22-28 mai JÉRÉMIE 44-48

22-28 mai
JÉRÉMIE 44-48
En observant dans ce chapitre l’alternance des deux verbes habiter et demeurer (comparez surtout versets 12 et 13), on se convaincra que les Juifs qui figurent ici appartiennent à deux catégories : ceux qui sont désignés comme habitant le pays d’Égypte, sont les émigrants de date récente dont il a été question dans les chapitres précédents ; les autres demeuraient depuis plus longtemps dans cette terre étrangère et s’étaient peu à peu répandus dans toutes ses parties (verset 1)

Jérémie évoque maintenant la situation présente, dénonçant l'idolâtrie de ses compatriotes, leur infidélités, l'endurcissemt de leur cœur et leurs illusions.versets 7-14.

Bible Osty.

*** w80 1/6 p. 19-20 § 6-7 C’est maintenant qu’il faut choisir la bonne voie ***
La parole que Jérémie, le prophète, dit à Baruch, fils de Nériah, lorsqu’il écrivit dans un livre ces paroles de la bouche de Jérémie, dans la quatrième année de Jéhoïakim, fils de Josias, roi de Juda, — disant: ‘Voici ce qu’a dit Jéhovah, Dieu d’Israël, à ton sujet, ô Baruch: “Tu as dit: ‘Oui, malheur à moi, car Jéhovah a ajouté le chagrin à ma douleur! Je me suis fatigué à cause de mes soupirs, et je n’ai pas trouvé de lieu de repos.’”’”
7 Nous ne savons pas depuis combien de temps Baruch était alors secrétaire de Jérémie, mais il allait rester le compagnon du prophète pendant au moins dix-huit ans encore. Il nous est impossible de définir quelle “douleur” Baruch a ressentie en voyant la situation du royaume de Juda s’aggraver. Mais à cette douleur venait s’ajouter une source de chagrin: la nécessité de mettre par écrit le message de condamnation dicté par Jérémie. Ses sentiments devaient ressembler à ceux que Jérémie éprouva en écrivant le livre des “Lamentations” après la destruction de Jérusalem par le roi de Babylone en 607. Il est même probable que Baruch se lassait d’entendre Jérémie prophétiser sans arrêt les mêmes malheurs.

Barouk semble partager les souffrances et les difficultés de Jérémie, il devait nourrir quelques ambitions personnelles.
Jéhovah lui montre qu'en raison des circonstances, il doit y renoncer et lui fait la promesse de veiller sur lui.

*** w80 1/6 p. 20 § 8-10 C’est maintenant qu’il faut choisir la bonne voie ***
Baruch ne pouvait s’attendre à trouver un “lieu de repos”. Mais Jéhovah remarqua ses inclinations et chargea Jérémie de lui dire ceci: “Voici ce qu’a dit Jéhovah: ‘Voici, ce que j’ai bâti, je le démolis, et ce que j’ai planté, je le déracine, oui, tout le pays. Mais quant à toi, tu continues à chercher pour toi de grandes choses. Ne continue pas à chercher.’” — Jér. 45:4, 5.
9 Jéhovah ne dit pas de quelles “grandes choses” il s’agissait, mais Baruch devait le savoir, et ces choses ne semblant pas plaire à Dieu, il devait cesser de les chercher. Quelle en était la raison?
10 C’était à cause du dessein que Jéhovah allait bientôt réaliser. Cette même année, il avait mis Nébucadnezzar sur le trône de Babylone dans l’intention de l’employer pour exécuter ses jugements contre les compatriotes de Baruch. Depuis les jours de David en particulier (1077-1037 avant notre ère), Jéhovah avait bâti le royaume d’Israël; mais, à présent, il s’apprêtait à se servir de Nébucadnezzar pour démolir ce gouvernement royal et le mettre dans l’impossibilité d’agir pendant 2 520 ans, soit jusqu’en 1914 de notre ère. En 1473, Jéhovah avait planté la nation d’Israël dans la Terre promise; mais maintenant, plus de huit cents ans après, il était sur le point de la déraciner. Pendant soixante-dix ans, le pays du royaume de Juda allait être privé de Juif et d’animal domestique, tandis que ses habitants seraient en exil au pays de Nébucadnezzar. À la veille de pareils désastres, était-ce le moment, pour quelqu’un qui avait connaissance du dessein divin proclamé par Jérémie, de chercher de “grandes choses” pour sa propre satisfaction? Nullement!

Le groupe des chapitres 46 à 51 correspond à celui des chapitres 13 à 23 d’Isaïe

et à celui des chapitres 25 à 32 d’Ézékiel. Il comprend dix morceaux relatifs à neuf peuples et composés évidemment en différents temps.

Aux jours de Jérémie, l’armée égyptienne abattit Gaza (Jr 47:1). Avant cet événement, la déclaration de Jéhovah contre les Philistins indiquait qu’un malheur venant du N. les attendait : “ La calvitie viendra vers Gaza. ” (Jr 47:2-5 ; voir aussi Jr 25:17, 20). Comme le laissent entendre d’autres passages de Jérémie (1:14 ; 46:20), les “ eaux ” venant du “ nord ” mentionnées en Jérémie 47:2 représentent selon toute vraisemblance les armées babyloniennes. Neboukadnetsar, roi de Babylone, soumit effectivement toute cette région (2R 24:1, 7) ; d’ailleurs, des inscriptions babyloniennes citent le roi de Gaza (Ancient Near Eastern Texts, p. 308). Par conséquent, il semble que les mots “ avant que Pharaon n’ait entrepris d’abattre Gaza ” (Jr 47:1) ne servent qu’à définir l’époque où Jérémie reçut la déclaration de Jéhovah au sujet des Philistins. Ils n’ont pas nécessairement un rapport direct avec l’exécution du jugement qui devait venir “ du nord ”, exécution qui est examinée aussitôt après

47:2 les eaux du nord , l'invasion des chaldéens est comparée comme un débordement impétueux.

On ne peut nier que les prophéties concernant Moab se réalisèrent avec exactitude. Il y a des siècles que les Moabites ont cessé d’exister en tant que peuple (Jr 48:42). De nos jours, il ne reste plus que des ruines sur les sites considérés comme ceux de villes moabites telles que Nebo, Heshbôn, Aroër, Beth-Gamoul et Baal-Méôn. De nombreux autres endroits sont aujourd’hui inconnus.

Jérémie 48:11-12.
Moab n'avait pas connu d'uns souffrance à l'autre qui l'aurait permis de se défaire de sa lie,de son amertume.
Il s'était don installé dans l'épaisseur et l'amertume de son propre péché.
Il n'avait pas purifié sa lie.

Lorsqu’il annonça que le malheur frapperait Moab, le prophète Jérémie précisa que Kemosh, la divinité principale de ce peuple, ainsi que ses prêtres et ses princes iraient en exil. Les Moabites prendraient honte de leur dieu à cause de son impuissance, tout comme les Israélites du royaume des dix tribus avaient pris honte de Béthel, probablement à cause de son rapport avec le culte du veau. — Jr 48:7, 13, 46.