Inde : les minorités religieuses face au fondamentalisme hindou
2000 personnes tuées, des maisons et des commerces pillés et incendiés : les pogroms anti-musulmans de 2002 sont les pires violences en Inde depuis l'indépendance. - AFP
13/09/2017 06:57SHARE:
(RV) Entretien- En 1947, la partition des Indes britanniques permettaient à deux Etats indépendants de voir le jour : le Pakistan et l’Inde. Peu, à l’époque, avaient parié sur la pérennité et la viabilité de cette nation naissante. Pourtant, 70 ans après, l’Inde représente une des principales puissances d’Asie, et nourrit de grandes ambitions.
Quels ont été les ressorts de son émergence ? Quelles sont les étapes qui ont marqué son histoire contemporaine ? Quels sont les défis qui se présentent à ce géant démographique, économique et militaire en devenir ?
Interrogés par le journaliste Emmanuel Derville, correspondant en Asie du sud depuis 2009, pour son ouvrage Métamorphoses de l’Inde depuis 1947, dix témoins évoquent et analysent autant d’épisodes marquants de ces 50 dernières années : la partition, la guerre contre la Chine, les stérilisations forcées, la discrimination positive, etc. Sans oublier les effroyables pogroms anti-musulmans de 2002, dans l’Etat du Gujarat, les pires violences depuis l’indépendance de l’Inde. Elles causèrent la mort de quelque 2 000 personnes, et furent l’œuvre de fondamentalistes hindous, hostiles aux minorités religieuses.
A l’époque, c’est Narendra Modi, figure montante du BJP, le parti nationaliste hindou, qui est le gouverneur du Gujarat. Sa passivité et son silence devant ces massacres seront interprétés comme un clair encouragement à l’égard des meurtriers. Son ascension politique n’en est pas freinée pour autant, au contraire, puisque Modi sera ensuiote élu Premier ministre.
Interrogé par Manuella Affejee, Emmanuel Derville revient sur ces évènements, prélude à la montée en puissance du fondamentalisme hindou en Inde, et de leurs conséquences sur la vie des minorités religieuses, chrétiennes et musulmanes, aujourd'hui :
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/09/13/inde__les_minorités_religieuses_face_au_fondamentalisme_hindou/1336489
2000 personnes tuées, des maisons et des commerces pillés et incendiés : les pogroms anti-musulmans de 2002 sont les pires violences en Inde depuis l'indépendance. - AFP
13/09/2017 06:57SHARE:
(RV) Entretien- En 1947, la partition des Indes britanniques permettaient à deux Etats indépendants de voir le jour : le Pakistan et l’Inde. Peu, à l’époque, avaient parié sur la pérennité et la viabilité de cette nation naissante. Pourtant, 70 ans après, l’Inde représente une des principales puissances d’Asie, et nourrit de grandes ambitions.
Quels ont été les ressorts de son émergence ? Quelles sont les étapes qui ont marqué son histoire contemporaine ? Quels sont les défis qui se présentent à ce géant démographique, économique et militaire en devenir ?
Interrogés par le journaliste Emmanuel Derville, correspondant en Asie du sud depuis 2009, pour son ouvrage Métamorphoses de l’Inde depuis 1947, dix témoins évoquent et analysent autant d’épisodes marquants de ces 50 dernières années : la partition, la guerre contre la Chine, les stérilisations forcées, la discrimination positive, etc. Sans oublier les effroyables pogroms anti-musulmans de 2002, dans l’Etat du Gujarat, les pires violences depuis l’indépendance de l’Inde. Elles causèrent la mort de quelque 2 000 personnes, et furent l’œuvre de fondamentalistes hindous, hostiles aux minorités religieuses.
A l’époque, c’est Narendra Modi, figure montante du BJP, le parti nationaliste hindou, qui est le gouverneur du Gujarat. Sa passivité et son silence devant ces massacres seront interprétés comme un clair encouragement à l’égard des meurtriers. Son ascension politique n’en est pas freinée pour autant, au contraire, puisque Modi sera ensuiote élu Premier ministre.
Interrogé par Manuella Affejee, Emmanuel Derville revient sur ces évènements, prélude à la montée en puissance du fondamentalisme hindou en Inde, et de leurs conséquences sur la vie des minorités religieuses, chrétiennes et musulmanes, aujourd'hui :
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/09/13/inde__les_minorités_religieuses_face_au_fondamentalisme_hindou/1336489