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Au pays des camisards, un protestantisme en actes

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Au pays des camisards, un protestantisme en actes
Samuel Lieven, envoyé spécial à Alès, Lasalle, Florac, le 06/08/2017 à 6h21
Mis à jour le 06/08/2017 à 18h11
Marqués par leur passé résistant et la révolte des camisards, les protestants cévenols cherchent à se renouveler tout en cultivant l’engagement concret dans la société.

Chaque premier dimanche de septembre, 15 000 à 20 000 protestants prennent partaux « assemblées du Désert » organisées au Mas Soubeyran.
Alès, son histoire protestante, ses anciens charbonnages… À première vue, tout se conjugue au passé dans la capitale cévenole, écrasée par le soleil de juillet et des taux record de chômage et de pauvreté. Les glorieux « camisards », qui payaient jadis leur foi réformée au prix du sang dans les collines alentour, ne sont plus que les têtes d’affiche d’un son et lumière attirant chaque année des milliers de touristes et des protestants en quête de racines. Quant à ses temples, où l’on se pressait jadis pour le culte dominical, la sécularisation les a vidés à peu près autant que les églises catholiques.

Mais voici que Dieu donna à Alès… un pasteur rockeur. Éric Galia, 49 ans, a l’accent des quartiers Nord de Marseille, le swing et l’énergie qu’il faut pour réveiller la cité et « allumer le feu » dans l’Église protestante unie des Cévennes, dont il est un des piliers. Avec sa guitare et son génie d’arrangeur, le pasteur écume la Toile et les temples de la région avec ses versions blues, slam et manouche de vieux hymnes signés Bach ou Haendel.

« Notre passé protestant est parfois si lourd à porter qu’il est un frein au changement. À l’heure où nos communautés rétrécissent comme peau de chagrin, nous devons nous ouvrir sur le monde, faire connaître notre foi et nos engagements. » Réécrire la Bible avec les mots d’aujourd’hui, réinventer le culte en l’ouvrant à de nouveaux publics… Pour Éric Galia, l’avenir du protestantisme cévenol passe résolument par la créativité.

« S’il n’y avait pas eu le Désert, le protestantisme n’existerait sans doute plus dans la région »

Au cœur de ce relief ombrageux célébré par Stevenson, l’histoire ne s’est pas toujours écrite en chansons. Aménagé sur les hauteurs du Mas Soubeyran dans la maison natale d’un grand chef camisard, le Musée du Désert raconte une geste héroïque et sanglante : celle du combat pour la liberté de croyance que les protestants menèrent durant plus de cent ans, de la révocation de l’édit de Nantes (1685) à la Révolution.

À cette époque, plus de neuf Cévenols sur dix professent la foi de Luther et Calvin. Louis XIV leur envoie alors ses « dragons », des commandos catholiques auxquels le roi donne carte blanche pour terroriser les Huguenots et les convertir de force. Les hommes sont promis aux galères, les femmes à la prison, les enfants au couvent et les pasteurs à la potence.

À l’instar du Christ réfugié au « Désert », les Huguenots entrent en résistance et se terrent dans les grottes, les ravins, les forêts. Visibles au musée, des bibles imprimées à l’étranger circulent sous le manteau. Des chaires portatives, prêtes à être dissimulées au regard des dragons, se répandent dans tout le massif cévenol. « S’il n’y avait pas eu le Désert, le protestantisme n’existerait sans doute plus dans la région », résume Philippe Hebster, guide protestant marié à une catholique, en montrant les noms des centaines de déportés aux galères.

DOSSIER : Berceaux du protestantisme

En 1702, une poignée de paysans ivres de colère assassinent un vicaire despote, l’abbé du Chayla. C’est le début de la guerre des « camisards » : gueux en chemise d’un côté, armée royale de l’autre. Une guérilla menée à un contre dix, avec son cycle infernal de coups de main, de massacres et de représailles sans merci. Les camisards, dit-on, marchaient au combat en chantant des psaumes, terrorisant la soldatesque ennemie.

Trois siècles plus tard, cette parenthèse meurtrière – deux ans à peine – continue de forger l’imaginaire des protestants de toute l’Europe. En particulier les 15 000 à 20 000 d’entre eux qui prennent part aux « assemblées du Désert » organisées au musée chaque premier dimanche de septembre.

Mais pour Délie Müller, pas question de se laisser enfermer dans cette mémoire trop glorieuse. « Être protestant, ce n’est pas juste aller au temple et se gargariser de ses ancêtres ! » Connue comme le loup blanc dans les Cévennes, cette fille et sœur de pasteur est « tombée dans la marmite protestante depuis toute petite ».

Alésienne historique, investie avec la même énergie dans son Église que dans la vie associative, cette mère de trois jeunes adultes a repris à 52 ans des études d’économie solidaire avant de diriger la radio protestante locale, Grille ouverte. « Notre priorité n’est pas de diffuser un contenu religieux mais de donner la parole aux habitants en privilégiant la culture, l’économie et l’insertion. »

Grâce à son entregent et à un solide carnet d’adresses, celle qui fut aussi guide pour des pèlerins catholiques à Rome aime tisser des liens entre toutes les composantes de la société cévenole : ville et villages, catholiques et protestants, croyants et non-croyants. « À Alès, nous partageons même notre temple avec les évangéliques, ce qui n’est pas sans créer de tensions comme l’an dernier, lorsque les réformés ont béni pour la première fois un couple homosexuel… Mais nous avons tenu le coup. »

« Je m’y sens donc un peu chez moi… »

Près du temple de l’Église réformée de Lasalle, à une heure de route d’Alès, Michel Laffont résume avec un trait d’esprit l’effacement progressif des frontières entre les ennemis catholiques et protestants d’hier. « L’église Saint-Pierre, en face, a été construite avec les pierres de l’ancien temple, rasé en 1685. Je m’y sens donc un peu chez moi… » Ingénieur de formation, père de quatre enfants, marié à une femme médecin, l’homme a renoncé à une carrière toute tracée pour se consacrer entièrement à la paroisse.

Et les chantiers ne manquent pas. Les néo-ruraux venus de la région nîmoise, souvent sans ressources, savent pouvoir compter sur l’entraide protestante : dépôt de vêtements, magasins associatifs… Mais c’est aussi chez ceux qui résistaient hier aux persécutions que les exilés d’aujourd’hui trouvent refuge. Après les nombreux juifs cachés au siècle dernier dans ces ruelles, des familles de réfugiés afghans ou géorgiens débarquent aujourd’hui à Lasalle, envoyés par les services sociaux nîmois.

Michel, Dorothée et les autres tentent de parer aux urgences : logement, démarches administratives… Devant la maison de Michel, un vieux frigo rempli de nourriture est toujours en libre accès. Chez les descendants des camisards, la solidarité ne connaît pas d’horaires.
http://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/Au-pays-camisards-protestantisme-actes-2017-08-06-1200867956?from_univers=lacroix

Lechercheur



Les protestants a l'époque de Louis IVX en ont bavé de toutes les couleurs.

Josué

Josué
Administrateur

François Clavairoly : “Le protestantisme français devient multiculturel“
SOPHIE LEBRUN publié le 13/09/2017
Pour les 500 ans de la Réforme, François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France (FPF), évoque les évolutions du milieu protestant.
Le protestantisme est marqué par une grande diversité. Y a-t-il encore quelque chose qui le rassemble ?
La particularité du protestantisme est précisément d'être pluriel, depuis son origine. Un protestantisme qui serait autosuffisant, replié sur lui-même ne serait pas tout à fait protestant. Une Église qui considérerait qu'elle est, à elle seule, la voie protestante ne serait pas protestante. Car la question première est d'abord celle de l'altérité. « Il n'est pas bon que l'homme soit seul », dit un verset biblique. De même, il n'est pas bon que les chrétiens se trouvent privés d'un débat essentiel sur l'identité du Christ, celui qui nous rassemble dans les différences. La spiritualité protestante souffle à notre intelligence d'honorer les différences, d'assumer les divergences et même parfois les impasses, dans la discussion mais non dans l'esprit de l'excommunication.
Il est difficile cependant d'être constamment en débat...
Les points de convergence sont connus, repérables : la célébration du culte, l'engagement dans la société et la recherche incessante de ce qui advient, l'anticipation des questions vives de demain. Le culte, événement de la communauté dans la variété des liturgies et des prédications, accueille Celui qui nous appelle, dans la certitude que le salut, offert par la grâce, n'est plus à chercher mais à recevoir. Ensuite, le protestantisme a toujours traduit cette certitude de la grâce par ses engagements dans la société, notamment auprès des plus vulnérables – précisément, encore, cette altérité qui interroge et parfois gêne : le pauvre, l'exclu, le handicapé, l'immigré, l'exilé.
En protestantisme se vit une tension vive permanente et assumée.

Des engagements sociétaux peuvent amener une Église protestante à prendre position dans un sens sur un débat de société, et une autre, à l'opposé, par exemple sur le mariage des personnes homosexuelles ou l'IVG. Y a-t-il une compétition entre ces Églises ?
Le questionnement éthique concerne chaque citoyen. En protestantisme, de même, se vit une tension vive permanente et assumée. Une diversité qui ne va pas toujours se réconcilier car un « bord » n'a pas à renier ses convictions pour rejoindre l'autre. Des compétitions existent-elles effectivement sur le plan des institutions ? Ce regard-là n'offre qu'une vision partielle du sujet. La réflexion sur « les Églises » se situe en effet à plusieurs niveaux : spirituel, théologique, sociologique. Aujourd'hui, beaucoup de commentaires sur la religion se situent à ce dernier niveau, comme on peut le constater dans le dernier livre de Régis Debray, le Nouveau Pouvoir (Cerf). Les Églises sont toutefois porteuses de sens et de symbole : l'enjeu de leur vocation, indépendamment des concurrences ou des nuances, demeure pour elles l'annonce de l'Évangile.
http://www.lavie.fr/religion/protestantisme/francois-clavairoly-le-protestantisme-francais-devient-multiculturel-13-09-2017-84809_18.php

Josué

Josué
Administrateur

Un jardin en plein Paris pour faire mémoire de la Saint-Barthélemy, « crime contre l’humanité »
Les faits La maire de Paris et des responsables des différents cultes ont inauguré, vendredi 16 septembre, un jardin du souvenir en hommage aux victimes du plus terrible massacre des guerres de religion. « Nous comblons un manque en donnant aux victimes protestantes toute leur place au cœur de la cité », a commenté Anne Hidalgo.
Benoît Fauchet, le 16/09/2022 à 17:11.
Un jardin en plein Paris pour faire mémoire de la Saint-Barthélemy, « crime contre l’humanité »
Le nouveau lieu, rebaptisé « Jardin mémorial de la Saint-Barthélemy », vient « réparer une injustice », a reconnu la maire de Paris, Anne Hidalgo (troisième en partant de la gauche).
EDOUARD MONFRAIS-ALBERTINI POUR LA CROIX

« À la mémoire des milliers de protestants massacrés à Paris le 24 août 1572 et les jours suivants, victimes de l’intolérance religieuse » : ces mots sont inscrits sur la plaque, inaugurée vendredi 16 septembre, ornant le petit square situé devant l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris, dont le tocsin avait donné le signal des tueries de la Saint-Barthélemy, il y a 450 ans.
La Croix.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Guerres de Religion : une exposition avec faste aux Invalides[/size]
Critique 
« La haine des clans », au Musée de l’Armée-Invalides à Paris, retrace les déchirements des Français en quarante ans de guerres de Religion. Présentant d’exceptionnels documents historiques, cette monumentale exposition, qui se tient jusqu’au 30 juillet, illustre avec pédagogie la naissance de la France moderne.

  • Nathalie Lacube, 
  • le 05/04/2023 

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