[size=38]Earth Hour : le 30 mars, le WWF appelle à éteindre les lumières pour protéger la nature[/size]
Par Emeline Férard - Publié le 29/03/2019 à 14h45 - Mis à jour le 29/03/2019
Samedi 30 mars à 20h30, la tour Eiffel ne brillera pas de mille feux. L'opéra de Sydney non plus, ni l'Empire State Building à New York. Ils seront tous plongés dans le noir complet, comme chaque année pour le grand évènement organisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), l'Earth Hour. Objectif : diminuer la consommation d'énergie pour protéger la nature.
L'Earth Hour consiste à éteindre toutes les lumières et les appareils électriques non essentiels durant une heure à partir de 20H30 heure locale. Si le mouvement a démarré par un évènement symbolique tenu en 2007 à Sydney en Australie, il a depuis acquis une étendue mondiale. L'an passé, plus de 180 pays et territoires ont participé à l'évènement en éteignant quelque 18.000 monuments.
De la France à la Russie en passant par la Colombie et l'Indonésie, de nombreuses villes se sont retrouvées temporairement plongées dans le noir. Et des millions de personnes se sont réunies pour célébrer l'évènement ou ont fait de même chez eux. Pour ce 30 mars, le WWF espère ainsi battre de nouveaux records de mobilisation.
Si éteindre les lumières est un geste symbolique, il met en évidence une problématique bien réelle : le rôle de la consommation d'énergie dans les émissions de dioxyde de carbone. Selon l'Agence internationale de l'énergie (IEA), la consommation mondiale d'électricité a atteint en 2016, 20.863 térawatts par heure (TWh), soit une augmentation de 3,2% par rapport à 2015.
Bien qu'une grande partie soit consommée par le secteur de l'industrie, il est suivi de près par les particuliers et leurs foyers. Or, cette électricité provient encore en grande partie de sources émettrices de CO2 notamment le charbon. En 2016, l'IEA estime ainsi que la production d'électricité et de chaleur a représenté 42% des émissions mondiales.
En appelant à éteindre les lumières, le WWF espère encourager à réduire la consommation d'énergie à travers la planète, mais pas seulement. Depuis quelques années et jusqu'en 2020, l'ONG a décidé d'engager également son mouvement dans une démarche plus globale pour appeler à protéger l'environnement et la biodiversité.
"La nature connait un déclin alarmant. Freiner sa perte est aussi urgent et crucial que s'attaquer au changement climatique", a commenté Marco Lambertini, directeur général du WWF International. "La biodiversité et la nature sont les fondations de la vie, essentielles à notre bien-être. Pourtant, nous continuons à prendre la nature pour acquise alors que nos actions la poussent vers l'extinction".
Par Emeline Férard - Publié le 29/03/2019 à 14h45 - Mis à jour le 29/03/2019
Le 30 mars, le Fonds mondial pour la nature (WWF) organise une nouvelle édition de la "Earth Hour" à travers le monde. Le principe est simple : éteindre les lumières et tous les appareils électriques non essentiels pour sensibiliser à l'économie d'énergie et la protection de la nature.
Samedi 30 mars à 20h30, la tour Eiffel ne brillera pas de mille feux. L'opéra de Sydney non plus, ni l'Empire State Building à New York. Ils seront tous plongés dans le noir complet, comme chaque année pour le grand évènement organisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), l'Earth Hour. Objectif : diminuer la consommation d'énergie pour protéger la nature.
L'Earth Hour consiste à éteindre toutes les lumières et les appareils électriques non essentiels durant une heure à partir de 20H30 heure locale. Si le mouvement a démarré par un évènement symbolique tenu en 2007 à Sydney en Australie, il a depuis acquis une étendue mondiale. L'an passé, plus de 180 pays et territoires ont participé à l'évènement en éteignant quelque 18.000 monuments.
De la France à la Russie en passant par la Colombie et l'Indonésie, de nombreuses villes se sont retrouvées temporairement plongées dans le noir. Et des millions de personnes se sont réunies pour célébrer l'évènement ou ont fait de même chez eux. Pour ce 30 mars, le WWF espère ainsi battre de nouveaux records de mobilisation.
Plus de 40% des émissions de CO2
Si éteindre les lumières est un geste symbolique, il met en évidence une problématique bien réelle : le rôle de la consommation d'énergie dans les émissions de dioxyde de carbone. Selon l'Agence internationale de l'énergie (IEA), la consommation mondiale d'électricité a atteint en 2016, 20.863 térawatts par heure (TWh), soit une augmentation de 3,2% par rapport à 2015.
Bien qu'une grande partie soit consommée par le secteur de l'industrie, il est suivi de près par les particuliers et leurs foyers. Or, cette électricité provient encore en grande partie de sources émettrices de CO2 notamment le charbon. En 2016, l'IEA estime ainsi que la production d'électricité et de chaleur a représenté 42% des émissions mondiales.
En appelant à éteindre les lumières, le WWF espère encourager à réduire la consommation d'énergie à travers la planète, mais pas seulement. Depuis quelques années et jusqu'en 2020, l'ONG a décidé d'engager également son mouvement dans une démarche plus globale pour appeler à protéger l'environnement et la biodiversité.
"Mettre en lumière l'importance de la biodiversité"
"La nature connait un déclin alarmant. Freiner sa perte est aussi urgent et crucial que s'attaquer au changement climatique", a commenté Marco Lambertini, directeur général du WWF International. "La biodiversité et la nature sont les fondations de la vie, essentielles à notre bien-être. Pourtant, nous continuons à prendre la nature pour acquise alors que nos actions la poussent vers l'extinction".