La Bible parle du prix requis pour nous racheter du péché comme d’“ une rançon ”. (Psaume 49:7.) En français, ce terme peut désigner le paiement qu’un ravisseur exige en échange de quelqu’un qu’il a enlevé. Il n’est évidemment pas question d’enlèvement dans le cas de la rançon fournie par Jéhovah, mais la notion de paiement est présente. En fait, le verbe d’où dérive le mot hébreu traduit par “ rançon ” a pour sens littéral “ couvrir ”. Pour délivrer les humains du péché, la rançon doit correspondre exactement à ce qu’elle est supposée couvrir : la vie humaine parfaite d’Adam.
Cette notion est conforme à un principe présent dans la Loi mosaïque : celui du rachat. Si un Israélite tombé dans la pauvreté était contraint de se vendre en esclavage à un non-Israélite, un membre de sa famille pouvait le racheter (ou fournir une rançon) en payant un prix équivalant à la valeur de l’esclave (Lévitique 25:47-49). Or, la Bible dit des humains imparfaits qu’ils sont “ esclaves du péché ”. (Romains 6:6 ; 7:14, 25.) Que faudrait-il pour nous racheter ? Comme nous l’avons vu, la perte d’une vie humaine parfaite exige le paiement d’une vie humaine parfaite — ni plus, ni moins.