[size=33]Les sceaux dans l’histoire antique[/size]
Dans l’histoire antique, un sceau était un petit objet gravé en creux servant à apposer une empreinte, généralement sur de l’argile ou de la cire. Il pouvait être conique, carré, cylindrique ou même en forme de tête d’animal. L’empreinte d’un sceau authentifiait un document, indiquait la propriété ou servait à assurer l’inviolabilité d’un sac ou d’une ouverture, comme l’entrée d’une tombe ou une porte.
Sceau cylindrique représentant le roi de Perse Darius I[size=11]er à la chasse et plaque d’argile portant l’empreinte de ce sceau
Les sceaux étaient faits dans divers matériaux : os, calcaire, métal, pierre semi-précieuse ou bois. Parfois, un sceau portait l’inscription du nom de son propriétaire et de celui de son père, ou encore du titre de son propriétaire.
Pour authentifier un document, le propriétaire d’un sceau en enfonçait l’empreinte dans de l’argile, de la cire ou une autre matière molle déposée sur le document (Job 38:14). Puis la matière durcissait. Le document ainsi scellé risquait moins d’être falsifié.
Dans l’Israël antique, la reine Jézabel s’est servie du sceau du roi Achab, son mari, dans un complot pour faire assassiner un homme du nom de Naboth. Au nom du roi, elle a écrit des lettres à un groupe de nobles et d’anciens pour leur demander d’accuser faussement Naboth d’avoir maudit Dieu. Sur ces lettres, elle a apposé le sceau du roi. Le complot a réussi (1 Rois 21:5-14).
Le roi de Perse Assuérus s’est servi d’une bague à cacheter pour authentifier ses décrets (Esther 3:10, 12).
Le rédacteur biblique Néhémie déclare que des princes, des Lévites et des prêtres israélites ont validé un engagement mis par écrit en y apposant leur sceau (Néhémie 1:1 ; 9:38).
La Bible mentionne deux cas où des sceaux ont été utilisés pour assurer l’inviolabilité d’une entrée. Quand le prophète Daniel a été jeté dans la fosse aux lions, « une pierre fut apportée et placée sur l’ouverture de la fosse ». Puis Darius, roi de Médie et de Perse, « la scella de sa bague à cacheter et de la bague à cacheter de ses nobles, pour que rien ne puisse être changé concernant Daniel » (Daniel 6:17).
Quand le corps de Jésus Christ a été déposé dans une tombe, ses ennemis « allèrent [...] sceller la pierre » qui avait été roulée devant l’entrée de la tombe pour en empêcher l’accès (Matthieu 27:66). Dans son commentaire sur l’Évangile de Matthieu, David Turner explique que, si ce scellement a été ordonné par l’autorité impériale, « le sceau devait être de l’argile ou de la cire appliquée dans la fente entre la pierre [...] et l’ouverture de la tombe * ».
Les sceaux datant de l’histoire antique pouvant jeter des lumières nouvelles sur le passé, les archéologues et les historiens s’y intéressent de très près. En fait, l’étude scientifique des sceaux, appelée sigillographie, est devenue un domaine de recherche majeur.[/size][/size]
Dans l’histoire antique, un sceau était un petit objet gravé en creux servant à apposer une empreinte, généralement sur de l’argile ou de la cire. Il pouvait être conique, carré, cylindrique ou même en forme de tête d’animal. L’empreinte d’un sceau authentifiait un document, indiquait la propriété ou servait à assurer l’inviolabilité d’un sac ou d’une ouverture, comme l’entrée d’une tombe ou une porte.
Sceau cylindrique représentant le roi de Perse Darius I[size=11]er à la chasse et plaque d’argile portant l’empreinte de ce sceau
Les sceaux étaient faits dans divers matériaux : os, calcaire, métal, pierre semi-précieuse ou bois. Parfois, un sceau portait l’inscription du nom de son propriétaire et de celui de son père, ou encore du titre de son propriétaire.
Pour authentifier un document, le propriétaire d’un sceau en enfonçait l’empreinte dans de l’argile, de la cire ou une autre matière molle déposée sur le document (Job 38:14). Puis la matière durcissait. Le document ainsi scellé risquait moins d’être falsifié.
[size=34]Un sceau pouvait être utilisé pour déléguer une autorité
Un sceau pouvait être remis à une personne pour l’investir de l’autorité du propriétaire de ce sceau. C’est ce qu’a fait un pharaon de l’Égypte antique avec Joseph, un Hébreu, fils du patriarche Jacob. Joseph était arrivé en Égypte esclave et, plus tard, avait été emprisonné injustement. Mais par la suite, Pharaon l’a libéré et lui a confié la haute fonction de premier ministre. La Bible déclare : « Puis Pharaon enleva sa bague à cacheter et la mit au doigt de Joseph » (Genèse 41:42). Comme la bague à cacheter comportait un sceau officiel, Joseph détenait à présent l’autorité nécessaire pour s’acquitter de ses nouvelles fonctions.Dans l’Israël antique, la reine Jézabel s’est servie du sceau du roi Achab, son mari, dans un complot pour faire assassiner un homme du nom de Naboth. Au nom du roi, elle a écrit des lettres à un groupe de nobles et d’anciens pour leur demander d’accuser faussement Naboth d’avoir maudit Dieu. Sur ces lettres, elle a apposé le sceau du roi. Le complot a réussi (1 Rois 21:5-14).
Le roi de Perse Assuérus s’est servi d’une bague à cacheter pour authentifier ses décrets (Esther 3:10, 12).
Le rédacteur biblique Néhémie déclare que des princes, des Lévites et des prêtres israélites ont validé un engagement mis par écrit en y apposant leur sceau (Néhémie 1:1 ; 9:38).
La Bible mentionne deux cas où des sceaux ont été utilisés pour assurer l’inviolabilité d’une entrée. Quand le prophète Daniel a été jeté dans la fosse aux lions, « une pierre fut apportée et placée sur l’ouverture de la fosse ». Puis Darius, roi de Médie et de Perse, « la scella de sa bague à cacheter et de la bague à cacheter de ses nobles, pour que rien ne puisse être changé concernant Daniel » (Daniel 6:17).
Quand le corps de Jésus Christ a été déposé dans une tombe, ses ennemis « allèrent [...] sceller la pierre » qui avait été roulée devant l’entrée de la tombe pour en empêcher l’accès (Matthieu 27:66). Dans son commentaire sur l’Évangile de Matthieu, David Turner explique que, si ce scellement a été ordonné par l’autorité impériale, « le sceau devait être de l’argile ou de la cire appliquée dans la fente entre la pierre [...] et l’ouverture de la tombe * ».
Les sceaux datant de l’histoire antique pouvant jeter des lumières nouvelles sur le passé, les archéologues et les historiens s’y intéressent de très près. En fait, l’étude scientifique des sceaux, appelée sigillographie, est devenue un domaine de recherche majeur.[/size][/size]