Les smartphones pourraient être nocifs pour la mémoire des jeunes. C'est en tout cas ce que conclut une étude menée par l'Institut de santé publique suisse, Swiss TPH, pendant un an auprès de 700 adolescents âgés de 12 à 17 ans. Les résultats seront publiés dans leur intégralité le 23 juillet, mais les premières conclusions de l'étude ont été relayés ce jeudi par le journal helvétique Le Temps.
Selon le Swiss TPH, les champs électromagnétiques à haute fréquence que dégagent les smartphones peuvent avoir des effets nocifs sur le développement de la mémoire dans différentes zones cérébrales. L'étude met en évidence une baisse importante de la performance de la « mémoire figurale » chez les jeunes qui utilisent leur téléphone portable sur l'oreille droite. Cette mémoire des formes se développe principalement dans l'hémisphère droit du cerveau. Pour l'évaluer, des tests sont réalisés sur ordinateur au moyen de différentes figures abstraites qu'il faut assembler.
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Cela tend à confirmer que les téléphones portables sont nocifs sur la mémoire lorsqu'on les colle à l'oreille, ce que les résultats d'une première enquête menée en 2015 et publiée dans la revue Environment International semblaient déjà indiquer, rappelle Le Temps. Cependant, les chercheurs estiment qu'il faudra mener de nouvelles recherches afin d'exclure certains facteurs, comme la puberté, qui peuvent aussi avoir des conséquences sur les capacités cognitives.
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Selon le Swiss TPH, les champs électromagnétiques à haute fréquence que dégagent les smartphones peuvent avoir des effets nocifs sur le développement de la mémoire dans différentes zones cérébrales. L'étude met en évidence une baisse importante de la performance de la « mémoire figurale » chez les jeunes qui utilisent leur téléphone portable sur l'oreille droite. Cette mémoire des formes se développe principalement dans l'hémisphère droit du cerveau. Pour l'évaluer, des tests sont réalisés sur ordinateur au moyen de différentes figures abstraites qu'il faut assembler.
Absorption de rayons électromagnétiques
Selon le professeur Martin Röösli, à l'origine de l'étude, la dose de rayonnement électromagnétique absorbée par les élèves est responsable de la baisse significative de performance de la mémoire constatée lors de ces tests. À titre de comparaison, selon l'étude, l'envoi de messages, les jeux vidéo ou encore la navigation sur Internet n'engendrent qu'une légère irradiation des zones du cerveau liées à la mémoire.Lire aussi Les portables au lycée interdits dès la rentrée prochaine
Cela tend à confirmer que les téléphones portables sont nocifs sur la mémoire lorsqu'on les colle à l'oreille, ce que les résultats d'une première enquête menée en 2015 et publiée dans la revue Environment International semblaient déjà indiquer, rappelle Le Temps. Cependant, les chercheurs estiment qu'il faudra mener de nouvelles recherches afin d'exclure certains facteurs, comme la puberté, qui peuvent aussi avoir des conséquences sur les capacités cognitives.
Des alertes en France depuis 2016
L'étude menée par l'équipe suisse fait par ailleurs écho aux conclusions des experts de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) qui, en 2016, alertaient sur les possibles effets des radiofréquences sur les fonctions cognitives des plus jeunes.Lire aussi Écrans : une menace pour la santé des enfants ?