Rappel du premier message :
Prendre quelque chose « à la lettre » ou « au pied de la lettre » : avouons-le, voilà l’une de ces expressions bien typiques de la langue française qui, prises au premier degré, semblent plutôt absurdes. De quelle lettre s’agit-il là ? Pour le découvrir, il faut remonter à l’origine de l’expression employée par saint Paul Apôtre dans sa deuxième Lettre aux Corinthiens :
« Lui nous a rendus capables d’être les ministres d’une Alliance nouvelle, fondée non pas sur la lettre mais dans l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit donne la vie. (2Co 3, 6) »
Saint Paul oppose ici l’interprétation littérale des mots à leur dépassement pour en découvrir le sens spirituel et le véritable message qu’ils contiennent. Tout au long des Évangiles, ce point est l’objet de multiples confrontations entre Jésus et les pharisiens. Ces derniers, très attachés à l’observance stricte de la loi de Moïse qu’ils connaissent par cœur, voient en Jésus un agitateur qui les provoque et menace leur autorité et donc leur pouvoir. De là, ils n’ont de cesse de le piéger. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat ? Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? Faut-il lapider la femme adultère ? Etc.
[size=44]Ces expressions qui ont une origine biblique : « Au pied de la lettre »[/size]
Découvrez ces expressions que nous utilisons depuis notre plus jeune âge. Certaines ont tellement imprégné notre culture qu’on ne soupçonne pas qu’elles puissent avoir une origine biblique.
Au pied de la lettre
Prendre quelque chose « à la lettre » ou « au pied de la lettre » : avouons-le, voilà l’une de ces expressions bien typiques de la langue française qui, prises au premier degré, semblent plutôt absurdes. De quelle lettre s’agit-il là ? Pour le découvrir, il faut remonter à l’origine de l’expression employée par saint Paul Apôtre dans sa deuxième Lettre aux Corinthiens :
« Lui nous a rendus capables d’être les ministres d’une Alliance nouvelle, fondée non pas sur la lettre mais dans l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit donne la vie. (2Co 3, 6) »
Saint Paul oppose ici l’interprétation littérale des mots à leur dépassement pour en découvrir le sens spirituel et le véritable message qu’ils contiennent. Tout au long des Évangiles, ce point est l’objet de multiples confrontations entre Jésus et les pharisiens. Ces derniers, très attachés à l’observance stricte de la loi de Moïse qu’ils connaissent par cœur, voient en Jésus un agitateur qui les provoque et menace leur autorité et donc leur pouvoir. De là, ils n’ont de cesse de le piéger. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat ? Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? Faut-il lapider la femme adultère ? Etc.