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les chrétiens d'orient

2 participants

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1 les chrétiens d'orient  Empty les chrétiens d'orient Lun 6 Déc - 15:09

Josué

Josué
Administrateur

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2 les chrétiens d'orient  Empty Re: les chrétiens d'orient Mer 8 Déc - 20:13

Josué

Josué
Administrateur

La mosaïque chrétienne
Camille Tassel - publié le 15/11/2010

Cette terre d'Orient reste une pomme de discorde croquée non seulement par les diversités ethniques (Arabes, Assyro-chaldéens, Kurdes, Turkmènes), mais aussi par les pluralités religieuses, considérables au sein même du christianisme.


Détail d'une fresque illustrant les principaux acteurs du Concile oecuménique d’Éphèse en 431

Ethniquement homogènes, les chiites (arabes) se distinguent des sunnites, répartis principalement en sunnites arabes et sunnites kurdes. Quant aux chrétiens, estimés à 600 000 personnes en 2009 (2% de la population), ils sont éclatés en une myriade de confessions. Mais tous sont héritiers d’une implantation ancestrale en Mésopotamie, avant même l’ère chrétienne, et donc avant la naissance de l’islam au VIIe siècle.

Dès le Ier siècle, les chrétiens d’Iraq ont été évangélisés par saint Thomas. Dans les Actes des Apôtres, Luc fait foi dans son récit de Pentecôte : "Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie […], nous les entendons annoncer dans nos langues les merveilles de Dieu." Un témoignage qui révèle que la lumière de l'apôtre Paul, tourné vers l'Occident, a souvent repoussé dans l'ombre l'annonce de l'Évangile en Orient, d’autant que de nombreuses traces ont été effacées au cours des siècles.

Éphèse et Chalcedoine, la rupture

Néanmoins, les chrétiens de l'actuel Iraq ne peuvent pas tous revendiquer cet héritage apostolique, en raison de multiples schismes herméneutiques. Les douze Eglises chrétiennes d'Iraq attestent de cette relation ambiguë avec l'Eglise de Rome. Le divorce remonte en 431, après le concile d’Éphèse où Nestorius et Cyrille d’Alexandrie se querellent quant à l’union dans le Christ des deux natures, divine et humaine. Nombreuses sont les églises d’Orient qui suivent Nestorius, fondant alors des Eglises dites nestoriennes, considérées comme hérétiques et donc détachées de Rome. L’actuelle Eglise assyrienne d’Orient s'inscrit dans cette veine nestorienne - ses membres sont des Assyriens chaldéens.

En 451, un nouveau concile écarte une autre branche jugée fanatique : le concile de Chalcédoine (devenu aujourd’hui un faubourg d’Istanbul) condamne les monophysites, qui ne reconnaissent qu’une nature au Christ. Les catholiques d’Orient qui refusent cette condamnation constituent, dans la Syrie d’alors, une Eglise chrétienne autonome, dénommée jacobite ou, aujourd’hui, syriaque-orthodoxe.

L'exode arménien

Au cours de ce siècle de bisbilles, d'autres divisions interviennent au sein de la chrétienté, préparant les futures tensions religieuses à l'œuvre dans les territoires correspondant à l’Iraq actuel. L’Eglise d’Alexandrie rejette toute tutelle et prend son indépendance par rapport à Byzance en fondant l’Eglise copte - une minorité en Iraq qui ne cesse de s'appauvrir depuis l’envahissement du Koweït par Saddam Hussein en 1990.

En 491, c’est au tour des Arméniens de s’opposer aux conclusions du concile de Chalcédoine. Ils créent une Eglise chrétienne séparée, appelée également arménienne-orthodoxe. Provoqué par le génocide arménien de 1915, l’exode de populations explique la présence en Iraq de deux petites communautés arméniennes (les orthodoxes et ceux restés sous l’autorité de Rome, dans l’Eglise arménienne catholique).

Le rapprochement avec Rome

Pour estomper ce Ve siècle de discorde, certaines chapelles souhaitent se rallier à l’Eglise catholique romaine, à condition de conserver leurs traditions liturgiques. Les premiers fidèles à tendre la main vers Rome sont les Assyriens d’Orient, qui forment en 1552 une Eglise réunie à Rome, dénommée l’Eglise chaldéenne, une Eglise catholique de rite oriental qui réunit aujourd’hui les deux tiers des chrétiens d’Iraq.

Au XVIIe siècle, des fidèles de l’Eglise syriaque orthodoxe, dite jacobite, souhaitent le rattachement à l’Eglise catholique romaine, mais n’envisageant pas de rejoindre une Eglise catholique unique - celle formée par les chaldéens -, composent une Eglise syriaque-catholique unie à Rome. En 1709, les fidèles de l’Eglise grecque orthodoxe de rite byzantin suivent la marche vers Rome et érigent l'Eglise grecque-catholique (ou melkite), tandis que subsiste une Eglise grecque-orthodoxe de rite byzantin avec ceux qui n’approuvent pas cette démarche.

"Droit du sol" et descendants assyro-chaldéens

Enfin, en 1742, certains coptes se prononcent en faveur d’un ralliement partiel à Rome : se crée alors une Eglise copte catholique. Même si quelques chapelles chrétiennes ont migrés en Iraq, les chrétiens d’Iraq, dans leur quasi totalité, sont redevables d’une sorte de "droit du sol" en tant que descendants des Assyro-chaldéens. Des chrétiens d'Iraq qui ne comprennent donc pas qu'on puisse les contraindre de "retourner" en terre majoritairement chrétienne.

3 les chrétiens d'orient  Empty Re: les chrétiens d'orient Sam 5 Fév - 17:32

Josué

Josué
Administrateur

Quelles sont les raisons de la sécession du Sud-Soudan? C'est d'abord sous la pression internationale, principalement américaine, qu'un accord de paix a été conclu en janvier 2005 entre les forces gouvernementales et la rébellion du sud, et qui inclut le droit pour les habitants du Sud-Soudan de choisir leur destin, entre la réaffirmation de l'unité soudanaise dans son ensemble ou la sécession et la création d'un État indépendant. Après vingt ans d'une guerre civile sanglante, le choix a donc été fait, et le Sud-Soudan peut désormais être considéré comme un État souverain et indépendant.

Pourtant, l'Armée de libération des peuples du Soudan (SPLA), fer de lance de la rébellion sudiste et avec qui le gouvernement de Khartoum a négocié, n'a jamais prôné à proprement parler l'indépendance du Sud-Soudan. Le mouvement s'est plutôt battu pour l'unité des peuples, la reconnaissance des mêmes droits pour tous les Soudanais, l'égalité devant la loi quelle que soit la religion ou l'ethnie d'origine.

Des "plaques tectoniques de civilisations"

Mais la lecture américaine de la situation, basée sur l'idée d'une incompatibilité profonde entre musulmans du nord et chrétiens du sud, a imposé ses vues et forcé la main aux deux parties. "Cette vision des relations internationales qui voudrait qu'il y ait des plaques tectoniques de civilisations et des fractures inconciliables entre elles, avec d'un côté le Sud, chrétien mais aussi animiste, et "africain", et de l'autre le Nord "arabo-musulman" est réductrice et ne correspond pas aux demandes de base des peuples du Soudan", affirme Marc Lavergne, géopolitologue, directeur de recherche au CNRS et directeur du Cedej au Caire, dans un entretien diffusé sur Arte le 7 janvier 2011.

Il semble en effet que la situation soit plus complexe. D'abord, les fractions internes à l'intérieur des deux blocs sont nombreuses; les populations nomades passent du sud au nord sans se soucier des appartenances géographiques. De plus, l'unité culturelle est inexistante, les différents modes de vie, les diverses langues, les multiples confréries religieuses rendent caduques toutes tentatives d'uniformisation de l'une ou l'autre partie. Si le régime de Khartoum s'est paré ces dernières années de l'idéologie jihadiste afin d'islamiser le pays, il s'agit en fait d'un simple slogan destiné à rassembler une communauté islamique hétérogène afin de s'approprier les richesses du Sud.

Des "négociations de marchands de tapis"

Autrement dit, plus qu'une question d'identité culturelle ou religieuse, il s'agit plutôt d'enjeux politiques et économiques: "Il y a actuellement des négociations de marchands de tapis qui n'ont rien d'idéologiques, mais qui tournent autour du pétrole (qui se trouve au sud mais que le Nord exploite grâce à un oléoduc qui traverse le pays) et du pourcentage que le Sud va devoir verser au Nord comme royalties", selon Marc Lavergne.

Dans le même temps, on constate la forte implication des États-Unis, qui cherchent à équilibrer le pays en stabilisant le Sud afin de contrôler le bassin du Nil, tout en ménageant le Nord, partenaire privilégié dans la "guerre contre la terreur". Les enjeux géostratégiques sont donc majeurs.

Ni police, ni administration, ni justice

Quant à l'avenir du Sud-Soudan en temps qu'État indépendant, l'optimisme n'est pour l'instant pas de mise. Les différents groupes armés, liés par la guerre contre le nord, risquent bien de s'entredéchirer une fois leur ennemi commun disparu. Le gouvernement de Khartoum peut d'ailleurs, comme c'est son habitude, monter ces groupes les uns contre les autres en distribuant des armes et en payant certaines factions.

Et puis, si la région du Sud est fertile, elle demeure sur le plan économique et technique absolument dépassée, que ce soit au niveau des infrastructures, de l'éducation, de la formation. Il n'y a ni police, ni administration, ni justice; rien qui puisse constituer un État viable. L'avenir s'annonce donc bien sombre, et le sort des habitants du Sud-Soudan plus qu'incertain.

4 les chrétiens d'orient  Empty Re: les chrétiens d'orient Mar 15 Fév - 10:48

Josué

Josué
Administrateur

Les chrétiens peuvent-ils encore vivre au Proche-Orient? La question s’affiche souvent à la une de la presse française. Pour y répondre, les acteurs du dialogue interreligieux, présents dans le monde arabo-musulman, soulignent d’abord avec force que le terrorisme, version fondamentaliste islamique, touche à la fois les musulmans et les chrétiens. Pour preuve, ils rappellent les attaques meurtrières dont ont été victimes les mosquées chiites irakiennes, à Kerbela et Nadjaf. Ces exemples sanglants ne les amènent pas à nier les souffrances vécues par les chrétiens arabes, même s’ils évitent de dramatiser la situation. Au risque de choquer leurs interlocuteurs occidentaux.

Jean-Jacques Pérennès, le Secrétaire général de l’Institut de recherche sur l'islamologie et la culture arabe (IDEO) du Caire, à la fois un centre d’études islamologiques et une immense bibliothèque consacrée à l’islam, vit depuis de très nombreuses années avec les musulmans. Il fut un proche de Mgr Claverie, l’évêque d’Oran assassiné par des islamistes algériens en 1996. Ardent protagoniste de dialogue islamo-chrétien, il étonne, et choque parfois ses visiteurs, des touristes français pour la plupart : "Je suis toujours frappé de voir à quel point le poids des idées reçues, le poids des préjugés est extrêmement fort. Il m’arrive assez souvent de faire un bilan un peu nuancé et je me fais presque agresser par des gens qui sont à peine arrivés la veille au soir, mais qui ne peuvent pas supporter qu’on ne dise pas que ce pays est à feu et à sang, que l’on ose affirmer qu'il est possible de vivre ensemble, et d'avoir chez les chrétiens et les musulmans le même défi de la rencontre et du travail, pour que l’esprit critique fasse des pas chez les uns et les autres", raconte-t-il.

D’ailleurs, il ne manque pas une occasion pour leur dire que la bibliothèque reçoit quotidiennement des étudiants et des étudiantes d’Al-Azhar, la grande université islamique du Caire. Il profite de ces rencontres pour leur apprendre que l’un d’entre eux prépare une thèse sur Saint-Jean! Sa manière de souligner que les disciples de Mohammed sont capables de s’ouvrir à l’autre, à chercher à le comprendre… S’il se refuse à jeter de l’huile sur le feu, il sait appeler un chat un chat: "Je n’accepte pas le terme de persécution, il ne faut pas succomber à l’émotion, mais il y a en effet une discrimination tout à fait réelle, pour les emplois officiels – évidemment l’armée, les postes importants, même s’il peut y avoir deux ou trois ministres chrétiens, comme c’est le cas actuellement. Récemment, nous avons eu un match de foot très passionné entre l’Égypte et l’Algérie. Eh bien, il semble impensable, dans une équipe nationale, qu’il y ait un chrétien, un "Girgis" (Georges en arabe) comme on les nomme ici. Il faut que ce soit Ahmed, Mohamed ou Mahmoud."

En Égypte, et dans le monde arabe, on refuse de voir dans les chrétiens du monde arabe… des Arabes. C’est une des conséquences des discours tenus par G.W. Bush et quelques fondamentalistes évangéliques qui parlaient, en 2003, de croisades à propos de la guerre en Iraq. Et pourtant, ils sont chez eux au Proche-Orient, leur arabité ne peut être mise en doute. Ils parlent arabe, ils ne sont pas la cinquième colonne de l’Occident. L’histoire en témoigne. Ils se sont battus contre les Français et les Anglais pour l’indépendance. Lors des manifestations de 1919, la mosquée Al-Azhar a servi de refuge aux coptes. Parmi eux, se trouvait un prêtre, Abuna Sergios, qui y tint un discours franchement antibritannique. Les Anglais, en représailles, fermèrent ce haut lieu de l'islam sunnite. Le prêtre ouvrit alors les portes de son église aux manifestants, des chrétiens et des musulmans. En 1922, un notable chrétien Wassef Ghali écrivit un manifeste demandant le départ des Anglais, qui, en représailles, le condamnèrent à mort, avec six autres Egyptiens. Sur les sept condamnés, quatre étaient coptes.

Les chrétiens ont, par ailleurs, été des acteurs de premier plan de la vie politique, économique et sociale. Le grand journal égyptien Al-Ahram a été créé par deux frères chrétiens libanais. Samir Khalil est, quant à lui, un jésuite égyptien d'origine libanaise truculent et une bibliothèque vivante de la culture arabe qui enseigne l’islamologie à l’Université Saint Joseph de Beyrouth et au Pontificio Instituto Orientale de Rome. Il refuse de parler de chrétiens orientaux. Il ne parle que de chrétiens arabes. Une manière ferme de rappeler que l’on peut être arabe sans être musulman. Il constate: "Dès qu'on dit arabe, on pense musulman, et quand on dit christianisme, on ne pense pas du tout au monde arabe. C'est le paradoxe que vivent les chrétiens du Proche-Orient aujourd’hui". La découverte de son identité arabe remonte à 1962, lorsque la région vivait au rythme des discours nassériens frappés du sceau de l’arabisme.

Il comprit alors que si les chrétiens d’Orient sont coptes, chaldéens, assyriens ou encore maronites, ils sont tous arabes. Une diversité qui ne remet pas en cause leur culture commune. Il comprit aussi que leur arabité est "l’élément qui les unit à ceux qui vivent avec eux les arabes musulmans et autrefois les arabes juifs. Je pense,dit-il, qu’il est temps de prendre conscience que toutes ces églises sont arabes! Il se fait ainsi l’écho de l’âge d’or de l’Orient, quand les arabes étaient juifs, chrétiens ou musulmans; lorsque la question du "vivre ensemble" ne se posait pas.

Depuis 1973, la condition des minorités ne cesse de poser problème. Ce changement se traduit par "toutes sortes de problèmes administratifs, difficultés de construire des Églises, difficultés même de réparer des Églises, et ceci conduit donc à une certaine émigration des élites éclairées", explique Jean-Jacques Pérennès. Si les événements récents focalisent l'attention sur telle ou telle communauté, en réalité, c'est la condition générale des minorités religieuses. Les chrétiens ne sont pas les seuls à subir l’omniprésence d’un islam qui veut occuper seul l’espace public. L’islamisation des sociétés arabes doit beaucoup aux mouvements islamistes, comme les Frères musulmans en Égypte, mais aussi à l’action des pouvoirs en place.

Si le monde arabe devait se vider de ses chrétiens, il perdrait beaucoup de sa capacité à affronter l’avenir. Experts en savoir vivre avec toutes les confessions, ils peuvent être un ciment de réconciliation, un pont de dialogue entre l’islam et le monde moderne.

5 les chrétiens d'orient  Empty Re: les chrétiens d'orient Mer 23 Fév - 17:04

Josué

Josué
Administrateur

Les chrétiens trouvent refuge au Kurdistan irakien
Ils étaient 1 million en 2003, ils sont moitié moins aujourd'hui. Joseph Alichoran, chercheur en histoire de la chrétienté mésopotamienne, répond à nos questions sur la situation actuelle des chrétiens persécutés en Irak...
http://www.lemondedesreligions.fr/

6 les chrétiens d'orient  Empty Re: les chrétiens d'orient Mer 30 Mar - 16:52

samuel

samuel
Administrateur

troisième église attaqués comme des extrémistes pakistanais déclarer la guerre au cours de la Floride Coran combustion.
Hier après-midi, un groupe armé a attaqué l'église catholique de St. Thomas dans le district militaire de Wah, à 45 km d'Islamabad. Les fondamentalistes ont lancé des pierres et tenté d'incendier le bâtiment. Évêque de la capitale, nous sommes des chrétiens pakistanais, nous n'avons pas de liens avec les États-Unis. Les jeunes chrétiens: pas d'espoir pour l'avenir.
Story ici. . . . .

L. Da Vinci
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