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L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles"

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Lechercheur
Rene philippe
Mikael
Josué
8 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=40]L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles"[/size]
[size=14][size=14]Par Challenges.fr le 21.11.2018 à 11h15

Les nuages s'accumulent pour la croissance mondiale: l'OCDE a appelé mercredi les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" et à jouer collectif plutôt que de s'engager dans une escalade commerciale.

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L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" Cover-r4x3w1000-5bf530571259d-98df1933c5c5aa517e15784d81bfab944cee43bf-jpg

L'organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a confirmé le ralentissement de la croissance mondiale
[size=12]AFP/ARCHIVES - ERIC PIERMONT




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Les nuages s'accumulent pour la croissance mondiale: l'OCDE a appelé mercredi les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" et à jouer collectif plutôt que de s'engager dans une escalade commerciale.
L'organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a confirmé le ralentissement de la croissance mondiale, en amputant de 0,2 point pour la deuxième fois en deux mois sa prévision de croissance mondiale pour l'an prochain, la ramenant à 3,5%, alors qu'elle tablait encore sur 3,9% en juin.
En revanche, elle a maintenu sans changement sa prévision pour cette année à 3,7%, qu'elle avait légèrement abaissée de 0,1 point en septembre.

"Un atterrissage plus brutal que prévu"

"Négocier un atterrissage en douceur a toujours été délicat, mais l'exercice est particulièrement difficile aujourd'hui", a prévenu la cheffe économiste de l'OCDE, la Française Laurence Boone, à l'occasion de la présentation des prévisions actualisées de l'institution basée à Paris.
"Une accumulation de risques pourrait créer les conditions d'un atterrissage plus brutal que prévu", a-t-elle prévenu, identifiant trois dangers majeurs pour l'économie mondiale.

Le premier est "la recrudescence des tensions commerciales" qui "pourrait peser sur la croissance des échanges et du Produit intérieur brut (PIB), et générer encore plus d'incertitude pour l'investissement des entreprises".
Cette guerre commerciale, principalement entre les Etats-Unis et la Chine, pourrait aussi accélérer l'inflation, sous l'effet des taxes douanières qui renchériraient le prix des produits, ce qui pourrait entraîner une hausse plus rapide que prévu des taux d'intérêt aux Etats-Unis.
Le resserrement brutal de la politique monétaire américaine constitue le second risque majeur, car il "pourrait accélérer les sorties de capitaux en provenance des économies émergentes et faire reculer encore la demande", a alerté Mme Boone.
Les tensions commerciales comportent un troisième risque, celui "d'un net ralentissement de l'activité en Chine (qui) frapperait non seulement les économies émergentes mais aussi les économies avancées, si ce choc entraînait un repli des cours des actions et une augmentation des primes de risque dans le monde", a souligné Mme Boone.

Rétablir la confiance

Face au risque d'un atterrissage plus brutal que prévu de la croissance mondiale, l'institution a appelé les gouvernements à "renforcer leur coopération et à se préparer à des temps plus difficiles", notamment pour réagir conjointement avec de la "relance budgétaire".
"Nous invitons instamment les responsables politiques à rétablir la confiance dans les institutions internationales et dans le dialogue entre tous les pays, notamment pour apporter une solution coopérative aux discussions sur les échanges commerciaux", a plaidé Mme Boone.
La cheffe économiste a notamment estimé "qu'une relance budgétaire coordonnée au niveau mondial serait un moyen efficace de réagir rapidement à un ralentissement plus marqué que prévu".
Dans le détail, l'OCDE a maintenu sans changement ses prévisions pour l'économie américaine, qui poursuivrait ainsi l'un des cycles de croissance les plus longs de son histoire au rythme de 2,9% cette année et de 2,7% l'an prochain.
En revanche, elle a encore taillé dans ses prévisions pour la zone euro, dont l'économie ne devrait croître cette année que de 1,9% et de 1,8% en 2019, soit 0,1 point de moins dans les deux cas par rapport aux pronostics de septembre.
En Europe, l'institution s'attend d'ailleurs à ce que l'Allemagne et la France connaissent cette année et la prochaine une croissance identique de 1,6%.
L'OCDE, en effet, a fortement abaissé ses prévisions pour la première économie de la zone euro de 0,3 point cette année et de 0,2 en 2019, après la chute surprise du PIB allemand de -0,2% au troisième trimestre.
Si elle a maintenu la prévision pour la France sans changement pour cette année, elle l'a amputée de 0,2 point pour l'an prochain.
Pour la Chine, l'institution a légèrement abaissé ses prévisions à 6,6% cette année et à 6,3% en 2019, enlevant 0,1 point dans les deux cas.
Pour la Grande Bretagne, l'OCDE a maintenu sans changement sa prévision de 1,3% pour cette année, mais elle a relevé de 0,2 point à 1,4% celle de 2019, l'année où devrait se concrétiser le Brexit.
(avec AFP)

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

La bible aussi nous appel à faire face à des difficultés dans les derniers jours.

Rene philippe

Rene philippe

Mikael a écrit:La bible aussi nous appel à faire face à des difficultés dans les derniers jours.
Sans parler des thèmes des assemblées

Josué

Josué
Administrateur



Relations internationales : « Nous entrons dans l'ère du cauchemar... »


ENTRETIEN. Haut fonctionnaire et essayiste, Nicolas Tenzer s'inquiète du repli des États-Unis, qui marque l'entrée du monde dans une ère de grande instabilité.


Propos recueillis par Baudouin Eschapasse
Modifié le 22/11/2018 à 11:12 - Publié le 22/11/2018 à 11:00 | Le Point.fr

L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" 17561994lpw-17597358-article-jpg_5748420_660x281

Défilé militaire russe à Tsugol, le 11 septembre 2018. 


Chargé d'enseignement à Sciences Po Paris, Nicolas Tenzer est l'auteur de trois rapports officiels au gouvernement, dont deux sur la stratégie internationale de la France. Il a également publié plusieurs essais consacrés à l'échiquier géopolitique mondial et à la place de l'Hexagone dans le monde, parmi lesquels Le Monde à l'horizon 2030 (Perrin) et La France a besoin des autres (Plon). Ancien chargé de mission au cabinet du ministre de l'Économie et des Finances, régulièrement sollicité pour intervenir dans diverses conférences internationales sur la sécurité, il livre au Point ses analyse...




Par guyh le 22/11/2018 à 13:08
C'est quoi ces élucubrations
Qui voit comme un danger pour la paix dans le monde du retrait des Etats-Unis gendarme du monde... Ressortir l"émergence d"un pays totalitaire, allusion faite au retour des populisme qui serait l'élément déclencheur d'un conflit qui rallierait à sa cause la Chine et bien évidemment la Russie qui verraient d'un bon œil le retrait des Etats-Unis gendarme du monde. Un désastre pour l'auteur de cet article. Dans ce même article il regrette Même qu'Obama n'ait pas réagi contre Bachar el Assad au tout début de la crise syrienne, du n'importe quoi... !
SIGNALER UN CONTENU ABUSIF 

Par Happyfew le 22/11/2018 à 12:28
Soyons clair
Regardez les premieres années du 21ème siècle et faites la liste des guerres. Vous ne trouverez que des guerre criminelles des USA, aucune de la Russie, aucune de la Chine, aucune des Indes, aucune de l'Europe etc. Etc. Etc. 
C'est ce que semble regretter l'auteur de l'article. Et ce n'est pas nouveau : les US, fondés sur le plus génocide du dernier millénaire, sur les 140 dernières années ont connu quelques 125 ans de guerre! Et vous en voulez encore ?

SIGNALER UN CONTENU ABUSIF 

Par FIK6T le 22/11/2018 à 11:48
Oui, mais...
L'article est loin d'être inintéressant. Il apporte un éclairage réaliste sur certains des problèmes : le retrait des USA, qui se contentent désormais de faire ce que font toutes les autres grandes puissances, à savoir ne se préoccuper que d'elles mêmes, est un facteur très déstabilisant. Cela dit, il a aussi le mérite de mettre en lumière l'inutilité complète de l'ONU. Il a aussi le mérite de montrer que les nations doivent se réveiller (ce qui ne veut pas forcément dire le nationalisme). Elles avaient pris l'habitude de penser qu'elles étaient le socle incontournable du multilatéralisme. Ce n'est plus le cas, et les groupes de pression, les religions à velléités fascisantes et les multinationales sont devenus des acteurs globaux qui profitent goulûment de l'affaiblissement du rôle des états. Et il est difficile de ne pas penser que, quelque part, ce que demandent vraiment les "populistes" (même si cela n'est pas formulé explicitement), c'est un retour à un ordre international où les états acceptent que des règles du jeu communes soient instaurées (et respectées) et ce en tenant compte avant tout des désirs et du bien être des citoyens plutôt que des délires religieux ou de la voracité des multinationales. Si l'Amérique de Trump permet de prendre conscience de la fragilité et de la superficialité des fonctionnements politiques actuels, alors son passage à la Maison Blanche, qu'il est néanmoins souhaitable de ne pas voir se prolonger, aura au moins eu un effet positif. Et le fonctionnement de l'UE n'étant pas non plus exempt de reproches, il serait temps que les instances européennes arrêtent de regarder Trump comme s'il était la seule cause des dérèglements internationaux. Il y a d'autres coupables, et se regarder dans un miroir permettrait à nos responsables politiques européens de voir de près d'autres irresponsables.





L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" Partners-lepoint

Josué

Josué
Administrateur

Économies d’énergie : la mise en veille automatique des box internet va être généralisée
Axel Leclercq - Hier à 17:30

L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Pour faire baisser la consommation d’énergie en France, les initiatives se multiplient. Dernière idée en date : généraliser la mise en veille automatique des box internet. Explications.

L'OCDE appelle les Etats à se préparer à "des temps plus difficiles" AA12NPiL
Photo : Shutterstock:copyright: Fournis par Positivr

Tout d’abord, une précision utile et nécessaire. La mesure envisagée ne consiste pas à autoriser les opérateurs à couper internet à ses abonnés. Non, c’est quand même un peu plus subtil que ça. En fait, l’idée est que le wi-fi se coupe lorsqu’il ne sert à rien et qu’il se rallume dès qu’un appareil cherche à se connecter à la box.
Cité par le site franceinfo, Le ministère de la Transition numérique précise :


“Il s’agit d’avoir une mise en veille générée par défaut, soit à l’issue d’un certain temps d’inactivité, soit lorsque la box ne détecte plus aucun appareil branché en WiFi.”

“Ce paramétrage permet aussi à la box de se réactiver dès lors qu’elle détecte à nouveau un équipement qui lui est connecté.”




Vidéo associée : Crise de l'énergie: A la demande du gouvernement, les box internet vont bientôt se mettre en veille la nuit pour faire des économies d'électricité

Lechercheur



Personnellement je coupe ma box tous les soirs.

papy

papy

Lechercheur a écrit:Personnellement je coupe ma box tous les soirs.
C'est ce que je vais faire.

papy

papy

France : entre canicules et Covid, un été 2022 meurtrier. Lors du deuxième été le plus chaud depuis 1900, il y a eu 10.420 décès en excès entre le 1er juin et le 15 septembre, selon une estimation donnée, hier soir, par l'agence Santé publique France dans un bilan "Canicule et santé". Deux grands coupables : une épidémie persistante de Covid et, surtout, des canicules à répétition. 

samuel

samuel
Administrateur

S’il est vrai qu’« il n’est de richesse que d’hommes » (Jean Bodin,1529-1596), la principale cause du déclin de l’humanité est dans l’effondrement de la natalité. Vous avez dit « effondrement » ? C’est le mot qu’emploie le démographe Gilles Pison, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l’Institut National d’Étude Démographique (INED), dans l’entretien qu’il a accordé à Atlantico (en lien ci-dessous). Certes, explique-t-il, la population mondiale continue d’augmenter, mais cette croissance diminue d’année en année. Le ralentissement est tel que ce n’est pas la surpopulation qui menace l’avenir de l’humanité mais la dépopulation. Elle constitue « une nouvelle révolution démographique que personne n’attendait si tôt »

Il y a deux siècles, explique Gilles Pison, les femmes mettaient au monde, en moyenne sur l’ensemble de la planète, cinq à six enfants dont près des deux tiers mourraient en bas âge. Toujours en moyenne, deux devenaient adultes et engendraient. Il en résultait un certain équilibre permettant une très lente augmentation de la population mondiale, jusqu’à un milliard d’humains vers 1800. Puis, sous l’effet de l'amélioration rapide de l’hygiène et de l’alimentation, le monde est entré en « transition démographique ». La mortalité se mettant à baisser, notamment chez les nouveaux nés, les limitations volontaires des naissances ont commencé à se pratiquer à grande échelle, d’abord en Europe et en Amérique du Nord, puis sur les autres continents, dans la mesure où ils bénéficiaient à leur tour des progrès économiques et sanitaires. Ceux-ci ont néanmoins permis une puissante poussée démographique jusqu’à nos jours : d’après les Nations Unies, le seuil de huit milliards d’habitants a été franchi en novembre 2022. On enregistre actuellement deux fois plus de naissances que de décès et la croissance démographique mondiale qui en résulte devrait se poursuivre pendant quelques décennies.

Mais déjà, les démographes voient poindre la fin de cette puissante croissance. Tel un gros navire poursuivant sur sa lancée mais en ralentissant progressivement, la population mondiale devrait culminer à dix milliards d’habitants sur Terre à la fin du siècle. Puis, elle entamera son déclin. Le nombre annuel de naissances qui tourne actuellement autour de 130 à 140 millions à l’échelle mondiale, devrait tomber à 110 millions à la fin du siècle.

Déjà, la décélération est spectaculaire : de 2% par an dans les années soixante, le taux d’accroissement de la population mondiale n’est plus aujourd’hui que de 0,9% par an. En cause, principalement : la baisse de la fécondité. Si la moyenne mondiale est encore de 2,3 enfants par femme, soit au-dessus du seuil de renouvellement des générations (2,1), il était de 5 il y a soixante ans. Mais on est déjà passé largement en dessous du seuil de renouvellement des générations dans la plupart des pays développés, notamment en Europe (1,5 enfant par femme en moyenne, 1,8 en France), aux États-Unis (1,6) et dans les pays de l’Est de l’Asie (1,3 enfant par femme au Japon, 1,2 en Chine, 1,0 à Singapour, 0,7 en Corée du Sud – le pays où la fécondité est la plus faible au monde). Le déséquilibre ainsi créé avec des régions où la fécondité est encore de 2,5 enfants ou plus par femme (« notamment en Afrique, dans une partie du Moyen-Orient, et dans une bande en Asie allant du Kazakhstan au Pakistan en passant par l’Afghanistan ») et ceux qui sont tombés dans « l’hiver démographique » est naturellement un facteur puissant de déplacement de population. En attendant, peut-être, que la mondialisation uniformise un modèle unique de famille... mais qui signerait l’extinction de l’humanité s’il s’établissait en dessous du seuil de renouvellement des générations.

Cependant les pays économiquement en pointe mais démographiquement en berne ne subissent pas seulement les effets de la dénatalité. Le vieillissement de leur population est l’autre versant de la transition démographique. D’une part, un nombre de naissance par femme s’éloignant de plus en plus du seuil de renouvellement, de l’autre, un allongement de l’espérance de vie... La bataille sur l’âge du départ à la retraite en France est une conséquence bien actuelle de ce mouvement en ciseaux. Au terme de cet entretien, Atlantico demande à Gilles Pison, comment prévenir la pénurie de main-d’œuvre qui résulte de cette « transition démographique ». Réponse : « Lorsqu’il y a un manque de main-d’œuvre dans un pays, comme en Allemagne ou au Japon, plusieurs réponses sont possibles. L’immigration en est une, le recours à l’automatisation et à l’IA (Intelligence artificielle, robotisation), une autre. » Mais ces deux « solutions » économiques ne posent-elles pas, chacune à sa façon, un problème majeur de civilisation ?

Philippe Oswald

chico.

chico.

Beaucoup de paroles, mais pas beaucoup d'action pour remédier a cette situation.

BenFis

BenFis

Avoir en même temps une baisse démographique et une hausse du PIB serait le Saint Graal de l'économie.
Autant dire que ce n'est pas possible. Et puisque personne ne sait faire ça, nous ne couperons pas aux temps difficiles qui arrivent, quoi qu'on fasse. Crying or Very sad

Lechercheur



Comme le dit une chanson :paroles ,paroles...

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