Le nombre de personnes atteintes de la maladie Covid-19 continue d’augmenter dans le monde. En France et en Italie, des diocèses ont pris des dispositions pour lutter contre la propagation de la maladie. Mais pour l’Église orthodoxe ce sujet semble rester en suspens. Tous les patriarcats de l’Eglise orthodoxe ne sont pas unanimes sur la question. Si les fidèles sont invités à suivre les consignes générales des autorités, notamment de se laver les mains très régulièrement et de ne pas venir à l’église en étant malades, très peu de paroisses ont annulé ou modifié le rite de leurs célébrations, y compris celui de la communion. 


« Impossible d’être infecté par le biais de la communion »


Les orthodoxes communient du Sang (le vin bénit) et du Corps (le pain bénit) du Christ, mélangés dans le saint Calice. Le prêtre verse les saints dons dans la bouche des croyants à l’aide d’une cuillère. Afin qu’aucune miette ne tombe par terre, les servants tiennent un voile rouge sous le Calice et essuient la bouche des communiants une fois qu’ils ont communié. Les fidèles sont ensuite invités à embrasser le Calice, signe qu’ils sont membres du sacerdoce du Christ. À l’issue de la liturgie, les prêtres ou les diacres consomment les restes des saints dons et lavent ensuite le Calice à l’eau chaude.

« En tant que chrétiens orthodoxes, nous sommes persuadés qu’il est impossible d’être infecté par le biais de la communion des saints dons, par le Corps et le Sang du Christ. Bien évidemment, cette foi ne signifie pas que les orthodoxes ne peuvent pas être touchés par les maladies qu’elles soient épidémiques ou pas », a déclaré lors d’une conférence de presse à Moscou, l’archiprêtre Maxime Kozlov, chef du comité éducatif de l’Église orthodoxe russe, selon l’agence de presse russe Interfax. 

Des propos auxquels adhère un prêtre orthodoxe Serbe : « Depuis toujours, il y a eu des maladies et des virus dans le monde. Chaque fois que mes paroissiens communient, je trempe la cuillère dans le Calice et je la donne au suivant. À la fin de la communion, je consomme les restes des saints dons. En dix-sept ans de ministère, je ne suis jamais tombé malade à cause de la communion. Le Christ est ma nourriture d’immortalité ! », précise-t-il, en soulignant toutefois que si son évêque ou son patriarche donne des instructions à suivre, il obéira. « L’Église a connu des épidémies et des cataclysmes sans jamais toucher au cœur de sa foi : l’eucharistie. L’absence de communion est plus à craindre que tout autre malheur, s’en priver serait un refus de notre salut », confie, pour sa part, le diacre de l’église Notre Dame du Signe à Paris, Ivan Birr. 

Communier avec des cuillères jetables


Cependant, face à l’épidémie, certains se montrent vigilants. Le métropolite Antoine de Chersonèse, Exarque du patriarche Cyrille de Moscou en Europe Occidentale, a demandé au clergé des paroisses orthodoxes d’Italie d’appliquer les directives des autorités italiennes visant à prévenir la propagation du coronavirus. Certaines églises orthodoxes en Italie ont donc fermé leurs portes. De son côté, le 27 février dernier, le patriarcat de Roumanie a indiqué dans un communiqué que les fidèles peuvent « demander de manière exceptionnelle au prêtre d’utiliser leur propre cuillère pour la sainte communion ». Une mesure soutenue par certains prêtres d’autres patriarcats, qui restent pourtant très minoritaires. « Si des cas de coronavirus sont enregistrés au Mans, je pense distribuer à mes paroissiens des cuillères en bois jetables. Je les brûlerai ensuite car elles auront touché les saints dons », confie père Anton Gelyasov de la paroisse de la Nativité du Christ au Mans, sous l’obédience du patriarcat de Constantinople.

Comme tous les chrétiens, les orthodoxes prient pour la guérison de ceux qui sont touchés par le coronavirus et pour la fin de la propagation de cette maladie. Certaines paroisses, dont celle de la Protection de la Mère de Dieu et Saint Alexandre de la Néva, située à Biarritz, célèbrent après la liturgie un office spécial d’intercession prévu pour les temps d’épidémies. 

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus, l’Église de Grèce refuse de se plier aux consignes et veut donner la communion[/size]

Les faits 

L’Église orthodoxe grecque a annoncé son refus de ne pas donner la communion à ses fidèles alors que l’épidémie de coronavirus a entraîné, mardi 10 mars, la fermeture dans le pays de toutes les écoles, crèches et universités pour deux semaines.



  • Arnaud Bevilacqua, 
  • le 11/03/2020 à 15:52



Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Procession-lepiphanie-Pachi-dAthenes-6-janvier-2017_0_730_487



Une procession le jour de l’épiphanie à Pachi, près d’Athènes, le 6 janvier 2017.[size=12]LOUISA GOULIAMAK
[/size]


L’Église de Grèce refuse – pour l’instant – les mesures sanitaires contre la propagation du coronavirus. Dans une déclaration le 9 mars, traduite en français par le site Orthodoxie.com, le saint-synode – organe décisionnel de l’Église orthodoxe grecque – a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de suspendre les liturgies.
→ EN DIRECT. Coronavirus : le point sur l’épidémie de Covid-19 en France et dans le monde jeudi 12 mars

« Pour les membres de l’Église, la participation à la divine eucharistie et à la communion, au calice commun de la vie, ne peut assurément devenir la cause de la transmission de la maladie », tranche le saint-synode, qui préconise par ailleurs de « prendre toutes les mesures nécessaires, comme recommandé par les autorités nationales compétentes ».

Pas de suspension pour le moment


« Les fidèles de tous les temps savent que la participation à la divine Communion, même lors de pandémies, constitue d’une part une affirmation effective de l’abandon de soi au Dieu vivant, et d’autre part une manifestation claire de l’amour qui vainc toute crainte humaine », poursuit-il pour justifier sa décision. Dans l’orthodoxie, les fidèles communient au corps et au sang du Christ avec une cuillère, partagée par tous.
« Sans condamner qui que ce soit en raison de la crainte et de l’inquiétude, nous confessons que tous les fidèles, accomplissant le devoir de l’amour dans la liberté, continueront à fréquenter nos églises et à communier, ayant la certitude qu’ils communient dans la vie et l’immortalité », conclut la puissante Église de Grèce, appelant par ailleurs à intensifier les prières « pour prévenir l’extension de la maladie ». De son côté, le métropolite Nektarios de Corfou rappelle toutefois que « c’est un péché de savoir que l’on est malade » et de « mettre ses semblables en danger » appelant ceux qui ont des symptômes même légers à éviter d’aller à l’église.


« Menace pour la santé publique »


Mais la position de l’Église de Grèce, qui se situe davantage sur le plan théologique que sanitaire, ne fait pas l’unanimité dans le pays qui a annoncé mardi 10 mars, la fermeture de toutes les écoles, crèches et universités pour deux semaines afin de ralentir la propagation du coronavirus.
Ainsi, l’ancien premier ministre Alexis Tsipras, a estimé que ne pas imposer de restriction à l’Église était « antiscientifique, anachronique et une menace pour la santé publique ». De même, la Fédération des médecins hospitaliers a souligné qu’aucune exception, « y compris pour des raisons religieuses », ne pouvait être faite aux mesures prises pour limiter la propagation du virus.
Le débat ne se résume pas à la Grèce puisque l’Église grecque-orthodoxe de Chypre, si elle appelle à respecter les mesures de prévention, assure dans le même temps que « penser que la Sainte Communion peut transmettre une quelconque maladie » relève du « blasphème ».

samuel

samuel
Administrateur

Les pontes orthodoxes sont des irresponsables .

papy

papy

Si ils pensent que des processions de leurs icônes va faire stopper cette épidémie, ils se trompent lourdement.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus en Grèce, tensions entre l’Église orthodoxe et le gouvernement[/size]

Les faits 

L’Église de Grèce a demandé au gouvernement, qui a suspendu les offices religieux pour endiguer l’épidémie de Covid-19, une dérogation pour pouvoir célébrer la divine liturgie à huis clos.



  • Arnaud Bevilacqua, 
  • le 30/03/2020 à 13:10






Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Deux-personnes-prient-eglise-orthodoxe-Nauplie-Grece_0_730_464



Deux personnes prient dans une église orthodoxe à Nauplie (Grèce). [size=12]EVANGELOS BOUGIOTIS/EPA
[/size]
L’Église de Grèce veut pouvoir continuer à célébrer malgré le confinement. Depuis le 16 mars, le gouvernement grec a interdit tous les offices religieux pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Acceptant le principe d’une limitation, l’Église entend rappeler toutefois la nécessité, selon elle, de poursuivre les célébrations dans certaines conditions.

Mission sacrée de l’Église


Le saint-synode de l’Église de Grèce a ainsi demandé, jeudi 26 mars, au ministère de l’éducation et des cultes une dérogation afin de lui permettre de célébrer la divine liturgie à huis clos. Pour le moment, seules les funérailles et la fréquentation individuelle des églises par les fidèles pour la prière privée en respectant les distances sont autorisées.

→ EXPLICATION. Coronavirus, l’Église de Grèce refuse de se plier aux consignes et veut donner la communion
Selon le primat, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce Ieronymos II, cette exemption pour la divine liturgie « facilitera grandement la mission sacrée de l’Église, qui doit prier et élever des supplications pour la santé de son troupeau, mais contribuera aussi de façon décisive à ce que les laïcs de l’Église gardent leur sang-froid. »
Il a également demandé que les offices dans les monastères où, de toute façon, les moines vivent en commun puissent être permis. Cette requête ne concerne pas le Mont Athos qui, fermé aux pèlerins, poursuit les offices religieux.

Suspension des offices religieux jusqu’au 11 avril au moins


Dans sa lettre, Ieronymos II demande également l’autorisation de la célébration des funérailles dans les églises hors des cimetières alors que ces derniers ne disposent pas tous de leur propre lieu de culte. L’Église de Grèce propose aussi que la prière individuelle et la visite des tombes par les membres de la famille soient ajoutées dans la liste des exemptions au confinement.
Dans le même temps, quatre avocats ont déposé une requête devant le Conseil d’État, pour solliciter l’annulation du décret interdisant les offices dans les églises et autres lieux de culte, le jugeant anticonstitutionnel. Ces avocats soulignent notamment que la liberté de conscience religieuse est inviolable et que seul le saint-synode de l’Église de Grèce a le droit de décider d’autoriser ou non de célébrer les offices. Cette demande doit être examinée le 5 mai.
→ À LIRE. Coronavirus : l’appel à la responsabilité et à l’espérance du patriarche Bartholomeos
De son côté, le gouvernement, assurant de son respect « du sentiment religieux », a annoncé la prolongation de la suspension des célébrations jusqu’au samedi 11 avril. Il assure également, lundi 30 mars par la voix de la ministre de l’éducation et des religions Níki Keraméos, avoir entendu les demandes de l’Église et permettre aux fidèles de regarder les services religieux - en présence uniquement du prêtre et du chœur - en ligne, à la télévision ou à la radio.
Réuni en visioconférence, le mercredi 1er avril, le saint-synode de l’Église de Grèce a pris acte de l’impossibilité de célébrer Pâques dans des conditions normales et a dit « comprendre pleinement l’angoisse de la République grecque en cette période cruciale ».

chico.

chico.

Pourquoi il ne font pas par zoom ou skype comme les autres religions?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : quatre monastères orthodoxes placés en quarantaine en Ukraine[/size]

Les faits 

Selon un bilan annoncé mercredi 22 avril, au moins quatre monastères de l’Église orthodoxe loyale à Moscou sont désormais considérés comme des foyers épidémiques en Ukraine. Après avoir ignoré ces dernières semaines les précautions sanitaires liées à la lutte contre la pandémie du Covid-19, tous ont été placés en quarantaine.



  • Malo Tresca (avec AFP), 
  • le 23/04/2020 à 17:09





Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Lourd-bilan-pourtant-surprenant-dernieres-semaines-lEglise-orthodoxe-fidele-Moscou-avait-largement-ignore-mesures-lutte-contre-coronavirus-imposees-gouvernement-ukrainien_0_729_487



Lourd, le bilan n’est pourtant pas surprenant : ces dernières semaines, l’Église orthodoxe fidèle à Moscou avait largement ignoré les mesures de lutte contre le coronavirus imposées par le gouvernement ukrainien.[size=12]SERGEI SUPINSKY/AFP
[/size]

Plusieurs édifices orthodoxes sont désormais considérés, par les autorités ukrainiennes, comme d’importants foyers de contamination du Covid-19. Selon un dernier bilan officiel, au moins quatre monastères de l’Église orthodoxe loyale à Moscou ont été placés en quarantaine dans le pays. Mercredi 22 avril, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a ainsi annoncé la fermeture du monastère de l’Intercession de Golosiïv, en périphérie de la capitale ukrainienne, où douze cas de coronavirus ont déjà été confirmés dans les rangs des moines.

Courant avril, la même mesure avait été prise envers trois autres monastères, dont deux à Kiev. Parmi eux, la célèbre Laure des Grottes, où plus de 140 cas, dont trois mortels, ont été enregistrés, concernant ainsi près de la moitié de ses membres. Figure aussi dans la liste un autre grand monastère, la Laure de Potchaïv - dans la région de Ternopil, à l’ouest du pays - où une quinzaine de cas ont déjà été confirmés.

Violations des mesures gouvernementales


Lourd, le bilan n’est pourtant pas surprenant : ces dernières semaines, l’Église orthodoxe fidèle à Moscou avait largement ignoré certaines mesures de lutte contre le coronavirus imposées par le gouvernement. Mi-mars, le supérieur du monastère Laure des Grottes de Kiev, siège du Patriarcat de Moscou en Ukraine, était allé jusqu’à exhorter les croyants à « s’embrasser » pour lutter contre la maladie. Un appel rapidement suivi par l’infection de dizaines de ses membres.
Plus récemment, l’Église pro-russe avait aussi été la seule des trois confessions ukrainiennes célébrant Pâques à n’avoir pas appelé ses fidèles à suivre, dimanche 19 avril, les offices depuis chez eux. En violation des règles sanitaires, plusieurs dizaines de personnes s’étaient ainsi massées dans les édifices pour assister aux célébrations à Potchaïv, et plus de 300 autres à la Laure de Sviatogirsk, principal monastère de cette Église, dans l’est de l’Ukraine.

« Propagande contre notre confession »


Certains ont vu dans cette défiance une tentative du Kremlin d’amplifier la pandémie en Ukraine, en conflit depuis plusieurs années avec son puissant voisin. « Ce sont des saboteurs », a fustigé auprès de l’Agence France-Presse un responsable ukrainien sous couvert d’anonymat. « Nous observons une vague de propagande contre notre confession », a rétorqué auprès de l’agence l’archevêque Kliment Vetcheria, porte-parole de l’institution, considérée jusqu’à l’année dernière comme la seule Église canonique du pays.

En conflit larvé depuis des mois avec cette dernière, la nouvelle Église orthodoxe d’Ukraine a de son côté adopté des postures radicalement différentes face à la montée de l’épidémie, en invitant les croyants à rester au maximum chez eux. À ce jour, l’Ukraine a enregistré 6 592 cas de coronavirus, dont 174 mortels. Le gouvernement a annoncé, mercredi 22 avril, la prolongation jusqu’au 11 mai de son sévère dispositif de confinement, dans l’espoir de ralentir la propagation de la pandémie.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Au Monténégro, regain de tension entre l’Église orthodoxe serbe et l’État[/size]

Les faits 

L’arrestation de prêtres accusés d’avoir enfreint l’interdiction de rassemblement en célébrant une messe pour la Saint Basile d’Ostrog, mardi 12 mai, a relancé la longue dispute entre l’Église serbe et le gouvernement.



  • Marion Dautry (à Belgrade), 
  • le 14/05/2020 à 18:55





Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Leglise-orthodoxe-serbe-Montenegro-accusee-davoir-organise-pelerinage-rassemblant-plusieurs-milliers-personnes-pleine-pandemie_0_730_524



L’église orthodoxe serbe au Monténégro est accusée d’avoir organisé un pélerinage rassemblant plusieurs milliers de personnes en pleine pandémie.[size=12]RISTO BOZOVIC/AP
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Dans les rues de Niksic et Pljevlja mercredi 13 mai au soir, des jets de gaz lacrymogènes répondaient à la colère des manifestants. Des rassemblements plus ou moins tendus ont eu lieu dans plusieurs villes du Monténégro après le placement en détention pour 72 heures de Mgr Joanikije et de sept autres prêtres de l’éparchie de Budimlje-Niksic, qui appartient à l’Église orthodoxe serbe (SPC).
Ils sont accusés d’avoir organisé le 12 mai le rassemblement de plusieurs milliers de personnes à l’occasion de la Saint Basile d’Ostrog, fête extrêmement populaire parmi les fidèles orthodoxes de la région. Le synode de la SPC et de nombreux fidèles présents mardi affirment que le rassemblement était spontané et réclament leur libération.

Le retour de la loi controversée sur la religion



« Il semble que l’on puisse se préparer à une nouvelle opposition entre l’Église et le gouvernement », a commenté le politologue Ljubomir Filipovic sur le réseau social Twitter. La SPC et le gouvernement monténégrin s’affrontent depuis décembre dernier autour d’une nouvelle loi sur la liberté de religion. L’Église orthodoxe serbe, la principale organisation religieuse du pays, et des dizaines de milliers de fidèles voient dans le texte une tentative d’usurpation des propriétés de la SPC par l’État.
À lire aussi

Au Monténégro, des processions en défense de l’Église orthodoxe serbe et contre le régime

Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Manifestation-membres-lEglise-orthodoxe-serbe-9-fevrier-Podgorica_0_190_135


L’hiver dernier a ainsi vu des manifestations sans précédent dans le pays, indépendant de la Serbie depuis 2006. Mais l’arrivée du Covid-19 et les mesures prises pour limiter l’éclatement de l’épidémie dans le pays (officiellement 324 cas et neuf morts au 13 mai) ont mis fin à ces rassemblements. Les manifestants ont renoué cette semaine avec le mouvement de cet hiver en scandant notamment : « nous n’abandonnons pas nos sanctuaires. »

Fidèles impatients et politiciens en campagne


Pour Jovana Marovic, directrice exécutive de l’ONG monténégrine Politikon, les citoyens montrent aujourd’hui une « perte de patience », alors que le dialogue amorcé en février a, lui aussi, été interrompu par la pandémie. « Même si on peut débattre de la pertinence d’organiser un tel rassemblement de fidèles à cette date, il faut noter que durant la crise causée par le coronavirus, ni l’opposition ni le gouvernement n’ont annoncé la reprise des négociations autour de la loi lorsque les conditions seront favorables », remarque-t-elle.

Le Monténégro se trouve surtout dans une année électorale importante. « Le gouvernement utilise les mesures contre la pandémie afin de choisir la date qui lui convient le mieux pour le vote, tandis qu’une partie de l’opposition utilise la mobilisation autour de cette loi pour sa campagne », souligne Jovana Marovic qui s’inquiète d’une atmosphère peu propice à des élections démocratiques.
Dans la ville de Pljevlja mercredi soir, des participants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre. Plusieurs dizaines de blessés légers ont été comptées d’un côté comme de l’autre. De nouveaux rassemblements étaient annoncés jeudi 14 mai au soir.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Les femmes ont dirait des musulmanes.

Josué

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Administrateur

[size=38]À Moscou, le métropolite Hilarion se fait l’avocat de la vaccination Abonnés[/size]

Les faits
 

Le métropolite Hilarion, numéro deux du Patriarcat de Moscou, a signalé mercredi 7 juillet que refuser de se faire vacciner était un péché. Ce positionnement répond à la reprise épidémique que connaît la Russie avec la propagation du variant delta.



  • Jeanne Leblay, 
  • le 12/07/2021 à 18:21



Coronavirus : les orthodoxes communient-ils tous avec la même cuillère  Metropolite-Hilarion-Volokolamsk-president-departement-relations-ecclesiastiques-exterieures-Patriarcat-Moscou-adresse-medias-Moscou-14-septembre-2018-photo-dillustration_0



Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s'adresse aux médias, à Moscou, le 14 septembre 2018 (photo d’illustration).[size=12]VASILY MAXIMOV/AFP
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« Il me semble que tous ceux qui peuvent être vaccinés devraient le faire maintenant – si ce n’est pas pour leur propre bien, alors pour le bien des autres », a déclaré le métropolite Hilarion mercredi 7 juillet, évêque orthodoxe russe et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Lors d’une interview sur la chaîne de télévision russe

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