Patrice1633 a écrit:Parce que pourtant notre intelligence on le doit à notre cerveau qui pend des décisions etc et pourtant on associe plus le coeur au centre de nos decision qu'au cerveau ....
En fait non, d'un point de vue symbolique (ou philosophique) le rôle du cerveau est très largement surestimé, non pas qu'il n'en ait aucun ou qu'il soit plus faible que celui du cœur, mais il n'est pas aussi étendu que celui dont on a l'habitude de parler, provoquant ainsi un biais de raisonnement.
Notre intelligence, on la doit au cœur, nos décisions, nous les devons au cœur ; le cerveau ne faisant que mettre des mots sur des émotions comme un décodeur. Le rôle du cerveau se borne à rendre possible la matérialisation des émotions, ce n'est qu'un intermédiaire dans le procédé. Un intermédiaire qui agit dans les deux sens.
Pour toucher le cœur d'une personne, on ne peut le faire sans passer par son cerveau au préalable, c'est à travers lui que l'on atteint le cœur de l'autre. De même que, sur le plan individuel, on touchera notre cœur par l'intermédiaire de notre cerveau également.
S'instruire pour être intelligent, réfléchir pour prendre une décision, ce sont deux processus qui, sans le désir, n'auraient aucune chance d'aboutir. On s'instruit parce qu'on en éprouve le besoin, on prend une décision parce qu'on en éprouve le besoin, on fait/écrit/dit une chose parce qu'on en éprouve le besoin. Un besoin né du désir que le cerveau va retranscrire de la manière suivante:
Je désire être intelligent/de toucher mon cœur/de prendre une décision, j'ai besoin de m'instruire/méditer/réfléchir
ou bien
je désire m'instruire/méditer/réfléchir, j'ai besoin d'être intelligent/de toucher mon cœur/de prendre une décision
pour rendre possible l'action qui suivra derrière et qui matérialisera ce désir en ouvrant, par exemple, un livre.
En fait, il n'y a rien que le cerveau ne fasse sans que le cœur ne soit derrière lui pour l'y pousser.