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Pour la première fois au Maroc, les minorités religieuses ont eu leur congrès

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=45]Pour la première fois au Maroc, les minorités religieuses ont eu leur congrès[/size]

Rémy Pigaglio , le 22/11/2017 à 8h23

[size=20]Les minorités religieuses devaient se réunir samedi 18 novembre à Rabat, mais la participation a été finalement réduite. Elles ont appelé le Maroc à garantir leurs droits.[/size]


Pour la première fois au Maroc, les minorités religieuses ont eu leur congrès Premier-congres-minorites-religieuses-reuni-Maroc-samedi-18-novembre-avecobjectif-dappeler-Maroc-garantirdroits_0_729_514ZOOM 
Le premier congrès des minorités religieuses s’est réuni au Maroc, samedi 18 novembre, avec pour objectif d’appeler le Maroc à garantir leurs droits. / Vladimir Melnik - stock.adobe.com


Le premier congrès des minorités religieuses au Maroc devait réunir chrétiens, juifs, ahmadis, bahaïs, soufis. Après un changement de lieu inexpliqué, des rumeurs d’interdiction, une succession de désistements, le comité marocain des minorités religieuses a revu son ambition à la baisse. L’événement a finalement réuni, samedi 18 novembre à Rabat, chrétiens, chiites, militants des droits de l’homme, chercheurs et intellectuels.

L’objectif du congrès était de réunir, pour la première fois, les minorités religieuses du Maroc pour coordonner leurs revendications auprès de l’État marocain. « Nous réclamons l’égalité entre toutes les religions au Maroc, résume Jawad El Hamidi, principal organisateur de l’événement. Il faut une loi qui protège les minorités religieuses. »


L’islam, « religion d’État »



La Constitution marocaine érige l’islam en « religion d’État, qui garantit à tous le libre exercice des cultes ». Près de 99 % de la population est musulmane sunnite, et une petite communauté juive historique se maintient. Ces dernières décennies, d’autres minorités religieuses ont émergé : chrétiens marocains, chiites, bahaïs, ahmadis. Sans reconnaissance officielle, difficile d’estimer leur nombre.

A LIRE : Le Maroc croit avoir trouvé sa voie face à l’extrémisme

En janvier 2016, le Maroc avait accueilli plusieurs dizaines de responsables musulmans sous l’égide du roi du Maroc Mohammed VI. Les participants avaient appelé à « garantir les droits des minorités religieuses en terre d’islam ». Cette déclaration de Marrakech avait surtout repris le référentiel islamique traditionnel qui réglementait les minorités religieuses dans les États musulmans depuis le Moyen Âge, tout en le modernisant sur quelques aspects.


« Je crois que les autorités ne sont pas prêtes à nous donner tous nos droits »



Le roi avait semblé faire un pas vers les minorités religieuses marocaines en novembre 2016, en déclarant à la presse à Madagascar qu’il était « Commandeur des croyants, des croyants de toutes les religions ». En avril dernier, une institution officielle marocaine, le Conseil national des droits de l’homme, avait reçu pour la première fois une délégation de chrétiens marocains.

Jawad El Hamidi a néanmoins regretté les « pressions » qui auraient dissuadé des participants de venir et imposé le changement de lieu. « Je crois que les autorités ne sont pas prêtes à nous donner tous nos droits », déplore-t-il. Le ministère de l’intérieur marocain n’a pas répondu aux sollicitations de La Croix.

A LIRE : Enfant né hors-mariage au Maroc : « les normes religieuses » ont prévalu sur le droit universel

Une déclaration de Rabat adoptée à l’issue du congrès demande à l’État marocain de garantir les droits des minorités religieuses et dénonce les restrictions. Présent à l’événement, le responsable de la coordination des chrétiens marocains Mustapha Soussi a déploré le ton du document : « La déclaration s’en prend aux autorités alors que le colloque aurait surtout dû permettre aux minorités de s’organiser pour s’adresser aux autorités. »

Rémy Pigaglio



  • À SUIVRE : Au Maroc, un premier congrès des minorités religieuses

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est un pas en avant pour ce pays musulmans.

Josué

Josué
Administrateur

[ltr]Quand Dieu parle au Marocain pour l'informer de ses sentences[/ltr]


[ltr]Publication: 09/01/2018 14h09 CET Mis à jour: 09/01/2018 14h15 CET[/ltr]

[ltr]Pour la première fois au Maroc, les minorités religieuses ont eu leur congrès N-MOROCCO-STORM-large570[/ltr]

[ltr]Je remarque que les relations marocaines sont souvent basées sur la culpabilité et la peur du châtiment divin: "radi y'kha'raj fik Allah d'noubi"(1). Si un accident, une maladie ou une catastrophe frappe quelqu'un, nous entendons son entourage répéter "kh'r'jou fih d'noube Allah"(2) ou encore "kh'r'jou fih d'noube Khadija"(3), par exemple. Le Marocain craint plus ces superstitions que Dieu lui-même.
Cependant, le Marocain ne ressent aucune culpabilité vis-à- vis de son pays et personne n'a peur que "y'khrjou fih d'noube daoula"(4), prétextant sa malhonnêteté vis-à-vis de son pays par la croyance selon laquelle "Dieu châtirait ce gouvernement pour le mal fait à ses citoyens". Une croyance en ces superstitions qui souligne que le Marocain est encore immature et croit à tout ce qui est fantastique!
Ce qui est également grave, c'est le fait d'accuser Dieu de châtier telle ou telle personne, ou de se venger pour une autre. J'ai l'impression que le Marocain se rend régulièrement chez Dieu, cause avec lui et s'informe sur qui va être châtié et de quelle manière. Comment ose-t-il accuser Dieu de vengeur? Et quelles sont les causes de cette croyance et de ces superstitions?
1- Le Marocain interprète la description d'un Dieu vengeur et fait de chaque catastrophe arrivant à une personne une sorte de vengeance divine.
2- L'éducation religieuse est basée sur la peur de la punition et non sur l'amour de Dieu.
3- Le concept de l'enfer: l'enfant n'apprend pas que contenter Dieu implique le développement de ses propres capacités à servir l'humanité et le fait de cultiver des valeurs morales, mais apprend plutôt qu'il doit contenter Dieu pour échapper à l'enfer.
4- Le concept de la vengeance de Dieu sur terre: le Marocain croit que tout ce qui nous arrive comme souffrance et misère est une punition divine et non une conséquence de nos actions.
5- L'éducation est basée sur la culpabilité parentale: la mère marocaine se plaignant constamment auprès de ses enfant, avec la phrase "j'ai sacrifié ma vie pour vous" et, bien entendu, le fameux "3'n'dak, d'noube l'walidine s3abe"(5)
6- L'utilisation de la figure d'un Dieu vengeur (Dieu se venge pour le majdoub(6), pour le ch'rif(7), pour "7amil coran"(Cool) comme un moyen d'emprise sur le Marocain pour l'exploiter financièrement et intellectuellement. Pour cette raison ont été créées toutes les superstitions et les histoires religieuses fantastiques se racontant à toutes les occasions par des théologiens autoproclamés ayant la baraka(10).
7- La répression des sciences, de la philosophie, de la modernité de la pensée. Ces disciplines sont considérées contre la religion de Dieu et ses adhérents se verront punir par Dieu.
8- Le concept de la déstabilisation de la foi et de la sécurité spirituelle a renforcé le mythe du "Tais-toi et crains Dieu" et du "Tais-toi! Ce que tu dis peut faire de toi un mécréant aux yeux de Dieu". Ce concept empêche alors le discours d'amour, de dialogue, de sagesse, de la critique, de l'analyse, de la remise en question de la foi et des religions, de la liberté de penser et d'expression, de prendre place et se développer.
En réalité, la pensée du Marocain ne s'est pas développée dans le sens de la connaissance de Dieu. En effet, arrivé à ce stade, chaque Marocain va établir sa propre relation avec Dieu et par conséquent n'aura plus besoin de f'kih (prêtre). Il sera libre dans sa vie, les superstitions et les croyances fantastiques disparaîtront, le poussant à reconnaître que "la catastrophe est le résultat de mes actions", assumant ainsi sa responsabilité.
(1) "Tu verras, Dieu te châtiera pour ce que tu m'as fait"
(2) C'est le châtiment divin
(3) Khadija a été vengée par Dieu
(4) Dieu le châtie pour le mal qu'il a fait à son pays
(5) Prends garde, sévère est le châtiment divin pour qui maltraite ses parents
(6) Illuminé ayant une relation privilégiée avec Dieu
(7) Descendant du prophète. Le mécontenter, c'est risquer d'être châtié
(Cool Celui qui récite par cœur le coran
(10) Bénédiction divine
[/ltr]

Josué

Josué
Administrateur

Revue consultable en arabe.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Lechercheur




Le rapport sur la persécution des chrétiens dans le monde en 2012, indique qu’aucune amélioration notable de la situation des chrétiens au Maroc n’a été notée cette année.

D’après ce document publié par le réseau Open Doors International, actif dans 60 pays du monde où la liberté religieuse des chrétiens n’est pas ou peu respectée, le Maroc accueille actuellement 22.000 chrétiens.
Le pays se classe à la 29e place en 2012 et connaît une léger recul de la situation des chrétiens, avec un indice de persécution qui passe de 39,5 en 2011, à 41 en 2012.
Une étude du Think tank américain Pew research publié en août dernier, faisait elle état d’une intolérance religieuse modérée au Maroc. Ce constat faisait suite à l’expulsion en 2010 de 150 chrétiens accusés de prosélytisme évangéliste, dont seize personnes gérant un orphelinat à Aïn Leuh.
La loi marocaine punit toute personne qui tente de convertir un musulman à une autre religion. Quant à la nouvelle constitution marocaine, elle interdit toute forme de discrimination quelle qu’en soit l’origine (religion inclue donc).
L’Index Mondial de Persécution mesure le degré d’oppression d’un pays et de ses composantes politique, économique, sociale, ethnique ou religieuse. D’après le réseau, le monde compte 150 millions de chrétiens. En 2011, 398 ont été tués en raison de leur croyance.
Préambule de la constitution
Bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, de l’handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit.
[size]
Article 220 du code pénal marocain :
[/size]
Quiconque, par des violences ou des menaces, a contraint ou empêché une ou
plusieurs personnes d’exercer un culte, ou d’assister à l’exercice de ce culte, est puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams.

Est puni de la même peine, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but
d’ébranler la foi d’un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d’enseignement,de santé, des asiles ou des orphelinats. En cas de condamnation, la fermeture de l’établissement qui a servi à commettre le délit peut être ordonnée, soit définitivement, soit pour une durée qui ne peut excéder trois années.



[*]Religion
 

[*]Droits et Justice
 

[*]Lois
 

[*]Expulsion
 

[*]Enquête
 

[*]Ain Leuh
 

[*]Réforme de la constitution
 

[*]Constitution marocaine
 

[*]Prosélytisme

chico.

chico.

Il est interdit dans ce pays de faire du prosélytisme.

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