Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science

4 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour

Extrait de Histoire & Islam de Aissam Ait Yahya, un ouvrage pour comprendre la méthodologie et l'état d'esprit à acquérir pour étudier l'histoire mondiale et musulmane.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science 45071926_1153703901445467_5753565651742490624_n.jpg?_nc_cat=107&_nc_ht=scontent-yyz1-1

// L'Histoire pour expliquer le Coran //

"La méthodologie d’analyse historique, comme pour le hadith, a très souvent été utilisée par les mufassirûn dans l’exégèse du Coran. Tel l’imam Tabari, érudit tout aussi bien en akhbâr historique qu’en hadith prophétique, et qui était un grand exégète.

Son tafsîr fait l’unanimité jusqu’à de nos jours pour sa grande qualité et la grande quantité d’informations qu’il rapporte. Plusieurs siècles plus tard, nous avons un cas de figure similaire avec l’imam Ibn Kathîr, et plus tard encore dans une moindre mesure avec l’imam Suyûtî...

En réalité tous les savants qui ont accumulé des connaissances en Histoire, ont utilisé ce savoir pour commenter certains passages coraniques qui font référence aux ahâdîth ma madha. Et cela même s’ils n’étaient pas de purs théologiens : le texte coranique contient suffisamment de récits purement historiques pour attirer le muarrikh.

L’expertise historique dans le tafsîr peut dès lors donner un éclairage insoupçonné pour certains théologiens. Parfois elle corrige, parfois elle éclaire ou précise et parfois même elle réfute."

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Z

.

http://www.aimer-jesus.com

Carl Michel



Vous n'avez rien à étudier puisque vous n'avez aucun original du Coran qui a été détruit par Uthman et s'en est forgé un de toute pièce selon ses croyances personnelles dont nous n'avons aucune des copies originales et les 3 qui supposément existent depuis Uthman sont incomplètes et sont en faits postérieur à Uthman (150 ans après). Et la copie de Sanaa découverte en 1972 est remplie de variations avec les différentes versions du Coran d'aujourd'hui et montre une évidence de multiples palimpsestes. Sans oublier que les hadiths remontes au plus près du temps de Mohammed que de 200 ans après lui.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Carl Michel

Nous nous interrogerons ici sur ce qui nous est resté des manuscrits originaux du Coran. Nul doute que les premiers exemplaires des manuscrits coraniques ottomans sont restés disponibles et en bon état dans les mosquées du monde islamique. Ils furent l’objet d’une attention et d’un respect particulier, notamment de la part des hommes politiques et des chefs religieux. Tous les Musulmans, de par le monde, s’enorgueillissaient de les avoir dans leurs lieux de culte.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Images?q=tbn:ANd9GcQdqpO24PQ8xwa2NMZP4t7C18IolYZ-EKtVyj8AOTVJK2XFDh-W_A

Toutefois, il faut rappeler que beaucoup de recueils de Coran ont été pillés au début du vingtième siècle et ont été expédiés en Occident par les colonisateurs et les orientalistes. C’est ainsi qu’après la première guerre mondiale, un tas de manuscrits anciens ont été dérobés du Caire et transférés par l’armée russe à la Bibliothèque Nationale de Saint-Pétersbroug. Les Turcs ont, de leur côté, transféré eux aussi, de Médine vers Istanbul beaucoup d’exemplaires anciens du Coran dont on dit qu’ils avaient été écrits par Uthmân Ibn ‘Affân et ‘Alî Ibn Abî Tâleb eux-mêmes, que Dieu soit satisfait d’eux.

Les manuscrits anciens se présentent sous diverses formes. Les premiers d’entre eux ne comportent ni voyellisation, ni points diacritiques, ni enluminures. Leur écriture est celle dite du Hijâz ou écriture coufique. Il est fort probable que ces manuscrits aient été reproduits à partir du Coran-Guide qui fut mis au point lors du règne de ‘Uthmân. Certains de ces manuscrits étaient des copies du Coran-Guide, auxquels on a ajouté postérieurement les signes diacritiques et la voyellisation. Ils devinrent ainsi des modèles qui permettaient aux gens de reproduire des copies nouvelles comportant la voyellisation et les signes diacritiques.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Images?q=tbn:ANd9GcTnq1UhzZbz3-yPYwMDXXYoo3l6lQKGmLQgToSE8thJWX95dD3t

La plupart de ces recueils de Coran furent transcrits au cours des cinquante premières années qui suivirent la Révélation faite à Mohammad (sur lui la paix), c’est-à-dire au septième siècle de l’ère chrétienne (1er siècle de l’Hégire)

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Images?q=tbn:ANd9GcQe3QZ8T7fq12NKlyHWxxZAM8pmumcIEzOxWWZkVqHDgwzM_uhwwQ

Certains recueils anciens du Coran furent attribués à ‘Uthmân et à ‘Ali en personne, ce qui veut dire qu’ils furent transcrits par eux, de leur propre main, à partir du Coran-Guide. Parmi ces recueils coraniques, on peut citer

* L’exemplaire du Saint-Coran qui se trouve au Département des manuscrits à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» à Bulâq» (enregistré sous le n°139. Rubrique : les receuils du Coran). Il se présente ainsi :

Nombre de feuilles : 560 ( en 1830, on l'a complété avec des feuilles en papier moderne)
Nombre de lignes par feuille : 12 dans la plupart des feuilles
dimension de la feuille : 45 * 60 cm
support utilisé : parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique (grand caractère)

Remarques :

L’écriture coufique est exempte de voyelisation et de signes diacritiques. Il y a très peu d’enluminures qui ornent les noms de certaines sourates. Pour distinguer entre la fin d’une sourate et le début de celle qui la suit, il y a un espace de la dimension d’une ligne à peu près.

Il y eut des ajouts, à d’autres époques, avec l’utilisation d’encres différentes. Les caractères sont étendus sur deux lignes et l’espace entre les lignes est le même. Il existe à «Dâr Al Kutub Almisriyya» un micro-film de ce manuscrit qui permet aux lecteurs de le consulter sans y avoir directement accès, ce qui contribue à le garder en bon état.

* Versets su Saint-Coran

Nombre de feuilles : Une grande quantité
Nombre de lignes par feuille : 15
dimension de la feuille : 3,8 cm * 7,37 cm
support utilisé : Parchemin
Ecriture utilisée : Hijazi-coufique-ancien

Remarques

› Caractères étendues sur deux lignes.
› Absence de signes diacritiques.
› Parchemin bleu et graphie en or.

Manuscrits de Tachkent - Ouzbakistan

Parmi les premiers manuscrits du Coran, on peut citer celui de Tachkent en Ouzbakistan. Il est écrit en caractères coufiques anciens et est exempt de signes diacritiques. On l’attribue à ‘Uthmân Ibn ‘Affân. Il existe un micro-film de ce manuscrit à «Dâr Al Kutub Al Misriyya» (Rubrique : recueils de Coran, n° 204). La dimension des pages est de 50 cm x70 cm et le nombre de ses feuilles est, selon toute probabilité, 253. Chaque page comporte douze lignes. Le manuscrit est écrit en recto verso. A la fin de chaque sourate, il y a un espace vide et les enluminures sont très discrètes.

Lieux de dépôt de certains manuscrits anciens :

1. Bibliothèque Nationale de Paris. N° 53 KFQ (Art Islamique).

2. Institut National des arts et d’archéologie - Tunis. 197 Rutbi. Ms. R.N.

3. Musée des Beaux Arts - Boston 686.33.MS.

4. Musée d’Art - Université Harvard . 23 1967. MS.

5. Bibliothèque Tatcher Betty N° 1405. MS

6. Sociétés Savantes :

* Société de Rif’at Shîshî Al’Arab. Paris

* Société de l’Emir Sadr Ed. Dîn Agfa Khan. Genève.

Certains de ces manuscrits ont été vendus aux enchères dans des salles destinées à cet effet comme la Salle Sotheby’s, en 1984. (Lot. N° 147).

Manuscrits d’Istanbûl :

A Istanbûl, il existe des manuscrits de tout le Texte coranique dont la date remonte au 1er siècle de l’Hégire. En voici quelques uns :

* Manuscrit en caractères coufiques à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n°23. Sa transcription est attribuée à ‘Uthmân Ibn ‘Affân.

* Manuscrit attribué à ‘Ali Ibn Abi Tâleb à la Bibliothèque Nûr ‘Uthmâniyya, n° 25.

* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve à Sulaymâniyyeh (Hamîdiyyeh), n° 3.

* Manuscrit dont la transcription est attribué à ‘Alî Ibn Abî Tâleb. Il est écrit en caractères coufiques et se trouve au Musée Tubqâ Bosray, n° 2 - 8A. Le nombre de ses feuilles est de 300 et la date de sa composition est l’an 29 de l’Hégire (voir l’index général du patrimoine arabo-islamique (les manuscrits). Publications de l’Académie royale des Etudes sur la Civilisation islamique. Institution al Bayt Al Maâb - Jordanie - Volume I. page 3 )

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science 9k=

Il se dégage de ce qui est mentionné ci-dessus que les compagnons du Prophète tels que ‘Alî Ibn Abî Tâleb transcrivaient de leurs propres mains des exemplaires du Coran-Guide.

Les recueils de Coran dont la couleur des signes diacritiques diffère de celle de la graphie :

Les signes diacritiques placés au-dessus, à côté et au-dessous des lettres expriment respectivement le cas accusatif, le cas nominatif et le cas génétif. C’est la méthode adoptée par Abû Al Aswad Ad-Dualî.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science 9k=

Les manuscrits anciens de ce genre ont été, selon toute probabilité, transcrits avant la mort d’Abû Al Aswad Ad-Dualî (mort en 99 de l’Hégire). Voici quelques exemples de ces manuscrits :

1. Le manuscrit déposé au Caire  :

Ce manuscrit se trouve à Dâr Al Kutub Al-Masriyya (Le Caire) et est enregistré sous le n° 24645.

Nombre de feuilles : 270 feuilles écrites en recto verso
Nombre de lignes : entre 17 et 18
dimension de la feuille : 50 * 70 cm
support utilisé : Parchemin (gazelle)
Ecriture utilisée : coufique ancien. les lettres ne sont pas étendues sur le ligne.

Remarques

Ce manuscrit était détenu par l’Emir ‘Umar Sultân, puis il fut transféré à «Dâr Al Kutub» et de là, au Musée islamique du Caire. Il n’est pas relié et une grande partie de ses pages ont été détériorées. Il ne dispose pas de micro-film et aucune étude n’a été faite à son sujet.

2. Feuilles volantes en écriture coufique

Nombre de lignes : 5 lignes par page
dimension de la feuille : 16 * 14,22 * 21
support utilisé : parchemin (recto / verso)
Ecriture utilisée : coufique avec utilisation des signes diacritiques d'abû al aswâd

Lieux où sont déposés d’autres manuscrits :

* Bibliothèque As-Sulaymâniyyah (Enregistrement n° Ms 23).

* Société d’Art islamique Khalîlî (n° KFQ 64)

* Musée d’Art islamique à Kairouan

* Bibliothèque Toub Copy Sérail (Enregistrement n° MS. E.H. 30)

* Bibliothèque Nationale de Paris (Enregistrement n° Ms. Arab, 5178 FIII 73).

* Bibliothèque Nationale de Tunis (Enregistrement n° Ms, Rutbi, 198)

Il existe un grand nombre de documents dans les Bibliothèques nationales de la majorité des pays européens et dans d’autres endroits.

3. Deux pages d’un manuscrit du Texte coranique  :

Ces deux pages sont déposées à la Bibliothèque Nationale de Paris sous le n° 342 et 158 (Rubrique : arabe) et concernent les sourates «Jonas» et «Houd».

Nombre de feuilles : deux feuilles séparées
Nombre de lignes : 11
dimension de la feuille : 19 * 28 cm
support utilisé : Parchemin
époque : Xème siècle de l'ère Chrétienne

Remarques

Des rosaces de petit format séparent les versets écrits en écriture coufique. D’autres ornementations à motifs floraux servent de cadres aux noms des sourates écrites en lettres dorées.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Images?q=tbn:ANd9GcQbyxYoFeFI33hHmBhD_HPTbw_khPTwmSbinPYHuCBAcCO6OOfBRQ


Les manuscrits de la seconde réforme :

L’autre catégorie de manuscrits est celle qui utilise les signes diacritiques pour distinguer les caractères qui ont la même forme graphique (ex : f et q en arabe).

L’adoption de ces signes eut lieu du temps où Al Hajjâj As-Saqâfî régnait en maître en Irak (entre les années 75 et 95 de l’Hégire). Ce fut là ce qu’on a appelé la «seconde réforme». Les signes diacritiques avaient une couleur différente de celle utilisée par Abû Al Aswad Ad-Duali, de même que cette couleur était différente de celle de la graphie. Comme il était difficile de suivre ce modèle, on adopta d’autres signes à la place des signes diacritiques d’Abû Al Aswad.

Histoire & Islam- Comprendre la naissance d'une science Images?q=tbn:ANd9GcSvN9DwINBC55BWiv25cR327yuy2QsdLxU_Q5aqYx2YgUqoAOwV1Q
.

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2024/06/16/ce-que-l-on-sait-sur-l-histoire-de-l-arabie-d-avant-l-islam_6240491_6038514.html?lmd_medium=email&lmd_campaign=trf_newsletters_lmfr&lmd_creation=le_monde_des_religions&lmd_send_date=20240627&lmd_email_link=comprendre_titre_1&M_BT=113977059162465

Ce que l’on sait sur l’histoire de l’Arabie d’avant l’islam
Contrairement à une idée répandue, la péninsule Arabique a connu, avant l’avènement de l’islam, une histoire politique, culturelle et religieuse d’une grande richesse. A l’occasion de l’Aïd-el-Kébir, fête marquant la fin du hadj, le pèlerinage à La Mecque, zoom sur l’histoire de cette région qui a vu naître la religion des musulmans.

Par Benjamin Seze
Publié le 16 juin 2024 à 05h30, modifié le 16 juin 2024 à 18h35 
Temps deLecture 7 min.
Ajouter à vos sélections
Partager
Article réservé aux abonnés


Site archeologique de Mada'in Saleh, en Arabie Saoudite. Hermes Images/AGF Foto / Photononstop / Hermes Images/AGF Foto / Photononstop HERMES IMAGES/AGF FOTO / PHOTONONSTOP / HERMES IMAGES/AGF FOTO / PHOTONONSTOP
Non, l’Arabie d’avant Mahomet n’était pas qu’un désert aride peuplé de tribus querelleuses, hermétiques à toute forme d’organisation politique, de culture et de religiosité. Depuis plusieurs décennies maintenant, les spécialistes de l’histoire de la région s’efforcent de démentir cette représentation erronée et parfois bien ancrée dans les imaginaires.

En cause : une construction idéologique héritée des débuts de l’islam. Comme pour toutes les autres religions révélées, il était en effet important d’introduire l’idée d’une rupture. Les premiers théologiens musulmans ont donc systématiquement déprécié les temps qui avaient précédé la révélation coranique, les englobant sous l’appellation de la jâhiliyya, « le temps de l’ignorance ».

Cette image n’est pas sans fondement, nuancent les historiens. Mais elle correspond à une période de régression qui s’étend seulement sur deux générations avant l’hégire [« émigration », en arabe : cette date fait référence à l’année 622 de notre ère, qui marque le début du calendrier musulman après l’exil de Mahomet et de ses fidèles, persécutés par les Mecquois, à Médine]. Cette image gomme ainsi toute une histoire politique, culturelle et religieuse plus ancienne qui, elle, fut extrêmement riche.

Une Arabie urbanisée il y a 3 000 ans
Les études des vestiges archéologiques de la région (notamment les millions de textes épigraphiques retrouvés gravés sur des roches du désert), véritablement entamées dans les années 1970 et qui se sont accélérées à partir des années 2010 (après le développement de la recherche par le royaume saoudien, qui y voit notamment un intérêt touristique), permettent progressivement de réparer cette injustice.

Les premières traces d’urbanisation en Arabie remontent au Ier millénaire avant l’ère chrétienne, à des dates variables selon que l’on se situe dans le nord du Hedjaz (ouest de la péninsule), sur la rive du golfe Arabo-Persique ou en Arabie du Sud-Ouest (Yémen et régions voisines). « Le point commun au développement de toutes ces zones de peuplement, c’est l’agriculture irriguée, explique Jérémie

Lechercheur



Une véritable révolution est en marche concernant les origines de l'islam après la publication, en 2019, du « Coran des historiens » qui remet tout en cause. Même le site de référence des musulmans en France "Oumma.com" reconnaît que La Mecque n'existait pas au temps de Mahomet ou que le Coran est le fruit d'un long processus éditorial. Enquête autour de la vérité sur l'islam.
Le Coran des historiens, sorti en 2019, est une somme de 3 500 pages qui recense, en trois tomes encyclopédiques, les différentes découvertes historiques relatives à la naissance de l'islam et à la rédaction du Coran. 28 chercheurs et universitaires reconnus ont apporté leur contribution à cette synthèse présentée par certains comme « sans précédent dans l'histoire » (Gavin Mc Dowell) ou comme « le livre le plus important du XXIe siècle » (Hashim Saleh).

Oumma.com, le site de référence des musulmans en France, a publié une série d'articles se référant à ces recherches. Par exemple : « L'islam à l'épreuve de ses origines », « Origines de l'islam : écueil du discours musulman », « Origines de l'islam : le tabou musulman ? » ou encore « Origines de l'islam : le déni musulman » expliquant qu' « une révolution copernicienne est en train de balayer le champ des études historiques sur les premiers temps de l'islam » en invitant « à ne pas nier l'évidence des acquis de la recherche historique » qui « ébranlent profondément l'historiographie musulmane des premiers temps de l'islam ».

En substance, il semble d'abord que « La Mecque n'existait pas au temps de Mahomet » (sic). Alors que le récit traditionnel islamique fait remonter la ville à Abraham ou même à Adam, la présentant comme « la mère des cités » (Coran 42,7), un carrefour « florissant » de grandes routes commerciales, y décrivant élevage, pêche et végétation abondante (blé, dattes, olives, vignes, …), tous ces éléments sont formellement contredits par les découvertes historiques. On a pu recenser en Arabie, avant l'islam, vingt-deux sanctuaires païens de forme cubique, appelés eux aussi « Kaaba ». La pratique de tourner autour d'une pierre est déjà attestée dans l'Arabie préislamique idolâtre ou chez les Nabatéens — et les Juifs aussi faisaient exactement cela : 7 fois autour du Temple. La Mecque, avec son pèlerinage et des rituels de même type, semble n'émerger qu'un siècle après Mahomet et auparavant, de 640 à 725, l'orientation de la prière (qibla) n'était jamais vers l'Arabie mais plutôt vers Jérusalem ou Pétra. Enfin, toute une série de faits concordants (descriptions, climat, eau, toponymie, linguistique, caravansérail des Quraychites, archéologie, guerres, témoignages, etc.) font localiser certains événements fondateurs de l'islam « près de Lattaquié » dans le nord de la Syrie, très loin de La Mecque. Elle ne devient centrale qu'à partir de 822, « au IXe siècle » explique Oumma.com qui conclue : 
Toutes ces découvertes sont « accablantes pour la crédibilité du discours musulman » (sic) si l'on en croit les articles du site Oumma.com ou les chercheurs du site Al-Kalam qui vient de se lancer. Tout cela devrait continuer à provoquer de grands débats et de grands remous dans l'avenir car effectivement « une véritable révolution est en marche dans les milieux de la recherche islamologique ».

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum